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Culture

La Maison de la culture et de l'innovation numérique se dévoile

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La Maison Gaudard hébergera prochainement la Maison de la culture et de l'innovation numérique. Image d'archives (©KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

La Maison de la culture et de l'innovation numérique occupera la Maison Gaudard sur le parvis de la cathédrale à Lausanne. Cette nouvelle structure, qui entend se consacrer à la transition numérique tout en restant ouverte au public, a dévoilé ses contours vendredi.

Un laboratoire dédié à la culture et à la participation numérique y ouvrira ses portes. Il aura pour fonction "d'être à la fois un incubateur de la médiation numérique, une plateforme de mise en réseau des ressources dans le secteur du digital, un outil d'éducation numérique et un observatoire des cultures numériques", indique la Ville de Lausanne dans sa demande de crédit d'ouvrage.

La Maison comptera en outre un "centre de ressources pour la scène culturelle" avec l'emménagement en ses murs du Bureau culturel Vaud, qui loue notamment du matériel technique à prix abordable. Elle offrira aussi des bureaux permanents à six festivals lausannois, à savoir le festival de la Cité, Label Suisse, les Garden Parties de Lausanne, le Lausanne Underground Film & Music Festival (LUFF), la Fête du Slip et la Fête de la musique.

Le public pourra continuer à fréquenter la Maison Gaudard, puisque la nouvelle structure disposera d'une "salle de diffusion polyvalente" proposant entre autres des expositions, des installations et des conférences. Il sera également bienvenu au "café culturel" qui, outre des boissons, offrira la possibilité de consulter des ouvrages spécialisés.

Digitalisation nécessaire

"Il s'agit d'un projet volontairement hybride", a déclaré vendredi le syndic de Lausanne, Grégoire Junod, devant la presse et les acteurs du projet. Une manière, notamment, de renforcer la position de Lausanne sur le plan culturel.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

Il est pourtant opportun de s'y intéresser car, selon des chiffres cités par le socialiste, l'économie culturelle et l'économie créative génèrent 5 à 7% des emplois en Suisse. "La culture numérique constitue en quelque sorte le chaînon manquant de l'économie culturelle", a-t-il estimé.

"La digitalisation de la culture s'est accentuée avec la pandémie", a de son côté relevé Michael Kinzer, chef du Service de la culture de la Ville. "Si l'art numérique existe depuis longtemps, son potentiel pour la culture et les sciences est énorme."

De plus, le canton dispose d'une excellence en matière de digitalisation culturelle au niveau de l'Université de Lausanne et de l'EPFL, ainsi que de l'industrie créative, à l'image de Creal, une start-up active dans la réalité augmentée, a poursuivi Michael Kinzer. "La Maison de la culture et de l'innovation numérique se veut une plateforme où ces acteurs pourront se rencontrer", a-t-il déclaré.

Ambitieux et flou

Plus concrètement, comme l'indique la demande de crédit d'ouvrage, le laboratoire dévolu à la culture et à la participation numérique pourrait proposer "un espace d'exposition numérique" visant le jeune public et mettant en valeur les collections patrimoniales de la ville. Il pourrait également offrir des tutoriels pour la mise en place de projets numériques, des accompagnements à l'utilisation d'outils numériques ou des résidences de recherche participative.

La création du laboratoire numérique fait l'objet d'une collaboration avec la Fabulerie à Marseille, une "fabrique numérique et tiers lieu culturel visant à ouvrir la connaissance au plus grand nombre". L'Université de Lausanne sera quant à elle un partenaire régulier de la nouvelle structure lausannoise.

"Il s'agit d'un nouveau lieu dont on ne connaît pas l'avenir. Nous avons une volonté de souplesse afin que ce projet puisse évoluer", a déclaré Michael Kinzer. La terminologie reste d'ailleurs à définir et le nom de "Maison de la culture et de l'innovation numérique" pourrait bien changer, a-t-il précisé.

Les nouveaux occupants de la Maison Gaudard sont attendus au printemps 2023. D'ici-là, le Musée de design et d'arts appliqués contemporains (mudac) qui s'y trouve actuellement, doit terminer son déménagement vers le quartier des Arts Plateforme 10, tandis que des travaux de réaménagement intérieurs d'un montant de 890'000 francs doivent être réalisés. Le crédit doit encore être validé par le Conseil communal, qui vient de recevoir le dossier.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS

 

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Culture

Le grand architecte américano-canadien Frank Gehry est mort

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Frank Gehry était l'architecte de bâtiments emblématiques tel que le musée Guggenheim de Bilbao en Espagne ou le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles. (archives) (© KEYSTONE/AP/Richard Vogel)

L'architecte américano-canadien Frank Gehry, l'un des rares de sa profession à s'être hissé au rang de superstar à travers la planète, est mort vendredi à l'âge de 96 ans, a fait savoir à l'AFP son bureau.

A l'origine de bâtiments emblématiques tel que le musée Guggenheim de Bilbao en Espagne ou le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles, Frank Gehry est décédé "ce matin dans sa maison de Santa Monica à l'issue d'une courte maladie respiratoire", a écrit son bureau dans un courriel à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

L'année 2025 sous le crayon des dessinateurs de presse à Morges

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L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Maison du dessin de presse à Morges (VD) présente du 6 décembre au 8 février une rétrospective de l'année 2025. L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. Son maître-mot: l'effondrement.

