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Culture

Le rappeur américain Takeoff, membre du groupe Migos, tué à 28 ans

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Takeoff, à gauche, avec son groupe Migos, en 2018. (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Le jeune rappeur américain Takeoff, membre du groupe de hip hop du sud des Etats-Unis, Migos, a été tué par balle mardi matin dans un club de bowling de Houston, au Texas, à l'âge de 28 ans, a rapporté le média spécialisé TMZ.

De son vrai nom Kirshnik Khari Ball, l'artiste passait la soirée avec l'un des membres de son groupe vers 02h30 quand la police a été appelée pour des coups de feu dans un club de bowling avec une personne décédée, selon TMZ.

Deux autres personnes ont été blessées et hospitalisées mais son oncle, Quavo, membre du groupe n'a pas été touché.

Le site TMZ a même diffusé des captures d'écran de la scène de crime où l'on distingue un corps allongé sur du carrelage et plusieurs personnes à son chevet.

TMZ a évoqué une "altercation" qui aurait éclaté dans le club et rapporté que "quelqu'un aurait ouvert le feu", dans un Etat du Texas extrêmement laxiste en termes de port d'armes.

Un porte-parole de la police locale a indiqué à l'AFP qu'il attendait la confirmation officielle du décès du rappeur par le médecin légiste et la garantie que la famille du défunt avait été prévenue à l'avance.

Né le 18 juin 1994 en Georgie, Takeoff était connu pour faire partie du groupe de rap Migos avec son oncle Quavo et son cousin Offset, qui les a quittés et est aujourd'hui marié à la rappeuse américaine Cardi B.

L'annonce de sa mort violente a été largement commentée sur les réseaux sociaux, Twitter et Instagram, le député démocrate de New York Jamaal Bowman se disant "fatigué de voir mourir de jeunes hommes noirs".

Le groupe Migos, originaire d'Atlanta, s'est fait connaître en 2013 avec son tube "Versace" que le rappeur canadien Drake avait remixé.

En tête des charts

Mais c'est le titre "Bad and Boujee" en 2016 qui les propulse en tête des charts grâce à la société de production de hip hop Coach K qui a popularisé le rap venu du sud des Etats-Unis, par rapport aux rappeurs originaires du nord et de l'ouest du pays.

Leurs albums "Yung Rich Nation" (2015) et "Culture II (2017) des labels Motown et Capitol Records ont été des gros succès, suivis en 2021 par "Culture III" et leur tout dernier titre "Messy".

Lors de nombreuses interviews accordées à la presse spécialisée aux Etats-Unis, Takeoff évoquait son "plaisir" et son "amour" pour le rap. Et de retour récemment d'Europe, où il est bien moins connu, il s'était dit impressionné par l'accueil des fans.

"Ils ne parlent pas l'anglais mais ils connaissent toutes les rimes, toutes les paroles (...) On a joué 'Versace', j'ai brandi le drapeau de Paris et tout le bâtiment (du concert) est devenu dingue comme s'ils avaient marqué un but au foot", avait raconté le rappeur au magazine Rolling Stone.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des oeuvres hivernales à découvrir à la Maison Tavel

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Une oeuvre de Luigi-Tony Laforêt "Coucher de soleil en haute montagne" (1913) est au centre de la nouvelle exposition de la Maison Tavel "Quel froid!". (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la Maison Tavel met l'hiver à l'honneur en présentant une quarantaine d'oeuvres, principalement des peintures et des photographies, issues des collections publiques. L'exposition "Quel froid!" est à découvrir dès jeudi et jusqu'à fin août au premier étage du bâtiment historique de la Vieille-Ville.

L'exposition s'ouvre sur "Coucher de soleil en haute montagne" (1913) de Luigi-Tony Laforêt, une toile lumineuse qui représente un paysage au-dessus du village de Kippel (VS) par grand froid. Selon une note manuscrite du peintre au dos du tableau, il faisait entre -20 et -30 degrés. Et l'artiste a ajouté "Che freddo!", soit "Quel froid!", ce qui a donné le titre de l'exposition.

