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Climat

Tempête aux Philippines: Manille menacée, au moins 45 morts

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En moyenne, vingt typhons et tempêtes frappent les Philippines chaque année. (© KEYSTONE/AP)

La tempête tropicale Nalgae, qui s'est abattue samedi sur les Philippines, menace désormais la capitale Manille. Elle a fait au moins 45 morts à la suite d'inondations et de glissements de terrain dans l'archipel, selon un nouveau bilan revu à la baisse.

Les responsables de la défense civile du pays ont reconnu que les équipes de secours envoyées vendredi dans le sud du pays, inondé par les crues, avaient commis des erreurs dans leurs décomptes, ce qui a conduit à enregistrer deux fois certains décès. "Lorsque nous avons réuni les bilans (...), nous avons réalisé qu'il n'y avait que 40 morts, 31 blessés et 15 disparus", a déclaré à l'AFP Naguib Sinarimbo, porte-parole et chef de la défense civile pour la région sud.

Cinq autres personnes ont péri ailleurs dans le pays, a précisé le chef de la défense civile nationale, portant le nouveau décompte à 45 morts. Un précédent bilan erroné faisait état de 72 morts, 14 disparus et 33 blessés.

Le président des Philippines Ferdinand Marcos Jr a réprimandé la défense civile et les responsables locaux lors d'une réunion télévisée samedi au sujet du nombre élevé de victimes à Mindanao. "Il sera important pour nous de regarder en arrière et de voir pourquoi cela s'est produit. Pourquoi n'avons-nous pas réussi à les évacuer ? Pourquoi le nombre de victimes est-il si élevé?", a demandé le président.

A Leyte, une île du centre des Philippines, les secouristes ont utilisé un frigo en guise de bateau improvisé pour sauver des enfants bloqués par les flots, comme en témoignent des photos publiées par les gardes-côtes.

Vents jusqu'à 95 km/h

Nalgae, attendue depuis jeudi, a finalement frappé samedi à l'aube la principale île des Philippines, Luzon, accompagnée de vents atteignant 95 km/h, une heure après avoir touché terre sur l'île faiblement habitée de Catanduanes. Les secouristes concentrent désormais leurs efforts sur le village de Kusiong, où des dizaines de corps ont été retrouvés vendredi.

Les fortes pluies ont commencé jeudi soir dans la région. Les eaux de crue ont envahi plusieurs villes et villages sur l'île de Mindanao, charriant arbres, pierres et boue sur leur passage. Quelque 500 maisons ont été détruites.

Manille menacée

Mais Nalgae pourrait aussi toucher la capitale Manille, a prévenu le service météorologique philippin. "Des inondations généralisées et des glissements de terrain provoqués par la pluie" sont attendus dans la capitale de 13 millions de personnes, précise le bulletin. Il y a "un risque minimal à modéré de tempête" ou de vagues énormes frappant les zones côtières.

"Sur la base de nos projections, cette tempête est très forte et nous nous y sommes préparés", a souligné M. Alejandro, précisant que 5.000 équipes de quelques secouristes chacune se tenaient prêtes à intervenir. Les habitants vivant sur ou à proximité de la trajectoire de la tempête sont priés de rester chez eux.

La tempête a frappé au début d'un long week-end férié aux Philippines, où des millions de personnes retournent dans leur ville natale pour se recueillir sur les tombes de leurs proches.

Or les garde-côtes ont suspendu les services de ferry dans une grande partie de l'archipel où des dizaines de milliers de personnes montent à bord de bateaux chaque jour. Et 100 vols ont été mis en attente, a fait savoir le bureau de l'aviation civile. Plus de 7000 personnes ont été évacuées avant l'arrivée de la tempête, selon le bureau de la défense civile.

20 typhons et tempêtes par an

En moyenne, 20 typhons et tempêtes frappent les Philippines chaque année, tuant habitants et bétail sur leur passage, et ravageant fermes, maisons, routes et ponts, même si le sud est rarement touché. A mesure que la planète est touchée par le réchauffement climatique, les tempêtes et typhons deviennent de plus en plus puissants, avertissent les scientifiques.

