Culture
Paris: les ailes du Moulin Rouge se sont effondrées, pas de blessé
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/04/le-celebre-etablissement-va-feter-ses-135-ans-le-6-octobre-1000x600.jpg&description=Paris: les ailes du Moulin Rouge se sont effondrées, pas de blessé', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Stupeur sur la butte Montmartre à Paris, où les ailes du célèbre cabaret le Moulin Rouge sont à terre jeudi matin après leur chute dans la nuit. La raison est encore inconnue.
Les ailes du doyen des cabarets parisiens - immortalisé par les affiches du peintre Henri de Toulouse-Lautrec à la fin du 19ème siècle - sont tombées dans la nuit de mercredi à jeudi, ont indiqué les pompiers à l'AFP, confirmant une information de BFMTV.
Les lettres M, O et U de son nom, situées sur la façade, sont également tombées. Aucun blessé n'est à déplorer, ont précisé les sapeurs-pompiers de Paris, ajoutant qu'il n'y avait plus aucun risque d'effondrement. Les raisons de cette chute sont pour le moment inconnues.
"C'est incroyable", s'est ému auprès de l'AFP Exaucé, qui n'a pas voulu donner son nom. Cuisinier au Moulin Rouge, il a découvert les pales au sol en arrivant sur place vers 8h.
Le préfet de police de la capitale, Laurent Nuñez, a pour sa part indiqué que "des architectes de sécurité de la préfecture de police" se sont rendus sur place.
Jeudi matin, des barrières ont été mises en place autour de l'entrée de l'établissement mais la rue n'était pas bloquée et un camion benne a enlevé les pales, a constaté une journaliste de l'AFP.
Après la fermeture
"Ça fait drôle. C'est comme si on coupait la tête de la tour Eiffel. Ça me fait mal. J'espère qu'ils vont rapidement réparer", a réagi auprès de l'AFP Daniel, 58 ans, qui explique passer devant le bâtiment tous les jours pour se rendre au travail.
"C'est la première fois qu'un accident de ce type se produit depuis sa création le 6 octobre 1889", a précisé le Moulin Rouge.
"Ca s'est passé après la fermeture à 01h15 heureusement", a précisé la même source, en indiquant que, "chaque semaine, la direction technique du cabaret vérifie le mécanisme des ailes du moulin et n'a constaté aucun problème".
"Sur le site en lui-même, on a une surveillance 24 heures sur 24, notamment sur les toitures, avec présence humaine. On sait déjà que ce n'est pas un acte malveillant, c'est évidemment un problème technique", a déclaré à la presse Jean-Victor Clerico, directeur général du Moulin Rouge.
Temple du cancan
Le seul accident grave intervenu dans le temple mondial du cancan est un incendie dû à des travaux en 1915, selon le cabaret, qui avait dû fermer pendant neuf ans.
Le célèbre établissement, qui va fêter ses 135 ans le 6 octobre, est situé au pied de la butte Montmartre et au coeur du quartier de Pigalle. Synonyme des folles nuits parisiennes avec le Lido et des danseuses de cancan, il attire chaque jour des milliers de visiteurs du monde entier qui se prennent en photo devant sa façade aux ailes animées.
Sa "marque de fabrique", le French cancan, a fait la célébrité de cette institution avec ses revues de danseuses en jupons et froufrou, dans les pas de La Goulue, la Môme Fromage, Nini Pattes en l'air et Mistinguett.
Le Moulin Rouge accueille 600'000 spectateurs par an, à raison de deux représentations chaque soir, 365 jours par an, et emploie quelque 450 employés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Voyage dans le temps archéologique au Palais de Rumine à Lausanne
Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" propose de découvrir comment la science construit le regard sur le passé. A bord d'une machine à voyager dans le temps, le public plonge dans le 19e siècle et traverse la grande histoire de l'archéologie. A voir du 21 novembre prochain au 7 février 2027.
"L'exposition explore deux siècles d'histoire de la discipline et questionne notre rapport aux civilisations anciennes, entre fascination, découvertes et stéréotypes hérités du 19e siècle", expliquent les responsables du musée au Palais de Rumine. Elle a été conçue par le MCAH, en collaboration avec le Naturéum.
"Destination archéologie" invite le public à embarquer dans une machine à voyager dans le temps pour vivre une expérience immersive sur plus de 1200 m2, mêlant objets, images, science et imagination. Le parcours propose cinq dates-clés, de 1798 à 1914, durant lesquelles "l'archéologie s'invente et se transforme, interrogeant les liens entre savoirs scientifiques, idéologies national(ist)es et représentations du passé", souligne le MCAH.
