International
L'Ohio approuve la protection du droit à l'avortement
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L'Etat américain de l'Ohio a approuvé mardi l'inscription du droit à l'avortement dans sa constitution, selon les projections. Ce scrutin-test a été suivi de très près aux Etats-Unis, car il permet de jauger la tendance chez les électeurs à un an de la présidentielle.
Le "oui" à l'amendement constitutionnel en faveur de l'avortement l'emporte avec 55% des voix, selon une projection du New York Times. Une explosion de joie a accueilli la nouvelle lors d'un rassemblement de la coalition pro-avortement à Columbus, la capitale de cet Etat du Midwest contrôlé par les républicains.
"Gagner était la seule option et nous l'avons fait ensemble", a lancé une organisatrice sous les applaudissements et les cris victorieux. "C'est votre corps, vos droits", s'est réjoui un autre.
Le président des Etats-Unis d'Amérique, Joe Biden, a salué le résultat. "La démocratie a gagné", a-t-il dit dans un communiqué. Le programme "extrême et dangereux" des opposants à l'avortement "est en décalage avec la grande majorité des Américains", a-t-il affirmé.
Campagne acharnée
Les deux camps ont mené une campagne acharnée à coups de millions de dollars et de spots télévisés omniprésents, envoyant également des milliers de volontaires frapper aux portes des habitants pour les rallier à leur cause.
L'Ohio vient s'ajouter aux Etats, progressistes comme conservateurs, qui, l'an dernier, ont systématiquement voté pour les pro-IVG lors de scrutins sur l'avortement, à la grande surprise des républicains.
Pour les défenseurs de l'amendement à la constitution de l'Ohio, il fallait cocher "oui" pour empêcher l'Etat d'interférer dans une "décision personnelle". Pour ses opposants, il était impératif de dire "non" à un texte qui "va trop loin".
Depuis que la cour suprême américaine a cassé à l'été 2022 l'arrêt qui garantissait le droit fédéral des Américaines à interrompre leur grossesse, la question du droit à l'avortement est revenue aux Etats. Plusieurs l'ont restreint ou interdit, d'autres l'ont renforcé.
Dans l'Ohio, une tentative de la droite de compliquer l'organisation et l'adoption de référendums (avec l'avortement en ligne de mire) a échoué en août.
Centaines de milliers de signatures
Les défenseurs de l'avortement ont eux réussi à rassembler des centaines de milliers de signatures afin de soumettre à la population un amendement constitutionnel consacrant le droit à l'IVG.
Il s'agissait aussi de contrer une loi, entrée en vigueur après la décision de la cour suprême, qui bannit la plupart des avortements, même en cas de viol ou d'inceste, dès qu'un battement de coeur peut être détecté, c'est-à-dire vers six semaines, souvent avant même qu'une femme ait connaissance de sa grossesse.
Cette législation est actuellement en suspens en raison d'une bataille juridique. Pour le moment, l'avortement est légal dans l'Ohio jusqu'à environ 22 semaines de grossesse.
Mais, pendant le court temps durant lequel la loi restrictive a été en vigueur, une fillette de 10 ans enceinte après un viol a dû se rendre dans l'Indiana voisin pour avorter. L'affaire avait choqué dans tout le pays.
Kentucky et Virginie
L'amendement prévoit que tout individu ait "le droit de prendre et d'appliquer ses propres décisions" en matière notamment d'avortement, de contraception et de traitement lié à la fertilité ou aux fausses couches.
Pour ses opposants, comme le gouverneur républicain Mike DeWine, cela ouvrirait la porte à des avortements "à n'importe quel moment pendant la grossesse" et à la possibilité que des mineures y aient recours sans l'accord de leurs parents. Le camp adverse le dément catégoriquement.
La question de l'avortement était dans tous les esprits lors de deux autres scrutins mardi. Dans le très conservateur Kentucky, le gouverneur démocrate Andy Beshear est parvenu à se faire réélire, selon les projections des médias américains. Il avait fait du droit à l'IVG un axe majeur de sa campagne.
En Virginie, où se sont tenues des élections législatives, si les républicains l'emportent, cela pourrait permettre au gouverneur Glenn Youngkin de tenter d'imposer des restrictions à l'avortement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump maintient son cap économique, accable Biden et les immigrés
"Bonsoir l'Amérique. Il y a onze mois j'ai hérité d'un désastre et je le répare." Voici comment Donald Trump a lancé mecredi une courte allocution de fin d'année.
Au cours de celle-ci, il a fermement maintenu son cap économique malgré le mécontentement croissant des Américains, tout en accablant son prédécesseur démocrate Joe Biden et en s'en prenant violemment aux immigrés.
Seule annonce concrète, dans ce discours diffusé en direct à une heure de grande écoute: l'envoi à 1,45 million de militaires américains de "dividendes du guerrier", des chèques de 1776 dollars rappelant la date de la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis.
