Rejoignez-nous

International

L'offensive s'intensifie, la tour de télévision de Kiev touchée

Publié

,

le

Des bombardements russes sur Kharkiv ont fait plusieurs victimes civiles. (© KEYSTONE/AP/Pavel Dorogoy)

Les forces russes ont frappé mardi la tour de télévision de Kiev et Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, confirmant l'intensification de leur offensive, mais le Pentagone jugeait que leur progression vers la capitale était "au point mort".

Au sixième jour de l'invasion russe, les bombardements se sont succédé sur Kharkiv, une ville d'1,4 million d'habitants proche de la frontière avec la Russie, dont les assaillants essaient de s'emparer.

Sur sa place centrale, le siège de l'administration régionale a été en partie détruit, a déclaré le gouverneur Oleg Sinegoubov, dans une vidéo sur Telegram montrant une explosion. Au moins 10 personnes ont été tuées et plus de 20 blessées, tandis que huit autres ont péri quand un immeuble d'habitation a été touché.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a comparé ces frappes à celles meurtrières sur Sarajevo, en Bosnie, dans les années 1990.

Dans la capitale ukrainienne, cinq personnes sont mortes et cinq autres ont été blessées lorsque la tour de télévision a été prise pour cible en fin d'après-midi.

Sur des images diffusées par les autorités, on la voit noyée dans une épaisse fumée grise, mais toujours debout. Une heure après l'attaque, la plupart des chaînes ukrainiennes semblaient à nouveau fonctionner normalement.

Un peu plus tôt, l'armée russe avait appelé les civils vivant près d'infrastructures des services de sécurité à évacuer, disant vouloir s'en prendre à elles pour faire cesser "les attaques informatiques contre la Russie".

Assaut attendu sur Kiev

Tandis que retentissaient les sirènes d'alertes aériennes, les Russes semblaient prêts à donner l'assaut sur Kiev, faisant redouter un nombre considérable de victimes dans cette métropole comptant, en temps normal, près de trois millions d'habitants et dotée d'un riche patrimoine historique.

Des photos rendues publiques dans la nuit de lundi à mardi par la société américaine d'imagerie satellitaire Maxar montraient à cet égard un convoi russe s'étirant sur des dizaines de kilomètres et se dirigeant vers la capitale à partir du nord-ouest.

Ses habitants qui n'ont pas fui se préparent depuis des jours à l'arrivée des envahisseurs, érigeant des barricades, creusant des tranchées et confectionnant des cocktails Molotov.

Pour le ministère américain de la Défense, la situation n'était cependant pas si claire qu'il n'y paraissait au premier abord. "Nous avons le sentiment général que le mouvement de l'armée russe (...) vers Kiev est au point mort à ce stade", a en effet déclaré un de ses responsables.

"Nous pensons que c'est lié en partie à son propre approvisionnement et à des soucis logistiques" et que, "plus globalement", "les Russes sont en train de faire le point pour repenser" leur stratégie, a-t-il poursuivi.

Combats dans le sud-est

Les forces russes semblaient également avoir progressé dans le sud de l'Ukraine, sur les rives de la mer d'Azov, où se trouvent plusieurs grandes villes.

Dans le port de Marioupol, "tous les quartiers" sont soumis à des bombardements, a dit le gouverneur de la région, parlant de 21 blessés et d'un nombre indéterminé de morts.

Le ministère russe de la Défense a affirmé que ses troupes qui progressaient le long de la côte à partir de la Crimée avaient rejoint celles en provenance du territoire séparatiste prorusse de Donetsk, leur donnant une continuité territoriale stratégique.

L'information était dans l'immédiat invérifiable. Peu auparavant, l'armée ukrainienne avait affirmé avoir fait échouer cette tentative.

Les Russes contrôlent aussi les entrées de la cité côtière de Kherson (290'000 habitants), plus à l'ouest, selon son maire. Des vidéos sur les réseaux sociaux montrent des soldats russes dans cette localité.

"Arrêter l'agresseur"

Avant la frappe sur la tour de télévision de Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui réclame l'intégration "sans délai" de son pays à l'UE par une procédure spéciale, avait demandé aux Européens de "prouver qu'ils sont avec l'Ukraine", dans une intervention par visioconférence au Parlement européen, qui l'a ovationné.

"Nous devons arrêter l'agresseur au plus vite", a-t-il par la suite tweeté après avoir discuté avec Joe Biden.

Une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'Otan a été convoquée en "présentiel" pour vendredi à Bruxelles.

Si une admission rapide de l'Ukraine dans l'UE semble compliquée, les Européens ont dit lundi soir, après un nouvel échange avec le président américain, être prêts à encore durcir les sanctions contre la Russie, déjà d'une ampleur historique.

