Culture
Inédit, le premier roman de Laurence Boissier sort de l'oubli
Les admirateurs de Laurence Boissier peuvent se réjouir: son premier roman. "Londres 13h30", oublié, puis retrouvé, sort de presse le 10 janvier. Dans ce court roman choral, l'autrice genevoise, disparue en 2022, sonde le potentiel sensuel de l'aéroport de Genève, l'attente, les occasions à saisir.
Assise chaque jour au bar de la halle "Arrivée" à l'aéroport de Genève, Emilienne tente de surmonter la mort de son père, l'un des passagers du vol de Londres 13h30 qui s'est abîmé dans la Manche. Autour d'elle s'affairent Hadjira et son chariot de nettoyage, Raoul responsable mélancolique des bâtiments aéroportuaires et Teodora, photographe sensible aux vibrations du lieu et des avions.
La rencontre des quatre personnages provoque une danse sur le thème de l'amitié, de l'intimité avec chacun d'entre eux, soulignent les éditions genevoises "art&fiction" qui publient l'ouvrage.
Premier roman de Laurence Boissier, Londres 13h30 a longtemps disparu. Puis le manuscrit a réapparu subrepticement à l'occasion d'un rangement après la disparition de son autrice.
S'y retrouvent son humour subtil ainsi que les thèmes qui lui sont chers: le jeu d'échos des trajectoires personnelles, une attention marquée pour la topographie, la subtilité dans l'évocation des liens humains, l'absurde importance des routines et le poids toujours surprenant du vide.
Prix suisse de littérature
A noter que paraît simultanément chez le même éditeur "Laurence Backstage", une lettre à la disparue, écrite par son ami l'auteur, scénariste et dramaturge Antoine Jaccoud. Elle est suivie d'un portrait par Lisbeth Koutchoumoff Arman.
Décédée le 7 janvier 2022 à l'âge de 56 ans, Laurence Boissier a publié plusieurs récits, parmi lesquels "Projet pour Madame B" (2010), "Noces" (2011) et "Cahier des charges" (2011).
Artiste, architecte d'intérieur et traductrice, celle qui était également membre du collectif "Bern ist überall" avait reçu le Prix suisse de littérature 2017 pour le recueil de nouvelles "Inventaire des lieux". En 2018, la Genevoise avait remporté le prix des lecteurs de la ville de Lausanne pour "Rentrée des classes".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Record d'affluence en 2024 pour le Musée Olympique à Lausanne
Le Musée Olympique à Lausanne pulvérise son record d'affluence. Il a accueilli plus de 432'000 visiteurs en 2024, soit une augmentation de 23% par rapport à 2023. Parmi eux, plus de 52'000 élèves ont franchi les portes de l'institution, soit une hausse de 221%.
"Ce succès témoigne d'un engouement croissant pour le patrimoine olympique et l'excellence de la programmation proposée", écrivent vendredi les responsables du musée dans un communiqué. Le succès auprès des jeunes "renforce ainsi la mission pédagogique de l'institution", soulignent-ils.
L'an passé, le Musée Olympique a proposé trois expositions temporaires majeures qui ont su captiver le public: "Free to run", "Paris Olympique" et "Mode et Sport, d'un podium à l'autre". En parallèle, quatorze événements culturels ont été organisés, parmi lesquels la Semaine olympique pour les enfants, le défilé "Mode et Sport" ainsi que des collaborations avec des entités sportives et culturelles.
"Le musée confirme ainsi son rôle de plateforme culturelle dynamique au carrefour du sport et de l'innovation", relèvent les responsables.
Quatre expos pour 2025
La cérémonie d'ouverture de Paris 2024 a réuni plus de 2500 personnes dans le parc du musée lors d'une retransmission en direct à la fois festive et conviviale, est-il rappelé. Le restaurant et la boutique ont également atteint de nouveaux records.
Le Musée Olympique a par ailleurs annoncé les temps forts de l'année 2025. Départ avec "Let's Move - Bougez", une expérience interactive permettant aux jeunes visiteurs de vivre le sport autrement, à découvrir dès le 17 avril. "Sport à l'épreuve" proposera ensuite une immersion visuelle à travers la photographie et le cinéma (du 27 mai au 18 août).
Dès le 18 septembre, place à "Via Azzurra", une célébration des Jeux Olympiques d'hiver de Milano Cortina 2026. A partir de la même date, le musée invite le public à une exposition autour de l'innovation sportive, qui propose un voyage à travers l'évolution technologique du sport.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le réalisateur suisse Richard Dindo est décédé à l'âge de 80 ans
Son ½uvre compte une quarantaine de films: le réalisateur et documentariste Richard Dindo, né à Zurich, est décédé mercredi à Paris à l'âge de 80 ans, à l'hôpital et en présence de sa famille. Le faire-part de décès est paru dans la NZZ.