Pour le reste, le milliardaire de 79 ans a jugé que l'Amérique allait connaître "un boom économique comme le monde n'en a jamais connu" et a accusé son prédécesseur Joe Biden de lui avoir laissé une économie "au bord de la ruine".
Le président républicain a aussi assuré que les prix, principale source d'inquiétude des ménages, baissaient "rapidement", tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'était "pas encore finie".
Chiffre faramineux
Il s'est à nouveau vanté d'avoir résolu huit guerres, un chiffre largement imaginaire selon les spécialistes, et a évoqué le montant faramineux de 18'000 milliards de dollars de nouveaux investissements aux Etats-Unis depuis son retour au pouvoir.
Donald Trump a aussi répété que grâce à lui le prix des médicaments aux Etats-Unis allait baisser de jusqu'à "600%", ce qui est mathématiquement impossible.
Alors même que sa politique protectionniste laisse les Américains sceptiques, il a redit que les droits de douane étaient son "mot préféré". Le républicain a aussi répété sa volonté de mettre fin au système d'assurance-santé subventionné connu sous le nom d'Obamacare, ce qui selon l'opposition démocrate va faire flamber les coûts pour les ménages.
Donald Trump a assuré que nombre des difficultés rencontrées par ses concitoyens étaient le résultat d'une "invasion" d'immigrés pendant le mandat de Joe Biden.
Le président américain, qui mène une politique d'expulsions massives accompagnée de sévères restrictions à l'immigration, s'est félicité d'avoir enclenché un processus de "migration inversée" ou de "remigration".
Il a accusé les immigrés d'avoir créé une crise du logement, d'avoir "volé" des emplois, d'avoir "submergé" les hôpitaux et, pour résumer, d'avoir vécu aux dépens des contribuables.
Sondage
La vision optimiste de l'économie du président américain tranche avec l'inquiétude exprimée dans les sondages sur le coût de la vie.
Selon une enquête d'opinion PBS News/NPR/Marist publiée mercredi, 61% des Américains jugent que la conjoncture ne leur est pas favorable personnellement, contre 57% en mai.
La déception des Américains quant à la politique économique de Donald Trump, reposant en grande partie sur les droits de douane, inquiète les républicains à moins d'un an des élections législatives de mi-mandat.
Donald Trump, après un meeting la semaine dernière en Pennsylvanie (nord-est), sera vendredi en Caroline du Nord (sud-est) pour tenter de mobiliser les électeurs.
Il a laissé éclater récemment sa frustration face aux sondages, en écrivant sur son réseau Truth Social: "Quand dira-t-on enfin que j'ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l'histoire de notre pays? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu'il se passe?"
Vance
Si Donald Trump maintient que la conjoncture est meilleure que la perception qu'en ont ses compatriotes, d'autres responsables demandent aux Américains d'être patients.
L'un des principaux conseillers économiques de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a réagi mardi à la progression du taux de chômage en novembre en rappelant que la croissance économique restait forte et en déclarant: "Généralement, les créations d'emplois suivent."
Il a prédit qu'il faudrait six mois pour que l'emploi industriel rebondisse, grâce selon lui aux investissements rendus possibles par le président américain.
Les électeurs "savent que Rome ne s'est pas faite en un jour. Ils savent que ce que Joe Biden a cassé ne sera pas réparé en une semaine", a déclaré de son côté le vice-président JD Vance, pendant un meeting mardi en Pennsylvanie.
"Nous devons persévérer. Nous devons continuer à travailler pour ramener de bons emplois et de l'argent aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Australie: l'incitation à la haine sera plus sévèrement punie
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a promis jeudi des sanctions plus sévères contre "la haine, la division et la radicalisation" en réponse à l'attentat de la plage de Bondi à Sydney qui a tué 15 personnes.
"Il est clair que nous devons faire plus pour combattre ce fléau néfaste, beaucoup plus", a souligné le dirigeant, s'engageant à lutter contre le discours d'incitation à la haine de certains prédicateurs et d'annuler les visas des personnes partageant ce discours.
Sajid Akram et son fils Naveed ont tué dimanche 15 personnes participant à une fête juive sur la plage de Bondi, un acte motivé par l'idéologie du groupe Etat islamique selon M. Albanese.
Selon la chaîne publique australienne ABC, Naveed Akram, 24 ans, était un adepte d'un prédicateur projihadistes basé à Sydney.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Brésil: loi pour réduire la peine de Bolsonaro approuvée
Le Congrès brésilien a approuvé mercredi une proposition de loi pour réduire la peine de prison de l'ex-président Jair Bolsonaro. Ce dernier avait été condamné en septembre à 27 ans de réclusion pour tentative de coup d'Etat.