Les oeuvres sont accrochées sur "des parois blanches comme neige", a expliqué jeudi Laurie Bischoff, commissaire de l'exposition. Les photographies et les peintures se répondent. L'oeuvre "Le Léman et Le Mont-Blanc en février" (1918) de Ferdinand Hodler est associée à une image du photographe David Wagnières, qui représente deux nageuses de la Coupe de Noël.

La neige du siècle

Une salle est consacrée à la pratique du ski et du patin à glace. Le public peut ainsi découvrir les peintures du 19e siècle d'Alfred Dumont et d'Eugène Sordet qui illustrent les marais gelés de Rouelbeau dans la campagne de Meinier. L'exposition révèle aussi une facette peu connue d'Eugène Sordet: excellent patineur, il a rédigé un manuel dédié à cette pratique.

Des images de la RTS datant de février 1985 plongent aussi le visiteur dans l'ambiance hivernale. L'arc lémanique avait été recouvert d'une épaisse couche de neige, incitant les habitants à sortir des luges et des skis au centre-ville. Ces chutes de neige sont restées dans la mémoire collective, comme "la neige du siècle".

Une sélection de photographies raconte aussi Genève sous la neige au fil des années. A découvrir également des oeuvres plus contemporaines, dont une chaufferette électrique qui a été donnée par l'artiste genevois John Armleder ou l'iconique bonnet Credit Suisse.

De nouveaux espaces

Inaugurée en 1986, la Maison Tavel qui est un musée consacré à l'histoire urbaine et la vie quotidienne, accueille chaque année environ 60'000 visiteurs. L'institution a renouvelé ses espaces en proposant notamment un salon dédié à la musique, une cour-jardin réaménagée et une salle en sous-sol consacrée au coeur de la collection du musée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mr Beast ouvre un parc d'attraction éphémère en Arabie saoudite

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Mr Beast, de son vrai nom Jimmy Donaldson, a ouvert jeudi un parc d'attraction éphémère en Arabie saoudite (archives). (© KEYSTONE/AP/REBECCA BLACKWELL)

MrBeast, le youtubeur le plus suivi de la planète avec plus de 450 millions d'abonnés, a ouvert jeudi en Arabie saoudite un parc d'attractions éphémère inspiré de ses vidéos à succès. Un geste qui montre l'appétit du royaume pour le divertissement.

Baptisé Beast Land, le parc accueillera le public du 13 novembre au 27 décembre dans le cadre de la "Riyadh Season", grand festival annuel lancé pour promouvoir la capitale saoudienne comme pôle touristique.

"La majorité de notre public se trouve en dehors de l'Amérique du Nord, avec une forte concentration de spectateurs au Moyen-Orient (...) ", a expliqué le youtubeur à l'AFP depuis Ryad.

"C'est la chose la plus folle que j'ai jamais faite, j'ai hâte que vous puissiez vivre cette expérience", a affirmé l'influenceur dans une vidéo tournée devant les portes du parc. Derrière lui, une immense tête de fauve bleu barrée d'éclairs violets, rappelle son célèbre logo.

La gueule ouverte de l'animal sert de passage vers un parc aux jeux de lumières et écrans géants inspirés des défis spectaculaires avec gains à la clé, reprenant les codes popularisés sur sa chaîne YouTube.

Jeunesse ultra-connectée

Avec plus de 75% des Saoudiens âgés de moins de 35 ans, l'Arabie saoudite se distingue par une jeunesse ultra-connectée. Le taux de pénétration des smartphones dans le pays atteint 98,2%, bien au-dessus de la moyenne mondiale, tandis que celui d'internet s'élève à 97,9%, selon le cabinet PwC qui affirme que les Saoudiens sont parmi les "plus grands consommateurs de médias au monde".

Jimmy Donaldson (vrai nom de Mr Beast), 27 ans, a bâti un véritable empire numérique à travers sa société Beast Industries. Désigné en 2023 par le magazine Time parmi les personnalités les plus influentes au monde, MrBeast dispose d'une fortune estimée à environ un demi-milliard de dollars, chiffrait la même année Forbes.

L'Arabie saoudite a multiplié ces dernières années les partenariats avec des figures mondiales du divertissement, de Will Smith à Cristiano Ronaldo en passant par Jennifer Lopez. Cette nouvelle collaboration s'inscrit dans la stratégie de diversification économique du premier exportateur de pétrole au monde, portée par le prince héritier Mohammed ben Salmane.

