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Culture

Polanski projeté à Venise, son producteur parle de "liberté"

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Le dernier film de Roman Polanski (ici en 2019) a été tourné à Gstaad. (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

Le dernier film de Roman Polanski, cinéaste controversé, a été projeté - en l'absence du réalisateur - samedi à la Mostra de Venise. Son producteur a brandi l'étendard de la "liberté" artistique.

"The Palace", tourné à Gstaad en Suisse, se veut une comédie à sketches dans un hôtel de luxe, le soir du Nouvel an 2000. Au générique, quelques noms connus, comme Fanny Ardant ou Mickey Rourke, mais aucune star en vogue.

"The Palace" entend rire à gros traits des excès de l'époque, avec une galerie de personnages outrés: oligarques russes, milliardaires insupportables, cliente nymphomane, plombier lubrique. Sans compter un chien, qui finira par s'accoupler avec un pingouin.

Très loin des grands films de Polanski, auteur du "Pianiste", sur la Shoah, ou du classique de l'horreur "Rosemary's Baby", cette comédie au budget de 21 millions d'euros a reçu un accueil glacial et embarrassé en projection de presse. Si le cinéaste n'a pas fait le déplacement à Venise, cette projection dans le plus ancien et l'un des plus prestigieux festivals du monde avait pris une dimension symbolique forte.

Persona non grata à Hollywood

A 90 ans, il est devenu un symbole d'une certaine impunité pour les auteurs de violences sexuelles et l'un des artistes les plus contestés de l'ère #MeToo. Il vit en Europe à l'abri de la justice américaine, qu'il fuit depuis plus de 40 ans après une condamnation pour des relations sexuelles illégales avec une mineure.

Persona non grata à Hollywood, Polanski a vu sa situation basculer en France depuis la polémique autour du César de la réalisation obtenu en 2020 pour "J'accuse", alors qu'il était visé par de nouvelles accusations d'agressions sexuelles.

Sa sélection, ainsi que celle d'un autre artiste mis au ban de Hollywood, Woody Allen, ou de Luc Besson (contre lequel des accusations de viol viennent d'être définitivement écartées par la justice), a été vue par certains comme une provocation.

"Pas de jugement moral"

Interrogé par l'AFP sur cette invitation avant le début du festival, le directeur de la Mostra Alberto Barbera s'est défendu en estimant qu'il fallait faire "la distinction entre l'homme et l'artiste".

Samedi, le producteur italien du film, Luca Barbareschi, est passé à l'offensive. "Nous vivons dans le présent et, dans le présent, ce qui compte c'est la liberté. Il ne faut pas de jugement moral dans l'art", a-t-il déclaré en conférence de presse.

"La Mostra doit être un lieu d'expérimentation, de provocation et de liberté d'expression pour les artistes", a-t-il poursuivi. Le dernier film de Polanski a été "dur" à produire, a souligné M. Barbareschi. Selon le média professionnel Hollywood Reporter, "The Palace" a été vendu dans plusieurs pays, dont l'Italie, l'Espagne, Israël ou la Belgique.

Bradley Cooper absent

Mais pas en France ni aux Etats-Unis, a regretté le producteur, qui ne désespère pas d'y distribuer "The Palace" et rappelle que le film précédent, "J'accuse", n'a pas pu sortir dans les pays anglo-saxons. Ces pays "doivent respecter les artistes comme le reste du monde", a-t-il lancé.

D'une manière générale, "je ne comprends pas pourquoi toutes les plateformes comme Paramount, Amazon, Studiocanal ou Netflix passent les films de Polanski tous les jours et font des millions avec, et pourquoi on ne pourrait pas produire un nouveau film de Polanski", a-t-il insisté.

L'autre grand absent de la journée est bien moins polémique : l'acteur et réalisateur Bradley Cooper n'est pas venu à Venise pour la projection en compétition de "Maestro", l'un des films les plus attendus de la Mostra, en raison de la grève historique des acteurs et scénaristes aux Etats-Unis. Plus vrai que nature dans le rôle de Leonard Bernstein, il explore la vie privée du célèbre compositeur et chef d'orchestre, son homosexualité et sa relation tourmentée avec son épouse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025

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Selon une étude, le président américain Donald Trump a été plus médiatisé en France en 2025 que le président français Emmanuel Macron (archives). (© KEYSTONE/AP Pool EPA/YOAN VALAT)

Le président américain Donald Trump est la personnalité dont les médias ont le plus parlé en France en 2025, selon une étude publiée vendredi. Cette première place revient d'ordinaire au chef de l'État français.

