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Culture

Kevin Spacey jugé à Londres pour plusieurs agressions sexuelles

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Vêtu d'un costume bleu et d'une cravate claire, Kevin Spacey a rapidement salué d'un geste de la main les dizaines de journalistes présents avant de pénétrer dans le tribunal. (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Le procès de l'acteur américain Kevin Spacey pour des agressions sexuelles qu'il aurait commises sur quatre hommes entre 2001 et 2013 s'est ouvert mercredi à Londres en sa présence. Le comédien rejette les accusations.

Kevin Spacey a plaidé non coupable pour l'ensemble des douze charges qui lui sont reprochées et qui ont été révélées dans la foulée du mouvement #MeToo, mettant à l'arrêt sa carrière.

L'acteur est arrivé avec ses avocats plus de deux heures avant le début de l'audience. Vêtu d'un costume bleu et d'une cravate claire, il a rapidement salué d'un geste de la main les dizaines de journalistes présents avant de pénétrer dans le tribunal.

Un mois de procès

La première matinée d'audience, à la Southwark Crown Court, dans le sud de Londres, a été consacrée à la sélection des jurés et au réglement de détails de procédure. Le juge a également détaillé l'ensemble des 12 charges retenues contre Kevin Spacey. La parole sera à l'accusation vendredi matin pour la suite de ce procès qui doit durer un mois.

L'acteur, deux fois oscarisé pour ses rôles dans "American Beauty" et "Usual Suspects", avait d'abord été poursuivi l'été dernier pour quatre agressions sexuelles sur trois hommes entre mars 2005 et avril 2013 lorsqu'il était directeur du théâtre londonien Old Vic.

En novembre 2022, les poursuites ont été élargies à une autre affaire, dans laquelle il est accusé d'avoir agressé sexuellement un homme entre 2001 et 2004, en l'ayant notamment forcé "à s'engager dans un rapport sexuel non consenti", selon le service du procureur de la Couronne.

Parmi les autres charges retenues contre l'acteur, figurent notamment celle d'avoir forcé une personne à un rapport sexuel avec pénétration non consenti ou encore plusieurs attouchements intentionnels et à caractère sexuel sur une autre personne sans son consentement. Aucune de ses victimes présumées ne peut être identifiée, au regard de la loi en Angleterre.

"Prouver son innocence"

Déjà entendu lors de plusieurs audiences préliminaires, pour lesquelles il s'était déplacé en personne ou était apparu en visioconférence, Kevin Spacey Fowler de son vrai nom, a plaidé non coupable de l'ensemble des faits qui lui sont reprochés.

Après le feu vert du parquet aux poursuites, l'acteur s'était dit "déçu" mais avait annoncé son intention de se présenter devant la justice britannique pour "prouver son innocence".

Ces accusations ont émergé en 2017 au début du mouvement #MeToo, au moment où Kevin Spacey était au sommet de sa gloire, interprète principal de la série à succès de Netflix "House of Cards". Dans la foulée, il a été débarqué de la dernière saison.

Acteur devenu célèbre pour ses rôles d'anti-héros ou de franchement méchants, Kevin Spacey a depuis disparu des écrans. "En ce moment, beaucoup de personnes ont peur d'être ostracisées ('cancelled') si elles me soutiennent", a affirmé l'acteur mi-juin dans un rare entretien au média allemand Zeit en amont de son procès. "Mais je sais qu'il y en a d'autres qui sont prêtes à m'engager dès que je serai innocenté des charges à Londres", y ajoute-t-il.

Jamais condamné

Egalement accusé à plusieurs reprises aux Etats-Unis, il n'a pour l'instant jamais été condamné. Accusé d'attouchements sexuels par l'acteur Anthony Rapp aux Etats-Unis, lors d'une soirée remontant à 1986, il a été jugé non coupable en octobre dernier par un tribunal civil new-yorkais.

Il avait aussi été inculpé d'attentat à la pudeur et agression sexuelle sur un jeune homme de 18 ans dans un bar du Massachussetts, mais la justice américaine a abandonné les poursuites en juillet 2019, en raison de "l'indisponibilité du plaignant" qui avait refusé de répondre à des questions sur des messages qu'il aurait effacés de son téléphone portable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

L'orchestre symphonique de Dresde dirigé à la baguette par un robot

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Les robots chefs d'orchestre deviennent de plus en plus sophistiqués (archives). (© KEYSTONE/AP/Paul Sancya)

Un robot à trois bras conçu pour imiter un chef d'orchestre humain a fait ses débuts ce week-end à Dresde, en Allemagne, où il a pu exercer notamment avec une musique composée spécialement pour lui.

