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Instagram a un impact positif sur les jeunes, dit son patron

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Le patron d'Instagram Adam Mosseri a refusé de renoncer publiquement à la création d'une version pour les moins de 13 ans, promettant simplement que le réseau social ne créerait pas de comptes pour les 10-12 ans qui puissent être créés sans le consentement des parents. (© KEYSTONE/AP/Jose Luis Magana)

Instagram "peut aider" les jeunes en difficulté, et "oeuvre pour le bien" des adolescents, a affirmé mercredi son patron Adam Mosseri durant son audition devant le Congrès américain face à des parlementaires qui ont affirmé le contraire.

"Parfois, les jeunes vont sur Instagram alors qu'ils sont en train de vivre des choses difficiles dans leurs vies", a déclaré celui qui dirige cette filiale de Facebook (aujourd'hui devenu Meta) depuis trois ans. "Je pense qu'Instagram peut aider beaucoup d'entre eux dans ces moments."

Durant deux heures et demie, l'ancien entrepreneur n'a pas semblé céder une seule seconde à la pression de l'instant, répondant calmement aux sénateurs qui ont pourtant fait assaut de critiques à son endroit.

Il a déroulé une liste de mesures prises par Instagram pour rendre la plateforme plus sûre pour les jeunes utilisateurs, tout en défendant les résultats des recherches internes qui ont récemment fuité et nourri les critiques à l'encontre du réseau social.

L'une des études, datant de 2019, révélait qu'Instagram renvoyait une image personnelle négative pour un tiers des jeunes filles de moins de 20 ans. Une autre, datant de 2020, montrait que 32% des adolescentes estimaient que l'utilisation du réseau social avait aggravé l'image de leur corps lorsqu'elles n'en étaient déjà pas satisfaites.

"Nous avons le même but"

"Les propres recherches de Facebook ont alerté la direction, vous y compris, durant des années sur l'impact dommageable d'Instagram sur la santé mentale des adolescents", lui a lancé le sénateur Richard Blumenthal qui préside la sous-commission sur la protection des consommateurs devant laquelle s'exprimait M. Mosseri.

Pour autant Facebook "a continué à profiter de ces contenus dérangeants parce que cela signifiait plus de trafic, de publicité et de dollars", s'est indigné l'élu démocrate.

"Nous avons le même but", a répondu Adam Mosseri, "nous voulons que les jeunes utilisateurs soient en sécurité sur internet". Le dirigeant s'est engagé, à la demande de M. Blumenthal, à donner accès à une partie du produit de ses recherches internes. Il s'est aussi dit favorable à un nouveau cadre réglementaire pour les entreprises technologiques.

M. Mosseri a refusé de renoncer publiquement à la création d'un Instagram pour les moins de 13 ans, promettant simplement que le réseau social ne créerait pas de comptes pour les 10-12 ans qui puissent être créés sans le consentement des parents.

"Un peu d'empathie"

Enseveli par les sénateurs sous les exemples de jeunes gens victimes de ce que les élus considèrent comme les travers du réseau social, le trentenaire en costume-cravate sombre a défendu pied à pied Instagram, poliment mais fermement.

"Nous vous parlons de jeunes qui se font du mal à eux-mêmes, qui reçoivent des informations qui détruisent leur vie, et nous vous demandons de montrer un peu d'empathie", a lâché Marsha Blackburn, cheffe de file des républicains au sein de la sous-commission. "Et il semble que vous n'y arriviez pas."

Adam Mosseri s'est dit favorable à la création d'une organisation chargée de définir les meilleures pratiques pour le secteur. Mais l'idée n'a pas séduit les sénateurs, qui entendent aller "beaucoup plus loin que ce que vous avez proposé", lui a répondu Richard Blumenthal. "L'auto-régulation, basée sur la confiance, n'est plus une solution viable. (...) La législation arrive."

Mi-novembre, plusieurs Etats américains ont ouvert une enquête pour déterminer si Meta, le nouveau nom de Facebook, avait délibérément laissé les enfants et les adolescents utiliser Instagram en sachant que la plateforme pourrait nuire à leur santé mentale et physique.

"Petit pas"

A la veille de l'audition, Instagram avait annoncé une série de mesures censées renforcer la protection des plus jeunes. L'application va notamment empêcher les utilisateurs de mentionner dans leurs publications des adolescents qui ne sont pas abonnés à leur profil. Elle avait déjà rendu les comptes des mineurs privés par défaut quand ils s'inscrivent.

