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Culture

Un hommage au peintre Vasile Baboé à la Grange-à-Jouxtens

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La cinquième saison du peintre Vasile Baboé est l'une des oeuvres présentées dès vendredi et jusqu'au 25 septembre à la Grange-à-Jouxtens. (© Olivier Rime)

La-Grange-à-Jouxtens près de Lausanne accueille dès vendredi et jusqu'au 25 septembre une rétrospective des oeuvres de Vasile Baboé (1914-2001). Peu connu en Europe, l'artiste roumain avait exposé dans le monde entier ses peintures riches en couleurs, influencées par les arts iconiques et populaires de son pays.

En 1979, Vasile Baboé fuit sa patrie à l'occasion d'une exposition à Bologne (I). Il était alors âgé de 65 ans. Réfugié en Suisse, il poursuit sa carrière dans son atelier de Lausanne, a raconté à Keystone-ATS le commissaire de l'exposition, Olivier Rime, ami de l'artiste. Ses oeuvres ont été présentées dans plusieurs galeries de Suisse jusqu’à son décès en 2001, où elles ont rencontré un vif succès.

Style unique

L'homme était non seulement peintre et dessinateur, mais aussi médecin dans sa vie antérieure en Roumanie, explique-t-il. En 1969, il avait obtenu la reconnaissance de l’Association internationale des arts plastiques de l'Unesco qui avait repéré chez Baboé un style unique et atypique, une synthèse cohérente entre la peinture intellectuelle et populaire et entre l'art païen et sacré.

Une visibilité qui lui avait permis d'exposer en Europe, au Japon, aux Amériques. Parfois aux côtés des plus grands noms du XXe siècle, Braque, Picasso ou Dali notamment, décrit M. Rime.

A la recherche du sacré

Héritier des anciens peintres d'icônes, l'artiste recherchait la symbiose entre le règne humain, animal et végétal, ainsi que le sacré dans la vie. Attaché aux paysans de son pays qui croyaient à la fois aux légendes et en l'orthodoxie, il s'est imprégné de cette culture populaire pour en saisir la spiritualité.

Fasciné par les fresques des monastères et les icônes, son oeuvre se nourrit de liturgie cosmique et chrétienne. Il a conservé son style en Suisse, où il retrouvait le côté sauvage de ses Carpates d'origine en Valais et dans les Alpes.

Tentant "de rendre visible l'invisible", le peintre était également très sensible à la beauté des choses minuscules. Il trouvait des sources d'inspiration aussi bien dans les veines d'une pierre que dans les poussières d'étoiles, glisse Olivier Rime.

Rythme des saisons

L'hommage qui lui est rendu à Jouxtens présente des ½uvres racontant des légendes et convient aux travaux des champs qui nourrissent l'humanité. L'oeuvre de Baboé évolue au rythme des saisons et l'artiste en a ajouté poétiquement une cinquième, "la saison après la vie".

La musique, la danse, la Toscane sont aussi des sujets de prédilection réalisés à la cire d'abeille ou l'acrylique. Ils seront exposés aux côtés d'icônes réalisées par l'artiste.

www.lagrange-a-jouxtens.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La couronne d'épines retrouve Notre-Dame de Paris

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L'ancienne relique que de nombreux chrétiens vénèrent comme la "couronne d'épines" de Jésus-Christ est vue dans son reliquaire alors qu'elle est retournée vendredi à la cathédrale Notre-Dame, cinq ans après avoir été sauvée des flammes. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

La couronne d'épines, relique catholique la plus précieuse de Notre-Dame de Paris, qui avait échappé à l'incendie de l'édifice en avril 2019, a retrouvé vendredi la cathédrale, au cours d'une cérémonie en présence de nombreux prêtres et fidèles.

Elle a été rapportée à la cathédrale lors d'une procession constituée notamment de chevaliers du Saint-Sépulcre, qui a longé Notre-Dame jusqu'au parvis où se pressaient les fidèles.

