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International

L'Allemagne débloque de nouvelles aides massives contre l'inflation

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L'Allemagne souhaite que les profits exceptionnels réalisés par certaines entreprises énergétiques grâce à l'envolée des prix du marché soient mis à contribution pour soulager les factures des ménages, a déclaré dimanche le chancelier Olaf Scholz. (© KEYSTONE/dpa/Robert Michael)

Le gouvernement allemand va débloquer 65 milliards d'euros en faveur du pouvoir d'achat et envisage même, après de laborieuses négociations au sein de la coalition d'Olaf Scholz, de mettre à contribution les profits exceptionnels des entreprises énergétiques.

Le social-démocrate a tenu jusque samedi soir des négociations marathon avec ses partenaires écologistes et libéraux pour finaliser ce plan attendu depuis plusieurs semaines.

Répétant son mantra selon lequel les Allemands ne seront "jamais seuls" face à la crise énergétique, Olaf Scholz a dévoilé dimanche une batterie de mesures, dont un chèque énergie unique de 300 euros pour des millions de retraités et de 200 euros pour les étudiants.

L'inflation est repartie à la hausse en Allemagne en août, à 7,9% sur un an. Elle pourrait atteindre 10% d'ici la fin de l'année, une première depuis les années 1950.

En octobre, une taxe sur le gaz destinée à éviter la faillite des groupes énergétiques allemands doit entrer en vigueur. Elle va entraîner une nouvelle hausse de la facture pour les consommateurs.

Cibler la "spéculation"

Comme dans d'autres pays européens, la hausse des prix nourrit l'inquiétude de la population et les appels à manifester, essentiellement à l'initiative de l'extrême droite ou de l'extrême gauche, inquiètent le gouvernement.

Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, fin février, le gouvernement d'Olaf Scholz a déjà débloqué deux trains d'aides totalisant quelque 30 milliards d'euros. Soit un bazooka de près de 100 milliards d'euros avec les annonces de dimanche.

Ce nouveau plan a été reporté à plusieurs reprises, illustrant les frictions entre les trois partis de la coalition au pouvoir depuis neuf mois.

Symbole du difficile compromis trouvé : l'engagement d'Olaf Scholz de s'attaquer à la "spéculation" sur le marché de l'énergie et aux bénéfices exceptionnels réalisés par des groupes qui "profitent" de prix du gaz record, selon les mots du chancelier.

Cette question divise le gouvernement depuis le début de l'été. Ecologistes et sociaux-démocrates souhaitent une taxation des milliards engrangés. Le camp libéral, représenté par le ministre des Finances Christian Lindner, y est lui farouchement opposé.

Berlin veut peser pour l'adoption rapide des mesures d'urgence récemment proposées par la Commission européenne et visant notamment à plafonner les prix pour certains producteurs d'électricité afin de restreindre les profits exceptionnels des énergéticiens.

"Les entreprises énergétiques qui produisent par exemple de l'électricité à base de renouvelables, de charbon ou de nucléaire, le font à des coûts de production toujours aussi faibles, mais gagnent énormément d'argent grâce aux mécanismes actuels du marché européen de l'électricité", a expliqué dimanche le ministre de l'Economie Robert Habeck pour justifier la nécessité d'agir.

Mais si un accord rapide n'est pas possible entre les Vingt-Sept, Olaf Scholz assure être prêt à imposer cette contribution obligatoire au niveau national. Une mesure "ne relevant pas du droit fiscal", a précisé M. Lindner, veillant à ne pas utiliser le mot de "taxe".

Cette contribution pourrait rapporter "plusieurs dizaines de milliards d'euros", selon le ministre des Finances.

Le chancelier s'est dit "confiant" dans les chances de voir aboutir les discussions prévues la semaine prochaine au niveau européen.

Le grand argentier du gouvernement a assuré que les milliards d'aides annoncés dimanche ne sortaient pas des clous budgétaires pour 2022 et 2023.