"Nous allons à coup sûr" prendre de nouvelles mesures contre ce pays, a confirmé mardi le chancelier allemand Olaf Scholz, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonçant une aide humanitaire de 500 millions d'euros à l'Ukraine.

Le camp occidental s'efforce de priver la Russie de tous ses financements internationaux et de bloquer les avoirs de Vladimir Poutine et de son entourage.

Avec l'exclusion annoncée des grandes banques russes du réseau Swift et les sanctions contre la Banque centrale de Russie, les mesures de rétorsion ont déjà "un impact massif sur la Russie" et "le trésor de guerre de Poutine est sérieusement entamé", a estimé mardi le ministre allemand des Finances Christian Lindner, à l'issue d'une réunion avec ses homologues du G7.

Le gouvernement russe s'efforce pour sa part de contrer les sanctions : après une série de mesures lundi pour soutenir l'économie et le rouble, il préparait mardi un nouveau décret pour enrayer la fuite des investisseurs étrangers.

Les Bourses européennes ont terminé en très forte baisse, accusant le coup. Les prix du pétrole continuaient parallèlement de monter, avant la réunion mercredi de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés.

Exigences russes

Outre les sanctions économiques, la Russie est désormais écartée d'une multitude d'événements culturels et sportifs, y compris du Mondial de football 2022 au Qatar et de la Coupe Davis de tennis.

A Genève, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a suggéré de l'exclure du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Même la Chine, qui n'a jusqu'ici pas condamné l'invasion russe, a exprimé mardi "son profond regret" face au conflit.

Mais malgré cette pression inédite, à laquelle s'ajoutent des manifestations de solidarité avec l'Ukraine dans de nombreux pays, Vladimir Poutine semblait décidé à poursuivre l'offensive et à mettre fin aux aspirations d'appartenance à l'UE et à l'Alliance atlantique de cette ex-république soviétique.

Dans un échange lundi avec le président français Emmanuel Macron, il a posé comme conditions, pour arrêter l'invasion, la reconnaissance de la Crimée en tant que territoire russe, la démilitarisation et la "dénazification" de l'Ukraine. Il avait précédemment qualifié les dirigeants ukrainiens de "néonazis".

Vladimir Poutine a réitéré ses exigences alors que se déroulaient de premiers pourparlers russo-ukrainiens. Ceux-ci ont duré quelques heures, avant de se terminer sur l'unique engagement qu'ils reprendraient "bientôt".

Un million d'Ukrainiens déplacés

Depuis le début de l'invasion russe le 24 février, un million de personnes ont été déplacées en Ukraine même et plus de 677'000 sont parties vers les pays voisins - essentiellement la Pologne, mais aussi la Hongrie, la Slovaquie et la Roumanie, selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés.

De longues files de voitures continuaient à se diriger vers la frontière polonaise, à partir de la grande ville de l'ouest de l'Ukraine, Lviv, devenue une porte de sortie et un centre de repli, pour les Ukrainiens comme pour les ambassades occidentales.

Des femmes réfugiées dans cette cité, laissant les hommes de leur famille "défendre l'Ukraine", se mobilisaient pour les soutenir, en donnant leur sang ou en confectionnant des filets de camouflage.

Le bilan du conflit reste incertain. L'ONU a évoqué lundi 102 civils tués et 304 blessés, ajoutant que les chiffres réels étaient "considérablement" plus élevés.

L'Ukraine a fait état lundi de 352 civils tués et 2040 blessés depuis jeudi et affirmé que des milliers de soldats russes avaient péri.

Les forces russes ont reconnu des pertes, mais sans les chiffrer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Accord des Vingt-Sept sur la réforme migratoire

Publié

le

Avant un sommet des Vingt-Sept vendredi en Espagne, les ambassadeurs des pays de l'UE, réunis mercredi à Bruxelles, se sont mis d'accord sur un texte clé de la réforme de la politique migratoire européenne en surmontant les réticences italiennes. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les ambassadeurs des pays de l'UE, réunis mercredi à Bruxelles, se sont mis d'accord sur un texte clé de la réforme de la politique migratoire européenne en surmontant les réticences italiennes. Ce pas intervient deux jours avant un sommet des Vingt-Sept en Espagne.

Le règlement en discussion est destiné à organiser une réponse européenne en cas d'afflux massif de migrants dans un pays de l'UE, comme lors de la crise des réfugiés de 2015-2016. Il permet notamment d'allonger la durée de détention des migrants aux frontières extérieures du bloc.

L'accord, annoncé par la présidence espagnole de l'UE, devra désormais faire l'objet de négociations avec le Parlement européen.

Ce texte, dernière pièce du "Pacte asile et migration" de l'UE sur lequel les Etats membres devaient se mettre d'accord, s'étaient heurtée pendant plusieurs mois aux objections de l'Allemagne, pour des raisons humanitaires.