Le réseau social va aussi proposer, en mars 2022, des outils pour permettre aux parents de voir combien de temps leurs enfants passent sur l'application et instaurer des limites. Ils auront prochainement accès à un centre d'informations avec des tutoriels et des conseils d'experts.

Autre nouveauté, Instagram lance, sur tous les grands marchés anglophones, l'option "Fais une pause", qui suggérera aux utilisateurs d'arrêter pendant un moment de faire défiler des contenus sur l'appli.

Le sénateur Blumenthal a qualifié ces mesures de "petits pas", "pas impressionnants". "Une pause?", a dit l'élu, "ce n'est pas ça qui va sauver les enfants des effets addictifs" d'Instagram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Aya Nakamura, Lady Gaga et la Seine en divas

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la cérémonie d'ouverture a tenu toutes ses promesses (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les stars de la musique Lady Gaga et Aya Nakamura, un hymne révolutionnaire à la sauce metal, un ballet bleu blanc rouge sur la Seine.

Présentée par les organisateurs comme "le plus grand spectacle du XXIe siècle", l'ouverture des JO de Paris a tenu ses promesses.

Le directeur artistique Thomas Jolly avait promis des tableaux qui racontent un pays riche de sa "diversité", "inclusif", "non pas une France mais plusieurs France", célèbrant "le monde entier réuni".

Zidane, Gaga et Aya

Point de départ du show démarré à 19h30, qui entremêle sport, art et protocole olympique, un prologue préenregistré qui donne le ton. L'humoriste français Djamel Debbouze entre torche en main dans le Stade de France vide... Erreur, l'enceinte n'accueille pas la cérémonie !

Pour tenter de sauver la situation, il transmet la flamme à une autre icône française, la légende du football Zinédine Zidane. Au son d'une musique d'un film de Jacques Tati, l'ancien no 10 des Bleus s'embarque dans une odyssée parisienne, métro compris. Bloqué, il doit transmettre la torche à des enfants, puis à un mystérieux inconnu.

Le spectateur suit ce dernier à travers les plus beaux sites du coeur de la capitale française. Apparaît la première star de la soirée: Lady Gaga, en bustier noir et plumes roses Dior. Elle entonne "Mon truc en plumes", titre emblématique du music-hall français, de Zizi Jeanmaire.

Autre surprise, même si la nouvelle avait fuité la veille sur les sites spécialisés: Gojira, groupe de metal français à l'aura internationale, s'associe à la chanteuse lyrique franco-suisse Marina Viotti pour interpréter "Ah ! Ca ira", chant révolutionnaire français dans une version décoiffante !

Aya Nakamura, chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, leur succéde, toute de plumes d'or vêtue, pour un medley de ses tubes "Pookie" et "Djadja" et d'un standard de Charles Aznavour, "For me Formidable", dont on célèbre cette année le centenaire de la naissance.

La bande-son a été conçue comme des plus éclectiques, mêlant French touch électro, metal, musique classique, standards de la chanson française, hymnes festifs...

Notre-Dame et Paris iconique

Pour la première fois, la cérémonie olympique a pris place hors d'un stade, sur six kilomètres le long de la Seine, jusqu'à la Tour Eiffel où a eu lieu le final. La cathédrale Notre-Dame, qui doit rouvrir en décembre après son gigantesque incendie en 2019, a aussi été à l'honneur, lors d'une séquence chorégraphiée notamment sur ses échafaudages, rendant hommage à tous les corps de métiers impliqués dans sa reconstruction.

Le récit, qui mêlait certains clichés (le french cancan des danseuses du Moulin Rouge, croissants...), n'a pas oublié l'Histoire de France, notamment la Révolution française et l'oeuvre de Victor Hugo ("Les Misérables", "Notre-Dame de Paris"), mêlant arts académiques et culture pop.

Acrobaties

Pendant ce show, les berges, les ponts et les toits ont été pris d'assaut par quelque 2000 artistes (danseurs, musiciens, comédiens, jongleurs, acrobates...), parmi lesquels le danseur étoile Guillaume Diop.

Dans le même temps, environ 7000 athlètes - dont 29 Suisse -, représentant les nations participantes, ont défilé sur 85 bateaux aux couleurs de leur délégation, les Grecs d'abord sous un rideau de jets d'eau et de feux d'artifice bleu blanc rouge. Les Français étaient prévus en derniers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport et montagnes au Centre suisse du papier découpé

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Un découpage de Krystyna Diethelm sur la danse. (© Musée du Pays-d’Enhaut & Centre suisse du Papier découpé)

Le Musée du Pays-d'Enhaut & Centre suisse du papier découpé de Château-d'Oex (VD) lance le 3 août sa nouvelle exposition temporaire. Elle est consacrée aux oeuvres de Krystyna Diethelm et Jacqueline Schmuckli.