Un calcul mis en doute par le responsable d'un des principaux instituts économiques du pays, le DIW : selon Marcel Fratzscher, le gouvernement "ne pourra pas" tenir sa promesse de revenir l'an prochain à la règle constitutionnelle du frein à l'endettement qui plafonne les nouvelles dettes.

Dépendance réduite au gaz russe

Autre mesure du plan d'aide : le lancement d'un nouvel abonnement aux transports en commun à prix cassé, "entre 49 et 69 euros" par mois, pour remplacer le populaire ticket à neuf euros, réduction exceptionnelle que les Allemands ont pu utiliser tout l'été dans les transports publics.

Pour le monde des affaires, ce paquet d'aides ciblant les ménages modestes est "décevant" au moment où "un nombre croissant d'entreprises sont menacées dans leur existence face à l'explosion des prix du gaz et de l'électricité", a commenté la fédération du lobby industriel BDI.

La première économie européenne s'attend à entrer en récession à la fin de l'année.

Le spectre d'un black-out électrique, en raison du tarissement du gaz russe, semble lui s'éloigner.

"Nous pourrons faire face à cet hiver", a assuré Olaf Scholz, en dépit de l'arrêt prolongé, annoncé vendredi par l'énergéticien Gazprom, du gazoduc Nord Stream qui relie la Russie au nord de l'Allemagne

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Bencic avec Zverev lors d'un double mixte royal à l'US Open

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Belinda Bencic devrait faire la paire avec Alexander Zverev à New York (archives). (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

Belinda Bencic fera la paire avec Alexander Zverev en double mixte à l'US Open. De nombreuses autres stars seront associées lors de ce tournoi qui se déroulera durant la semaine dédiée aux qualifs.

La Suissesse et l'Allemand, tous deux champions olympiques de Tokyo en 2021, figurent dans la liste des duos annoncés mardi par les organisateurs. Le numéro 1 mondial Jannik Sinner jouera avec Emma Navarro, tandis que la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka s'alignera avec Grigor Dimitrov.

Parmi les autres paires prestigieuses, on retrouve Olga Danilovic et Novak Djokovic, Iga Swiatek et Casper Ruud, Naomi Osaka et Nick Kyrgios ou encore Emma Raducanu et Carlos Alcaraz

Contrairement aux années précédentes où le tournoi de double mixte, nettement moins suivi que les matches de simple, se déroulait durant la dernière semaine de l'US Open, l'épreuve aura cette fois lieu sur deux jours, les 19 et 20 août, au début de la semaine des qualifications.

Seules 8 qualifiées

Parmi les seize équipes dévoilées mardi sur le site du dernier Grand Chelem de la saison, on compte neuf des dix premières joueuses mondiales et autant de membres du top 10 masculin, seuls Coco Gauff (WTA 2) chez les dames et Holger Rune (ATP 9) chez les messieurs manquant à l'appel.

Si seize équipes se sont inscrites, seules les huit mieux classées à la date du 28 juillet intégreront directement le tableau final (le classement combiné en simple fait foi). Les huit places restantes seront attribuées via des invitations. La paire qui l'emportera se partagera 1 million de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Accord significatif entre la Norvège et la Suisse sur le CO2

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Le navire de transport de CO2 Northern Pathfinder de Northern Lights est amarré à Oslo. (© KEYSTONE/EPA/STIAN LYSBERG SOLUM)

La Suisse et la Norvège ont signé un accord bilatéral renforçant leur coopération en matière de captage et stockage du carbone (CSC) et de retrait du CO2 de l'atmosphère. C'est une "avancée significative" dans la mise en oeuvre de l’Accord de Paris, annonce le DETEC.

L'accord a été paraphé mardi lors de la visite en Norvège du chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) Albert Rösti, à l'occasion du lancement par Oslo du projet Longship.

Ce dernier, du nom anglais des bateaux vikings, consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.