Un compromis a élaboré lors d'une réunion des ministres de l'Intérieur, fin septembre, pour obtenir le feu vert de Berlin, mais l'Italie n'était pas d'accord.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Climat - Le pape lance un nouveau cri d'alarme

Publié

le

Le pape François appelle l'ONU à agir contre la crise climatique. (© KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY)

"Le monde s'écroule": le pape François lance un nouveau cri d'alarme face au réchauffement climatique et appelle à une transition énergétique "contraignante" dans un texte publié mercredi, quelques semaines avant la COP28 de Dubaï.

Huit ans après la publication de son encyclique fondatrice sur l'écologie intégrale, "Laudato Si'", le jésuite argentin âgé de 86 ans déplore des réponses "insuffisantes alors que le monde (...) s'écroule" et s'approche d'un "point de rupture".

Intitulé "Laudate Deum" ("Louez Dieu"), ce nouveau document de 12 pages en espagnol et traduit en plusieurs langues appelle les grandes puissances à "reconfigurer le multilatéralisme" alors que les objectifs de réduction des émissions carbone semblent de plus en plus difficiles à atteindre.

Le chef de l'Eglise catholique insiste notamment sur la nécessité d'une transition énergétique "contraignante", sous forme d'un appel direct aux participants aux négociations sur le climat sous l'égide de l'ONU (COP28) qui se tiendront début décembre à Dubaï.

Selon lui, cette conférence peut représenter "un tournant" en cas d'accord contraignant sur la transition des énergies fossiles aux sources d'énergie propres telles que l'éolien et le solaire, sans quoi elle sera "une grande déception".

"Ce n'est que par un tel processus que la crédibilité de la politique internationale pourra être rétablie", estime-t-il.

Jorge Bergoglio, qui a fait de la défense de la "Maison commune" un thème récurrent de son pontificat depuis son élection en 2013, met aussi en garde face aux "opinions méprisantes et déraisonnables" des climatosceptiques, "même au sein de l'Eglise catholique".

"Ces dernières années, de nombreuses personnes ont tenté de se moquer de ce constat", déplore-t-il, sur fond de prolifération des fausses informations relativisant le réchauffement climatique ou "ridiculisant" ceux qui en parlent.

Les signes du changement climatique sont là

"Nous avons beau essayer de les nier, de les cacher, de les dissimuler ou de les relativiser, les signes du changement climatique sont là, toujours plus évidents", alerte le pape, jugeant "probable" l'explosion du nombre de migrants climatiques "dans quelques années".

Dans cette exhortation apostolique de 73 paragraphes à la tonalité didactique, le pape insiste de nouveau sur les dégâts causés par "l'intervention effrénée de l'homme sur la nature" et fustige le " mode de vie irresponsable du modèle occidental", pointant notamment du doigt les Etats-Unis et la Chine pour leurs émissions de gaz à effet de serre.

Plus généralement, il déplore le fait que "la crise climatique n'est pas vraiment un sujet d'intérêt pour les grandes puissances économiques, soucieuses du plus grand profit au moindre coût et dans les plus brefs délais possibles".

En 2015, "Laudato si" ("Loué sois-tu"), un manifeste de 200 pages pour la solidarité afin d'agir ensemble en vue de protéger l'environnement, avait déclenché un débat au niveau mondial, phénomène inédit pour un texte religieux, y compris des commentaires dans des revues scientifiques.

Quelques mois plus tard, une avancée significative avait été obtenue avec l'accord de Paris sur le climat dont l'objectif primordial est de maintenir la hausse de température en dessous de 2°C.

L'ONU a averti le mois dernier que le monde n'était pas en bonne voie pour atteindre ce but, alors que 2023 devrait être l'année la plus chaude de l'Histoire de l'humanité, avec un été marqué par des canicules, des sécheresses et des incendies.

Selon des experts, ce nouveau texte devrait avoir moins d'impact que le premier, mais Bill McKibben, fondateur de 350.org, une organisation environnementale internationale, estime que "le travail des leaders religieux du monde entier peut représenter notre meilleure chance de reprendre les choses en main".

"Oui, les ingénieurs ont fait leur travail. Oui, les scientifiques ont fait leur travail. Mais il est grand temps que le coeur humain fasse aussi son travail. C'est pour cela que nous avons besoin de ce leadership", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

International

La Birmanie coupable de "violations flagrantes" de règles de l'OIT

Publié

le

La Commission d'enquête de l'Organisation internationale du travail (OIT) appelle les militaires birmans à arrêter de cibler les travailleurs dans ce pays (archives) (© KEYSTONE/EPA/LYNN BO BO)

Les militaires au pouvoir en Birmanie sont coupables de "violations flagrantes" de deux Conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT). Dans son rapport publié mercredi à Genève, une Commission d'enquête les appelle à "empêcher d'autres abus".