Protégée par un tube de verre, lui-même posé sur un coussin de velours pourpre, la couronne a été déposée sur l'autel de la cathédrale, où l'archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, a célébré une cérémonie devant environ 2.000 fidèles.

"Pour nous, chrétiens, c'est un symbole de revoir la couronne du Christ. C'était un très beau moment", a expliqué sur le parvis Claudine Zorzi, 72 ans.

La couronne a ensuite été déposée dans la nouvelle châsse-reliquaire conçue par le designer Sylvain Dubuisson. Résolument moderne, ce "mur-reliquaire" contemporain se présente sous la forme d'un grand retable (3,60 X 2,60 m) en bois de cèdre et pavés de verre formant une auréole.

La relique y est exposée dans une demi-sphère d'un bleu profond.

La couronne d'épines, appelée Sainte Couronne ou couronne du Christ, est dans la tradition chrétienne la couronne qui avait été posée sur la tête du Christ avant sa crucifixion. Elle "est sans doute la plus précieuse et la plus vénérée des reliques conservées à Notre-Dame de Paris", souligne le diocèse sur son site internet.

Sauvée des flammes

Elle avait été sauvée des flammes qui avaient ravagé Notre-Dame le 15 avril 2019, tout comme la tunique de Saint-Louis, également conservée dans la cathédrale.

D'un diamètre de 21 centimètres, la couronne est constituée d'un cercle de joncs réunis en faisceaux et retenus par des fils d'or, sur lequel se trouvaient les épines (celles-ci ont été dispersées au cours des siècles). Cette relique est conservée en France depuis 1239, gardée à la Saint-Chapelle puis à la cathédrale Notre-Dame depuis 1806.

"C'était magnifique", a salué à la sortie de la cathédrale Béatrice, 56 ans, "contente" car, "même sans réservation", elle a "pu rentrer".

Cette cérémonie s'inscrit dans une semaine d'"octave" après la réouverture de Notre-Dame le weekend des 7 et 8 décembre, marquée par de nombreuses célébrations et offices religieux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une exposition pour sauver un bateau d'exploration artistique

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Le Knut, propriété de l'association MaréMotrice, attend d'être rapatrié en Europe. (©Association MaréMotrice)

L’association MaréMotrice lance une bouteille à la mer. Elle propose une exposition polaire dès ce vendredi et jusqu’au 22 décembre à la Filature de la Sarraz. L’objectif : récolter des fonds pour sauver son bateau, le Knut.

Le Knut a été victime d’une tempête. Le Knut, c’est le bateau de l’association MaréMotrice. Elle propose depuis 10 ans des résidences d’artistes d’un mois dans l’Arctique. Depuis une tempête survenue en septembre dernier, le bateau ne navigue plus. La moitié de sa coque est détruite. Mais l’association n’a pas dit son dernier mot. Elle monte une exposition pour pouvoir financer le rapatriement du Knut en Europe et une partie des réparations. Quelque 150 œuvres sont à voir et à vendre à la Filature de la Sarraz dès ce vendredi et jusqu’au 22 décembre. Benjamin Ruffieux, administrateur de l’association et capitaine du Knut revient sur l’objectif de ces résidences artistiques.

Benjamin RuffieuxAdministrateur de MaréMotrice et capitaine du Knut

Et Benjamin Ruffieux de nous éclairer sur le contenu de l’exposition qui a été montée.

Benjamin RuffieuxAdministrateur de MaréMotrice et capitaine du Knut

Benjamin Ruffieux se dit touché par cette mobilisation d’une quarantaine d’artistes. Mais il n’est pas pour autant surpris, car voyager sur le Knut c’est s’y attacher.

Benjamin RuffieuxAdministrateur de MaréMotrice et capitaine du Knut

L’association espère récolter entre 60 et 80'000 francs afin de rapatrier le bateau et financer une partie des réparations. Les œuvres sont aussi disponibles à la vente en ligne. Plus d’informations sur le site de l’association MaréMotrice.

