Culture
Les bibliothèques de Carouge (GE) "mettent les voiles"
A l'occasion du BiblioWeekend national qui aura lieu du 24 au 26 mars, les bibliothèques seront à l'honneur en Suisse. Les deux bibliothèques carougeoises participent à la manifestation qui se décline cette année sur le thème "Mettre les voiles".
La Bibliothèque de Carouge organise une lecture par la conteuse Lorette Andersen. Elle lira des extraits du livre "La route à bout de bras" écrit par Elisabeth Zurbriggen. Ce texte est inspiré du témoignage de Mamadou Saw, un migrant en situation de handicap qui a traversé le désert, la Libye puis la Méditerranée.
Le Biblioquartier des Hutins propose, quant à lui, un jeu immersif et interactif sur tablette qui suit le parcours migratoire de Nour. Les joueurs découvrent quel est l'événement qui pousse la jeune femme à quitter la Syrie. Ils pourront l'aider à déterminer son itinéraire, et donc ses chances d'atteindre un pays d'accueil.
Plus de 380 bibliothèques de toute la Suisse proposent plus de 900 événements. L'objectif du BiblioWeekend est de mettre en avant les multiples compétences des bibliothèques et de centres de documentation.
www.biblioweekend.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Grand Prix japonais et record de fréquentation pour le 37e FIFF
Le film Plan 75, de la réalisatrice japonaise Chie Hayawaka, a remporté samedi le Grand Prix, le Critics’ Choice Award et le Prix du jury des jeunes Comundo du 37e Festival international du film de Fribourg (FIFF). Ce dernier a connu une fréquentation record.
Plan 75, une ode à la vie à découvrir en salle dès le 3 mai, a remporté pas moins de trois prix, a indiqué samedi l'organisation du FIFF. Situé dans un Japon futuriste confronté à une surpopulation de personnes âgées, ce film dystopique imagine un plan gouvernemental encourageant les plus de 75 ans à choisir l’euthanasie.
Ce "chef-d’½uvre", décortiquant "les conséquences radicales d’une société froide et cynique", selon les mots du jury, a été couronné du prestigieux Grand Prix, du Critics’ Choice Award et du jury des jeunes Comundo. "Délicatesse", "finesse", "maturité", "regard empathique", quatre manières encore de le qualifier.
Guerre mondiale
Le "puissant" film iranien World War III, signé Houman Seyedi, a également été doublement récompensé avec le Prix spécial du jury international, composé de Judith Baumann, Maryna Er Gorbach, Francine Lecoultre, Patricia Mazuy, et une mention spéciale de la part du Jury des jeunes Comundo.
Enfin, le Jury international a offert une mention à Tenuun-Erdene Garamkhand, jeune comédien âgé de 12 ans, pour son interprétation dans Harvest Moon (Mongolie) d'Amarsaikhan Baljinnyam.
Le très convoité Prix du public et le Prix du jury ½cuménique reviennent pour leur part au film malais Abang Adik de Jin Ong. Il s'agit d'un poignant portrait de la relation entre deux frères clandestins et d'un "plaidoyer pour la justice, la solidarité et la dignité humaines".
Promotion internationale
Proposé en première mondiale, et donc toujours inédit en Malaisie, Abang Adik a été diffusé pour la toute première fois à l’occasion du FIFF. Cette reconnaissance publique va ouvrir au film les portes du marché international, qui le mèneront "sans doute" vers des vendeurs de droits ainsi que dans d’autres festivals internationaux.
Du côté des courts-métrages, c’est le film iranien Split Ends d'Alireza Kazemipour qui a conquis le jury, composé de Fabienne Radi, Alice Torrent et Mehdi Atmani. Il a été récompensé pour sa capacité à "parler de choses graves avec un humour déconcertant et une intelligence subtile".
Le Prix Réseau Cinéma CH, décerné par un jury issu des écoles de cinéma suisses, est revenu à la production franco-marocaine Sur la tombe de mon père, de la réalisatrice Jawahine Zentar. Le Prix Röstigraben a quant à lui récompensé Anaïs Bourgogne pour son court-métrage Dazwischen.
Cinéma culinaire
Enfin, le jury du Prix Visa Etranger, réunissant quatre membres de la délégation moldave invitée pour représenter la section "Nouveau territoire: république de Moldavie", a porté son choix sur le court-métrage Motër (Sister) de Dorentina Imeri.
Le cinéma culinaire, mis à l’honneur cette année, a teinté l’ensemble de l’édition d’une convivialité toute particulière. Il a notamment invité le public à des expériences ciné-culinaires et des instants gourmands quotidiens.
"L'édition 2023 aura été celle des retrouvailles", s'est réjoui Mathieu Fleury, président de l’Association du FIFF, lors de la cérémonie de clôture. "Le public a répondu avec enthousiasme à l’invitation. Ce qui a permis au festival d’enregistrer un record de fréquentation, en dépassant largement les 45’000 entrées."
Recette du succès
Le nombre est supérieur de quelques milliers à celui de l'an passé. Directeur artistique, Thierry Jobin, ému, s'est interrogé, devant une salle comble, sur la recette de ce succès. Certains spectateurs ont mis en avant la thématique culinaire, d'autres ont mentionné l'effervescence de l'après-pandémie.
"Mais la majorité des spectateurs m’a répondu que le sens de l’accueil du festival et son équipe chaleureuse étaient les ingrédients principaux de cet exploit renouvelé d’année en année: faire que chacune et chacun se sente chez soi à Fribourg", a résumé l'ancien journaliste.
