International
Equateur: poursuite du bain de sang au pénitencier de Guayaquil
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/11/des-affrontements-entre-gangs-de-prisonniers-dans-une-prison-de-guayaquil-sud-ouest-de-lequateur-ont-fait-samedi-des-dizaines-de-morts-1000x600.jpg&description=Equateur: poursuite du bain de sang au pénitencier de Guayaquil', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Des affrontements d'une extrême violence entre gangs de détenus se sont poursuivis samedi soir dans le pénitencier de Guayaquil, dans le sud-ouest de l'Equateur. Au moins 68 prisonniers y ont été tués depuis 24 heures.
Corps mutilés et brûlés, scènes d'une grande "sauvagerie", "barbarie"... A coups d'armes blanches, d'armes à feu et d'explosifs, les affrontements ont débuté vendredi soir dans le bloc 2 de ce vaste centre pénitentiaire, le plus grand du pays.
Le bilan établi samedi était de 68 détenus tués et de 25 autres blessés, selon le bureau du Procureur général.
Samedi soir, alors la police avait pourtant assuré avoir pénétré le matin même dans ce bloc 2, le porte-parole de la présidence Carlos Jijon a annoncé à la presse "qu'en ce moment de nouveaux incidents se produisent à l'intérieur du pénitencier, des attaques ont lieu d'un quartier à l'autre".
"Tiguerones"
"Des attaques ont lieu entre le pavillon 12 et le pavillon 7, la police est entrée dans la zone en ce moment pour protéger la vie des détenus", a affirmé M. Jijon.
Le président Guillermo Lasso "tient une réunion avec le haut commandement des forces armées et de la police, un cabinet de crise a été mis en place". Le chef de l'Etat "a invité des représentants de la société civile à commencer à organiser un dialogue à l'intérieur de la prison afin de mettre fin à la barbarie qui s'y déroule", toujours selon le porte-parole présidentiel.
Débutées dans le bloc 2, les violences se sont étendues à d'autres blocs de cellules, où les gangs criminels ("Tiguerones", "Lobos" et autres "Latin King") liés au narcotrafic font régner la terreur.
Selon le gouverneur de la province de Guayas (dont Guayaquil est la capitale), Pablo Arosemena, "les échanges de tirs étaient très intenses, très près des portes d'entrée du pénitencier, avec des détonations".
Les assaillants ont "essayé d'assiéger, de coincer" les détenus du bloc 2. Le chef de ce bloc, connu comme le leader des "Tiguerones", a été libéré mercredi dernier après avoir purgé 60% de sa peine.
"Ce bloc cellulaire (avec quelque 700 prisonniers) étant désormais sans chef, d'autres blocs, avec d'autres gangs, ont essayé de les briser, d'entrer et d'y perpétrer un massacre total", a expliqué le gouverneur, dénonçant la "sauvagerie" des assaillants, qui ont fait usage d'explosifs pour percer les murs.
Murs ensanglantés
Samedi matin, le cadavre d'un détenu gisait sur le toit du bâtiment, aux murs blancs maculés de glaçantes traces de sang. Des images diffusées dans la nuit de vendredi à samedi sur les réseaux sociaux, dont l'authenticité n'a pas été confirmée de source indépendante, ont montré des détenus dans une cour de la prison, s'acharnant à coups de bâtons sur un tas de corps entassés, inanimés et en train de se consumer dans les flammes.
"Nous sommes enfermés dans notre pavillon. Ils veulent nous tuer tous", appelait au secours, dans une autre vidéo, un prisonnier du bloc attaqué. "S'il-vous-plaît, partagez cette vidéo. S'il-vous-plaît, aidez-nous!", implorait ce détenu, avec en arrière fond sonore des détonations répétées.
Dans un tweet, le président Guillermo Lasso a présenté ses "sincères condoléances aux familles qui ont perdu des êtres chers" et a demandé la mise en place d'"outils institutionnels appropriés" pour faire face à cette nouvelle crise carcérale.
