Rejoignez-nous

International

Au dernier meeting de Harris: "Si elle ne gagne pas on est foutus"

Publié

,

le

Le gouverneur de Pennsylvanie Josh Shapiro arrive pour prendre la parole lors d'un rassemblement de campagne pour la candidate démocrate à la présidence, la vice-présidente Kamala Harris, devant le Musée d'art de Philadelphie, lundi 4 novembre. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

"Si elle ne gagne pas, on est foutu": comme Robin Matthews, beaucoup d'électeurs démocrates faisant la queue pour le dernier meeting de Kamala Harris, lundi à Philadelphie, craignent le retour d'un Donald Trump "sans contrôle" à la Maison Blanche.

Sur la grande avenue débouchant sur le "Philadelphia Museum of Art" devant lequel la vice-présidente devait s'exprimer tard dans la soirée, à quelques heures de l'ouverture mardi des bureaux de vote, la foule est impressionnante et les files d'attentes forment de longs serpentins.

"Je suis prudemment optimiste, mais je suis inquiète", explique Robin Matthews, une responsable associative de 50 ans et venue de banlieue, dans cette Pennsylvanie si cruciale pour le résultat final de l'élection présidentielle.

"Donald Trump va tout ruiner"

"Parce que si elle ne gagne pas, on est foutu. Totalement. Il (Donald Trump) va tout ruiner. Il est sans contrôle, il n'y a plus d'équilibre des pouvoirs", assure-t-elle. A ses côtés, son fils de 16 ans, Asher, intervient pour souligner ce qui, à ses yeux, fait l'enjeu de cette élection: "la préservation de notre système démocratique".

Sous les feuillages d'automne, des percussionnistes mettent de l'ambiance avant le meeting où sont attendues des stars comme Lady Gaga et Oprah Winfrey, au pied des marches du musée gravies par Sylvester Stallone dans une célèbre scène de "Rocky".

Mais au bout d'une très longue campagne, marquée par des rebondissements extraordinaires dans une Amérique plus divisée que jamais, Yvonne Tinsley, responsable comptabilité de 35 ans, "veut que ça se termine".

Elle en a assez des publicités politiques à la télévision et elle est fatiguée de devoir expliquer à ses amis que les informations ne se trouvent pas sur des vidéos sur Facebook ou Instagram.

Prudente, elle ne s'attend à aucun miracle politique avec Kamala Harris. "Je sais qu'elle ne va pas tout changer", dit-elle. Mais trop de choses sont en jeu à ses yeux si l'ex-président républicain revient à la Maison Blanche.

"Je suis une femme noire en Amérique, donc malheureusement, toutes les politiques me touchent différemment, car je serai la plus mal lotie", explique-t-elle. "Alors, revenir dans un monde où on n'écoute même pas les femmes blanches, c'est sûr que je serai encore moins entendue".

"Nous avons eu Trump pendant quatre ans, rien ne fonctionnait", lance à son tour Robert Rudolf, programmateur informatique de 58 ans. "Il y avait beaucoup de racisme, de misogynie. Ça s'est un peu normalisé, donc j'espère qu'on va rester loin de tout ça".

Casquette "Harris-Walz" sur la tête et chemise de bûcheron sur le dos, il explique venir d'un coin rural et "rouge" de l'Etat.

"Nous sommes de plus en plus divisés. C'est vraiment très difficile de parler aux gens de l'autre côté", dit-il.

Un contexte tendu qui fait craindre à Roxana Rohe, 42 ans, une professeure venue avec ses deux filles, une longue séquence post-électorale.

"Trump est déjà en train de dire que l'élection lui a été volée, avant même qu'elle n'ait eu lieu", soupire-t-elle.

Les premiers bureaux de vote ouvrent mardi à minuit et 1 minute (6h00 heure suisse) sur la côte est dans plusieurs petites communes du New Hampshire comme Dixville Notch ou Millsfield.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

GP de Valence: Alex Marquez gagne le sprint

Publié

le

Le dernier sprint de la saison pour Alex Marquez (© KEYSTONE/EPA/MANUEL BRUQUE)

Alex Marquez (Ducati-Gresini) a remporté à Valence le dernier sprint de la saison en MotoGP. L'Espagnol s'est ainsi imposé pour la troisième fois de la saison dans cet exercice.

