Économie
Allemagne: le recul du PIB confirmé fin 2024
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L'Allemagne a connu une chute du produit intérieur brut (PIB) au dernier trimestre 2024 de 0,2%, selon des chiffres officiels publiés mardi.
Le repli a ponctué une deuxième année de récession pour la première économie européenne en transition politique, après la victoire des conservateurs aux législatives.
Entre octobre et décembre, le produit intérieur brut (PIB) a reculé de 0,2%, a indiqué l'institut de statistique Destatis dans un communiqué, confirmant sa première estimation de janvier. Les experts de la plateforme de Factset s'attendaient, plus optimistes, à une chute de 0,1%.
En 2024, la première économie européenne a rétréci de 0,2%, après une contraction de 0,3% en 2023. Dans l'industrie manufacturière, pilier de la croissance du pays, "la performance économique a baissé de 0,6 %, et ce pour le septième trimestre consécutif", particulièrement plombée dans l'automobile et les machines, explique le communiqué.
Le secteur du bâtiment a aussi connu une baisse de production de 0,9% sur le trimestre, bien que les investissements aient grimpé de 1,0% "favorisés par la douceur du climat". Corrigés de l'inflation, les investissements globaux ont reculé de 2,7% sur un an, avec une baisse marquée de 6,4% dans les biens d'équipements.
Témoin du succès du "made in Germany", les exportations ont enregistré leur pire recul depuis le deuxième trimestre 2020, avec une chute de 2,2% par rapport au trimestre précédent. Très observée pour la relance économique, la consommation des ménages demeure très molle, à +0,1%.
Prisonnière de la stagnation
Le marasme industriel du pays a été un thème incontournable des élections législatives anticipées, remportées dimanche par les conservateurs et qui laissent présumer une "grande coalition" avec les sociaux-démocrates. La première économie européenne se débat avec des coûts de l'énergie élevés pour les entreprises, une perte de compétitivité des exportations notamment en Chine et un sous-investissement chronique.
Si bien que la fédération industrielle du pays (BDI) table sur une troisième année de récession en 2025. Ses estimations ne prennent pas en compte les droits de douanes promis par les Etats-Unis de Donald Trump, premier partenaire commercial de l'Allemagne, sur les importations européennes.
L'institut DIW craint que la future coalition, qui serait dotée tout juste de la majorité des sièges, "pourrait avoir du mal à imposer des réformes courageuses et nécessaires" pour l'économie à cause des équilibres au Parlement. A commencer par l'assouplissement des règles d'endettement, réclamé par le gouvernement sortant et de nombreux experts pour relancer l'économie.
Pour le premier trimestre 2025, la banque centrale allemande s'attend à une légère accélération du PIB mais "l'économie allemande reste toujours prisonnière de la stagnation".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Japon: plongeon des exportations automobiles vers les Etats-Unis
Les exportations automobiles japonaises vers les Etats-Unis ont chuté d'un quart sur un an en mai,. Les livraisons ont été plombées par l'impact des surtaxes douanières imposées par Washington - un coup dur pour ce pilier de la quatrième économie mondiale.
En valeur, ces exportations de véhicules et pièces automobiles vers les Etats-Unis ont reculé de 24,7% sur un an le mois dernier, selon les données du ministère des Finances dévoilées mercredi.
Ce repli est principalement dû à la baisse des prix de vente, les exportations en volume n'ayant que légèrement diminué (-3,4 %) en mai, analyse Taro Saito, économiste principal du NLI Research Institute.
"L'impact de cette baisse est extrêmement important: il semble que les constructeurs automobiles procèdent à une baisse massive de leurs prix afin d'absorber le surcoût des droits de douane" sans perdre leurs acheteurs aux Etats-Unis, explique-t-il dans une note.
Le Japon, allié clé des Etats-Unis, est soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% imposés à la plupart des nations, ainsi qu'à des surtaxes de 25% sur les voitures, et de 50% l'acier et l'aluminium. Il est menacé d'un relèvement à 24% des surtaxes dites "réciproques", suspendues jusqu'à juillet.
Or, l'économie nippone est extrêmement dépendante du commerce extérieur, et l'automobile représentait l'an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les Etats-Unis. Dans l'archipel, l'industrie automobile représente quelque 8% des emplois.
Tous secteurs confondus, les exportations vers les Etats-Unis ont chuté d'environ 11% le mois dernier, tandis que les importations japonaises en provenance des Etats-Unis chutaient de 13,5%.
L'excédent commercial de l'archipel avec les Etats-Unis a diminué de 4,7% sur un an, la première contraction depuis cinq mois.
Les surtaxes douanières "plombent les bénéfices de nombreuses entreprises japonaises", au risque de "graves répercussions" sur les deux pays et l'économie mondiale, a déclaré mardi le Premier ministre Shigeru Ishiba en marge d'un sommet du G7 au Canada.
Il s'est entretenu avec le président américain Donald Trump lundi: "Comme il subsiste des points de désaccord, nous ne sommes pas parvenus à un accord", a déploré M. Ishiba, faisant état de "discussions franches".
