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Culture

Luciano Benetton lâche la présidence du groupe familial

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Luciano Benetton se retire de la présidence du groupe Benetton. (© KEYSTONE/AP/THOMAS KIENZLE)

Luciano Benetton, cofondateur de l'empire textile éponyme âgé de 89 ans, a annoncé samedi son intention de lâcher la présidence du groupe familial italien, après avoir accusé son directeur général Massimo Renon d'avoir plombé les comptes du groupe.

"J'ai fait confiance et j'ai eu tort. J'ai été trahi au sens propre du terme. Il y a quelques mois, j'ai compris que quelque chose n'allait pas et que l'image du groupe que la direction nous présentait lors des réunions du conseil d'administration n'était pas réelle", a-t-il confié au journal Corriere della Sera.

"Avant de quitter le groupe, j'ai l'intention d'expliquer avec la transparence qui me caractérise ce qui s'est passé sans fuir ma responsabilité", a-t-il assuré.

Selon Luciano Benetton, M. Renon a laissé "un trou de 100 millions d'euros" après quatre années passées à la tête de la célèbre marque de vêtements.

Lors d'un conseil d'administration, "la bombe a éclaté" quand est apparu "soudainement un trou budgétaire dramatique, un choc qui nous laisse sans voix", commente M. Benetton.

"Nous avons perdu quatre ans et cela rend les choses plus difficiles, car nous n'avons pas de baguette magique", relève-t-il. "Malheureusement, il y aura des sacrifices à faire", prévient-il.

"Le maximum d'efforts sera fait pour retrouver l'énergie des temps meilleurs et redonner vie à cette marque qui représente tant pour notre famille et qui porte notre nom", assure-t-il. Alessandro Benetton, 60 ans, fils de Luciano Benetton, avait pris en janvier 2022 les rênes de la holding familiale Edizione.

L'image de la richissime famille avait été ternie après la chute du pont de Gênes, géré par l'une de ses filiales, qui a fait 43 morts et braqué les projecteurs sur le mauvais état des infrastructures de transport en Italie.

Pour faire table rase, la famille Benetton a décidé en mars 2023 de changer le nom de son groupe autoroutier et aéroportuaire italien Atlantia, qui s'appelle désormais Mundys.

Créé en 1965 dans le nord-est de l'Italie par quatre frères et soeur, Benetton était connu initialement pour ses petits pulls doux en laine déclinés en de multiples couleurs.

Le succès des "United Colors of Benetton" était ensuite allé grandissant, jusqu'à devenir planétaire entre 1982 et 2000 avec les campagnes publicitaires choc du photographe Oliviero Toscani. Mais la marque a ensuite traversé des périodes plus difficiles.

Luciano Benetton avait repris en 2018 la tête de l'enseigne pour tenter de redresser l'entreprise, mais le recours à Massimo Renon comme directeur général n'a pas donné les résultats escomptés.

"J'avais quitté l'entreprise en 2012 alors qu'elle était en bonne santé, avec un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros et des bénéfices", rappelle M. Benetton.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Volte-face de Google: pas de blocage des "cookies" publicitaires

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Depuis 2022, Google évoque la transition des "cookies" vers un système moins intrusif mais a finalement renoncé à les bloquer (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/SASCHA STEINBACH)

Google a annoncé mardi qu'il ne renonçait finalement pas à autoriser, sur son navigateur Chrome, l'utilisation de "cookies", qui permettent de suivre les utilisateurs sur les sites qu'ils consultent, cinq ans après avoir promis leur extinction.

Depuis 2022, le géant californien évoque la transition des "cookies" vers un système moins intrusif, susceptible de repérer préférences et centres d'intérêt sans compiler l'historique de la navigation.

Les "cookies tiers", traceurs numériques extérieurs qui cartographient l'utilisation d'internet au-delà du site qui les installe, sont un outil de ciblage précieux pour les publicitaires et les annonceurs.