Le cadet des frères Marquez, déjà assuré du titre honorifique de vice-champion du monde derrière son frère Marc (Ducati), qui a dû faire l'impasse sur la fin de saison en raison d'une blessure, l'a emporté samedi avec 1''149 d'avance sur son compatriote Pedro Acosta (KTM). Le podium a été complété par l'Italien Fabio di Giannantonio (Ducati-VR 46), devancé de 2''637.

Parti en pole position pour la cinquième fois cette saison, l'Italien Marco Bezzecchi (Aprilia) a franchi la ligne d'arrivée cinquième. Cela lui permet d'être certain de boucler la saison au troisième rang final.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

A Belem, militants et autochtones rassemblés pour le climat

Publié

le

Des milliers de militants et d'indigènes rassemblés samedi à Belem pour une grande marche. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Des milliers de militants et d'indigènes se rassemblent samedi à Belem pour une grande marche afin de demander aux négociateurs de la COP30, réunis dans cette ville d'Amazonie brésilienne, d'écouter leurs revendications pour la défense du climat.

Un ballon géant à l'allure de globe terrestre: on le remarque d'emblée au départ de la manifestation, festive et en musique, près d'un marché de cette cité qui accueille depuis lundi la conférence de l'ONU sur le climat.

"Nous sommes venus ici pour défendre le climat. Aujourd'hui, nous vivons un massacre avec notre forêt qui est en train d'être détruite. Nous voulons faire entendre notre voix depuis l'Amazonie et exiger des résultats", dit à l'AFP Benedito Huni Kuin, 50 ans, du peuple indigène Huni Kuin, vivant dans l'ouest du Brésil.

Les premiers sont arrivés aux toutes premières heures du matin, sous un soleil déjà brûlant. Certains ont déployé un grand drapeau brésilien frappé des mots: "Amazonie protégée".

La "marche mondiale pour le climat" va traverser la dense ville de 1,4 million d'habitants sur environ 4,5 kilomètres, s'arrêtant à quelques pâtés de maisons du site de la COP30, protégé samedi par des dizaines de militaires et des barrières parfois surmontées de barbelés.

Pour la première fois depuis la COP26 à Glasgow en 2021, la société civile mondiale peut s'exprimer samedi sans crainte d'arrestations arbitraires.

Les trois dernières conférences climatiques de l'ONU se sont déroulées dans des pays, Egypte, Emirats arabes unis et Azerbaïdjan, où aucune ONG ne jugeait sûr de manifester en dehors du site de la COP, qui est protégé et régi par les Nations unies.

Les négociations de Belem sont marquées par une absence de taille: celle des Etats-Unis de Donald Trump.

Mais au rassemblement samedi un manifestant monté sur des échasses s'est déguisé en Oncle Sam pour dénoncer "l'impérialisme". Le soutien à la cause palestinienne est aussi présent, avec des drapeaux palestiniens brandis parmi la foule.

Frustration indigène

"Nous sommes ici pour montrer que ce sont les gens qui détiennent le pouvoir, surtout cette semaine où on a appris que des voix étaient exclues du processus de la COP et que de nombreuses communautés, notamment autochtones, ne se sentent pas prises en compte", a expliqué à l'AFP Tyrone Scott, un Britannique de 34 ans, de l'ONG War on Want.

Les communautés indigènes brésiliennes réclament davantage voix au chapitre dans les discussions, qu'elles ont bousculées à deux reprises.

Mardi soir, des manifestants avaient forcé l'entrée du site de la COP et s'étaient heurtés aux forces de sécurité. Vendredi matin, d'autres protestataires autochtones ont bloqué l'entrée principale et arraché des réunions au sommet avec des responsables brésiliens.

Après des tensions entre le Brésil et l'ONU, qui coorganisent l'événement, les autorités brésiliennes ont renforcé notablement cette semaine le déploiement de sécurité autour du Parque da Cidade, siège de la conférence, dans le but d'éviter tout trouble dans les derniers jours de négociations.

Où en sont ces tractations? Au terme d'une semaine, la présidence de la COP30 est censée dévoiler samedi après-midi le fruit de ses consultations pour concilier les demandes des pays sur une série de sujets.

Des sujets aussi épineux que les ambitions en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le financement climatique au profit des pays vulnérables ou les barrières commerciales.

Plusieurs participants estiment que chacun campe encore sur ses positions en attendant l'arrivée des ministres lundi, qui devront trouver un consensus de près de 200 pays d'ici la fin de la conférence le 21 novembre.

