Culture
Spotify accusé dans une plainte de fraude aux écoutes
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Le géant de la musique en ligne Spotify est accusé dans une nouvelle plainte de fermer les yeux sur des réseaux de bots qui génèrent des écoutes artificielles pour gonfler les chiffres d'écoute de mégastars comme Drake, aux dépens d'artistes moins connus.
La plainte a été déposée dimanche devant un tribunal fédéral de Californie par le rappeur RBX, un cousin de Snoop Dogg.
Les plaignants assurent que le rappeur canadien engrange des millions de dollars de revenus grâce à de fausses écoutes et que Spotify en retire un avantage commercial considérable en semblant avoir plus d'utilisateurs qu'il n'en a vraiment.
"Cette fraude massive au streaming cause un préjudice financier considérable aux artistes, auteurs-compositeurs, producteurs et autres détenteurs de droits légitimes", dit la plainte.
Spotify rémunère les artistes au prorata. Les revenus découlant des abonnements et de la publicité sont distribués en fonction du nombre d'écoutes. Des chiffres d'écoutes gonflés de mégastars feraient reculer la part de recettes disponibles pour les autres artistes.
"L'analyse des données montre que des milliards d'écoutes frauduleuses ont été générées pour les chansons de "l'artiste le plus streamé de tous les temps", connu professionnellement sous le nom de Drake", dit la plainte. "Mais si la fraude aux écoutes concernant les chansons de Drake est un exemple parmi d'autres, elle n'est pas un cas isolé".
"Inaction" de l'industrie musicale
La plainte collective ne vise pas Drake et les plaignants n'accusent pas l'auteur de hits tels que "One Dance" ou "Take Care" d'acte répréhensible. Elle est "intentée au nom du plaignant et d'une catégorie d'artistes musicaux, d'auteurs-compositeurs, d'interprètes et autres détenteurs de droits musicaux se trouvant dans une situation similaire".
"Le plaignant donne la parole à plus de cent mille titulaires de droits qui peuvent être dans l'incapacité ou avoir trop peur de défier Spotify, acteur puissant de l'industrie musicale dont l'inaction a causé des problèmes importants et un préjudice financier considérable".
Spotify est la seule partie défenderesse ciblée par la plainte, qui lui reproche son manque d'empressement à combattre la fraude supposée.
"Pour satisfaire à la pression constante des actionnaires (...) Spotify a besoin d'une population d'utilisateurs en constante expansion sur sa plateforme", dit le texte. "Plus Spotify compte d'utilisateurs (y compris de faux utilisateurs), plus il peut vendre de publicités, plus l'entreprise peut déclarer de bénéfices, ce qui contribue à augmenter la valeur supposée offerte aux actionnaires".
Les soupçons de fraude au streaming pèsent sur les acteurs tels que Spotify depuis qu'ils ont remplacé les téléchargements comme principal moyen de consommation de musique.
Un porte-parole de l'entreprise a déclaré à l'AFP qu'il n'était pas en mesure de commenter le litige en cours, mais a démenti que Spotify ait tiré profit d'une telle fraude.
"Nous investissons massivement dans des systèmes de pointe en constante amélioration pour lutter contre ce phénomène et protéger les rémunérations des artistes, grâce à des mesures de protection efficaces telles que la suppression des flux frauduleux, la rétention de redevances et l'application de pénalités", selon le porte-parole.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'oeuvre du bédéiste Christiophe Blain au Cartoonmuseum de Bâle
Le Cartoonmuseum de Bâle présente une rétrospective du bédéiste français Christophe Blain. L'oeuvre de l'artiste comprend des histoires d'aventures absurdes et comiques, de la satire politique et même une bande dessinée sur le changement climatique.
Dans sa parodie de western, "Gus", Christophe Blain présente un univers de saloons glauques, de revolvers fumeux et de belles femmes L'antihéros de cette histoire, un braqueur de postes, frimeur malgré son nez absurdement long, y joue un rôle d'antithèse de Lucky Luke.
Ce personnage et d'autres aventures et histoires fantastiques à prendre au second degré ne représentent qu'une facette de l'oeuvre de Christophe Blain, présentée dans l'exposition "Paradis Perdus", à voir dès samedi jusqu'au 15 mars. Le Français est un artiste difficile à cerner en raison de la diversité de son oeuvre, a résumé la directrice du Cartoonmuseum, Anette Gehrig, jeudi lors de la présentation de la rétrospective aux médias.
