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Culture

Une seconde tour Eiffel à Paris pour le 1er avril

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La tour Eiffel originale est dix fois plus grande que sa copie (archives). (© KEYSTONE/AP/EMILIO MORENATTI)

"Deux tours Eiffel pour le prix d'une": une réplique du célèbre édifice parisien, dix fois plus petite que son modèle, a été installée samedi matin sur le Champ-de-Mars, sans faire toutefois l'unanimité auprès du public et des riverains.

"Il y a sept ans m'est venue l'idée, une nuit comme ça, de construire la tour Eiffel à l'échelle 1/10. (...) Le but, c'est de faire un moment de légèreté, d'insouciance. Dans la conjoncture actuelle, j'estime qu'on en a beaucoup besoin et il n'y a pas d'autre but que de créer du bonheur et de créer du lien", a expliqué à l'AFP le créateur d'Eiffela, Philippe Maindron.

La réplique est haute de 33 mètres et pèse 32 tonnes.

Assemblée en Vendée, à environ 400 km au sud-est de Paris, son arrivée samedi à proximité de son modèle a fait l'objet d'un tweet de la Ville de Paris, avec pour message: "rassurez-vous, vous voyez bien clair". Le tweet est accompagné d'une photo des deux tours, en ce 1er avril, journée qui donne traditionnellement lieu à des blagues.

Elle doit y rester jusqu'au 10 avril, selon le journal Le Parisien.

Copie conforme

Sur place, Dominique Dimitroff, une retraitée parisienne, trouve l'installation "très, très chouette", avec "deux tours Eiffel pour le prix d'une", quand Frédéric Lepetit, un touriste de 35 ans, souligne que c'est "la copie conforme de sa grande soeur".

Des voix dissonantes se sont également fait entendre sur les réseaux sociaux. Le collectif "Les amis du Champ-de-Mars" a ainsi critiqué cette initiative, affirmant sur Twitter que "la plupart des citadins souhaite simplement se promener dans des (beaux) jardins".

La tour Eiffel, achevée il y a tout juste 134 ans, a aussi été l'objet d'un vrai canular sur le même réseau social samedi: son compte officiel annonce ainsi que "le plus haut toboggan du monde sera installé sur mon sommet à partir du 1er juillet!", vidéo-montage à l'appui. Mais, cette fois, comme le suggère une pancarte avec des poissons dans le court film, la plaisanterie est évidente.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Les murs reconstitués de Burhan Doğançay exposés au MAH de Genève

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Cette oeuvre intitulée "Make Love, not War" (1975) est exposée au MAH de Genève dans le cadre de l'exposition "Les Murs de Buhran Doğançay". (© Succession de Buhran Doğançay Musée d'art et d'histoire de Genève)

Le Musée d'art et d'histoire (MAH) de Genève présente 55 dessins de la série "Walls of Israel" réalisée par l'artiste turco-américain Burhan Doğançay. Ces oeuvres, à mi-chemin entre la peinture, le dessin et le collage, sont exposées pour la première fois en Suisse.

"Burhan Doğançay (1929-2013) a eu un choc esthétique en observant le pan d'un mur en 1963 à Manhattan", explique Bénédicte de Donker, commissaire de l'exposition "Les Murs de Burhan Doğançay". L'artiste a vu dans ce mur la révélation d'une peinture abstraite. Depuis, il a reconstitué des murs dans son atelier new-yorkais en utilisant des photos, des affiches, des esquisses ou même des morceaux de murs.

Les oeuvres ont été données en 2018 au MAH par Angela Doğançay, la veuve de l'artiste. Elle a choisi Genève, où elle a vécu deux ans, pour son aspect international. Son mari voulait que certaines oeuvres soient conservées dans un endroit où elles seraient préservées, en dehors des circuits commerciaux, a-t-elle expliqué.

mahmah.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Première édition de la Biennale Son en Valais

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La Centrale de Chandoline accueille une exposition et la majorité des performances et concerts de la première Biennale Son. (© Olivier Lovey)

La première Biennale Son se déploie en Valais jusqu'au 29 octobre. Le public peut découvrir les oeuvres de plus de septante artistes.

"Mettre en lumière l'importance accrue du son dans l'art contemporain", telle est l'ambition de cette première édition. Au menu, expositions, concerts et performances dans dix-sept lieux de Martigny à Sierre en passant par Ayent et Vercorin.