Fin septembre, le typhon Noru a fait au moins 10 morts aux Philippines, dont cinq secouristes. La tempête tropicale Megi, qui s'est abattue sur le pays en avril, a fait au moins 148 morts et provoqué de gigantesques glissements de terrain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Le danger d'incendie augmente en Valais

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Les températures estivales et le manque de précipitations augmentent le risque d'incendie de forêt. Ici à Bitsch en juillet 2023. (Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les abondantes précipitations de la fin juin n'ont pas mis le Valais à l'abri du danger d'incendie. Le canton appelle vendredi à la prudence et au respect des mesures de prévention des incendies de forêts.

"Les températures estivales de ces derniers jours ainsi que l'absence de précipitations à venir contribuent à une rapide augmentation du danger d'incendie", indique l'Etat du Valais dans un communiqué. Dans la plaine du Rhône, entre Martigny et Brigue, le risque varie actuellement entre limité (2) et marqué (3).

A la veille des festivités du 1er août notamment, la population est appelée à se conformer aux instructions des autorités locales et de respecter "scrupuleusement" les emplacements prévus pour utiliser des feux d'artifice. Les contrevenants seront dénoncés à l'autorité compétente, avertit le canton.

Mégots de cigarette et allumettes ne doivent évidemment pas être jetés en pleine nature. Les services cantonaux suivent l'évolution de la situation et prendront d'éventuelles nouvelles dispositions en fonction de la situation météorologique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Philippines: tentatives pour contenir la nappe de pétrole

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Jeudi, le porte-parole des garde-côtes philippins, le contre-amiral Armando Balilo, a indiqué que seul le carburant utilisé pour alimenter le pétrolier avait fui et que la cargaison de fioul transportée semblait pour l'instant intacte. (© KEYSTONE/EPA/Philippine Coast Guard)

Les garde-côtes philippins vont utiliser des dispersants dans l'eau et déployer des barrières flottantes pour contenir une nappe de pétrole. Cela au lendemain du naufrage d'un pétrolier transportant 1,4 million de litres de fioul industriel au large de Manille.

Selon des journalistes de l'AFP, des garde-côtes philippins s'affairaient vendredi matin au port de la ville de Limay, située au niveau de la baie de Manille, en face de la capitale, pour préparer l'opération visant à contrer la marée noire.

Les garde-côtes philippins se sont fixé un objectif de sept jours pour achever le siphonnage de la nappe de pétrole, d'une longueur d'environ 3,7 kilomètres, qui a été détectée dans la foulée du naufrage du pétrolier MT Terra Nova, battant pavillon philippin.

Un membre d'équipage du pétrolier est décédé lorsque le navire a chaviré tôt jeudi, à environ sept kilomètres de la ville de Limay alors qu'il naviguait vers le port central d'Iloilo.

Fortes pluies

Ce naufrage a lieu alors que de fortes pluies, amplifiées par le typhon Gaemi et la mousson saisonnière, se sont abattues sur Manille et les régions avoisinantes ces derniers jours.

Jeudi, le porte-parole des garde-côtes philippins, le contre-amiral Armando Balilo, a indiqué que seul le carburant utilisé pour alimenter le pétrolier avait fui et que la cargaison de fioul transportée semblait pour l'instant intacte.

"Payer la facture"

Une enquête sur les causes de ce naufrage a été ouverte. M. Balilo a toutefois indiqué que le pétrolier n'avait pas "enfreint les règles et réglementations" relatives à la navigation par gros temps, aucun avis d'alerte n'ayant été émis avant son appareillage.

L'organisation de défense de l'environnement, Greenpeace, a quant à elle déjà prévenu que les propriétaires du MT Terra Nova devront "payer la facture" environnementale pour les dégâts causés et indemniser les communautés locales.

Précédents

L'une des pires marées noires aux Philippines s'est produite en février 2023, lorsqu'un pétrolier transportant 800'000 litres de fioul industriel a coulé au large de l'île centrale de Mindoro, au sud de la capitale.

Le carburant diesel et l'huile épaisse provenant de ce navire avaient contaminé les eaux et les plages le long de la côte, dévastant les industries de la pêche et du tourisme.

Le pétrole s'était dispersé sur des centaines de kilomètres dans des eaux réputées pour abriter une faune et une flore marines parmi les plus diversifiées au monde. Des milliers de pêcheurs avaient reçu l'ordre de rester à terre et la baignade avait été interdite.