Son film le plus connu est sans doute "L'exécution du traître à la patrie Ernst S.". Avec ce documentaire de 1976, cet autodidacte né le 5 juin 1944 à Zurich a fait sensation.
Dans ce film, que Dindo a réalisé avec Niklaus Meienberg, il retraçait le destin d'Ernst Schrämli, exécuté pendant la Seconde Guerre mondiale pour une prétendue trahison. Richard Dindo remettait ainsi en question la perception que la Suisse avait d'elle-même.
Le mouvement de 1968 a marqué Richard Dindo non seulement en tant qu'homme, mais aussi en tant que cinéaste. Sur son site Internet, il a écrit à son sujet qu'il n'arrivait pas à croire comment, en tant que fils d'un ouvrier du bâtiment italien, il pouvait avoir autant de films à son actif. Il estime le devoir notamment au fait qu'il ait émigré à Paris en 1966, au début de la vingtaine, où il est tombé dans les événements de 68.
Ses films sont historiques, politiques et ils interrogent. Souvent, son ½uvre tourne autour d'une révolte, contre un ordre social ou une mentalité.
"Homo Faber"
Max Frisch, qu'il appelle "notre professeur et éducateur", était pour lui un grand homme. Depuis qu'il avait tourné "Max Frisch, Journal I-III" en 1981, il rêvait d'une adaptation cinématographique de "Homo Faber".
C'est ce qu'il a fait en 2014 avec "Homo Faber (Drei Frauen)", dans lequel Dindo raconte l'histoire de l'ingénieur suisse Walter Faber, qui tombe amoureux de sa propre fille. De par sa réalisation, le film est de bout en bout un documentaire. Je ne suis "pas un réalisateur de fiction, mais un documentariste", avait alors déclaré Richard Dindo.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Bons Plans LFM
Le Caribana festival lève le voile sur sa programmation 2025
"Le plus petit des grands festivals" a dévoilé aujourd'hui l'entièreté des têtes d'affiche de sa programmation 2025, après une première annonce en décembre dernier. Une 33ème édition qui aura lieu à Crans du 4 au 7 juin.
Pour rappel, pour sa soirée d'ouverture, le Caribana avait annoncé en décembre dernier : The Prodigy, Royal Republic, Easwood, Mass Hysteria, Poppy et House of Protection.
La soirée du jeudi est complétée par Yodelice et Dalí. Une soirée pop auquel étaient déjà à l'affiche, depuis 2024, le groupe Air, le pianiste Sofiane Pamart ou encore la Genevoise Vendredi sur Mer mais aussi le compositeur et interprète Malik Djoudi. A noter que Tom Walker, pourtant annoncé l'année dernière pour le 5 juin, ne fait plus partie de la programmation.
Le programme rap du vendredi est complété avec la venue des Français Wallace Cleaver et Jolagreen23 en plus de : Tayc, Oboy, Naza, J9ueve et Theodora.
Pour la soirée de clôture, 3 artistes supplémentaires ont été annoncé : la Lausannoise Marie Jay, Swimming Paul et Cassius. Une soirée électro à laquelle participaient déjà les DJs Alan Walker, Kungs, Polo & Pan et Kavinsky.
La programmation de la scène de la plage et d'autres nouveautés prévues pour cette 33ème édition seront dévoilées dans le courant du printemps.
Plus d'infos : caribana.ch
Culture
Le MBCA rend hommage à la galeriste et collectionneuse Alice Pauli
Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) rend hommage à la galeriste, collectionneuse et mécène vaudoise Alice Pauli, décédée à l'âge de 100 ans en 2022. Jusqu'au 11 mai, il met en valeur l'héritage de la collection d'art contemporain d'Alice Pauli.
Sur les 454 oeuvres héritées, qui s'ajoutent aux 28 oeuvres déjà léguées en 2018, le MCBA en présente 130 pour son importante exposition. Sur deux étages défilent des peintures, des dessins, des estampes et des sculptures de grands noms comme Pierre Soulages, Alberto Giacometti, Balthus, Louis Soutter, Willem de Kooning, Giuseppe Penone, Anselm Kiefer, Louise Nevelson, William Kentridge, Rebecca Horn ou encore Anish Kapoor.
"C'est un moment très important pour le canton de Vaud. Il s'agit d'un héritage extraordinaire d'une grande valeur artistique et financière", a déclaré la ministre des finances Valérie Dittli. "Un trésor inestimable. Un geste d'une générosité inouïe, hors normes", a renchéri Nuria Gorrite, ministre en charge de la culture.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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