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Culture

Martigny: la Fondation Pierre Gianadda rend hommage à son fondateur

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La Fondation Giannada rend hommage à son fondateur Léonard Giannada en revenant dans une exposition sur diverses étapes importantes de sa vie. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Fondation Pierre Gianadda à Martigny rend hommage à son fondateur Léonard Gianadda. Jusqu'au 2 février 2025, une exposition revient sur différents chapitres de sa vie par le biais d'archives photographiques, d'extraits de films ou encore de témoignages de proches.

Le 3 décembre 2023, après 88 années vécues avec intensité, Léonard Gianadda a tiré sa révérence, léguant un formidable héritage, ½uvre de toute une vie. L'exposition revient en quatre chapitres sur son long et passionnant parcours et sur les diverses professions embrassées pour réaliser ses rêves, en particulier dans le domaine des arts.

Photojournaliste

Dans sa vie, la partie photoreporter jouera un rôle important. De 1953 à 1961, Léonard Gianadda voyage avec un appareil photo autour du cou. D’abord aux Etats-Unis (son premier grand périple, à l’aube de ses 18 ans), puis dans les pays méditerranéens, en URSS et en Amérique du Sud.

De ses expéditions menées en marge de ses études et au début de son activité professionnelle, il ramène des milliers d’images, qu’il garde précieusement. Certaines d’entre elles illustrent des articles publiés dans divers journaux ou revues. L’exposition présente deux reportages essentiels: Moscou 1957 et Méditerranée 1960.

Bâtisseur et directeur

Photos et archives témoignent également du son côté bâtisseur. Ingénieur civil diplômé de l'EPFL, Léonard Gianadda ouvre un bureau en 1961 à Martigny, il se fait connaître en Valais et en Suisse romande, les chantiers s’enchaînant rapidement. Son sens pratique et son enthousiasme d’entrepreneur le conduisent à construire des logements à Martigny.

Puis, chapitre important s'il en est, celui de directeur d'une institution devenue prestigieuse au fil du temps. En juillet 1976, son frère Pierre décède à la suite d’un accident d’avion. Peu de temps avant, un temple gallo-romain a été mis au jour sur la parcelle où l'ingénieur projetait de construire un immeuble-tour de quatorze étages. Il décide alors de créer une fondation culturelle en hommage à son frère. Le 19 novembre 1978, jour du 40e anniversaire de Pierre, le musée est inauguré.

Pendant 45 ans, en parallèle à ses travaux d’ingénieur, Léonard Gianadda porte l’institution. A travers de multiples collaborations, le mécène organise 180 expositions, qui permettent de partager son amour de l’art avec près de 11 millions de visiteurs, ainsi que 46 saisons musicales.

Mécène infatigable

Enfin, l'exposition revient sur son rôle de mécène, dont il a laissé de multiples traces pérennes, particulièrement à Martigny avec les sculptures de giratoire et les vitraux de chapelles. Quant aux textes d’hommage, présentés dans l’exposition et réunis au cours de celle-ci, ils seront publiés dans un recueil en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Plus de 100'000 visiteurs à la Fondation de l'Hermitage en 2024

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A la Fondation de l'Hermitage, les expositions "Nicolas de Staël" (photo) et "Chefs-d'oeuvre du musée Langmatt" ont attiré au total 107'112 visiteurs (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Fondation de l'Hermitage tire un "bilan positif" de l'année 2024. Ses expositions "Nicolas de Staël" et "Chefs-d'oeuvre du musée Langmatt" ont attiré au total 107'112 visiteurs, soit une moyenne de 485 personnes par jour d'ouverture. En 2022, la fréquentation avait été de 62'000 visiteurs (46'000 en 2022).

"En cette année qui marquait également ses 40 ans d'activité, la Fondation retrouve et dépasse ses résultats d'avant pandémie du Covid-19 (+28% par rapport à 2019). Elle confirme par là-même sa place unique dans le c½ur du public et sur la scène culturelle suisse", notent mercredi les responsables dans un communiqué.

Les deux prochaines expositions 2025 ont été dévoilées. Il s'agit de "Trésors du Petit Palais de Genève", du 24 janvier au 1er juin 2025, dont les collections seront présentées pour la première fois en Suisse depuis la fermeture du musée en 2000. Et à l'été prochain, la Fondation fera la part belle à la riche histoire de la Pologne, à travers un partenariat exceptionnel avec le musée national de Varsovie (100 chefs-d'oeuvre), du 27 juin au 9 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'héritage au coeur des 60e Journées de Soleure

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Niccolo Castelli, le directeur artistique des 60e Journées de Soleure, est venu dévoiler le programme à Berne mercredi. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les 60es Journées de Soleure débutent le 22 janvier prochain avec la première du film documentaire de Thomas Haemmerli "L'héritage de Bruno Stefanini". La cérémonie d’ouverture aura lieu en présence de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider.