Le 28 septembre, 119 personnes sont mortes dans les mêmes circonstances dans cette même prison de Guayas 1, lors du plus grand massacre de l'histoire carcérale de l'Équateur et l'un des pires en Amérique latine. Certains détenus avaient été démembrés, décapités, ou brûlés.
Après la tuerie, le président Lasso avait proclamé "l'état d'exception" dans les 65 prisons équatoriennes, promettant notamment le déploiement d'importants renforts militaires. Le 12 octobre, la Cour constitutionnelle avait cependant limité la durée de cet "état d'exception" à la fin novembre, et interdit que les militaires ne pénètrent à l'intérieur des prisons.
Polémique
Samedi, le président a critiqué cette haute instance juridique, voyant dans ce nouveau bain de sang un "signal d'alarme pour les institutions de l'État équatorien, en particulier la Cour constitutionnelle".
Les 65 prisons équatoriennes peuvent accueillir 30'000 personnes mais sont occupées par 39'000 détenus, soit une surpopulation de 30%. Des armes de toutes sortes, de la drogue et des téléphones portables y circulent en grand nombre.
Situé entre la Colombie et le Pérou, principaux producteurs mondiaux de cocaïne, et utilisé comme zone de transit pour l'expédition vers les Etats-Unis et l'Europe, l'Equateur est confronté à une hausse de la criminalité liée au trafic de drogue, en particulier à Guayaquil, ville portuaire et centre économique du pays.
Dans l'immense prison en périphérie de la ville, qui abrite 8500 détenus et dont la surpopulation atteint 60%, la violence n'a jamais cessé, malgré les multiples annonces du gouvernement. Quinze détenus y ont été tués depuis fin septembre, et plusieurs incidents avaient été signalés cette semaine. Avec les derniers massacres, les émeutes dans les prisons équatoriennes ont fait plus de 308 morts depuis le début de l'année.
Samedi, des dizaines de familles de détenus, angoissées ou en pleurs, se sont rassemblées devant le pénitencier. "Ce sont des êtres humains, aidez-les", pouvait-on lire sur une banderole.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Los Angeles: Trump ordonne de nouvelles opérations anti-immigration
Le président américain Donald Trump a ordonné dimanche de nouvelles opérations anti-migrants dans les principales villes démocrates des Etats-Unis. Il annonce le "plus grand programme d'expulsions de l'histoire".
"Nous devons redoubler d'efforts pour arrêter et expulser les étrangers illégaux des plus grandes villes américaines comme Los Angeles, Chicago et New York, où des millions d'étrangers illégaux habitent", a-t-il déclaré sur son réseau Truth Social.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Quatrième nuit de bombardements israéliens sur l'Iran
Israël a continué lundi ses frappes à travers l'Iran pour la quatrième nuit consécutive, disant viser des sites de missiles sol-sol. La veille, l'armée israélienne avait bombardé Téhéran, la ville sainte de Machhad et des installations militaires.
Les frappes israéliennes en Iran ont fait au moins 224 morts depuis vendredi et plus d'un millier de blessés, a annoncé dimanche le ministère iranien de la santé. Côté israélien, le bilan des ripostes iraniennes depuis vendredi est de 13 morts et 380 blessés, selon la police et les secours.
Tôt lundi matin, Israël a dit être en train de frapper des sites de missiles sol-sol dans le centre de l'Iran. "Nous agissons contre cette menace depuis notre espace aérien et depuis l'espace aérien iranien", a déclaré sur le réseau social X un porte-parole de l'armée israélienne, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani.
Téhéran a annoncé dimanche la mort du chef du renseignement des gardiens de la révolution, après la mort vendredi des deux plus hauts gradés du pays et de neuf scientifiques du programme nucléaire. Des dizaines de cibles ont été visées dans la capitale, notamment des sites liés au nucléaire et deux dépôts de carburant.