"Pour la première fois depuis le lancement de cette étude en 2013, ce n'est pas le président français en exercice qui est la personnalité la plus citée dans les médias du pays", souligne le quotidien régional Ouest-France dans l'article qui accompagne les résultats d'un baromètre réalisé par Tagaday, plateforme de veille sur les médias.

Selon ces résultats, Donald Trump "a vu son nom écrit ou prononcé dans près d'un million de contenus en 2025 (précisément 947'294) contre 671'125 pour" Emmanuel Macron, deuxième.

Le top 5 est complété par l'ex-Premier ministre français François Bayrou, le président russe Vladimir Poutine et l'ex-ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.

Marine Le Pen, présidente des députés d'extrême droite Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale, est la seule femme du top 10 (8e). Le top 20 n'en compte que deux (l'autre est la chanteuse française Santa (19e) et le top 50 que neuf. Le capitaine de l'équipe de France de foot, Kylian Mbappé, est le premier sportif (13e).

La politique domine ce classement: le top 50 compte trente figures politiques nationales ou étrangères, contre douze issues de la culture et des médias, six du sport et deux du monde économique et des affaires.

Ce classement des 1000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française a été réalisé du 1er janvier au 15 décembre. Il est fondé sur l'analyse informatique de plus de 5500 programmes d'information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2400 heures quotidiennes) et d'une sélection de 3000 publications de presse écrite (papier et en ligne).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse

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Katharine Hepburn incarne une héritière moderne et fantasque dans "L'impossible Monsieur Bébé" (archives). (© KEYSTONE/AP)

Depuis ses débuts, le septième art entretient une relation étroite avec la mode. La Cinémathèque suisse, à Lausanne, y consacre un large cycle, avec une quarantaine de films des années 1930 à aujourd'hui.

Une soirée spéciale est proposée le 14 janvier autour de la projection de "Prêt-à-porter" de Robert Altman (1994). Cette satire du monde de la mode fait défiler des stars du cinéma (Julia Roberts, Kim Basinger, Lauren Bacall, Sophia Loren), des couturiers et des top models. La séance sera présentée par Marco Costantini, directeur du mudac, qui consacre actuellement deux expositions à la mode et au textile.

Le cycle proprement dit démarre dès le 1er janvier avec "Vacances romaines" (1953) de William Wyler. Audrey Hebburn, alors quasiment inconnue, est habillée avec les créations de la costumière Edith Head, qui sera récompensée par un oscar pour ce film.

Dans "Morocco" (1930) de Josef von Sternberg, Marlene Dietrich crève l'écran parée des vêtements iconiques dessinés par Travis Banton. "Falbalas" (1944) de Jacques Becker, avec Micheline Presle, décrit la vie d'un grand atelier de couture à Paris sous l'Occupation.

Sur grand écran, les costumes reflètent les codes vestimentaires d'une époque, réinventent les habits du passé et imaginent ceux du futur. Ils élèvent parfois actrices et acteurs au rang d’icônes.

Modernité de Katharine Hepburn

Dans "L'impossible Monsieur Bébé" (1938) d'Howard Hawks, Katharine Hepburn, héritière excentrique, incarne un modèle de femme émancipée, dont témoigne la modernité des costumes créés pour elle par Howard Greer. Dans "Annie Hall" (1977), de Woody Allen, Diane Keaton a choisi elle-même des tenues masculines, créant un look androgyne avec pantalon taille haute, chemise blanche et cravate.

Les grandes maisons de couture s'invitent volontiers à l'écran: Coco Chanel contribue aux costumes de la "Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir. Marlene Dietrich porte des tenues Christian Dior dans "Le Grand Alibi" (1949) d'Alfred Hitchcock. Certaines stars entretiennent une relation particulière avec un couturier, comme Audrey Hepburn avec Givenchy ou Catherine Deneuve avec Yves Saint Laurent, qui l'habille dans "Belle de jour" (1967) de Luis Buñuel.