Dès 2020, Google avait fait part de son intention de les bloquer, mais la mesure a été repoussée maintes fois depuis.

En juillet 2024, le groupe de Mountain View avait indiqué qu'il n'empêcherait pas les cookies par défaut mais laisserait la possibilité à l'utilisateur de les désactiver.

"Il est clair que les perspectives divergent" entre "éditeurs de contenus, développeurs, régulateurs et l'industrie publicitaire" quant aux modifications éventuelles à apporter aux cookies, a écrit Anthony Chavez, vice-président responsable de Privacy Sandbox, entité consacrée à la gestion des données personnelles.

Selon le responsable, les avancées technologiques enregistrées depuis 2022 et la montée en puissance de l'intelligence artificielle (IA) ont offert de nouveaux moyens de protéger les données personnelles des internautes qui ne souhaitent pas les partager.

Anthony Chavez mentionne aussi le paysage réglementaire qui a "considérablement évolué" dans le monde.

"Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de maintenir notre approche actuelle pour les cookies tiers dans Chrome", a expliqué le dirigeant dans un message posté mardi sur le blog de Google.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le Général Guisan est à l'honneur au Château de Morges

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L’exposition est à découvrir jusqu’au 31 août (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Château de Morges propose de redécouvrir le parcours du Général Guisan. Des documents rares sont exposés jusqu'au 31 août.

Faire redécouvrir le général Henri Guisan aux jeunes générations. C’est l’objectif de la nouvelle exposition du Château de Morges. Une manifestation réalisée en partenariat avec la Fondation Général Henri Guisan. Elle retrace le parcours du commandant en chef de l’Armée suisse durant la Seconde Guerre mondiale. Cette exposition propose un voyage historique à travers la montée du fascisme. Elle propose des documents rares, des archives photographiques accessibles via des codes QR. Elle invite aussi à redécouvrir le rôle central qu’à eu le Général Guisan. Adélaïde Zeyer, directrice du Château de Morges et ses musées.

Adélaïde Zeyerdirectrice du Château de Morges et ses musées

Une exposition qui commémore deux anniversaires.

Adélaïde Zeyerdirectrice du Château de Morges et ses musées

L’exposition est à découvrir jusqu’au 31 août

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Culture

Décès du sculpteur russe Zourab Tsereteli

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Le monument du pape Jean Paul II qui se trouve dans le square Jean XXIII à Paris est dû à Zurab Tsereteli. (© KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT)

Le célèbre sculpteur russe d'origine géorgienne Zourab Tsereteli, connu pour ses oeuvres monumentales, est décédé dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 91 ans, ont rapporté les agences de presse russes.

"Son coeur s'est arrêté", a indiqué son assistant Sergueï Chagoulachvili à l'agence de presse publique Ria Novosti, en précisant que l'artiste est décédé dans sa maison à Peredelkino, près de Moscou, "entouré de ses oeuvres".

Président de l'Académie russe des beaux-arts depuis 1997, il a réalisé des dizaines de monuments impressionnants par leurs dimensions mais souvent sources de polémiques.

Ses oeuvres très présentes dans le paysage urbain moscovite, dont un monument à la Victoire (1995) haut de 142 mètres et une statue de Pierre le Grand de 98 mètres (1997), ont toujours suscité des controverses dans les médias et au sein de la société russes, notamment du fait de leur taille.

Né le 4 janvier 1934 à Tbilissi, en Géorgie, le sculpteur a participé à la décoration de l'immense cathédrale du Christ-Sauveur, reconstruite au coeur de Moscou entre 1996 et 2000, et a érigé dans la capitale russe une statue du général de Gaulle haute de huit mètres (2005).

Cadeaux refusés par Washington

Une statue de Jean-Paul II, réalisée par Tsereteli, décoré de la Légion d'honneur en France, a été érigée près de la cathédrale Notre-Dame à Paris en octobre 2014.