Céleste Boursier-Mougenot & Ariane Michel, Valentin Carron, Latifa Echakhch, Eva Frapiccini, Christian Marclay, Adrien Missika, Anri Sala, The Young Gods & Landwehr, Hannah Rickards, Roman Signer: plus de 70 artistes et musiciens ont été invités à participer à cette manifestation d'envergure internationale.

Centre névralgique

La ville de Sion concentre une bonne partie des événements, et plus particulièrement l'ancienne usine hydroélectrique de Chandoline, centre névralgique de la biennale. Ce vaste bâtiment des années trente accueille une exposition et la majorité des performances et concerts.

Dans le chef-lieu valaisan, la biennale se déploie également à la Ferme-Asile, au Musée d'art du Valais, à l'église des Jésuites, au château de Tourbillon, à la Basilique de Valère et au Spot. A Martigny, la biennale se décline au Manoir, à la Fondation Louis Moret, au Musée du son, à la Grange à Emile, à la médiathèque et à la chapelle Saint-Michel.

Les co-curateurs de cette première biennale sont Jean-Paul Felley, directeur de l'Ecole de design et haute école d'art du Valais (EDHEA), Christophe Fellay, artiste sonore, musicien, compositeur, performeur et improvisateur, Luc Meier, directeur de La Becque, résidence d'artistes à la Tour-de-Peilz et Sylvie Zavatta, directrice du FRAC Franche-Comté.

https://www.biennaleson.ch/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une citadelle éphémère a été érigée dans une forêt de Bière (VD)

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François Monthoux a créé une nouvelle citadelle éphémère en lisière d'une forêt proche de Bière (VD). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'artiste François Monthoux signe une nouvelle citadelle éphémère en lisière d'une forêt proche de son village de Bière (VD). Il a utilisé cette fois-ci de l'argile renforcée de ciment, dans l'espoir de prolonger l'existence de son oeuvre.

L'artiste a débuté en mai la construction de sa ville. "J'essaie de faire quelque chose qui monte, comme des arbres qui poussent, et qui est en même temps habité et vivant", a confié François Monthoux à Keystone-ATS. "J'ai envie qu'on ressente le mélange entre ce vivant, qui grouille et qui est désordonné, tout en étant simultanément ordonné et qui s'élève en quête de lumière".

Outre la cathédrale et les nombreuses tours, tourelles et maisonnettes s'accrochant au flanc de la forêt, l'artiste a également placé des personnages. Parmi ceux-ci, le fou, "qui grimpe très haut parce qu'il n'a pas peur" et l'ermite, "symbole de l'isolement essentiel à la pensée", en qui l'artiste se reconnaît.

Passer l'hiver

A l'été 2022, le Vaudois, qui dit avoir les mêmes influences que Tolkien, avait bâti une citadelle similaire dans le lit du Toleure asséché. Sa création avait cependant été balayée par le courant de la rivière, une fois la pluie revenue. "Je n'en suis pas triste, mais j'aime bien que mes choses résistent", reconnaît François Monthoux.

Cette année, l'artiste a donc utilisé de l'argile renforcée au ciment, ainsi que quelques armatures, dans l'espoir que son oeuvre résiste plus longtemps. Rien ne le garantit toutefois. "Peut-être que l'hiver détruira la ville. L'eau pourrait s'infiltrer dans les fissures et faire éclater les formes", analyse-t-il.

Composer avec l'éphémère

La quête de l'éphémère n'est en effet pas celle du Vaudois. "Je ne le recherche pas particulièrement, mais l'éphémère est autour de nous. Je suis éphémère, mon chien est éphémère. (...) Les choses auxquelles on donne de la valeur vont mourir, quelle est notre capacité à faire avec?"

L'artiste compose donc avec ce paramètre et ne semble pas près de se laisser décourager. "J'ai plein d'idées et j'aimerais faire des oeuvres beaucoup plus monumentales. Si j'en avais les moyens physiques, je construirais des choses qui s'élèvent beaucoup plus et qui prennent bien plus d'envergure."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le livre, un outil de campagne politique, comme un autre

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"Les livres de politiciens se vendent bien, même mieux que la littérature. Il y a un public qui est concerné", explique Michel Moret, directeur des éditions de l'Aire. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A un mois des élections fédérales, les livres de plusieurs politiciens occupent les rayons des librairies romandes, comme celui du socialiste Roger Nordmann, "Urgence énergie et climat" ou celui de Pierre-Yves Maillard "Un vélo pour Noël", sorti il y a quelques mois.