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Décès à 97 ans du pianiste Martial Solal, grand nom du jazz

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Martial Solal était venu à plusieurs occasions en Suisse, notamment en 2007 à la JazzParade de Fribourg et à Genève. (© KEYSTONE/STR)

Le pianiste de jazz français Martial Solal, roi de l'improvisation à la renommée mondiale, est décédé jeudi, à l'âge de 97 ans, a annoncé son fils à l'AFP.

Le musicien est mort de vieillesse, "dans l'après-midi, dans un hôpital à Versailles dans les Yvelines", a précisé Eric Solal.

Compositeur, arrangeur, chef d'orchestre, Martial Solal s'est révélé aussi à l'aise dans la relecture d'oeuvres classiques que dans une confrontation avec la musique la plus contemporaine.

On lui doit de nombreuses bandes originales de films, notamment celle du manifeste de la Nouvelle Vague, "A bout de souffle" du cinéaste français Jean-Luc Godard, et il a enregistré plus d'une centaine de disques, en solo, duo, trio ou encore en big band.

Né le 23 août 1927 à Alger dans une famille juive, Martial Solal apprend les rudiments du piano avec sa mère, qui chante de l'opéra, avant de prendre ses premières leçons vers l'âge de six ans.

Débarquant à Paris en 1950, en plein hiver, il connaît des débuts difficiles avant d'être engagé dans un club de Pigalle. Sa notoriété grandit, il devient le pianiste attitré du Club Saint-Germain, véritable temple du jazz, et du Blue Note. Il accompagne tous les grands solistes de passage, de Dizzy Gillespie à Sonny Rollins en passant par Sidney Bechet.

En Suisse aussi

Sa carrière le mène partout dans le monde. En 1963, il est invité, outre-Atlantique, à jouer au Festival de Newport, consécration pour un musicien de jazz. En Suisse, on l'a notamment entendu en 2007 à la Jazz Parade à Fribourg et au 11e Festival JazzContreband de Genève. Plus tôt, en 1999, on a pu l'entendre à l'Octogone à Pully (VD).

"Je n'écoutais jamais de disques, je ne voulais ressembler à personne, pas même à ceux que j'admirais", racontait-il dans son autobiographie "Mon siècle de jazz", publiée en 2024. Lauréat de nombreux prix, Martial Solal reçoit en 1999, consécration suprême, le Jazzpar Prize, considéré comme le Nobel du jazz, et le Grand Prix de l'Académie du jazz en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Documents juridiques liés aux Beatles vendus près de 11'000 euros

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Les documents juridiques qui évoquent notamment certains litiges entre les Beatles ont été vendus aux enchères. (© KEYSTONE/EPA/DAWSONS HANDOUT)

Des documents juridiques liés aux Beatles, qui avaient été oubliés dans un placard depuis les années 1970, ont été vendus près de 11'000 euros, a annoncé jeudi la maison de vente britannique Dawsons.

Principalement des copies de procès-verbaux des réunions d'un conseiller du groupe mythique et des assignations en justice, ils ont été acquis par un acheteur anonyme moyennant la somme de 9000 livres (10'900 euros).

Alors que les divergences créatives, la pression de la célébrité et la femme de John Lennon, Yoko Ono, ont été blâmées pour la rupture des "Fab Four", ces documents mettent en lumière les nombreuses batailles judiciaires qui ont pesé sur la vie du groupe.

Parmi elles, celle lancée par Paul McCartney contre la décision des autres membres d'engager Allen Klein comme manager, après la mort de Brian Epstein.

La question des redevances musicales et cinématographiques ainsi que l'incapacité de Klein à produire des comptes annuels pour l'administration fiscale sont aussi au coeur des questions qui ont déchiré le groupe, comme en attestent ces documents.

Le groupe avait annoncé sa rupture en 1970 même si le processus légal de séparation n'avait été finalisé qu'en 1974.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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