Brando en perfecto

La mode est aussi un vecteur d’identité et de narration. Le cinéma illustre ainsi les mutations de la société, comme dans "L'équipée sauvage" (1954) où Marlon Brando se glisse dans la peau d'un motard. Les vêtements de Brigitte Bardot, dans "Et Dieu... créa la femme" (1956) de Roger Vadim, influenceront la mode de la seconde partie des années 1950.

En prélude à certaines projections, la Cinémathèque propose de brefs avant-programmes composés de petites pépites issues des archives de l’institution. Ces films restaurés traitent de la mode en Suisse, à l’image de sujets du Ciné-Journal ou de courts-métrages muets.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le chanteur Barry Manilow atteint d'un cancer du poumon

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Barry Manilow, ici en concert au Tribeca Film Festival en 2017, a annoncé être atteint d'un cancer du poumon (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/CHARLES SYKES)

Le chanteur et compositeur américain Barry Manilow, 82 ans, interprète notamment de succès comme "Copacabana" ou "Mandy", a annoncé lundi sur ses réseaux sociaux souffrir d'un cancer du poumon. Il prévoit une opération prochaine.

Dans un post sur Instagram, le chanteur a indiqué qu'une IRM prescrite après une longue bronchite "a découvert une tumeur cancéreuse dans (son) poumon gauche qui nécessite d'être retirée". "C'est un coup de chance (et un excellent médecin) qui ont permis qu'elle soit détectée aussi tôt", a-t-il dit.

Le chanteur a précisé qu'il allait subir une intervention chirurgicale et qu'en conséquence il annulait ses concerts prévus jusqu'en janvier. "Les médecins ne pensent pas que (la tumeur) se soit propagée et je passe des tests pour confirmer leur diagnostic", a ajouté le chanteur. "Pas de chimio, pas de radiothéraphie, juste du bouillon de poule et des rediffusions de la série 'I love Lucy'", a-t-il plaisanté.

La carrière de Barry Manilow s'étend sur six décennies. Il a connu de grand succès dans les années 1970 avec des titres comme "Mandy" ou "Copacabana". Il a fait part de son souhait de revenir sur scène à la mi-février 2026.

"Je compte les jours avant de retourner dans mon deuxième chez-moi au Westgate Las Vegas pour nos concerts du week-end de la Saint-Valentin les 12-13-14 février", a-t-il déclaré dans son communiqué. "Quelque chose me dit que ce week-end de février va être une sacrée fête!", a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Spotify affirme que des activistes ont piraté son catalogue

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Spotify dit avoir mis en place de nouvelles mesures de sécurité (archives). (© KEYSTONE/AP/Patrick Semansky)

Le service de streaming musical Spotify a annoncé lundi avoir désactivé les comptes d'un groupe de pirates informatiques, qui affirmait avoir "sauvegardé" des millions de fichiers musicaux et de métadonnées de la plateforme.

Le groupe Anna's Archives avait déclaré sur un blog avoir sauvegardé 86 millions de titres Spotify et les métadonnées de 256 millions de titres, un processus appelé "scraping", afin de créer "des archives de préservation" musicales ouvertes.

Anna's Archives affirme que les 86 millions de titres musicaux représentaient plus de 99,6% des écoutes sur Spotify et que les copies de métadonnées représentaient 99,9% de tous les titres disponibles sur Spotify.

Archives musicales gratuites

Cette faille, qui n'a pas d'impact pour les utilisateurs de Spotify, signifie, en théorie, que n'importe qui peut utiliser ces informations pour constituer ses propres archives musicales gratuites, bien qu'en pratique, on puisse être rapidement poursuivi par les détenteurs des droits.

"Spotify a identifié et désactivé les comptes d'utilisateurs malveillants qui se livraient à un 'scraping' illégal", a indiqué la société suédoise dans un communiqué. "Nous avons mis en place de nouvelles mesures de sécurité contre ce type d'attaque contre les droits d'auteur et surveillons activement les activités suspectes", a assuré la société.

"Depuis le premier jour, nous sommes engagés au côté de la communauté artistique contre le piratage et travaillons activement avec nos partenaires de l'industrie de la musique pour protéger les créateurs et défendre leurs droits", a-t-elle souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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