Le robot - trois bras articulés séparés portant chacun des baguettes évoquant les sabres laser du film "La Guerre des étoiles" - a dirigé des musiciens, bien humains pour leur part, lors de deux représentations de l'orchestre symphonique de Dresde (est).

Le robot a été entraîné à reconnaître le temps de battement et à indiquer la dynamique, les différents bras étant capables de se mouvoir indépendamment les uns des autres.

Il a pu donner un aperçu de ses capacités en interprétant "Semiconductor's Masterpiece" ("Le chef d'oeuvre du semi-conducteur"), une oeuvre du compositeur et pianiste allemand Andreas Gundlach, qui avait été commandée par l'orchestre.

Le robot a utilisé ses trois bras pour guider séparément les trois parties de l'orchestre, ce qui n'aurait pas été possible avec un seul chef d'orchestre humain.

Robots collaboratifs

S'exprimant lors de la représentation de dimanche, M. Gundlach a déclaré que l'idée du robot avait été inspirée par des scientifiques de l'Université technique de Dresde qui développent des "+cobots+, des robots collaboratifs qui ne sont pas destinés à remplacer les êtres humains mais à travailler avec eux".

Il a ensuite fallu deux ans pour développer et former le robot chef d'orchestre en collaboration avec l'université.

Selon M. Gundlach, le processus nécessaire pour enseigner à la machine les mouvements pour diriger un orchestre "m'a fait comprendre d'une manière totalement nouvelle à quel point l'être humain est une création merveilleuse".

Il a évoqué le travail patient qu'il a fallu déployer pour inculquer à la machine "des mouvements esthétiques des bras qui peuvent être bien captés par l'orchestre".

Deux des bras du robot ont également guidé les musiciens lors de la première de "#kreuzknoten" de Wieland Reissmann, un autre morceau impliquant des instruments joués simultanément à différents tempos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Giorgio Armani évoque un départ dans "deux à trois ans"

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Le styliste italien Giorgio Armani a toujours refusé des offres de reprise, défendant son indépendance (archives). (© KEYSTONE/EPA/DANIEL DAL ZENNARO)

Dans un entretien au Corriere della Sera dimanche, le styliste italien Giorgio Armani affirme vouloir quitter la scène dans les deux ou trois prochaines années. "Je me donne encore deux ou trois ans à la tête de l'entreprise. Pas plus", a indiqué le nonagénaire.

M. Armani n'a par contre pas évoqué le futur de sa marque à succès, qu'il dirige depuis près de 50 ans, ni le nom d'un successeur. Il rêve d'un avenir où il n'a plus à prendre de décision, confie-t-il.

Interrogé sur un possible passage de témoin à son bras droit actuel, Leo Dell'Orco, Giorgio Armani a vaguement répondu qu'il avait déjà échafaudé une structure claire que ceux qui prendront sa suite seront invités à mettre en place. Il a encore indiqué au quotidien italien avoir été approché dernièrement par de potentiels investisseurs externes, qui se montrent "un peu plus insistants". "Mais actuellement, je ne vois aucune opportunité", ajoute-t-il.

L'industrie de la mode est dominée depuis un certain temps par des conglomérats actifs dans le luxe. Giorgio Armani a toujours refusé des offres de reprise, défendant son indépendance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / dpa

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Culture

La 23e édition du LUFF se veut "terriblement affriolante"

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Une grande partie des projections auront lieu au casino de Montbenon (image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Comme chaque année à la mi-octobre, Lausanne s'apprête à effectuer une plongée dans la culture souterraine. Pour sa 23e édition, le Lausanne Underground Film & Music Festival (LUFF) investira le casino de Montbenon, le Cinéma Bellevaux, l’Auditorium de l'EJMA ou encore la galerie HumuS du 16 au 20 octobre.

"Sans cesse à la recherche de ce qui chatouille au mieux la rétine, jamais dépourvue d’idées pour y parvenir, cette 23e édition, qui s'annonce radieusement haletante et digitalement poignante, nous embarquera en expédition visuelle à dos d'âne, sur un tricycle aux côtés d’une panthère ou à bord d'un Taxi zum Klo, à choix", se réjouissent les organisateurs.