Série satirique "Quai d'Orsay"
Agé de 55 ans, le dessinateur a particulièrement marqué les esprits en 2010 à travers sa série satirique "Quai d'Orsay" qui a transformé les souvenirs d'un conseiller de l'ancien ministre des affaires étrangères Dominique de Villepin en un récit mordant. Cette bande dessinée a même été portée à l'écran par Bertrand Tavernier.
En 2021, Christophe Blain a surpris le public avec la sortie d'une BD pédagogique sur le changement climatique, intitulée "Le Monde sans fin". Il y transpose un dialogue avec le climatologue Jean-Marc Janovici.
La virtuosité artistique du bédéiste marque son oeuvre dans toute sa diversité. Il crée des va-et-vient ludiques entre représentations réalistes et caricatures.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Louvre a négligé la sécurité au profit de l'attractivité
Trois semaines après le retentissant vol de joyaux nationaux au Louvre, la Cour des comptes a vivement critiqué le grand musée jeudi dans un rapport. Elle a estimé qu'il avait "privilégié des opérations visibles et attractives" au détriment de la sécurité.
"Le vol de joyaux de la Couronne est, à n'en pas douter, un signal d'alarme assourdissant sur le rythme très insuffisant" de rénovation des équipements de sécurité du musée, a déclaré le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.
Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire, avec un camion-élévateur, dans la galerie d'Apollon, où ils ont dérobé en quelques minutes des joyaux royaux et impériaux d'une valeur de 88 millions d'euros (82 millions de francs), et d'une valeur patrimoniale inestimable.
Les bijoux restent à ce jour introuvables mais quatre personnes, dont trois soupçonnées d'avoir directement participé au casse, ont été mises en examen et écrouées.
Le rapport de la Cour des comptes, qui porte sur la gestion du musée entre 2018 et 2024, estime que sa direction "a privilégié les opérations visibles et attractives au détriment de l'entretien et de la rénovation des bâtiments et des installations techniques, notamment de sûreté et de sécurité".
Comme elle l'avait déjà fait dans un pré-rappport, la Cour pointe "un retard considérable dans le rythme des investissements" face à une "dégradation accélérée" du musée qui a accueilli neuf millions de visiteurs en 2024, dont 80% d'étrangers.
Elle pointe également "un retard persistant dans le déploiement d'équipements de sûreté pour la protection des oeuvres" que le musée n'est "pas parvenu" à combler sur la période prise en compte.
Ces investissements sont "pourtant indispensables pour assurer un fonctionnement pérenne de l'institution", soulignent les Sages.
"Défaut de hiérarchisation"
Pourtant, "malgré d'abondantes ressources, le musée, par défaut de hiérarchisation de ses nombreux projets, est confronté à un mur d'investissements qu'il n'est pas en mesure de financer", alertent-ils.
Entre 2018 et 2024, le Louvre "a mobilisé 26,7 millions d'euros pour la mise en oeuvre des travaux d'entretien et de mise aux normes et 59,5 millions d'euros pour la réalisation des travaux de restauration du palais au titre des monuments historiques" contre "105,4 millions d'euros engagés sur ses ressources propres pour l'acquisition d'oeuvres et 63,5 millions d'euros en faveur de la rénovation des aménagements muséographiques", précise le rapport.
Dans sa réponse à la Cour, publiée avec le rapport, la direction du Louvre dit accepter "la plupart des recommandations" formulées tout en estimant que son rapport "méconnaît" plusieurs de ses actions notamment sur la sécurité.
"La gestion du plus grand musée du monde et du plus visité ne peut faire l'objet d'un jugement équilibré que si ce dernier se fonde sur le temps long", estime le Louvre qui regrette également que le rapport détaille précisément le nombre de caméras de surveillance existantes dans ses salles.
Le Louvre estime aussi que la Cour outrepasse le cadre calendaire fixé en évoquant le projet des futurs grands travaux, présenté en janvier par l'Elysée.
1,15 milliard d'euros
La Cour a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions d'euros estimés en janvier par l'entourage du président Emmanuel Macron.
Les recommandations formulées par les Sages font écho aux premières conclusions de l'enquête administrative confiée à l'Inspection générale des affaires culturelles (Igac) après le vol.
Dévoilées la semaine passée par la ministre de la Culture Rachida Dati, ces conclusions ont mis en évidence une "sous-estimation chronique, structurelle, du risque intrusion et vol" par le musée et "un sous-équipement des dispositifs de sécurité".
