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Un hôpital pédiatrique bombardé à la veille de pourparlers

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Le bombardement à Marioupol a laissé un immense cratère. (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

Un hôpital pédiatrique a été touché par un bombardement russe mercredi à Marioupol en Ukraine. Cette attaque intervient à la veille de discussions entre les chefs des diplomaties russe et ukrainienne en Turquie.

A Marioupol, un port de la mer d'Azov (sud-est) assiégé, 17 membres du personnel d'un établissement hospitalier accueillant des enfants ont été blessés dans un raid aérien, ont annoncé les autorités locales.

Une action "immorale", a aussitôt réagi le Premier ministre britannique Boris Johnson, tandis que l'ONU rappelait qu'aucune installation de santé en Ukraine ne devait "jamais être une cible". La Suisse, qui avait par le passé fourni une aide humanitaire à l'établissement, a aussi condamné cet "acte inhumain inconcevable" dans la soirée.

A Severodonetsk, dans l'est de l'Ukraine, des tirs russes ont fait dix morts, a affirmé un responsable régional, tandis que dans la région de Jytomyr, à l'ouest de Kiev, neuf personnes ont péri dans des frappes aériennes.

Avancée des Russes vers Kiev

Alors que la ligne de front était encore il y a cinq jours à une centaine de kilomètres au nord-est de la capitale, des colonnes de chars russes ne se trouvaient plus mercredi qu'à une quinzaine de kilomètres, près de Brovary. A 30 km de cette localité, des combats ont également lieu mercredi près de Rusaniv, ont dit à l'AFP des soldats ukrainiens.

"Les colonnes de chars russes ont pris hier deux villages à quelques kilomètres. Ils tirent pour effrayer les gens et les forcer à rester chez eux, volent ce qu'ils peuvent pour se ravitailler et s'installent au milieu des habitants, pour évtier que les forces ukrainiennes ne les bombardent", a raconté à l'AFP Volodymyr, 41 ans, qui habite près de Brovary.

La Russie a à cet égard pour la première fois reconnu mercredi la présence de conscrits en Ukraine. Elle assurait jusque-là que seuls des soldats de métier y combattaient.

Au nord de Kiev, à la frontière ukraino-bélarusse, la centrale de Tchernobyl a redonné des sueurs froides, après que l'opérateur ukrainien Ukrenergo a fait savoir que l'alimentation électrique avait été "complètement" coupée sur le site, en raison d'actions militaires russes. "Une provocation" des Ukrainiens, a accusé Moscou.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a ensuite souligné que cette coupure n'aurait "pas d'impact majeur sur la sécurité". Dans la région méridionale de Kherson, 400 Ukrainiens qui protestaient contre l'occupation russe de leur ville ont été arrêtés par les Russes.

Proposition polonaise pas "viable"

Face à cette situation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à envoyer "au plus vite" des avions de chasse à l'Ukraine, à commencer par les MiG-29 proposés par Varsovie.

"Prenez une décision au plus vite, envoyez-nous des avions !", a lancé M. Zelensky dans une vidéo mercredi sur Telegram. Il a remercié Varsovie d'avoir proposé de fournir des MiG-29 et regretté qu'"aucune décision" "n'ait (encore) été prise".

La Pologne s'est dite mardi "prête à déplacer sans délai et gratuitement tous ses avions MiG-29 sur la base de Ramstein (en Allemagne) et à les mettre à la disposition du gouvernement des Etats-Unis", pour que ces derniers les livrent à l'Ukraine.

Washington, tout en annonçant le déploiement de deux nouvelles batteries antiaériennes Patriot sur le sol polonais dans le cadre de la défense des pays de l'Otan, a cependant sèchement rejeté la proposition, ne la jugeant pas "viable". "C'est un scénario très indésirable et potentiellement dangereux", a averti le Kremlin.

Importante aide américaine

Depuis le début, les Américains et leurs alliés s'efforcent d'aider l'Ukraine tout en évitant la moindre implication directe des Etats membres de l'Alliance atlantique, qui ferait courir le risque d'une Troisième guerre mondiale.

La vice-présidente américaine Kamala Harris doit cependant discuter jeudi en Pologne avec les dirigeants de ce pays pour voir comment fournir une "assistance militaire" à l'Ukraine, selon des responsables de l'administration américaine ayant requis l'anonymat.

Mercredi, les élus de la Chambre américaine des représentants vont se prononcer sur une enveloppe pharamineuse de près de 14 milliards de dollars en liaison avec la crise en Ukraine, qui comprend un volet économique et humanitaire, mais aussi livraisons d'armes et de munitions. Et le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé l'envoi de matériel militaire supplémentaire à Kiev, tandis que Londres poursuivra ses livraisons de missiles antichars.