Au moment où Mikhaïl Gorbatchev lança la perestroïka en URSS, Zourab Tsereteli a connu un bref succès en Occident, avec des monuments dédiés aux mutations dans le monde communiste, à Londres ("Détruire le mur de méfiance", 1989) et à New York ("Victoire du bien sur le mal" fabriqué avec des restes de missiles soviétiques et américains en 1990).

Encouragé par ce succès, le sculpteur a proposé en 1992 d'offrir aux Etats-Unis une statue de Christophe Colomb de 45 mètres de haut pour les 500 ans de la découverte de l'Amérique, mais les autorités américaines ont refusé son cadeau.

La statue de Colomb a été érigée trois ans plus tard à Séville, en Espagne.

Tsereteli a ensuite tenté d'offrir à la ville de New York un monument consacré aux victimes des attentats du 11 septembre 2001, une larme géante de 30 mètres, mais les autorités américaines ont poliment décliné son offre.

La larme de Tsereteli a finalement trouvé refuge en 2005 à Bayonne, une petite ville de 60'000 habitants dans le New Jersey.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Vingt oeuvres primées au Concours FNS d’images scientifiques

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Ce portrait en contre-jour d’une équipe d’archéologues réalisé par Guido Schreurs, de l’Université de Berne, remporte la catégorie "Femmes et hommes de science". (© FNS)

Le jury du Concours FNS d’images scientifiques 2025 a distingué vingt ½uvres illustrant les coulisses de la recherche. Un record depuis le lancement de la compétition en 2017.

Pas moins de 430 oeuvres avaient été soumises au jury, a indiqué mardi le Fonds national suisse (FNS) dans un communiqué. Les ½uvres lauréates et une sélection d’autres images ou vidéos issues du Concours 2025 seront exposées aux Journées photographiques de Bienne du 3 au 25 mai.

Le premier prix de la catégorie "Objet d’étude" est revenu à Alain Amstutz, chercheur postdoc à l’Université de Bâle. La photographie primée documente les recherches qu’il mène au Lesotho sur l’utilisation de salons de coiffure comme un lieu alternatif offrant des services de santé.

Un portrait en contre-jour d’une équipe d’archéologues réalisé par Guido Schreurs, de l’Université de Berne, remporte la catégorie "Femmes et hommes de science". Une manière d’exprimer avec ingéniosité le message que la science constitue un travail d’équipe tout en présentant clairement l’activité et l’environnement de ces travaux de recherche, écrit le jury.

Plusieurs oeuvres récompensées

Gaétan Raynaud, doctorant à l’EPFL, reçoit le premier prix de la catégorie "Lieux et outils" pour sa photographie d’une expérience dans une soufflerie. "Cette représentation iconique d’une expérience scientifique dévoile, au second coup d’½il, une autre histoire: celle du chercheur solitaire et invisible qui ne laisse que des traces fantomatiques et fluides, capturées par la longue exposition", selon la laudatio.

Une séquence présentant les oscillations nanométriques d’un système électromécanique remporte la catégorie "Vidéos". En outre, seize ½uvres ont reçu une distinction du jury: une présentation hypnotique de trajectoires d’avions, une visualisation énigmatique de fonctions mathématiques, l’heureux hasard offert par une webcam ou encore l’intérieur majestueux d’un appareil expérimental aux dimensions indéfinies.

Onze des vingt images lauréates ont été soumises par des personnes encore aux études ou effectuant un doctorat. "Je suis très heureux de voir autant de jeunes scientifiques s’intéresser à jeter un regard neuf sur leurs travaux", commente Torsten Schwede, président du Conseil de la recherche du FNS, cité dans le communiqué.

Le Fonds national suisse invite depuis 2017 les scientifiques travaillant en Suisse et au Liechtenstein à montrer leur quotidien et à le partager avec le grand public. Toutes les ½uvres soumises - plus de 3500 - sont disponibles en ligne et en libre accès.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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