La figure de proue de ces investissements est le parc de divertissement de Qiddiya, qui s'étendra sur 500'000 mètres carrés près de la capitale qui devrait ouvrir en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climage célèbre ses 40 ans avec une rétrospective à la Cinémathèque

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Les cinéastes romands Stéphane Goël (droite), et Fernand Melgar (gauche), entourent la productrice Élise Shubs au Festival du film de Locarno en 2011 pour "Vol spécial", désigné meilleur film suisse de l'année par les critiques de cinéma. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les films de Climage sont à (re) découvrir à la Cinémathèque suisse à Lausanne jusqu'à la fin de l'année. Le cinéaste Stéphane Goël évoque une aventure humaine et artistique toujours vivante, malgré l’absence de Fernand Melgar, figure marquante du documentaire suisse.

Fernand Melgar a refusé que ses films soient projetés. "Il ne veut plus qu'ils soient montrés dans ce contexte", a dit le réalisateur et producteur Stéphane Goël. "Je suis profondément attristé, car pour moi, les films les plus importants produits par Climage sont ceux de Melgar, comme 'La Forteresse' ou 'Vol spécial'. Ce sont des ½uvres majeures."

Cette absence témoigne d'une rupture. "C'est une réécriture de notre histoire", estime le cinéaste. Fernand Melgar avait quitté la maison de production lausannoise Climage en 2018, avant la polémique liée à la diffusion d'images de dealers à Lausanne sur les réseaux sociaux. "Depuis, il s'est complètement coupé du milieu du cinéma."

Fondée dans les années 1980 par une poignée de vidéastes romands, Climage a longtemps fonctionné comme un collectif horizontal, où les moyens et les succès étaient partagés. "Le succès d'un film bénéficiait à tout le monde", rappelle Stéphane Goël. "On achetait ensemble les caméras, les ordinateurs, le local."

"Les Dames" en 2018

Mais le temps a fait évoluer la structure. "Il y a eu un moment où il fallait devenir adulte", explique le cinéaste. Le départ de Fernand Melgar a marqué un tournant. "J'ai ressenti le besoin d'ouvrir Climage, de ne plus être un entre-soi de mecs vieillissants. Le premier film que nous avons produit à l'extérieur, c'est 'Les Dames' de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond en 2018."

Cette ouverture a entraîné une transformation progressive vers une véritable société de production. Climage accueille désormais de jeunes réalisateurs et réalisatrices, issus de divers horizons. "On a produit "Ardente.x.s" de Patrick Muroni, "Impériale" de Coline Confort, "Maman danse" de Megan Brügger. C'est important de transmettre notre savoir-faire et de ne pas garder la reconnaissance pour soi."

De nouveaux territoires

Aujourd'hui, la maison lausannoise s'aventure dans de nouveaux territoires, comme la réalité virtuelle (VR). "On a toujours été curieux des nouvelles formes. Dans les années 80, on expérimentait déjà avec la vidéo. Maintenant, on s'intéresse à la VR, qui permet de nouvelles expériences immersives, comme avec 'Rave'."

Pour Stéphane Goël, cette évolution s'inscrit dans la continuité de l'esprit Climage. "Le monde de la production change vite, personne ne sait ce que sera le cinéma demain. Peut-être qu'on produira des youtubeurs ou des tiktokers. L'important, c'est de raconter des histoires, quel que soit le support."

Goût intact pour le réel

Stéphane Goël revendique pourtant une vraie passion pour le réel. "Le documentaire a su préserver quelque chose que le journalisme perd: le temps et les moyens d'aller en profondeur." Pour le cinéaste, cet espace de liberté est essentiel dans un monde où "le journalisme est attaqué de toutes parts".

A 60 ans, Stéphane Goël se dit "moins préoccupé par l'ego du réalisateur" et plus attentif à la transmission. "J'ai envie de faire bénéficier les plus jeunes de mes compétences, de mes contacts, de mon réseau."

Sa plus grande fierté reste "d'avoir créé comme une famille autour de Climage, un lieu où j'aime venir chaque jour, un espace ouvert où l'on peut parler, échanger, accueillir des projets".

