International
Colère et manifestations des militants pro-droit à l'avortement
Après le choc, les partisans du droit à l'avortement se mobilisaient samedi aux Etats-Unis pour une deuxième journée de manifestations contre la décision de la Cour suprême de pulvériser ce que beaucoup pensaient être un acquis.
En révoquant son arrêt emblématique "Roe v. Wade", qui depuis 1973 garantissait le droit des Américaines à avorter, la haute cour laisse aux Etats le choix d'interdire ou non les IVG dans un pays profondément divisé.
Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi devant la Cour suprême à Washington. "Ce qui s'est passé hier, c'est indescriptible et dégoûtant", s'est exclamée Mia Stagner, une étudiante en sciences politiques de 19 ans. "Aucune femme ne devrait être forcée à devenir mère".
Autour d'elle, des défenseurs du droit à l'IVG scandaient "séparation de l'Eglise et de l'Etat", ou encore "mon corps, mon choix".
Satisfaction des "pro-life"
Mais si la décision a horrifié les militants progressistes, elle a réjoui ceux qui, notamment au sein de la droite religieuse, luttaient pour son annulation depuis des décennies. Quelques dizaines de militants anti-avortement étaient aussi venus samedi devant la Cour.
"Je crois au caractère sacré et à la dignité de la vie humaine", a déclaré Savannah Craven, membre du "Live action group". "La vie commence dans l'utérus, la vie commence à la conception".
Plusieurs centaines de défenseurs du droit à l'avortement se sont aussi rassemblés à Los Angeles et des protestations étaient prévues dans d'autres villes, notamment dans les Etats qui ont profité de l'arrêt de la Cour pour bannir immédiatement les interruptions de grossesse sur leur sol.
"Un moment effrayant"
Alors que les cliniques du Missouri, Dakota du Sud ou de Géorgie fermaient leurs portes les unes après les autres, des Etats démocrates, comme la Californie ou New York, se sont engagés à défendre l'accès aux IVG sur leur sol.
Le président Joe Biden a dit samedi savoir "à quel point cette décision est douloureuse et dévastatrice pour beaucoup d'Américains". Vendredi, il avait appelé les Américains à défendre le droit à l'avortement lors des élections de mi-mandat en novembre.
Les défenseurs du droit à l'avortement craignent aussi que la Cour suprême, forte d'une claire majorité conservatrice, ne revienne sur d'autres droits comme le mariage pour tous ou la contraception.
"Ils s'en sont pris aux femmes. Ils vont s'en prendre à la communauté LGBT et à la contraception", a déclaré à l'AFP Caroline Keller devant la Cour suprême.
Cette perspective "nous inquiète" et "nous allons avoir des situations cauchemardesques", a reconnu la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, à bord d'Air Force One. "C'est un moment effrayant".
Violences
Vendredi, deux manifestations avaient été marquées par des violences. A Cedar Rapids, dans l'Iowa, une camionnette a foncé dans un groupe de manifestants, blessant une femme, selon les médias locaux.
Et en Arizona, la police a reconnu avoir usé de gaz lacrymogène pour disperser des manifestants qui "frappaient de façon répétée les vitres du Sénat de l'Etat". A Los Angeles, une manifestation a été dispersée de façon musclée par des policiers équipés de matraques.
Pauvres et minorités pénalisés
Selon l'institut Guttmacher, un centre de recherche qui milite pour l'accès à la contraception et à l'avortement dans le monde, la moitié des Etats devraient interdire à plus ou moins court terme les avortements.
En quelques heures vendredi, au moins huit Etats ont rendu tout avortement illégal. Sept autres ont prévu de faire de même dans les prochaines semaines, mais dans les faits, les cliniques y ont déjà cessé d'effectuer des IVG, comme au Texas, où les femmes souhaitant une IVG devront désormais faire des centaines de kilomètres pour se rendre à la clinique la plus proche, au Nouveau-Mexique.
Dans une partie du pays, les femmes désirant avorter seront obligées de poursuivre leur grossesse, de se débrouiller clandestinement notamment en se procurant des pilules abortives sur internet, ou de voyager dans d'autres Etats où les IVG resteront légales.
Anticipant un afflux, ces Etats, le plus souvent démocrates, ont pris des mesures pour faciliter l'accès à l'avortement sur leur sol et les cliniques ont commencé à basculer leurs ressources en personnel et équipement.
Mais voyager est coûteux et la décision de la Cour suprême pénalisera davantage les femmes pauvres ou élevant seules des enfants, qui sont sur-représentées dans les minorités noires et hispaniques, soulignent les défenseurs du droit à l'avortement.
L'organisation Parenthood planned (Planning familial), qui milite pour le droit à l'avortement, a indiqué samedi dans un communiqué à l'AFP avoir vu le nombre de dons qu'elle reçoit normalement en une journée multiplier par 40. "C'est juste le début et nous ne céderons pas", a affirmé Kelley Robinson, vice-présidente de cette association.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
L'or bat son record historique à plus de 2100 dollars l'once
Le prix de l'or a battu lundi son record historique à plus de 2100 dollars l'once, les courtiers en bourse misant sur une baisse des taux d'intérêt de la Fed au cours de la nouvelle année. Le métal précieux a atteint 2135,39 dollars au début des échanges asiatiques.
Il a dépassé le précédent record historique établi en 2020, pendant la pandémie de Covid-19. Ces dernières semaines, les cambistes se sont rués sur l'or pour acheter des valeurs sûres depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas.
Cette tendance a été renforcée par une série de données indiquant un ralentissement de l'inflation pour octobre aux Etats-Unis, ce qui a conduit à spéculer sur une baisse des taux d'intérêt de la banque centrale américaine, la Réserve fédérale (Fed).