Quelles influences des clichés?
"De la campagne d'Egypte de Napoléon à la découverte des sites lacustres en Suisse, en passant par les fouilles de sites antiques, préhistoriques et médiévaux, ces nouvelles connaissances se diffusent très vite dans la population et engendrent des stéréotypes dont les 20e et 21e siècles ont hérité". Ces clichés continueront-ils à influencer l'homme dans le futur? questionne l'expo.
Cette dernière raconte aussi comment se construisent ces nouveaux savoirs fondés sur les découvertes vaudoises et européennes du 19e siècle, entre sciences du passé et sciences naturelles. Elle propose également "un contrepoint critique sur ces connaissances acquises, en montrant leur profond renouvellement grâce aux récentes avancées dans les domaines de la génétique, des datations ou en conservation-restauration".
Pour étayer ces propos, l'exposition met en lumière plus de 1500 objets, restes humains et spécimens des collections du MCAH et du Naturéum, datant du Paléolithique au 21e siècle. Ils proviennent d'Egypte, de Grèce, d’Italie, de France et de Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Genève: une vingtaine de films palestiniens à l'honneur
A Genève, la 14e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer c'est exister" (PFCE) débutera le 26 novembre aux cinémas du Grütli et au Musée d'ethnographie de Genève (MEG), jusqu'au 30 novembre. Au programme, 22 films réalisés entre 1960 et aujourd'hui.
"Depuis 23 mois, partout dans le monde, la société civile descend dans la rue pour montrer sa solidarité avec le peuple palestinien. Elle dénonce l’horreur du génocide à Gaza, le nettoyage ethnique en Cisjordanie et l’impunité d’Israël", soutient le PFCE dans un communiqué. La production cinématographique qui s'est ralentie a poussé le festival à s'intéresser aux films d'il y a trente ans et plus.
Les thèmes évoqués par ces films ont surpris par leur similarité avec ceux d'aujourd'hui, indique le communiqué. "La place des femmes dans la société, la liberté dans l'art de filmer les corps et l'effacement programmé de la culture" s'y retrouvent.
Cinq cinéastes palestiniens viendront présenter leurs films à Genève lors du PFCE. Comme Laila Abbas, réalisatrice de la comédie dramatique "Thank you for banking with us!", qui ouvrira le festival au MEG.
Le festival sera aussi l'occasion de découvrir l'exposition "Je suis palestinienne, j'ai le droit de broder comme les Palestiniennes" de Nur Dasoki, artiste diplômée de la Haute école des arts dramatiques à Genève. Elle "affirme une identité multiple nourrie par l'exil, la transmission et la création", célèbre la résistance culturelle palestinienne et "questionne l'appartenance à travers les fils de la diaspora".
www.palestine-fce.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Pape reçoit des grands noms du cinéma, "laboratoire d'espérance"
Cate Blanchett, Viggo Mortensen ou Monica Belluci: le pape Léon XIV a accueilli samedi des stars du septième art, les invitant à se "confronter aux plaies du monde," avant notamment de recevoir un cadeau personnalisé des mains du réalisateur américain Spike Lee.
Au total, environ 200 professionnels du grand écran, acteurs, réalisateurs et producteurs, ont été reçu au Palais du Vatican, parmi lesquels les américains Alison Brie et Judd Apatow et les Italiens Dario Argento et Matteo Garrone.
Léon XIV a salué dans le cinéma un "art populaire", qui est également un "laboratoire d'espérance, un lieu où l'homme peut revenir sur lui-même et son destin".
Le Pape a salué personnellement chacun des invités, y compris le réalisateur Spike Lee, fervent supporter des Knicks, équipe de basket de New-York, qui lui a offert leur maillot. "Il est le 14e pape (Léon), donc (le maillot) portait le numéro 14", a expliqué ensuite le scénariste, précisant que les Knicks comptaient trois joueurs issus de l'université Villanova en Pennsylvanie, où le pape a étudié.
"L'une des contributions les plus précieuses du cinéma est précisément celle d'aider le spectateur à se retrouver, à poser un regard neuf sur la complexité de sa propre expérience (...) et à redécouvrir, dans cet exercice, une part de cette espérance sans laquelle notre existence est incomplète", a déclaré le pape.