Cessez-le-feu

La Russie et l'Ukraine se sont néanmoins entendues mercredi sur des cessez-le-feu pour permettre d'instaurer des couloirs humanitaires autour de zones durement frappées ces derniers jours par les combats, qui ont obligé les civils à rester parfois des jours cachés dans des caves.

Des couloirs ont notamment été définis pour évacuer dans la journée les civils d'Enerhodar vers Zaporojie (sud), d'Izioum à Lozova (est) et de Soumy (nord-est) à Poltava (est), où une voie d'évacuation avait déjà permis le départ de milliers de civils mardi.

Plusieurs couloirs étaient également prévus afin de laisser se replier, vers Kiev, les habitants de plusieurs villes à l'ouest de la capitale. Les autorités locales ont cependant déploré qu'une cinquantaine de cars d'évacuation dans cette région aient été stoppés.

Trois mille personnes ont cependant pu être extraites mercredi d'Irpin et de Vorzel, au nord-est de Kiev, d'après la police. "Certains progrès ont été réalisés" dans les négociations destinées à "mettre fin dès que possible à l'effusion de sang insensée et à la résistance des forces armées ukrainiennes", a estimé la diplomatie russe.

Elle a aussi affirmé que la Russie ne cherchait pas à "renverser le gouvernement" ukrainien, contrairement à ce qu'avaient affirmé des responsables russes depuis deux semaines.

Place à la diplomatie jeudi

Un adoucissement dans le ton qui intervient après que le président Zelensky a suggéré, dans un entretien avec la chaîne de télévision américaine ABC, ne plus insister sur une adhésion de l'Ukraine à l'Otan, une des questions invoquées par Moscou pour justifier l'invasion.

Dans la même interview, il s'est aussi dit prêt à un "compromis" sur le statut des territoires séparatistes de l'est de l'Ukraine dont Vladimir Poutine a unilatéralement reconnu l'indépendance.

Une inflexion de positions qui pourrait alimenter les discussions programmées pour commencer jeudi vers 09h30-10h00 (07h30-08h00 en Suisse) à Antalya, en Turquie, entre les ministres des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov - arrivé mercredi sur place - et ukrainien Dmytro Kuleba, avec leur homologue turc Mevlüt Cavusoglu comme médiateur.

Cette rencontre est une première à ce niveau depuis le début du conflit. A la veille de cette rencontre, Vladimir Poutine et le chancelier allemand Olaf Scholz ont évoqué au téléphone les "efforts politiques et diplomatiques, en particulier le résultat du troisième round de négociations" russo-ukrainiennes, lundi.

Un responsable occidental a toutefois déclaré qu'il n'était "pas optimiste" quant à la réunion de jeudi en Turquie, tout en se demandant: "pourquoi Lavrov s'engage-t-il (dans ces discussions)? Évidemment, nous espérons que c'est parce qu'ils (les Russes) veulent que ce qui se passe prenne fin. Mais il est clair que les Russes ont posé un ensemble de conditions assez maximalistes, dès le début".

En attendant, le nombre des réfugiés qui ont fui l'Ukraine depuis le 24 février augmente de jour en jour et est désormais évalué à entre "2,1 et 2,2 millions de personnes", selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).

Les Russes privés de McDo

Après deux semaines de conflit, les sanctions occidentales font de plus en plus sentir leurs effets en Russie. Les Moscovites disaient ainsi au revoir mercredi à leurs enseignes préférées comme McDonald's, un symbole de l'ouverture de la Russie au monde occidental.

Le Kremlin a dénoncé mercredi la "guerre économique" déclarée par Washington, qui a annoncé mardi un embargo sur les achats d'hydrocarbures russes, en supplément des sanctions inédites déjà infligées à Moscou.

Le président Zelensky a appelé l'Union européenne, beaucoup plus dépendante que les Etats-Unis du brut russe, à elle aussi prendre des "mesures dures, des sanctions contre la Russie pour sa guerre". Le Royaume-Uni a quant à lui exhorté mercredi l'ensemble des pays du G7 à suivre son exemple - ainsi que celui des Américains - et à "mettre fin à leur utilisation de pétrole et de gaz russes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'ONU parle de possible crime de guerre avec les restrictions

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Pour Volker Türk, les restrictions, combinées à l'approche israélienne de cette guerre, pourraient "équivaloir à l'utilisation de la famine comme arme de guerre, ce qui est un crime de guerre" (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ONU rend responsable Israël de la famine imminente observée dans la bande de Gaza. Les restrictions imposées par l'Etat hébreu pourraient équivaloir à une utilisation de la nourriture comme arme de guerre, ce qui constituerait un crime de guerre, a-t-elle dit mardi.