Les restrictions aux libertés fondamentales et aux libertés syndicales sont contraires aux obligations internationales de ce pays, estime-t-elle. La Birmanie est un Etat partie à la fois à une Convention de 1948 sur cette question et une autre de 1930 sur le travail forcé, également un reproché lancé aux militaires.

La Commission avait été établie l'année dernière par le Conseil d'administration de l'organisation, après le coup d'Etat de février 2021. Même sans accès au pays, les trois experts indépendants en charge des investigations ont pu avoir des discussions directes avec des personnes affectées.

Le rapport demande encore aux militaires de mettre un terme aux violences, à la torture et autres abus contre les syndicalistes et les travailleurs. Les détenus doivent être libérés et les libertés syndicales protégées.

Autre demande, le travail forcé perpétré par l'armée doit s'arrêter. La Birmanie a trois mois pour dire si elle accepte ou non les recommandations ou si elle veut saisir la Cour internationale de justice (CIJ). La mission de ce pays auprès de l'ONU à Genève, qui a reçu le rapport, ne représente pas les militaires.

Selon l'ONU, plus de 4100 personnes ont été tuées depuis le coup d'Etat. Comme d'autres acteurs onusiens, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme a dénoncé à plusieurs reprises des actes équivalant à des crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans ce pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Automobile: Bruxelles détaille les preuves de subventions chinoises

Publié

le

Un véhicule électrique du constructeur chinois BYD au salon de l'automobile de Munich en septembre 2023. Bruxelles accuse Pékin de subventionner massivement les constructeurs chinois de véhicules électriques. (archives) (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

Prêts à taux favorables, exonérations fiscales, composants à prix cassés: la Commission européenne a détaillé mercredi les premières preuves qu'elle affirme détenir d'aides publiques illégales octroyées par Pékin aux constructeurs chinois de voitures électriques.

Bruxelles a en effet ouvert une enquête antisubventions.

"La Commission est en possession d'éléments de preuve suffisants tendant à montrer l'existence de subventions, d'une menace de préjudice et d'un lien de causalité requis pour l'ouverture d'une enquête", stipule l'avis d'ouverture de la procédure publié au Journal officiel de l'Union européenne.

Le document précise que cette enquête résulte de la "propre initiative" de la Commission qui agit "sans avoir reçu de plainte écrite déposée par l'industrie" automobile européenne.

Les pratiques identifiées peuvent prendre la forme de "transferts directs de fonds", de "recettes publiques abandonnées" ou encore de "fourniture par les pouvoirs publics de biens ou de services" à des tarifs préférentiels, explique l'avis publié mercredi.

En particulier, la Commission affirme avoir "trouvé des preuves de l'octroi de prêts, de crédits à l'exportation et de lignes de crédit fournis par des banques publiques".

La liste des aides dont auraient bénéficié les constructeurs chinois, au détriment de leurs concurrents européens, inclut aussi "la fourniture d'une assurance à l'exportation préférentielle, des réductions et exonérations de l'impôt sur le revenu, une exonération fiscale des dividendes, des remises de taxe à l'importation et à l'exportation, des exonérations et abattements de TVA, ainsi que la fourniture de biens (tels que des matières premières, des intrants, ainsi que des composants) et de services par les pouvoirs publics moyennant une rémunération moins qu'adéquate".

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait annoncé l'ouverture de cette enquête lors d'un discours au Parlement européen à Strasbourg le 13 septembre, la justifiant par la nécessité de défendre l'industrie européenne.

"Les marchés mondiaux sont aujourd'hui inondés de voitures électriques chinoises bon marché, dont le prix est maintenu artificiellement bas par des subventions publiques massives", avait-elle affirmé.

Pékin a de son côté dénoncé une mesure "protectionniste" qui aura "un impact négatif sur les relations économiques" entre les deux blocs.

L'enquête, qui doit permettre de rassembler l'ensemble des preuves nécessaires, devra être achevée dans un délai maximum de 13 mois, précise l'avis d'ouverture de la procédure.

A l'issue, l'UE pourrait décider de taxer les véhicules importés de Chine, au-delà des 10% actuels.

Mais elle pourrait y renoncer, même en cas d'infraction avérée, si elle estime ne pas y avoir intérêt. "Si l'existence de subventions et d'un préjudice en résultant est établie, il sera déterminé (...) si l'institution de mesures compensatoires n'est pas contraire à l'intérêt de l'Union", souligne le document.

L'industrie automobile allemande réalise 40% de son chiffre d'affaires mondial en Chine et redoute un conflit commercial avec son premier client.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Quelques juxtapositions astrales créent des interférences dans votre vie sentimentale. Des non-dits parasitent votre relation avec votre partenaire. Parlez-en !

Les Sujets à la Une

X