Appel de Trump
La majorité des commerces sont restés fermés dimanche et les routes pour quitter Téhéran étaient remplies de longues files de voitures.
En Israël, les sirènes ont retenti à plusieurs reprises dimanche, et la population a été appelée à descendre dans les abris.
A Jérusalem, des journalistes de l'AFP ont vu passer dimanche soir au moins une dizaine de missiles dans le ciel, avant d'entendre au loin de violentes explosions. Plusieurs zones ont été touchées, selon l'armée.
Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a publié des images d'équipes de secours déployées dans la ville côtière d'Haïfa, dans le nord d'Israël, montrant plusieurs voitures en feu et un immeuble d'habitation dont la façade a été arrachée par une explosion.
Le président américain Donald Trump, allié d'Israël, a appelé dimanche les deux pays à "trouver un accord". Il a ajouté qu'il est "possible" que les Etats-Unis s'impliquent dans le conflit mais qu'ils ne sont "à cet instant pas impliqués".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Utah: le manifestant blessé lors d'une marche anti-Trump est mort
Un manifestant est mort après avoir été blessé par balle, visiblement par erreur, samedi lors de l'une des marches de protestation contre le président américain Donald Trump dans l'Utah. La journée avait été marquée par le meurtre d'une élue dans le Minnesota.
C'est dans une manifestation anti-Trump organisée à Salt Lake City que la victime de 39 ans défilait quand, selon un communiqué de la police locale diffusé dimanche, un homme de 24 ans s'est présenté et a "brandi" un fusil de type AR-15, une arme semi-automatique, puis "a couru vers la foule".
Cela a conduit quelqu'un chargé de la sécurisation de la manifestation, qui cherchait visiblement à désarmer l'homme au fusil, "à tirer trois balles, dont l'une a touché fatalement" le manifestant. "Nos enquêteurs pensent qu'il était un passant innocent", écrit la police.
L'homme de 24 ans, lui, a été arrêté et inculpé pour meurtre, a précisé la police dans son communiqué sur le réseau social X. Il n'a pas tiré un seul coup, a précisé le chef de la police.
La personne qui a tiré les trois coups de feu n'a pas été inquiétée par la police et coopère avec les enquêteurs, a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Mondial des clubs: le PSG bat facilement l'Atlético Madrid
Le Paris Saint-Germain a réussi son départ dans le Mondial des clubs. Sous la chaleur de Pasadena, les vainqueurs de la Ligue des champions ont battu l'Atlético Madrid 4-0 dans le groupe B.
Cette rencontre s'est disputée sur un rythme assez lent en raison des conditions météorologiques qui régnaient dans le Rose Bowl. Les Parisiens ont eu le bonheur de trouver l'ouverture lors de leurs rares accélérations, d'abord par Ruiz (19e) puis par Vitinha (45e).
En seconde période, les hommes de Luis Enrique ont parfaitement géré leur avance pour aller cueillir un succès que l'Atlético n'a jamais semblé en mesure de contester. Mayulu (87e) et Lee (96e/pen) ont d'ailleurs encore salé l'addition.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
SuisseIl y a 3 jours
Décès de l'ex-patron de Migros, Herbert Bolliger
-
CultureIl y a 3 jours
Un nouvel été culturel au Château de Morges
-
ClimatIl y a 2 jours
Lourtier: les autorités de Val de Bagnes sur place avant l'armée
-
ClimatIl y a 3 jours
Motion urgente pour l'avenir de Blatten au Grand Conseil valaisan
-
SuisseIl y a 3 jours
Pour l'UDC, une "attaque frontale contre la démocratie suisse"
-
InternationalIl y a 2 jours
Royaume-Uni: prison ferme pour deux hommes ayant volé un WC en or
-
ClimatIl y a 3 jours
Le village de Blatten doit être reconstruit en trois à cinq ans
-
SuisseIl y a 3 jours
Le pétrole flambe suite aux frappes israéliennes sur l'Iran