En 2006, un pétrolier avait coulé au large de l'île centrale de Guimaras (centre), déversant des dizaines de milliers de litres de pétrole qui avaient détruit une réserve marine, ruiné les zones de pêche locales et recouvert de boues noires une partie du littoral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Personne retrouvée morte lundi dans le Val Maggia identifiée

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Le corps de la sexagénaire avait été retrouvé lundi dans la rivière Maggia à Cevio (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/Alessandro Crinari)

La personne retrouvée sans vie lundi en fin d'après-midi dans le lit de la rivière Maggia à Cevio (TI) a été identifiée. Il s'agit d'une citoyenne suisse de 67 ans domiciliée dans la région de Locarno, indique jeudi la police cantonale tessinoise.

Son corps avait été découvert lundi vers 17h00 dans le cadre des recherches effectuées durant la journée par les agents de la police cantonale, les sauveteurs du Secours Alpin Suisse (SAS) et des unités cynophiles. La police avait alors rappelé qu'un autre corps avait été retrouvé jeudi dernier dans le même secteur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Forestiers mobilisés dans les vallées touchées par les crues

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A Vissoie (VS), la Navizence en crue le 21 juin dernier (Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plus d'un mois après les premières crues survenues en Valais, les forestiers des vallées touchées, comme Anniviers et St-Niklaus, sont toujours mobilisés. Un travail de longue haleine pour sécuriser les berges et évacuer les bois flottants.

L'engagement se fait "souvent dans des conditions difficiles", a communiqué jeudi Forêt Valais, l'association faîtière des propriétaires de forêts. Les hommes travaillent notamment avec l'appui d'hélicoptères et de tracteurs forestiers équipés de treuils.

Les cours d'eau des vallées latérales qui sont sortis de leur lit ont arraché et charrié d'énormes quantités de matériaux, dont des arbres qu'il s'agit maintenant d'extraire, de débarrasser et de trier. Le risque étant sinon "que ces bois s'accumulent et forment des barrages dangereux", explique Forêt Valais.

"Les parties propres pourront être brûlées et alimenteront un chauffage à distance". Quant aux bois sablonneux, ils "devront être broyés et lavés avant de pouvoir être valorisés".

Mesures d'urgence

En ce qui concerne la sécurisation des berges, elle nécessite parfois des abattages d'arbres préventifs, "dans le cadre de mesures d'urgence". Par exemple, lorsque la Navizence est sortie de son lit, cette rivière qui part de Zinal pour se jeter dans le Rhône au niveau de Chippis, s'est déportée et a érodé la berge qui soutient la route.

Les forestiers vont donc abattre les arbres qui se trouvent le long de la berge opposée, là où la rivière va être déviée, pour éviter que des arbres ne tombent à l'eau et ne posent problème, détaille Forêt Valais. D'autres coupes ciblées ont été effectuées dans la vallée, toujours dans le cadre des mesures urgentes. Elles représentent au total "550 mètres cubes de bois".

Embâcle coriace

Dans la vallée de St-Niklaus, les forestiers luttent avec "un embâcle particulièrement coriace" dans la Viège, relève Forêt Valais. Pour l'heure, 60 tonnes de bois, plastiques, morceaux de canalisation et autres panneaux de construction ont été évacuées à l'aide d'un hélicoptère équipé d'un grappin.

Une quantité similaire de matériaux bloque encore la gorge. "Après un essai infructueux à l'explosif, les professionnels poursuivent leur travail à l'aide d'un treuil motorisé", précise l'association faîtière.

Forêts protectrices

Les arbres jouent un rôle de protection fondamental sur les bassins versants et à proximité des cours d'eau. Leurs racines stabilisent et protègent le sol, réduisant les risques d'érosion et de glissement, et le sol forestier profond permet de stocker l'eau des précipitations et de la fonte des neiges, évitant les ruissellements superficiels et l'augmentation du débit des cours d'eau, rappelle Forêt Valais.

"Sans le soin apporté aux forêts, les dégâts causés par les crues auraient été beaucoup plus importants. C'est pourquoi l'entretien sylvicole des berges fait partie intégrante des mesures de sécurisation des cours d'eau", complète l'association.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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