Le film "Die Hinterlassenschaft des Bruno Stefanini" (L'héritage de Bruno Stefanini) entremêle un pan d’histoire contemporaine suisse avec le récit de la vie de Bruno Stefanini (1924-2018), fils d’immigré devenu entrepreneur milliardaire et grand collectionneur. L'homme a amassé des châteaux, comme celui de Grandson, des abris anti-atomiques, des chars d’assaut et des ½uvres d’art, ainsi que de nombreuses curiosités allant du manteau du Général Guisan à la brosse à dents plaquée or de Napoléon.

Il a laissé à sa mort près de 100'000 objets que sa fille Bettina, à tête de la Fondation pour l’art, la culture et l’histoire (FACH) à Winterthour, s’efforce tant bien que mal de répertorier et de rendre visible et utile.

"Ce film est représentatif d’un thème présent dans plusieurs films cette année à Soleure: que laisserons-nous à notre postérité?", a relevé le directeur artistique des Journées de Soleure, Niccolò Castelli mercredi au cinéma du Rex à Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Au procès Ruggia, le cri de colère d'Adèle Haenel

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"Mais ferme ta gueule !", a hurlé l'actrice Adèle Haenel contre le réalisateur Christophe Ruggia. Le verdict pour abus sexuels sera prononcé le 3 février. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

Le cri a figé la salle d'audience. "Ferme ta gueule!, a hurlé mardi Adèle Haenel au réalisateur Christophe Ruggia, contre qui cinq ans de prison dont deux ferme ont été requis pour agressions sexuelles sur l'actrice quand elle avait entre 12 et 14 ans.

La défense a plaidé la relaxe et le tribunal rendra sa décision le 3 février.

L'actrice qui avait péniblement contenu sa rage depuis le début du procès, se contentant de fixer Christophe Ruggia d'un regard noir qu'il évitait, l'a finalement laissée exploser en début d'après-midi.

Le cri est venu de loin et a figé un instant la salle d'audience habituellement plus policée. "Mais ferme ta gueule !", a bondi l'actrice de 35 ans, furieuse, frappant du plat de ses mains la table devant elle.

Le réalisateur venait d'expliquer qu'il avait tenté de la protéger des retombées de son film "Les Diables" en 2001, dans lequel elle avait joué des scènes de sexe à 12 ans, juste avant le début des agressions dénoncées.

"J'ai suggéré qu'elle prenne un nom d'emprunt...", avance-t-il, avant d'être interrompu par le cri d'Adèle Haenel. Qui quitte ensuite la salle, comme un écho à son départ de la cérémonie des César en 2020 après la nomination de Roman Polanski, qui l'avait érigée en symbole des féministes.

La veille, Christophe Ruggia l'avait accusée de "pur mensonge", parlant d'un "#Metoo français" qui serait "tombé" sur lui, et assurant que l'actrice avait voulu se "venger" car il ne l'avait pas refaite jouer après "Les Diables".

Une "défense absurde", balaie la procureure Camille Ploch, qui a requis que la peine de prison ferme demandée soit directement aménagée sous bracelet électronique, ce qui veut dire qu'il n'irait pas en prison.

"Il a fait le choix d'agresser sexuellement. Il avait toute sa conscience d'homme, d'adulte pour agir autrement", soutient la procureure au sujet du prévenu de 59 ans - entre 36 et 39 ans à l'époque.

"Coupable, coupable, coupable"

"Cette audience doit rappeler l'interdit, qui était l'adulte, qui était l'enfant, elle doit remettre le monde à l'endroit", martèle la magistrate, qui n'a "aucun doute" sur la réalité des agressions, décrites de manière "constante" par Adèle Haenel, "dès 2006" en privé.

"Il me reprochait l'amour qu'il avait pour moi", avait dit l'actrice. "Qu'est-ce que ça doit être lourd à porter quand on 12 ans...", commente la procureure.

Les avocats de l'actrice ont demandé 30'000 euros en réparation du préjudice moral, et 31'000 pour la prise en charge de son suivi psychologique.