A ce jour, la technologie du CSC est jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais elle peine à trouver un modèle économique viable.

"Opportunité pour l'économie"

Le projet a bénéficié d'un important soutien financier de l'État norvégien qui va prendre à sa charge 22 milliards de couronnes (près de 2 milliards d'euros) sur un coût total estimé à 34 milliards pour la mise en place des installations et leur exploitation sur les dix premières années.

Lors d'une conférence de presse, le ministre norvégien de l'Énergie, Terje Aasland, a salué "une avancée majeure" pour le CSC en Europe.

Du point de vue suisse, l'accord établit un cadre juridique pour le transport transfrontalier et le stockage permanent du dioxyde de carbone (CO2), notamment, précise le DETEC.

"Le stockage de CO2 sera important pour la Suisse sur la voie de la neutralité carbone. Cette technologie complète nos instruments actuels de décarbonation. Je me réjouis donc de cet accord avec la Norvège. Il renforce l’innovation et constitue une opportunité pour l’économie", a déclaré Albert Rösti.

A peine un an après la signature de la déclaration d’intention, des entreprises privées norvégiennes et suisses ont lancé des activités-pilotes. Plus d’une douzaine d’entreprises et de parties prenantes ont annoncé mardi des accords commerciaux portant sur le transfert de retraits de CO2 dans les deux sens entre les deux pays – une première mondiale dans le cadre de l’article 6 de l’Accord de Paris.

Les "transferts de retraits" font référence à l'idée de remplacer les retraits d'espèces, qui génèrent des émissions de CO2, par des transferts électroniques ou d'autres méthodes de paiement sans espèces.

Ces activités-pilotes sont symboliques en volume, mais visent à déterminer de quelle manière le retrait du CO2 et son stockage transfrontalier peuvent être intégrés dans la politique climatique internationale, lit-on plus loin dans le communiqué. Il s'agit d'"une étape pionnière".

Buts communs

La Norvège et la Suisse ont toutes deux des objectifs climatiques ambitieux et considèrent ces techniques de captage et d'élimination comme des outils essentiels pour atteindre les émissions nettes nulles.

Côté captage, et au-delà de l'accord avec la Suisse, des installations seront officiellement inaugurées mercredi sur une cimenterie de l'allemand Heidelberg Materials à Brevik, dans le sud-est du pays.

Elles doivent permettre d'empêcher 400'000 tonnes de CO2 de s'échapper dans l'atmosphère chaque année.

A compter de 2029, l'usine d'incinération des déchets Hafslund Celsio près d'Oslo devrait elle aussi capter 350'000 tonnes de CO2 annuellement.

Liquéfié, le dioxyde de carbone sera acheminé par bateau vers le terminal d'Øygarden, près de Bergen, où il sera injecté dans un tuyau pour être entreposé, à 110 kilomètres au large, dans un aquifère salin à 2600 mètres sous les fonds marins.

Technologie coûteuse et complexe

La solution du CCS est soutenue notamment par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), notamment pour réduire l'empreinte d'industries difficiles à décarboner telles que les cimenteries, responsables à elles seules de 7% des émissions mondiales de CO2.

Mais cette technologie reste complexe et coûteuse.

Sans aide financière, il est aujourd'hui plus rentable pour les industriels d'acheter des "permis de polluer" sur le marché européen des quotas d'émissions (ETS) que de payer pour capter, transporter et stocker leur CO2.

"Deux choses doivent se produire: il faut une hausse progressive du prix de l'ETS afin de refléter correctement le coût réel de l'utilisation du carbone (...) et notre industrie doit vraiment s'employer à faire baisser les coûts technologiques grâce à l'innovation", a indiqué Tim Heijn, le directeur de Northern Lights, une coentreprise formée par Equinor, Shell et TotalEnergies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La compagnie vietnamienne Vietjet Air commande 100 avions Airbus

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La flotte de Vietjet Air comprend actuellement 115 appareils, tous des Airbus (archives). (© KEYSTONE/AP/RICHARD VOGEL)

Le Bourget (awp/afp) - Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé mardi une commande de 100 avions A321neo, d'une valeur théorique de près de 13 milliards de dollars, par la compagnie vietnamienne Vietjet Air.