Quant à l'avenir, le cinéaste reste lucide. "Si la SSR disparaît et que tout "se Netflixise", on ne sera pas les mieux armés pour survivre. Mais tant qu'il y aura un public pour le documentaire, on aura encore quelque chose à dire."

Climage compte trois producteurs permanents: Pascaline Sordet, Stéphane Goël et Daniel Wyss. L'équipe collabore régulièrement avec une poignée de réalisateurs et scénaristes, dont Céline Pernet.

Le 14 et le 29 novembre, la Cinémathèque suisse célèbrera quarante ans de création avec deux soirées de projection exceptionnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Pierre: Monnard "Betty Bossi, une influenceuse avant l'heure"

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L'actrice Sarah Spale est une actrice fétiche du réalisateur Pierre Monnard. Après avoir incarné une toxicomane dans "Les enfants du Platzspitz", un des plus grands succès du cinéma suisse, elle revient sur les écrans dans la peau de Betty Bossi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Qui n'a pas cuisiné un plat en suivant les recettes de Betty Bossi ? Le réalisateur suisse Pierre Monnard revient avec "Salut Betty", un film qui suit cette ménagère imaginaire, tout en révélant Emmi Creola, la femme qui l’a inventée.

"Je me demande toujours quelle histoire suisse pourrait toucher tout le monde: les Alémaniques, les Romands, les Tessinois... et Betty Bossi s’est imposée comme une évidence", a expliqué Pierre Monnard à Keystone-ATS. "On ne connaissait ni son origine, ni qui l’avait inventée. En enquêtant, on a découvert une rédactrice publicitaire zurichoise Emmi Creola, dont la vie était incroyablement moderne."

Sarah Spale, actrice fétiche du réalisateur

Pour incarner le rôle principal, il met en scène Sarah Spale, actrice fétiche du réalisateur, qu’il retrouve pour la quatrième fois, - comme dans "Les enfants du Platzspitz", l’un des plus grands succès récents du cinéma suisse avec plus de 330'000 entrées. "Elle est, selon moi, l’une des meilleures actrices de sa génération."

Le film navigue entre biopic libre et romance intime. "L’histoire d’amour entre Emmi et son mari, Ernst, incarné par Martin Vischer, est le c½ur du récit", confie Pierre Monnard. "Leur volonté de rester ensemble, de s’épanouir mutuellement, de concilier vie familiale et ambitions personnelles... C’est incroyablement contemporain."

Le réalisateur assume une certaine liberté narrative, tout en s'appuyant sur des archives, lettres et témoignages. "On a condensé la chronologie, mais tout est inspiré de faits réels. J’espère que si Emmi Creola voyait le film, elle s’y reconnaîtrait."

Pas seulement un biopic

Pour Pierre Monnard, "Salut Betty" n’est pas seulement un biopic. C’est le portrait d’une époque en pleine mutation: celle des années 1950, entre révolution technologique, bouleversements sociaux et prémices de l’émancipation féminine.

"Les années 50, c’est une mini-révolution domestique. La radio, la télé, les appareils électroménagers s’installent dans les foyers. Et Betty Bossi incarne parfaitement cette transformation", explique le réalisateur.

Le film aborde aussi bien l’immigration italienne en Suisse, qui a contribué à transformer les habitudes culinaires. "On oublie qu’avant les années 50, on ne mangeait pas de pizza ici. Betty Bossi a été l’une des premières à ouvrir ses livres à ces influences."

Le toast Hawaï arrive dans les foyers suisses, promesse d’exotisme bon marché. "Une simple rondelle d’ananas, une cerise rouge, suffisait pour avoir l’impression de voyager !", s’amuse le Fribourgeois.

Jongler entre carrière, famille, couple

Destiné à tous les publics, le film vise aussi les jeunes générations. "Ce que vivait cette femme en 1950 - jongler entre carrière, famille, couple - ce sont encore nos débats d’aujourd’hui. Ce film résonne avec ma propre vie", confie Pierre Monnard.

Présenté en avant-première suisse au GIFF à Genève, "Salut Betty" bénéficie d’une sortie nationale simultanée, chose rare pour un film helvétique, - le 20 novembre en Suisse alémanique et au Tessin et le 26 novembre en Suisse romande, avec une avant-première le 25 novembre au Capitole à Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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