Au total, avec l'ensemble de ses partenaires commerciaux, le Japon a enregistré en mai un déficit commercial pour le deuxième mois consécutif, s'élevant à 637,6 milliards de yens (3,8 milliards d'euros).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le G7 se contente du mininum sur l'Ukraine après le départ de Trump
Le G7 a de nouveau apporté mardi son soutien à l'Ukraine mais sans durcir le ton face à la Russie lors d'un sommet au Canada chamboulé par le départ anticipé du président américain en raison du conflit entre l'Iran et Israël.
Le conflit en Ukraine était l'un des axes majeurs de ce sommet dans les Rocheuses canadiennes auquel participait le président ukrainien Volodymyr Zelensky venu pour plaider sa cause.
"Certains d'entre nous, y compris le Canada, auraient pu aller plus loin", a reconnu le Premier ministre Mark Carney, hôte du G7, lors de sa conférence de presse finale évoquant les déclarations sur la guerre en Ukraine.
Ce dernier a toutefois insisté sur le fait que tous restent d'accord pour continuer à exercer une pression sur la Russie, y compris par des sanctions financières.
Mais le club des grandes démocraties industrialisées n'a pas cette fois publié de déclaration commune dénonçant l'"agression russe", contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.
Dans la journée, une source gouvernementale canadienne avait affirmé que les Etats-Unis s'étaient opposés à la publication d'un communiqué séparé au ton plus fort avant de finalement retirer ses déclarations.
Une chose certaine: alors que les pourparlers engagés entre Moscou et Kiev sous pression de Donald Trump sont dans l'impasse, c'est une occasion manquée pour Volodymyr Zelensky. Il n'a pas eu la possibilité de s'entretenir avec le président américain parti de façon anticipée et avec lequel il entretient une relation houleuse.
C'est avec les autres dirigeants de ce club des grandes démocraties industrialisées (Italie, France, Allemagne, Royaume-Uni, Canada et Japon), qu'il a évoqué l'attaque meurtrière sur Kiev, signe pour lui que les alliés doivent renforcer leur soutien après plus de trois ans d'offensive russe à grande échelle.
"Nous sommes prêts pour les négociations de paix, pour un cessez-le-feu inconditionnel. Pour cela, nous avons besoin de pression", a déclaré Volodymyr Zelensky qui selon des médias canadiens a annulé en fin de journée des événements prévus au Canada après le G7.
Il repart tout de même avec une nouvelle aide militaire de 1,27 milliard d'euros de la part du Canada, notamment pour des drones et des véhicules blindés.
"Machine de guerre russe"
Ottawa a également rejoint Londres pour renforcer les sanctions contre la "flotte fantôme" russe de navires utilisés pour contourner les sanctions internationales sur ses ventes de pétrole.
"Ces sanctions frappent directement au coeur de la machine de guerre de Poutine, pour étouffer sa capacité à poursuivre sa guerre barbare en Ukraine", a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Mais Donald Trump, qui vante à chaque occasion sa relation privilégiée avec le président russe Vladimir Poutine, n'a pas caché lundi son scepticisme face à d'éventuelles nouvelles mesures contre Moscou.
"Les sanctions, ce n'est pas si simple", a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût "colossal" également pour les Etats-Unis.
"Évidemment, avec Trump absent, les discussions sont un peu plus fluides, mais elles ont également moins d'impact avec la nation la plus puissante absente", a reconnu un diplomate d'une nation du G7 sous condition d'anonymat.
"Ils paieront"
De nombreux dirigeants présents espéraient pourtant profiter de ce sommet pour désamorcer l'offensive commerciale de Donald Trump, qui a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d'augmenter encore le niveau des taxes, déstabilisant le monde.
Ses propos sur le chemin du retour ont douché une partie des espoirs, même si les échanges sont restés courtois pendant le sommet. Comme à son habitude, Donald Trump ne s'est pas privé pour décocher, dans l'avion du retour, plusieurs piques à l'adresse des dirigeants qu'il venait de quitter.
Il a notamment regretté que les Européens "ne proposent pas un accord juste pour le moment" pour apaiser la guerre commerciale avec les Etats-Unis, alors que la pause annoncée se termine le 9 juillet.
"Soit nous trouvons un bon accord, soit ils paieront ce que nous leur dirons de payer", a ajouté le président américain.
Il a aussi étrillé Emmanuel Macron, un "chic type" mais qui "ne comprend jamais rien", visiblement agacé de voir ce dernier parler pour lui de ses projets de règlement du conflit entre Israël et l'Iran.
Mardi de retour à Washington, Donald Trump a semblé durcir le ton sur ce dossier appelant à une "capitulation sans conditions" de l'Iran.
Emmanuel Macron a averti que toute tentative de "changement de régime" en Iran par la guerre entraînerait le "chaos" dans le pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Accord significatif entre la Norvège et la Suisse sur le CO2
La Suisse et la Norvège ont signé un accord bilatéral renforçant leur coopération en matière de captage et stockage du carbone (CSC) et de retrait du CO2 de l'atmosphère. C'est une "avancée significative" dans la mise en oeuvre de l’Accord de Paris, annonce le DETEC.