Le protocole d'accord, qui prévoit la commande potentielle de 50 appareils supplémentaires, a été signé au deuxième jour du salon aérospatial international du Bourget.

Le montant est calculé d'après les prix catalogue de 2018, concept qu'Airbus a abandonné depuis en arguant que les prix de vente réels dépendaient des spécificités de chaque contrat, de la version et de la configuration de l'appareil et qu'ils demeurent confidentiels.

Cette commande vient s'ajouter à l'annonce, en mai, d'une commande de 20 avions gros porteurs Airbus A330-900, en marge d'une visite du président français Emmanuel Macron à Hanoï.

"Cet accord représente une étape majeure dans notre partenariat avec Airbus", a indiqué la directrice générale de Vietjet Air, Nguyen Thi Phuong Thao, lors d'un point presse, mardi, rappelant que la région connaissait la plus forte croissance en terme de transport aérien.

La flotte de Vietjet Air comprend actuellement 115 appareils, tous des Airbus.

Cette nouvelle commande vient s'ajouter au tableau de bord de l'avionneur, qui a annoncé lundi plusieurs nouvelles commandes, dont une commande ferme de 25 gros-porteurs A350-1000 par la compagnie saoudienne Riyadh Air, d'une valeur théorique de 9 milliards de dollars.

De son côté, son concurrent historique Boeing a annoncé lundi qu'il allait se concentrer sur "le soutien à ses clients" plutôt que sur des annonces de commandes durant le salon, quelques jours après le crash mortel d'un Boeing 787 Air India.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

USA: les ventes au détail reculent plus qu'attendu en mai, de 0,9%

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Les vendeurs de voitures et pièces détachées ont connu la plus forte baisse (-3,5% de ventes sur un mois), suivis par le secteur de matériaux de construction et d'entretien des jardins (-2,7%) (archives). (© KEYSTONE/AP/NAM Y. HUH)

Les ventes au détail ont décliné plus fortement qu'attendu aux Etats-Unis le mois dernier, selon des données officielles publiées mardi. Des secteurs de premier plan comme l'automobile, le bâtiment et la restauration, ont flanché.

Selon les données publiées par le ministère du Commerce, les ventes au détail ont reculé de 0,9% sur un mois en mai, pour atteindre 715,4 milliards de dollars. Les analystes s'attendaient à un repli moins marqué, de -0,6%, selon le consensus publié par MarketWatch.

L'économie américaine, d'ordinaire tirée par la consommation des ménages, est chahutée par les droits de douane mis en place par le président Donald Trump depuis son retour au pouvoir en janvier. Les vendeurs de voitures et pièces détachées ont connu la plus forte baisse (-3,5% de ventes sur un mois), suivis par le secteur de matériaux de construction et d'entretien des jardins (-2,7%).

Les restaurants et débits de boissons ont aussi vu leur chiffre d'affaires reculer (-0,9%). "Les consommateurs n'ont pas la tête aux dépenses parce qu'ils n'aiment pas comment l'économie se présente", avait déclaré à l'AFP, avant la publication, Dan North, économiste chez Allianz Trade North America.

Il estimait que de mauvais chiffres sur la consommation allaient pousser une nouvelle fois le président Donald Trump à demander à la Réserve fédérale (Fed) de baisser les taux. "Si les ventes au détail déçoivent, vous verrez certainement un tweet du gouvernement parlant du président (de la Fed Jerome) Powell", pointait-il.

Les responsables de la banque centrale des Etats-Unis tiennent mardi et mercredi leur traditionnelle réunion de politique monétaire. Un statu quo sur les taux est attendu à l'issue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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