Plus concrètement, pas moins de 89 projections, dont 49 courts et longs métrages en compétition internationale, seront proposés cette année. Quelque 22 performances sonores auront également lieu, ainsi que sept projets pluridisciplinaires, quatre workshops, un vernissage et une radio.

Cinéma

"Fotogenico" de Marcia Romano et Benoît Sabatier ouvrira les feux pour la partie cinématographique. Le film entraînera les spectateurs "dans le Marseille alternatif du point de vue d'un père en quête de réconciliation avec la disparition de sa fille".

Les courts-métrages proposeront quant à eux "des pistes pour décrypter le sensible, le thème de l'anxiété exprimé par des dauphins et des fleurs, des règles de jeu absurdes, ou encore du surréalisme, de l'expérimentation analogique et l'esthétique de Youtube".

Musique On et Off

Le programme musical s'annonce tout aussi décoiffant avec "des stratégies-scènes-techniques artistiques et militantes drastiquement différentes" dans la Salle des Fêtes du mercredi au samedi soir. Parmi les têtes d'affiche, l'Argentine Andrea Pensado, le Kenyan Lord Spikeheart ou encore Radon, le trio zurichois de "dynamic witchcore". A ne pas manquer non plus, le groupe Billy Bao "qui n'écrit pas de chansons et qui laisse les instruments au public".

Le LUFF propose aussi un festival off gratuit et haut en couleur, avec au menu des concerts, mais également un "espace d'expérimentation sonore et d’improvisation collective lors de deux Jam Noise". Un "concert sauvage" pourrait même avoir lieu à l'issue de ces sessions, laissent entendre les organisateurs.

Ateliers

Différents ateliers sont également prévus pour les personnes désireuses d'expérimenter par elles-mêmes. "Exercices d'écoute de notre confusion", "sculpture avec de l'air et ce que l'on croit être vide et invisible", claquettes, ou encore création d'un orgue avec des chutes de tubes en plastique figurent parmi les éléments à choix.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Boris Johnson publie ses mémoires et tacle à tout va

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Les mémoires de l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson sont mises en vente dans des magasins londoniens depuis jeudi. Ce livre est proposé avec 1900 autres titres, à l'occasion de ce que l'on appelle, dans le milieu de l'édition, le "Super jeudi". (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Au Royaume-Uni, Boris Johnson est à nouveau sur le devant de la scène avec la publication de ses mémoires. Intitulées "Unleashed" ("déchaîné"), elles sont sorties jeudi en librairie. L’ex-bouillonnant Premier ministre britannique en profite pour régler ses comptes.

Ceux qui s’attendaient à une longue introspection ou un grand mea culpa seront déçus. Boris Johnson a plutôt choisi de se déchaîner dans ses mémoires. Un épais tome de plus de 700 pages, remplies d’anecdotes plus ou moins fantaisistes sur ses années tumultueuses au pouvoir, marquées par le Brexit et le Covid.

Il raconte notamment sa peur de mourir, quand il a eu le Covid au printemps 2020. Il a passé plusieurs jours en soins intensifs. "Je ne voulais pas dormir, en partie au cas où je ne me réveillerais jamais", écrit-il.

Raid aux Pays-Bas

Dans un passage digne d’une bande dessinée, l’ex-trublion de la politique raconte comment il aurait envisagé un raid militaire sur un entrepôt aux Pays-Bas pour récupérer des millions de vaccins AstraZeneca.

"Bojo" ne fait pas dans la dentelle non plus quand il décrit ses ennemis politiques. Il compare Keir Starmer, devenu Premier ministre début juillet après la victoire des travaillistes aux législatives, à "un taureau à qui l'on aurait enfoncé un thermomètre dans le rectum à l'improviste".

L'accent d'Emmanuel Macron

L'ex-Premier ministre se moque également de l'accent anglais d'Emmanuel Macron, qu'il qualifie notamment de "vraie nuisance". "Il pensait vraiment ce qu'il disait quand il affirmait que le Royaume-Uni devait être puni" pour le Brexit, juge Boris Johnson.

Le ton est beaucoup plus respectueux vis-à-vis de la reine défunte, mais là aussi Boris Johnson commet un impair: il brise le secret entourant sa mort, en révélant qu’elle souffrait d’un cancer des os.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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