"La situation de faim et de famine est le résultat des larges restrictions d'Israël sur l'entrée et la distribution d'aide humanitaire et de marchandises", estime le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk dans une déclaration publiée à Genève. Il met en cause aussi les déplacements massifs de population et les destructions d'infrastructures civiles.

Les restrictions, combinées à l'approche israélienne de cette guerre, pourraient "équivaloir à l'utilisation de la famine comme arme de guerre, ce qui est un crime de guerre", ajoute le Haut commissaire.

Lundi, des agences onusiennes avaient affirmé que plus de 1,1 million d'habitants sont confrontés à "une situation de faim catastrophique". Le rapport du Cadre de classification de la sécurité alimentaire (IPC) parle de famine imminente dans le nord du territoire et de menace de cette situation également dans le sud.

Le Haut commissaire appelle Israël à honorer ses obligations internationales en garantissant une assistance adaptée dans la bande de Gaza. Ceux qui peuvent pousser l'Etat hébreu à faciliter cette aide doivent le faire, selon lui.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Berne, Berlin et Rome signent un accord sur le gaz

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Albert Rösti (à droite) et le vice-chancelier allemand Robert Habeck (à gauche) s'étaient rencontrés lors du Forum de Davos en janvier. Un accord sur le gaz a été signé mardi (archives). (© KEYSTONE/KEYSTONE POOL/LAURENT GILLIERON)

La Suisse, l'Allemagne et l'Italie pourront s'aider au moyen de livraisons de gaz en cas d'urgence. Le conseiller fédéral Albert Rösti a signé mardi un accord de solidarité avec ses homologues à Berlin.

Le Conseil fédéral avait donné au ministre de l'énergie suisse le feu vert pour un tel accord vendredi dernier. M. Rösti a rencontré pour ce faire le vice-chancelier allemand Robert Habeck et le ministre italien de l'environnement et de la sécurité énergétique Gilberto Pichetto Fratin.

Ainsi, la Suisse peut solliciter la solidarité des deux Etats pour l'approvisionnement des clients suisses protégés si l'état d'urgence est déclaré et une fois que toutes les mesures indigènes possibles ont été prises. En échange, la solidarité de la Suisse peut être sollicitée en cas d'urgence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le travail forcé rapporte 236 milliards de dollars par an

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Le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT) Gilbert Houngbo appelle la communauté internationale à s'unir face au travail forcé dans les différents pays (archives). (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Les revenus illégaux liés au travail forcé dans le monde atteignent 236 milliards de dollars par an. En une dizaine d'années, ils ont augmenté de 64 milliards, soit plus d'un tiers, déplore l'Organisation internationale du travail (OIT) dans un rapport mardi à Genève.

Davantage de personnes sont victimes de ce problème et les gains de cette exploitation sont eux-mêmes plus importants. Il y a une dizaine d'années, le trafic rapportait aux criminels plus de 8200 dollars par victime. Désormais, ce chiffre se rapproche des 10'000 dollars.

Par région, l'Europe et l'Asie centrale arrivent devant. Elles rassemblement près de 85 milliards de revenus illégaux, devant l'Asie/Pacifique à 62 milliards, le continent américain à plus de 50 milliards, l'Afrique à 20 milliards et les Etats arabes à 18 milliards. Elles sont également premières sur le rapport des profits par victime, devant les Etats arabes.

L'exploitation sexuelle forcée constitue deux tiers du total des revenus illégaux, alors même qu'elle ne rassemble qu'un peu plus d'un tiers des victimes de travail forcé. Cette différence s'explique par la valeur du trafic sexuel pour les criminels. Chaque personne rapporte plus de 27'000 dollars, contre plus de 3500 seulement pour d'autres travailleurs forcés.

En 2021, 27,6 millions de personnes ont été victimes de ce problème à un jour donné. Elles "sont soumises à de multiples formes de coercition, la rétention délibérée et systématique des salaires étant l'une des plus courantes", affirme le directeur général de l'OIT Gilbert Houngbo.