Dans la salle comble, la procureure évoque les multiples témoignages du "malaise" d'adultes, les écrits d'"amoureux éconduit" de Christophe Ruggia. Et cette "incapacité" du réalisateur "à détailler ce qu'il s'est passé pendant des heures entre un homme adulte et cette pré-ado, de 24 ans sa cadette".

"120 samedis" entre 2001 et 2004, "ses mains sous le T-shirt, dans la culotte d'une petite fille", avait dénombré Yann Le Bras, l'un des avocats d'Adèle Haenel. Mais à en croire M. Ruggia, complète son autre avocate Anouck Michelin, "c'est l'enfant qui a tous les torts, qui est trop sensuelle, trop délurée, trop dangereuse".

"Adèle, vous ne l'avez pas découverte, vous l'avez volée", lance-t-elle au réalisateur dont elle ne retiendra qu'"une attitude" au procès: "votre regard vide, absent".

Les accusations d'Adèle Haenel - dans Mediapart en 2019 - "n'étaient pas spontanées", accuse en défense Me Orly Rezlan, mais celle d'une "lanceuse d'alerte d'un Metoo dans le cinéma" français.

Aux yeux de tous, Christophe Ruggia est déjà "coupable, coupable, coupable", tonne sa seconde avocate, Fanny Colin, qui craint que le tribunal ne soit tenu "de rendre justice le pistolet sur la tempe".

Adèle Haenel et son regard furieux ne tiennent plus en place.

Puisque le réalisateur est un "gros menteur et qu'on l'enjoint de fermer sa gueule", Me Colin ne veut parler que du "dossier".

Pour remettre en cause "les convictions assénées", la "fiction" qui "imprègne la réalité", dit-elle, et surtout "le souvenir" qui "resurgit" mais qui n'est pas "suffisant pour entrer en voie de condamnation".

Fin du procès. Adèle Haenel sort de la salle d'audience sans un mot, sous les applaudissements.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Une pièce romaine à l'effigie de Brutus vendue 1,84 million

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Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine. (© NGSA)

Une rarissime pièce romaine à l'effigie de Brutus, le plus célèbre des assassins de Jules César, a été vendue aux enchères lundi à Genève pour 1,84 million de francs, a annoncé Numismatica Genevensis, responsable de la vente.

La pièce en or a été vendue pour plus de 1,84 million de francs, commission de vente comprise, "à un collectionneur européen", a indiqué la société dans un communiqué.

Sa mise à prix était de plus de 742'000 euros.

La vente a donné lieu à "une intense bataille entre huit enchérisseurs en ligne", a détaillé la maison d'enchères.

Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine, avait expliqué à l'AFP Frank Baldacci, le directeur de Numismatica Genevensis, il y a quelques jours.

La pièce - pesant 8 grammes et d'une dimension similaire à celle d'un euro - a été frappée en 43-42 avant JC par "Brutus et ses amis qui ont assassiné Jules César" en mars 44 avant JC, détaille-t-il.

Dix-sept spécimens

Cet aureus particulier arbore côté face le profil de la tête de Brutus entouré de feuilles de laurier et célèbre au revers ses récentes victoires militaires avec des symboles guerriers. C'est l'un des 17 spécimens connus, selon la maison d'enchères.

Cette pièce, "frappée non pas à Rome mais dans un atelier qui bougeait avec Brutus et ses armées, alors qu'il tentait de s'octroyer le pouvoir après avoir assassiné Jules César", avait aussi une "valeur de propagande", selon M. Baldacci.

La couronne de lauriers est vraiment le signe de "quelqu'un qui veut se promouvoir empereur" qui veut être "calife à la place du calife", avait-il relevé, soulignant l'inscription "IMP" - pour Imperator, chef des armées, titre qui deviendra héréditaire sous l'Empire.

La pièce a été frappée peu de temps avant la bataille très célèbre de Philippes, que Brutus a perdu contre Marc-Antoine et Octave et à l'issue de laquelle il s'est "donné la mort", avait expliqué M. Baldacci.

L'aureus a voyagé à travers les siècles, passant de main en main, à l'abri des regards.

La pièce n'a refait surface que dans les années 1950 lorsqu'elle a été publiée dans le catalogue d'un collectionneur privé. Elle est réapparue par la suite lors d'une vente aux enchères en 2006 à Zurich, où elle a été vendue à un autre collectionneur privé pour 360'000 francs.

La pièce est conservée dans une boîte hermétique pour empêcher toute altération, et pour "garantir son authenticité", avait indiqué M. Baldacci, expliquant que la certification par des sociétés spécialisées se fait notamment en comparant avec d'autres monnaies anciennes, ainsi qu'en examinant l'or utilisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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