Il a exhorté les institutions à continuer de soutenir la culture et le septième art. "Les structures culturelles comme les cinémas et les théâtres sont le coeur battant de nos territoires, contribuant à leur humanisation", a-t-il souligné, fortement applaudi.
"Ses paroles étaient extraordinaires et je souhaite que les ministres de la Culture du monde entier s'en inspirent. Il a parlé de compassion et d'engagement face aux problèmes du monde", a commenté Cate Blanchett aux journalistes après l'audience.
"Besoin de beauté"
Mercredi, le Vatican a indiqué que l'invitation au monde du cinéma visait à explorer "les possibilités offertes par la créativité artistique aux mission de l'Église et à la promotion des valeurs humaines".
"Notre époque a besoin de témoins d'espérance, de beauté et de vérité: par votre oeuvre artistique, vous pouvez les incarner", a confié le souverain pontife aux professionnels du cinéma.
Avant le début de la cérémonie, Léon XIV a dévoilé ses quatre films préférés, la plupart ayant l'espoir comme thème central : "La vie est belle", de Franck Capra, où un ange est envoyé du ciel pour aider un père de famille désespéré ; la comédie musicale culte "La Mélodie du bonheur", de Robert Wise ; le drame familial de Robert Redford "Des gens comme les autres" ; et "La vie est belle", de Roberto Benigni, qui raconte l'histoire d'un père tentant de protéger son fils des horreurs d'un camp de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Pape a incité ses invités à se "confronter aux plaies du monde". "Violence, pauvreté, exil, solitude, addictions, guerres oubliées: autant de blessures qui exigent d'être vues et racontées. Le grand cinéma n'exploite pas la douleur : il l'accompagne, il l'explore", s'est-il enthousiasmé.
"L'Eglise vous porte une grande estime, vous qui travaillez avec la lumière et le temps, les visages et les paysages, la parole et le silence", a-t-il encore déclaré à ses visiteurs. Il a d'ailleurs repris à son compte le message adressé aux artistes à la fin du Concile Vatican II, le 8 décembre 1965 : "Ce monde a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans le désespoir".
Le prédécesseur de Leon XIV, le pape François, avait organisé un événement similaire en juin 2024 au Vatican, invitant plus de 100 humoristes, dont Stephen Colbert, Whoopi Goldberg et Jimmy Fallon.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe
Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi a documenté durant plus de trois décennies les réalités migratoires en Méditerranée et en Europe.
L'exposition "Migration - L'avenir en rétrospective" a vu le jour en 2024 à l’occasion du 30e anniversaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Suisse. Elle fait escale à Lausanne après avoir été présentée dans plusieurs villes suisses.
Darrin Zammit Lupi, né à Malte en 1968, a saisi la complexité des parcours migratoires: la fuite et les épreuves, mais aussi les gestes de solidarité, la résilience et l’espoir. "Ses images, à la fois intimes et universelles, interpellent sur la dignité humaine, sur l’accueil et sur l’avenir que nous construisons ensemble", observe la Ville de Lausanne dans un communiqué.
Le photojournaliste collabore depuis les années 1990 avec l’agence Reuters. Ses images ont été publiées dans de nombreux médias internationaux, comme The New York Times, The Guardian, Paris Match ou Der Spiegel. Il a notamment couvert des guerres (Bosnie, Kosovo, Libye), des catastrophes naturelles (tsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre), ainsi que de nombreuses crises migratoires.
Vivant à Malte, un point névralgique de la migration en Méditerranée, il a développé un regard intime et engagé sur ce phénomène, souligne le communiqué. En accueillant cette exposition, la Ville de Lausanne, par le biais de son Bureau lausannois pour les immigrés, souligne combien son histoire est liée aux migrations successives. Elle réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une société "inclusive, solidaire et respectueuse des droits humains".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Les droits de douane américains passent de 39 à 15% pour la Suisse
-
VaudIl y a 1 jour
Champions du monde de la fondue titrés à Tartegnin (VD)
-
FootballIl y a 2 jours
La Croatie se qualifie pour le Mondial
-
VaudIl y a 3 jours
Sainte-Croix: première pierre pour le futur parc Alti'Loisirs
-
GenèveIl y a 3 jours
Un audit constate des failles dans la gouvernance des HUG
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Manifestation pro-palestinienne à Sion: une facture sera envoyée
-
CultureIl y a 23 heures
Genève: une vingtaine de films palestiniens à l'honneur
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Début du chantier de la route de Crassier à Eysins, près de Nyon