"La communauté internationale doit s'unir d'urgence" face à cette situation, pour protéger les droits des travailleurs, ajoute-t-il. Et le rapport, qui porte sur le secteur privé, d'appeler à étendre le dispositif pour lutter contre le travail forcé et de poursuivre les responsables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Blinken confirme l'engagement de Washington à défendre Manille

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"Ces voies navigables sont cruciales pour les Philippines, leur sécurité, leur économie, mais elles le sont aussi pour les intérêts de la région, des Etats-Unis et du monde, a déclaré Antony Blinken. (© KEYSTONE/AP/Eloisa Lopez)

Le secrétaire d'Etat américain a confirmé mardi l'engagement "à toute épreuve" des Etats-unis pour défendre les Philippines en mer de Chine méridionale. Il s'est attiré une réponse cinglante de Pékin selon qui Washington ne doit pas s'immiscer dans cette dispute.

En conférence de presse à Manille avec son homologue philippin Enrique Manalo, Antony Blinken a rappelé le soutien américain à l'allié philippin contre toute attaque armée éventuelle en mer de Chine méridionale.

"Ces voies navigables sont cruciales pour les Philippines, leur sécurité, leur économie, mais elles le sont aussi pour les intérêts de la région, des Etats-Unis et du monde (...) C'est pour cela que nous sommes aux côtés des Philippines et que nous tiendrons nos engagements de défense qui sont à toute épreuve, dont le traité de défense mutuel", a-t-il déclaré.

Il s'agit de sa deuxième visite dans la capitale philippine depuis que le président Ferdinand Marcos, le fils et homonyme de l'ancien dictateur du pays, est arrivé au pouvoir en juin 2022.

"Pas le droit de s'immiscer"

Sous la présidence Marcos, les tensions entre la Chine et les Philippines ont atteint des niveaux inégalés depuis plusieurs années. Les garde-côtes philippins accusent régulièrement leurs homologues chinois de provoquer des collisions.

"Les Etats-Unis ne font pas partie de la mer de Chine méridionale et (par conséquent) n'ont pas le droit de s'immiscer dans les différends qui opposent la Chine et les Philippines", a rétorqué mardi un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian.

"La coopération militaire entre les Etats-Unis et les Philippines ne doit pas porter atteinte à la souveraineté, aux droits et aux intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale, et encore moins servir de plateforme aux revendications illégales des Philippines", a estimé Lin Jian.

La Chine voit avec inquiétude le renforcement des liens militaires entre les Etats-Unis et les Philippines, qu'elle perçoit comme une manière de contrecarrer ses revendications territoriales dans la région.

Faire contrepoids à la Chine

M. Blinken effectue une brève tournée en Asie entamée dimanche en Corée du Sud, un autre allié-clé des Etats-Unis, alors que Washington redouble d'efforts pour affermir ses relations avec des pays asiatiques pour faire contrepoids à la Chine.

"Ce que nous voulons démontrer (...) c'est notre engagement envers la région Indo-Pacifique, malgré tout ce qui se passe par ailleurs dans le monde en ce moment", a confié un haut responsable du département d'Etat à des journalistes accompagnant M. Blinken.

Avant ses réunions officielles, M. Blinken a visité à Manille une chaîne de production de semi-conducteurs, ces puces électroniques essentielles à l'économie mondiale. Les Philippines sont "un partenaire de plus en plus important" pour garantir une chaîne d'approvisionnement "résiliente", a-t-il dit.

Après des années de retard, les Etats-Unis cherchent à consolider leur position en pointe dans l'industrie des puces, à la fois pour des raisons de sécurité nationale et pour faire face à la concurrence de la Chine.

Accusations mutuelles

Pour sa part, la Chine a récemment accusé les Etats-Unis d'utiliser les Philippines comme un "pion" en mer de Chine méridionale, après plusieurs incidents autour d'îlots que les deux pays asiatiques se disputent âprement.

Pékin revendique la souveraineté sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale. D'autres pays riverains comme le Vietnam, les Philippines, la Malaisie ou Brunei ont des prétentions concurrentes.

Dans ce contexte, les Philippines ont conclu des accords militaires avec les Etats-Unis et l'Australie. Les Américains y disposent d'un accès à neuf bases philippines.

Investissements nécessaires

Le ministre philippin des Affaires étrangères Enrique Manalo a dit avoir communiqué à son homologue l'importance "d'investissements américains plus importants pour renforcer notre défense et nos capacités pour faire respecter la loi", telles que les garde-côtes.

Ces entretiens doivent aussi servir à affiner les préparatifs en vue d'un sommet trilatéral à Washington, annoncé mardi par la Maison Blanche pour le 11 avril, entre le président américain Joe Biden, son homologue philippin et le Premier ministre japonais Fumio Kishida.

Les relations entre Washington et Manille se sont nettement améliorées ces deux dernières années, contrastant avec la présidence de Rodrigo Duterte, le prédécesseur de M. Marcos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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