Un négociateur africain souhaite que la présidence prenne les choses en main. "Sinon, ceci pourrait s'avérer une COP vide", craint-il. "Les pays sont ici pour obtenir un bon résultat à cette COP", a en revanche estimé vendredi le secrétaire d'État allemand Jochen Flasbarth.

Les négociations "sont comme les montagnes russes, elles ont des hauts et parfois elles ont des bas", a résumé la négociatrice en chef brésilienne, Liliam Chagas - sans dévoiler aucune carte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'ex-champion du monde Joseph Parker dément s'être dopé

Publié

le

Joseph Parker (ici en 2018) dément avoir eu recours à des produits dopants (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

L'ex-champion du monde des lourds Joseph Parker a démenti samedi avoir eu recours à des produits interdits.

Un test antidopage s'est pourtant révélé positif après son combat perdu contre Fabio Wardley le 25 octobre.

"Avant mon récent combat, j'ai passé un test volontaire et j'ai maintenant appris que le résultat rendu était positif. C'est une vraie surprise. Je n'ai eu recours à aucune substance interdite, je ne prends pas de produits pour améliorer mes performances et je ne suis pas en faveur de leur utilisation", a écrit le boxeur néo-zélandais de 33 ans sur les réseaux sociaux.

"Je coopère pleinement dans le processus en cours et je suis confiant dans l'issue de l'enquête qui blanchira mon nom", ajoute Parker, qui a été stoppé durant le 11e round de son combat contre le Britannique Wardley et a ainsi perdu son statut de challenger WBO pour affronter le champion incontesté des lourds Oleksandr Usyk.

Le promoteur du combat entre Parker et Wardley, Queensberry, a annoncé le résultat positif du contrôle antidopage sans dire quelle substance avait été détectée. Selon le tabloïd britannique The Sun, il s'agirait de cocaïne.

Joseph Parker avait perdu en 2018 sa ceinture WBO au profit du Britannique Anthony Joshua par décision unanime des juges. Il s'était depuis donné une chance d'affronter Usyk en alignant des victoires contre Deontay Wilder, Zhilei Zhang et Martin Bakole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Brésil: appel de Bolsonaro rejeté, qui se rapproche de la prison

Publié

le

Jair Bolsonaro a été condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat (archives). (© KEYSTONE/AP/Luis Nova)

La cour suprême brésilienne a formellement rejeté vendredi l'appel de l'ex-président Jair Bolsonaro de sa condamnation à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat. Cette décision réduit fortement ses chances d'éviter de se retrouver derrière les barreaux.

La juridiction s'était déjà prononcée contre ce recours la semaine dernière, mais devait encore entériner sa décision.

L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022), 70 ans, a été déclaré coupable en septembre d'avoir été le chef d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour assurer son "maintien autoritaire au pouvoir" après la victoire de son rival de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, lors du scrutin d'octobre 2022.

Selon le parquet, ce complot prévoyait l'assassinat de Lula et d'un juge de la cour suprême chargé de l'affaire, Alexandre de Moraes. Mais il a échoué, faute de soutien de hauts responsables militaires.

Une source du tribunal a indiqué à l'AFP que la défense pourrait formuler un dernier recours dans les cinq jours. Cependant, celui-ci pourrait être rapidement rejeté par M. Moraes, ce qui mettrait fin à la procédure.

Réduction de peine exclue

M. Bolsonaro, assigné à résidence depuis août, pourrait donc être incarcéré au cours de la dernière semaine de novembre.

En raison de problèmes de santé liés aux séquelles d'un coup de couteau reçu à l'abdomen en 2018, il pourrait demander à la cour de le laisser purger sa peine à domicile, comme ce fut le cas pour l'ancien président Fernando Collor de Mello (1990-1992), condamné à huit ans de prison pour corruption.

Ce procès a considérablement envenimé les relations bilatérales, notamment commerciales, avec le président américain Donald Trump, dont Jair Bolsonaro est un ancien allié.

M. Trump et son gouvernement font pression sur les autorités judiciaires brésiliennes, qu'ils accusent de poursuivre injustement l'ex-dirigeant. M. Moraes est la principale cible de Washington, visé depuis la fin juillet par des sanctions économiques, étendues en septembre à son épouse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Vous vous montrez actif, libre, multiple, conquérant. Et si vous ralentissiez un moment, juste pour apprécier ce que vous avez déjà ?

Les Sujets à la Une