L'effondrement peut être celui de la montagne à Blatten (VS), des villes subissant la guerre ou celui de la démocratie, avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pour illustrer ces phénomènes, l'exposition se présente sous la forme de décombres au milieu desquels s'imbriquent les dessins, disposés de façon chronologique, explique la Maison du dessin de presse.

Les dessinateurs passent en revue les moments forts de l'actualité, comme, en janvier, les dix ans de la commémoration des attentats contre Charlie Hebdo ou l'élection de Zohran Mamdani à la mairie de New York en novembre. Forcément, il est beaucoup question du président américain Donald Trump, de ses taxes douanières, de ses velléités de conquête du monde et du Nobel de la Paix.

Dessinateurs exposés en hausse

L'Euro féminin de football, la violence urbaine, la famine à Gaza, la guerre en Ukraine, la mort du pape François, l'incarcération de Nicolas Sarkozy ou les inégalités se retrouvent sous le crayon bien taillé des dessinateurs. En Suisse, la chute du glacier au-dessus de Blatten a enseveli le village, marquant tous les esprits.

Le nombre de dessinateurs exposés est en augmentation. "De nouveaux auteurs, jeunes et motivés par l'actualité, font leur apparition, ce qui rend la sélection d'autant plus difficile", note le musée. Deux dessins au minimum sont exposés par artiste.

La rétrospective s'accompagne d'un catalogue. Celui-ci réunit 93 dessins choisis parmi ceux de l'accrochage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Netflix en négociation pour racheter Warner Bros Discovery

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Le géant du streaming Netflix a proposé l'offre la plus élevée pour acquérir le groupe Warner Bros Discovery (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

Le géant du streaming Netflix est entré en "négociations exclusives" pour acquérir Warner Bros Discovery (WBD), ont rapporté vendredi les médias américains. Avec ce rachat, Netflix mettrait la main sur un immense catalogue de films et le service de streaming HBO Max.

Netflix a proposé l'offre la plus élevée pour acquérir le studio de cinéma et de télévision dans une transaction évaluée à 28 dollars par action. Les deux groupes doivent officialiser l'information de façon imminente, assure le Wall Street Journal.

Si Netflix et WBD parviennent à un accord, ce serait la plus grosse opération de consolidation dans le domaine du divertissement depuis le rachat de Fox par Disney, pour 71 milliards de dollars en 2019.

Bataille du streaming

La valorisation boursière de Warner Bros Discovery tourne autour de 60 milliards de dollars selon Bloomberg, qui a révélé l'information. Mais son conseil d'administration souhaiterait un montant autour de 75 milliards de dollars, hors dette.

Paramount Skydance et l'opérateur Comcast étaient également en lice pour le rachat de WBD. La bataille du streaming et la décroissance de la télévision traditionnelle entraînent des réorganisations stratégiques majeures chez les grands acteurs américains.

Pour rivaliser avec Netflix et Disney, les concurrents cherchent à s'unir pour se renforcer dans le streaming et améliorer leur rentabilité.

Maison Blanche inquiète

Selon le New York Post, des responsables de la Maison Blanche se seraient récemment inquiétés de cette possible acquisition de WBD par Netflix. Elle confèrerait à la plateforme vidéo, selon eux, une position dominante sur le marché américain des contenus.

"Le vainqueur va orienter la manière dont les plus gros films d'Hollywood sont distribués et comment les annonceurs s'y adaptent", a commenté dans une note Jeremy Goldman, analyste du cabinet Emarketer.

Lors d'un entretien au podcast "The Town", mis en ligne vendredi dernier, le réalisateur James Cameron ("Avatar" et "Titanic" notamment) s'était dit opposé à cette absorption, au motif que les dirigeants de ce dernier privilégient leur plateforme au détriment des salles de cinéma.

Selon Bloomberg, Netflix aurait promis une indemnité de 5 milliards de dollars en cas d'échec du rachat. Le risque n'est pas mince car la transaction pourrait déplaire aux autorités de la concurrence tant aux États-Unis qu'en Europe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

Notre-Dame de Paris: besoin d'encore 140 millions d'euros de dons

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Un an après sa réouverture au public, Notre-Dame de Paris recherche encore des millions d'euros de dons pour sa réfection complète. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

La restauration complète de la cathédrale Notre-Dame de Paris nécessite encore 140 millions d' euros de dons, a indiqué jeudi l'établissement public maître d'ouvrage de la restauration. Plus de 840 millions ont déjà été récoltés.

"Grâce à la générosité des donateurs et à une gestion rigoureuse, saluée par la Cour des comptes, nous avons encore près de 140 millions disponibles" sur la totalité des dons récoltés, s'est réjoui l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris.

"Mais pour achever au plus vite la restauration complète du monument qui n'était pas en bon état avant 2019, il manque encore au moins l'équivalent", a poursuivi l'organisme, qui lance un appel aux dons.

Cela comprend des travaux de restauration sur la sacristie, "qui n'a pas fait l'objet de restaurations extérieures depuis sa construction", les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère, la nef ou encore l'arrière des tours.

Plus de 840 millions d'euros de dons émanant de 340.000 donateurs de 150 pays différents ont déjà été récoltés, d'après Rebâtir Notre-Dame de Paris.

Un an après sa réouverture en grande pompe sous les yeux de dirigeants du monde entier dont Donald Trump, le monument a déjà accueilli plus de 11 millions de visiteurs. La cathédrale a été rouverte le 7 décembre 2024, après plus de cinq ans de travaux qui ont suivi l'incendie qui l'avait dévastée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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