Le texte, porté par la majorité conservatrice et adopté à 48 voix contre 25 mercredi par le Sénat, pourrait réduire sa durée d'incarcération à deux ans et quatre mois.
Son approbation par la Chambre des députés la semaine dernière avait suscité de nombreuses critiques. Des manifestations contre la mesure, organisées dimanche, ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans plusieurs grandes villes du pays.
L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022) a commencé à purger sa peine fin novembre dans les locaux de la Police fédérale à Brasilia.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva peut apposer son veto à la loi de réduction de peine, mais celui-ci peut à son tour être annulé par le Congrès.
En l'état, Jair Bolsonaro, 70 ans, pourrait demeurer incarcéré environ huit ans avant de bénéficier d'un éventuel aménagement de sa peine, selon le Tribunal d'exécution des peines de la capitale brésilienne.
Le nouveau texte prévoit également d'accorder la liberté conditionnelle à des dizaines de ses partisans condamnés pour les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.
Ce jour-là, des milliers de bolsonaristes avaient saccagé le Parlement, le palais présidentiel et la Cour suprême, réclamant une intervention militaire pour déloger du pouvoir le président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, une semaine après son investiture.
Texte reformulé
Le sénateur centriste Renan Calheiros a qualifié le vote de "farce" et quitté la séance, accusant les alliés du gouvernement d'avoir laissé passer le texte en échange de soutien à une initiative augmentant la fiscalité sur certaines entreprises.
Le sénateur du Parti des travailleurs au pouvoir Randolfe Rodrigues a nié tout accord de ce type.
Au sein d'un Parlement à forte majorité conservatrice, les bolsonaristes tentent en vain depuis février de faire voter un texte permettant à Jair Bolsonaro de bénéficier d'une amnistie totale.
Mais à l'approche des vacances parlementaires de fin d'année, ils ont estimé que la réduction de sa peine constituait "une première étape".
La semaine dernière, la proposition de loi avait été approuvée par les députés à l'issue d'une séance houleuse.
Le rapporteur de la proposition de loi à la chambre haute, Espiridao Amin, allié de M. Bolsonaro, a changé la formulation du texte pour que la réduction de peine ne concerne que les personnes condamnées "pour des crimes contre l'Etat de droit".
Cela concerne donc l'ancien président et ses proches collaborateurs condamnés pour tentative de coup d'Etat, ainsi que les émeutiers du 8 janvier 2023.
"Voué au veto"
L'entrée en vigueur d'une éventuelle réduction de peine pour Jair Bolsonaro pourra être retardée si le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva décide de censurer le texte avant sa promulgation.
"Ce texte est voué au veto", a dit aux journalistes le sénateur de gauche Randolfe Rodrigues, le qualifiant de "lamentable".
Mais le Parlement aura le dernier mot et pourrait voter l'annulation du veto présidentiel.
Le rapporteur de la proposition de loi à la chambre basse, Paulinho da Força, l'a qualifiée de "geste de réconciliation" dans un pays fortement polarisé.
En septembre, à l'issue d'un procès historique, Jair Bolsonaro a été reconnu coupable par la Cour suprême d'être le leader d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour son maintien au pouvoir malgré sa défaite à la présidentielle de 2022.
Selon l'accusation, ce projet putschiste, qui prévoyait même l'assassinat de Lula après son élection au second tour, a échoué faute de soutien du haut commandement militaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le canal de Panama rapporte des taxes record pour l'Etat
Le Panama a enregistré un niveau de taxes record provenant du transit maritime sur son canal interocéanique. L'augmentation du nombre de passages de bateaux après deux années de récession en raison de la sécheresse en est la raison.
Le Trésor national a perçu 2,965 milliards de dollars de taxes, selon une annonce effectuée lors d'une cérémonie en présence du président panaméen, José Raúl Mulino, qui a reçu un chèque symbolique des mains de plusieurs ouvriers.
"Je vous félicite avec fierté" pour cette réussite, a déclaré M. Mulino aux employés lors d'une visite des installations portuaires.
La voie faite d'écluses, remplies par des bassins d'eau potable, a été durement affectée en 2023 et 2024 par une sécheresse qui a contraint à réduire considérablement le nombre de bateaux en transit.
En 2025, "la moyenne quotidienne des transits à fort tirant d'eau a été de 33, contre 27 l'année précédente", a indiqué l'Autorité du canal de Panama dans un communiqué.
Construit par les Etats-Unis en 1914 pour relier l'Atlantique au Pacifique, le canal de Panama, par lequel transite 5% du commerce maritime mondial, a rapporté plus de 30 milliards de dollars à l'Etat depuis son passage sous contrôle panaméen en 1999.
Les taxes perçues des bateaux de commerce qui y transitent représentent 6% du PIB, et un cinquième des recettes courantes du budget national.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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