La ministre a en outre demandé à la présidente-directrice du Louvre, Laurence des Cars, qui dirige le musée depuis septembre 2021, de "revoir la gouvernance" de l'établissement et de créer "une nouvelle direction de la sûreté et de la sécurité au niveau de la présidence" du musée.
Un conseil d'administration du Louvre doit se réunir "en urgence" vendredi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Balmain annonce le départ de son styliste star Olivier Rousteing
La maison de mode Balmain a annoncé mercredi le départ du styliste star Olivier Rousteing, son directeur artistique depuis 14 ans, dans un communiqué diffusé sur Instagram.
"Aujourd'hui marque la fin de mon époque chez Balmain. Il y a seize ans, j'ai commencé cette aventure" sans "savoir ce que l'avenir me réservait (en 2009 en tant que responsable de studio, NDLR)", a réagi Olivier Rousteing, l'un des rares créateurs noirs ou métisses dans l'univers du luxe, sur son compte Instagram, où il est suivi par plus de neuf millions de personnes.
"Je tiens à exprimer ma sincère gratitude à Olivier (Rousteing) pour son extraordinaire contribution à Balmain", où il a "redéfini les frontières de la mode, mais a également inspiré une génération", a réagi Rachid Mohamed Rachid, PDG de Mayhoola, fonds d'investissement qatari, auquel appartient la maison de mode française.
"La contribution et la passion d'Olivier (Rousteing) au cours de ces dernières années laisseront une empreinte indélébile dans l'histoire de la mode", a assuré Matteo Sgarbossa, directeur général de Balmain.
Balmain précise dans son message qu'elle annoncera "prochainement" sa "nouvelle organisation artistique", sans autre précision.
"Les yeux grands ouverts"
"Quelle histoire extraordinaire cela a été: une histoire d'amour, une histoire de vie. Rien de tout cela n'aurait été possible sans ma famille choisie, mon équipe, le groupe, et toutes les personnes qui ont cru en moi dès le début", a poursuivi Olivier Rousteing.
"Je suis arrivé à 24 ans avec les yeux grands ouverts et la détermination de persévérer, toujours. Aujourd'hui, je quitte la Maison Balmain avec les yeux toujours grands ouverts, ouverts sur l'avenir et sur les belles aventures à venir, des aventures dans lesquelles vous aurez tous une place", a-t-il ajouté.
Défilés au rythme du hip hop, castings sous le signe de la diversité ou une collaboration avec H&M en 2015: arrivé en 2011 à la tête de la direction artistique, M. Rousteing a multiplié les démarches pour rendre l'univers du luxe compréhensible pour les jeunes et "démocratiser" la mode.
Il a su transformer la maison de luxe française connue dans un cercle restreint en rendez-vous incontournable de la jet-set mêlant footballeurs et top modèles.
Devenu lui-même une star, attendu par les photographes et les fans, il revendique l'esthétique glamour pour une femme forte et libre: ses robes brodées et structurées avaient sublimé Naomi Campbell et Carla Bruni au défilé anniversaire des 10 ans de Balmain. Il défend aussi une nouvelle forme de masculinité où décolletés et paillettes sont de mise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Carte blanche à Kévin Germanier au Mudac
En grande première, le mudac offre une carte blanche au designer suisse Kévin Germanier. Dès vendredi et jusqu'au 22 mars, le public pourra découvrir l'univers de cette figure incontournable de la mode, dont les créations ont séduit au-delà des frontières helvétiques.
Sur 300 m2 au c½ur du mudac, l'exposition déploie des mondes immersifs aux atmosphères uniques. "C'est une rétrospective qui montre autant les dessins réalisés quand j'avais sept ans que ma dernière collection haute couture. Son nom, 'Les Monstrueuses', est un petit gag en référence aux expressions romandes 'monstre cool, monstre bien'", a raconté le Valaisan mercredi devant la presse à Lausanne.
"C'est dynamique, c'est coloré. J'aime à croire qu'on donne de la lumière aux gens, a -t-il ajouté.
Premier couturier suisse contemporain à présenter sa marque en Haute Couture en 2025, M. Germanier incarne un renouveau de la mode nourri par les enjeux environnementaux. Son langage singulier, son attention rigoureuse aux matières et son savoir-faire contribuent à faire rayonner la création suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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