Le bilan définitif de la 37e édition, qui s'achève dimanche, sera révélé après la clôture des deux événements de prolongation. Quant à la 38e édition du FIFF, elle se tiendra du 15 au 24 mars 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Des champions d’orthographe au Salon du livre
Le Salon du livre de Genève est le grand rendez-vous de la littérature, mais aussi de l’écriture. Une centaine de férus d’orthographe participaient samedi à la Grande dictée du salon.
"Même le folliculaire qui l’avait tant de fois éreinté dans des articles d’une rosserie inouïe l’applaudissait avec ostentation". Cette phrase alambiquée est issue de la Grande dictée du Salon du livre de Genève. L’auteur et dicteur de ces mots n’est autre que Francis Klotz, organisateur de l’événement et couronné champion du monde de la discipline en 1988.
Dans une salle de Palexpo samedi matin, à quelques mètres de l’agitation de la foire littéraire, le silence est de mise. Durant cinquante minutes, les stylos-billes crissent sur les fameuses feuilles lignées au rythme de la dictée. Dans l’assemblée, une centaine d’amoureux des lettres venus se mesurer lors d’un exercice orthographique et grammatical de haut vol.
Lecteurs de dictionnaire
Car si la dictée rappelle les bancs d’école, le niveau de difficulté s'adresse, quant à lui, aux initiés. Parmi les participants, tous sont de grands lecteurs ... de dictionnaire. En outre, certains passionnés avouent être des professionnels de la traduction ou de la correction de textes.
"Je m’attends à devoir écrire des mots que je n’ai jamais entendu", confie Carole Cattin, pourtant ex-championne suisse junior et habituée des dictées depuis plus de 10 ans. De son côté, Miliutin Roman, 13 ans, est détendu. "J’ai toujours des bonnes notes à l’école donc je pense que ça ira. Je me suis juste préparé en faisant une dictée au pif avec ma mère", raconte celui qui, comme les autres jeunes, déposera sa plume après la 7e ligne.
Pour les autres, de 19 à 99 ans, ce sera 30 lignes et tout autant de défis orthographiques : "exorbitant", "acariâtre", "boui-boui", "courroucé" ou encore "sens dessus dessous". Le dicteur a bien choisi ses mots. "Francis Klotz est retors. Sur toutes les dictées qu’il a écrites durant sa carrière, il n’y a eu que très peu de zéros fautes", commente Daniel Fattore, candidat du jour et lui-même auteur de dictées en France.
Tchékhov, avec un H
S’il juge le niveau moins difficile que lorsque l’événement faisait office de demi-finale du championnat helvétique, Francis Klotz a toutefois veillé à glisser quelques subtilités. "Le texte que j’ai rédigé raconte l’histoire d’un acteur qui fait ses adieux à la scène. J’y ai volontairement ajouté les noms compliqués de Tchékhov et de Beckett. L’occasion de faire deux jolies fautes...", divulgue-t-il, malicieux.
Et si cela ne suffisait pas à départager les plus doués, le dicteur a imaginé deux phrases subsidiaires, dont la suivante : "L’histrion courroucé abhorrait les vivats et les hurrahs du public éméché". A vos stylos.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Festival Histoire et Cité avec l'alimentation en plat de résistance
Le Festival Histoire et Cité met de mardi à dimanche prochain l'alimentation à son menu. Aux habituels conférences, films et expositions vont venir s'ajouter pour cette huitième édition un café climat ou encore des animations culinaires.
Outre Genève et Lausanne, le festival investira pour la première fois les terres neuchâteloises. Sous la thématique "Nourrir le monde", il tentera de montrer ce que les populations ont mangé à différentes périodes.
Cette approche sera également passée au filtre des variations entre hommes et femmes ou entre riches et pauvres. Parmi les autres questions abordées, figurent aussi celles de l'impact des pénuries pour la sécurité des individus et de la dimension politique de la nourriture.
Plaisirs de la table à l’ascèse, jeûne, du régime paléolithique à l’industrie agro-alimentaire, ressources du terroir, grève de la faim ou encore famine planifiée seront à déguster au fil des discussions. De la gastronomie au commerce mondialisé, en passant par le végétarisme, les curieux auront de quoi se mettre en appétit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le monument vaudois vu par les artistes
L'Abbatiale de Payerne (VD) a inspiré des générations d'artistes. Leurs oeuvres témoignent des transformations de l'édifice ainsi que de l'évolution du regard porté sur le monument depuis le 19e siècle. C'est à découvrir dès vendredi prochain lors d'une exposition temporaire.
L'accrochage, visible jusqu'au 21 mai, réunit 17 oeuvres tirées des collections. De l'estampe à l'illustration BD, en passant par la peinture cubiste ou la marqueterie, en format poche ou monumental, l'ensemble comprend une grande variété de styles.
L'exposition "Coup d'oeil sur les collections: l'Abbatiale vue par les artistes" s'accompagne d'une série d'animations, à l'enseigne de Pâkomuzé. Le week-end de Pâques, les enfants pourront participer à une création musicale de 40 heures ou participer à un atelier.
Les 12 et 13 mai prochain, le public pourra assister à la restauration d'une maquette monumentale de l'Abbatiale conçue en 1975 par le ferblantier Jules Vonnez. Cet artisan a réalisé en 1956 le coq qui trône au sommet du clocher de l'édifice médiéval.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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