Les paris d'une baisse des taux ont en outre pesé sur le dollar, ce qui a rendu l'or moins cher pour les acheteurs internationaux.
Les cambistes ont commencé à se tourner vers le métal jaune après que le patron de la Fed, Jerome Powell, a déclaré vendredi que les taux avaient "atteint un niveau suffisamment restrictif", attisant l'espoir que la banque centrale commence prochainement à réduire ses taux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Séisme de magnitude 6,9 au large du sud des Philippines
Un séisme de magnitude 6,9 s'est produit au large des côtes du sud des Philippines lundi matin, a annoncé l'institut de géophysique américain (USGS). Il s'agit de la dernière en date d'une série de fortes secousses sismiques ayant touché cette région ce week-end.
Le tremblement de terre est survenu peu avant 04h00, à une profondeur de 30 km, à 72 km au nord-est de la municipalité d'Hinatuan, située sur l'île de Mindanao. Selon l'institut philippin de volcanologie et de sismologie, il n'y a aucun risque de tsunami.
Peu de temps après, un autre séisme, de magnitude 5,4, a été enregistré par l'USGS dans la région, à 28 kilomètres à l'est d'Aras-asan, à une profondeur de 43 kilomètres. La secousse a provoqué un mouvement de panique des habitants.
"Ils ont paniqué à cause du souvenir du tremblement de terre de la nuit précédente", a indiqué un policier d'Hinatuan, soulignant que la police était en train de vérifier s'il y avait eu des dégâts ou des victimes.
Séismes en série
Ces secousses se sont produites après un séisme de magnitude 6,6 dimanche, lui-même précédé la veille par un autre, de magnitude 7,6, accompagné de plusieurs grosses répliques (d'une magnitude supérieure à 6), dans la même région, qui avait fait au moins deux morts et quatre blessés.
Celui de samedi avait été enregistré à une profondeur de 32 km à environ 21 km au nord-est d'Hinatuan et avait été suivi d'une alerte au tsunami, ensuite levée. L'institut philippin de sismologie avait expliqué que les vagues les plus hautes générées avaient atteint 0,64 mètre sur l'île de Mawes. Une houle avait été signalée jusqu'à la côte orientale du Japon, où une alerte au tsunami avait également été brièvement en vigueur.
Quelque 45'000 Philippins avaient alors reçu l'ordre de quitter leurs habitations et nombre d'entre eux avaient tenté de gagner des terres plus en altitude, à pied ou en voiture, selon le policier, qui a précisé que la secousse avait été "très forte".
Il y a quotidiennement des tremblements aux Philippines. L'archipel se situe sur la "ceinture de feu" de l'océan Pacifique, une zone d'activité sismique et volcanique intense qui s'étend du Japon au bassin du Pacifique en passant par l'Asie du Sud-Est. La plupart sont trop faibles pour être ressentis par les êtres humains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un destroyer américain abat des drones en mer Rouge
Un destroyer américain a abattu trois drones dimanche en portant assistance à des navires commerciaux en mer Rouge visés par des attaques depuis le Yémen. Quatre attaques ont été menées contre trois navires commerciaux distincts dans les eaux internationales.
"Le destroyer de classe Arleigh-Burke, USS Carney, a répondu aux appels de détresse des navires et leur a fourni de l'aide", abattant trois drones qui se dirigeaient vers le navire de guerre au cours de la journée, a indiqué le commandement militaire américain au Moyen-Orient (CENTCOM).
L'USS Carney a détecté un missile, tiré d'une zone du Yémen contrôlée par les rebelles Houthis soutenus par l'Iran, qui est tombé près du navire Unity Explorer, battant pavillon des Bahamas. Le cargo a signalé des dommages mineurs causés par un autre missile provenant d'une zone tenue par les rebelles.
Le Number 9, un vraquier battant pavillon panaméen, a déclaré avoir été endommagé par un missile provenant du Yémen, sans déplorer de victime. Le Sophie II, qui bat également pavillon panaméen, a lui indiqué avoir aussi été touché, sans subir de dégâts importants.
Menace des Houthis
Auparavant, les Houthis avaient annoncé dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux avoir mené une "opération contre deux navires israéliens dans le détroit de Bab el-Mandeb", une voie navigable stratégique reliant la mer Rouge au golfe d'Aden, ciblant le premier navire avec un "missile et le second avec un drone".
D'après le communiqué, les navires sont l'"Unity Explorer" et le "Number Nine". Il est précisé que l'attaque a eu lieu après qu'ils ont "rejeté les messages d'avertissement" des Houthis. Les rebelles ont affirmé qu'ils continueraient à cibler les navires israéliens "jusqu'à ce que l'agression israélienne contre nos frères de la bande de Gaza cesse".
Le CENTCOM estime que ces attaques représentent "une menace directe envers le commerce international et la sécurité maritime". "Nous avons également toutes les raisons de croire que ces attaques, bien que lancées par les Houthis au Yémen, sont entièrement financées par l'Iran".
"Les Etats-Unis vont envisager toutes les réponses appropriées en pleine coordination avec leurs alliés et partenaires internationaux", a précisé le CENTCOM.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Le Barça s'impose
Barcelone n'a pas pris trop de retard par rapport au Real en Liga. Ceci grâce à sa victoire 1-0 à domicile dans le duel face à l'Atlético Madrid.
C'est João Felix qui a inscrit le but de la victoire. L'international portugais de 24 ans, prêté par son club de toujours, l'Atlético, a conclu à la 28e minute une attaque catalane d'un lob remarquable.
Après 15 matches, le Barça compte 34 points, soit quatre de moins que le Read Madrid et que l'équipe surprise de la saison, Gérone. L'Atlético suit à la quatrième place avec toutefois un match en moins.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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