A l'ère des réseaux sociaux, le bon vieux livre, comme le vinyle, ne disparaît pas. Au contraire, de plus en plus de politiciens suisses s'attaquent à cet exercice. Et il engrange de beaux succès, comme le livre de Pierre-Yves Maillard, a indiqué à Keystone-ATS Pablo Thuler, le gérant Payot à Lausanne.

Les 1500 exemplaires du premier tirage sont tous partis, explique Michel Moret, le directeur des éditions de l'Aire à Vevey. Et le deuxième tirage de 1000 exemplaires est en passe de connaître le même sort. En lisant ce livre, on comprend mieux la proximité du président de l'Union syndicale suisse (USS) avec les petites gens en suivant le fil de son existence et de son engagement politique et syndical.

Le Vaudois, qui vise le Conseil des Etats cet automne, n'a pas eu recours à un "ghost writer", souligne l'éditeur. "Ah non, il fait tout lui même. Et rapidement". Avant d'ajouter: "Ici, les politiciens écrivent eux-mêmes en général, au contraire de ce qui se pratique en France ou en Allemagne."

Pas de chapelles

En Suisse romande, la plupart des politiciens publient dans deux maisons d'édition, L'Aire et Favre. A l'Aire, on peut lire autant les écrits du socialiste Jean-Claude Rennwald ("Socialiste un jour socialiste toujours") que du libéral Eric Rochat ("Mais entrez donc !") ou de la Verte Valentine Python ("Une climatologue au Parlement"), en course pour une réélection au National cet automne.

L'Aire se veut un creuset ouvert à toutes les sensibilités, "pour autant qu'il y ait une qualité", souligne Michel Moret. "Le pays est petit, on ne peut pas se permettre d'être une chapelle inféodée à un seul mouvement politique."

Très ancrés localement, certains politiciens suscitent la curiosité et bénéficient d'un fort capital de sympathie, poursuit Pablo Thuler.

Sans oublier parfois le côté sulfureux: on se souvient de l'affaire Georges Godel à Fribourg, du nom de l'ancien conseiller d'Etat condamné au début de cette année pour avoir dévoilé des éléments normalement couverts par le secret de fonction dans un livre d'entretiens ("Secrets et confidences d'un président").

Mieux que la littérature

Mais même sans l'aiguillon du scandale, les livres de politiciens se vendent bien, "même mieux que la littérature", révèle Michel Moret: "il y a un public qui est concerné."

Si le livre politique constitue une tradition plus française que suisse, les politiciens romands ne prennent pas la plume de la même manière que leurs collègues européens. Selon Pablo Thuler, en France, qui connaît une forte personnalisation du pouvoir, ce genre d'ouvrages est souvent programmatique comme quand Emmanuel Macron sort "Révolution" en 2016.

En revanche en Suisse, où la vie politique s'appuie davantage sur les partis que sur les personnalités, les livres relèvent souvent davantage du témoignage ou du pas de côté: "On ne voit pas en Suisse romande les jeunes écologistes sortir un livre avec leur programme", poursuit le professionnel du livre.

L'exemple de Ziegler et Chevallaz

En Suisse romande, "c'est (l'ancien conseiller national genevois Jean) Ziegler et (l'ancien conseiller fédéral vaudois Georges-André) Chevallaz, qui ont popularisé le genre politique en littérature", se souvient le directeur de l'Aire.

D'autres maisons d'édition, si elles ne publient pas les livres de politiciens en exercice, proposent des textes d'utopies politiques. A Lausanne, les éditions d'En Bas publient par exemple cet automne "Lutter contre les pauvres" des professeurs Jean-Pierre Tabin et René Knüsel.

A côté des politiciens en campagne, qui cherchent à toucher leur électorat, les conseillers fédéraux prennent souvent la plume une fois retirés du pouvoir. C'est le cas du PLR valaisan Pascal Couchepin qui a publié l'an dernier un dialogue avec le conseiller national Philippe Nantermod ("La suite des idées", Favre). Ou du Neuchâtelois Didier Burkhalter, qui revendique son humanisme chrétien dans son action politique avant de plonger dans d'autres styles littéraires comme le roman historique ou la fable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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