L'accord a été paraphé mardi lors de la visite en Norvège du chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) Albert Rösti, à l'occasion du lancement par Oslo du projet Longship.
Ce dernier, du nom anglais des bateaux vikings, consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.
A ce jour, la technologie du CSC est jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais elle peine à trouver un modèle économique viable.
"Opportunité pour l'économie"
Le projet a bénéficié d'un important soutien financier de l'État norvégien qui va prendre à sa charge 22 milliards de couronnes (près de 2 milliards d'euros) sur un coût total estimé à 34 milliards pour la mise en place des installations et leur exploitation sur les dix premières années.
Lors d'une conférence de presse, le ministre norvégien de l'Énergie, Terje Aasland, a salué "une avancée majeure" pour le CSC en Europe.
Du point de vue suisse, l'accord établit un cadre juridique pour le transport transfrontalier et le stockage permanent du dioxyde de carbone (CO2), notamment, précise le DETEC.
"Le stockage de CO2 sera important pour la Suisse sur la voie de la neutralité carbone. Cette technologie complète nos instruments actuels de décarbonation. Je me réjouis donc de cet accord avec la Norvège. Il renforce l’innovation et constitue une opportunité pour l’économie", a déclaré Albert Rösti.
A peine un an après la signature de la déclaration d’intention, des entreprises privées norvégiennes et suisses ont lancé des activités-pilotes. Plus d’une douzaine d’entreprises et de parties prenantes ont annoncé mardi des accords commerciaux portant sur le transfert de retraits de CO2 dans les deux sens entre les deux pays – une première mondiale dans le cadre de l’article 6 de l’Accord de Paris.
Les "transferts de retraits" font référence à l'idée de remplacer les retraits d'espèces, qui génèrent des émissions de CO2, par des transferts électroniques ou d'autres méthodes de paiement sans espèces.
Ces activités-pilotes sont symboliques en volume, mais visent à déterminer de quelle manière le retrait du CO2 et son stockage transfrontalier peuvent être intégrés dans la politique climatique internationale, lit-on plus loin dans le communiqué. Il s'agit d'"une étape pionnière".
Buts communs
La Norvège et la Suisse ont toutes deux des objectifs climatiques ambitieux et considèrent ces techniques de captage et d'élimination comme des outils essentiels pour atteindre les émissions nettes nulles.
Côté captage, et au-delà de l'accord avec la Suisse, des installations seront officiellement inaugurées mercredi sur une cimenterie de l'allemand Heidelberg Materials à Brevik, dans le sud-est du pays.
Elles doivent permettre d'empêcher 400'000 tonnes de CO2 de s'échapper dans l'atmosphère chaque année.
A compter de 2029, l'usine d'incinération des déchets Hafslund Celsio près d'Oslo devrait elle aussi capter 350'000 tonnes de CO2 annuellement.
Liquéfié, le dioxyde de carbone sera acheminé par bateau vers le terminal d'Øygarden, près de Bergen, où il sera injecté dans un tuyau pour être entreposé, à 110 kilomètres au large, dans un aquifère salin à 2600 mètres sous les fonds marins.
Technologie coûteuse et complexe
La solution du CCS est soutenue notamment par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), notamment pour réduire l'empreinte d'industries difficiles à décarboner telles que les cimenteries, responsables à elles seules de 7% des émissions mondiales de CO2.
Mais cette technologie reste complexe et coûteuse.
Sans aide financière, il est aujourd'hui plus rentable pour les industriels d'acheter des "permis de polluer" sur le marché européen des quotas d'émissions (ETS) que de payer pour capter, transporter et stocker leur CO2.
"Deux choses doivent se produire: il faut une hausse progressive du prix de l'ETS afin de refléter correctement le coût réel de l'utilisation du carbone (...) et notre industrie doit vraiment s'employer à faire baisser les coûts technologiques grâce à l'innovation", a indiqué Tim Heijn, le directeur de Northern Lights, une coentreprise formée par Equinor, Shell et TotalEnergies.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Corruption: la Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte
La Suisse doit absolument renforcer sa contribution à la lutte contre la corruption. Comme l'OCDE lui demande depuis 20 ans, elle doit mieux protéger les lanceurs d'alerte et augmenter le plafond des amendes aux entreprises coupables.
Après une visite de suivi à Berne, le Groupe de travail de l’OCDE sur la corruption reconnaît le rôle actif de la Suisse dans la poursuite des cas de corruption transnationale, notamment grâce à l’engagement du MPC et des autorités cantonales. Mais il souligne l’importance pour la Suisse d’adopter deux réformes législatives essentielles.
Il s'agit de mettre en place un cadre juridique pour la protection des lanceurs d’alerte dans le secteur privé et d'augmenter le plafond des amendes applicables aux entreprises reconnues coupables de corruption d’agents publics étrangers. "Ces mises en oeuvre que nous demandons depuis 20 ans à Berne sont cruciales dans la lutte contre la corruption", a déclaré mardi devant la presse Kathlin Roussel, présidente du groupe de travail éponyme de l'OCDE.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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