La Biennoise Krystyna Diethelm, Polonaise d'origine, s'intéresse particulièrement à des thématiques liées au sport et au mouvement, en témoignent des découpages tels que "Skimarathon", "Danse libre" ou encore "Tour de Suisse".

Ses oeuvres jouissent d'une reconnaissance "en Suisse comme à l'étranger, ainsi que le démontre l'acquisition de l'une de ses oeuvres par le Swiss National Museum", écrit le Musée du Pays-d'Enhaut dans un communiqué.

De son côté, la Bernoise Jacqueline Schmuckli puise notamment son inspiration des montagnes valaisannes. De son travail, il ressort "des scènes alpines, des silhouettes noires et des images symétriques d'une grande force et d'un beau contraste", poursuit le communiqué.

Avec cette nouvelle exposition, le musée vaudois souhaite faire connaître "deux artistes aux inspirations totalement différentes, entre modernité et tradition, scènes en couleur et noir et blanc." Leurs oeuvres sont à voir jusqu'au 27 octobre à Château-d'Oex.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jour J pour la cérémonie d'ouverture sur la Seine

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La Seine va être le théâtre d'une cérémonie d'ouverture inédite. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE PAIN)

Nuages avec ou sans pluie? A quelques heures du début de la cérémonie d'ouverture des JO, une certaine incertitude demeure toujours quant à la météo prévue pour la soirée.

Deux choses sont toutefois sûres: il n'y aura ni orages ni canicule pour venir perturber la fête. Seules quelques averses pourraient tomber lors de l'évènement, prévu sur la Seine et ses quais entre 19h30 et 23h15, lors duquel Nina Christen et Nino Schurter auront l'honneur de porter le drapeau helvétique.

Faire parader une centaine de bateaux sur six kilomètres de fleuve: cette idée "folle" génère une logistique non moins folle. Fermer la Seine à la navigation plusieurs jours, acheminer puis faire embarquer et débarquer quelques 7000 athlètes, sans compter les métros pour ramener les spectateurs.

Céline Dion sera-t-elle présente?

Ce show d'ouverture des JO de Paris a aussi été conçu dans le plus grand secret, mais les fuites abondent: Aya Nakamura, Lady Gaga et Céline Dion pourraient bien y prendre part, tout comme le répertoire d'Edith Piaf et Charles Aznavour.

Pour ce show de 3h45 le long de six kilomètres de la Seine - première mondiale hors d'un stade - le directeur artistique de la cérémonie Thomas Jolly a toujours dit qu'il voulait valoriser le patrimoine français.

Le spectacle devrait donc s'appuyer sur les décors offerts par la Ville Lumière, les ponts de Paris, les toits, les musées - Orsay, Louvre - et des monuments comme les Tuileries et Notre-Dame de Paris, évidemment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Pharrell Williams porte la flamme olympique en région parisienne

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Vendredi, le musicien américain Pharrell Williams portera la flamme olympique en région parisienne. Photo : l'artiste au festival Moon and Stars à Locarno en juillet 2016. (© KEYSTONE/TI-PRESS/GABRIELE PUTZU)

Le musicien et styliste américain Pharrell Williams portera la flamme olympique vendredi en région parisienne avant qu'elle ne rejoigne la capitale française pour la cérémonie d'ouverture, a-t-on appris de source proche de l'organisation.

Artiste multi-récompensé, Pharrell Williams est connu notamment pour ses tubes planétaires dansants "Get Lucky", en association avec le duo Daft Punk en 2013 et "Happy".

Il a été nommé en 2023 directeur artistique des collections masculines chez Louis Vuitton, marque phare du géant du luxe LVMH qui est partenaire premium des Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août).

La star américaine de 51 ans fera partie des porteurs de la flamme olympique en Seine-Saint-Denis, le département le plus jeune et le plus pauvre de France métropolitaine, au nord de Paris.

La flamme, qui a commencé son parcours à Athènes en avril, sillonne jeudi et vendredi ce territoire populaire, passant notamment par la basilique de Saint-Denis connue pour sa nécropole royale, avant de rallier Paris pour la cérémonie d'ouverture. L'identité du dernier relayeur reste inconnue.

Elle s'offrira en Seine-Saint-Denis vendredi un bouquet de stars et de personnalités dont l'ancien secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et l'actuel directeur de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus ou encore le rappeur MC Solaar et l'actrice Laetitia Casta.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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