International
Biden défend sa stratégie face à l'envolée des prix de l'essence
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Joe Biden a tenté mercredi de défendre sa stratégie face aux prix record de l'essence. Il a promis un petit geste fiscal pour l'été et a invoqué un sacrifice nécessaire pour répliquer à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
"En suspendant pendant 90 jours la taxe fédérale sur l'essence de 18 cents (par gallon, soit 3,78 litres), nous pouvons faire baisser le prix et soulager un peu les familles", a dit le président américain mercredi à la Maison-Blanche. Il a demandé au Congrès d'adopter ce geste fiscal, dont l'efficacité est d'ores et déjà contestée.
"Je sais bien que cette suspension de taxe ne va pas à elle seule résoudre le problème, mais cela va donner (...) un peu d'air" aux ménages, a-t-il ajouté.
Répercuter "le moindre penny"
Le démocrate de 79 ans, dont la popularité est plombée par la flambée de tous les prix et en particulier par celle de l'essence, poste budgétaire très important pour les Américains, a appelé les distributeurs à répercuter "le moindre penny" de cette baisse de taxe. "Ce n'est pas le moment d'en tirer profit", a-t-il mis en garde.
Joe Biden voudrait que les Etats américains embrayent et suppriment eux aussi leurs taxes sur l'essence, qui sont de 30 cents par gallon en moyenne, ou à défaut trouvent des mécanismes de compensation. Le prix moyen du gallon d'essence atteint désormais le niveau record de 5 dollars aux Etats-Unis (4,968 dollars mercredi), contre quelque 3 dollars il y a un an.
Le président démocrate a aussi appelé les géants des hydrocarbures, avec lesquels il entretient des relations tendues, à augmenter leurs capacités de raffinage, mais aussi à suivre les fluctuations des cours de l'or noir à la baisse, pas seulement à la hausse.
Objectif: un dollar de moins
L'effort conjugué du Congrès, des Etats et des raffineries "pourrait faire baisser le prix à la pompe d'un dollar le gallon voire plus", a estimé Joe Biden.
La suspension de la taxe fédérale de 18 cents, ainsi que celle de 24 cents par gallon de gazole, devrait coûter quelque 10 milliards de dollars au fonds d'infrastructures des autoroutes, habituellement financé par ces prélèvements. L'administration assure pouvoir compenser le manque à gagner.
Mesure "gadget"
Cette suspension de taxe a été critiquée avant même son annonce, y compris dans la famille politique du président. L'influente patronne du camp démocrate à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, avait rejeté la semaine dernière une telle idée, qui relève selon elle du "show-biz".
Les médias ont aussi exhumé des déclarations en 2008 de Barack Obama: le futur président, sur fond déjà de hausse des prix du carburant, s'était publiquement opposé à une suspension de taxe, parlant d'une mesure "gadget".
Un certain nombre d'experts ont également exprimé leur scepticisme, face à une annonce qui ne règle en rien le problème de fond: celui d'une très forte demande face à une offre contrainte.
Dramatisation
Face à ces critiques, Joe Biden a tenté mercredi de dramatiser les enjeux, en rappelant que le prix de l'essence avait grimpé de deux dollars par gallon depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Evoquant les sanctions prises par les Occidentaux contre les hydrocarbures russes, il a dit: "Nous aurions pu fermer les yeux sur les actions meurtrières (du président russe Vladimir) Poutine. Le prix de l'essence n'aurait pas grimpé autant. Je crois que cela aurait été une erreur."
Interpellant les élus républicains, qui pointent sans relâche sa responsabilité, Joe Biden a demandé: "Vous dites donc que nous préférerions avoir des prix de l'essence plus bas aux Etats-Unis, et l'Europe dans la poigne de Vladimir Poutine?"
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le géant des puces Intel continue de réduire les frais
Le groupe américain de semi-conducteurs Intel, en retard dans le boom de l'intelligence artificielle (IA), continue sa restructuration dans l'espoir de renouer avec les bénéfices et a annoncé jeudi l'abandon de la construction d'usines en Allemagne et en Pologne.
Au deuxième trimestre, Intel a réalisé près de 13 milliards de dollars de chiffre d'affaires, un résultat stable sur un an et surtout supérieur à ses prévisions et à celles du marché.
L'entreprise peine depuis plusieurs années à rattraper son retard dans les puces les plus avancées pour le développement de l'IA générative, moteur de croissance pour ses rivaux, en premier lieu Nvidia.
En réaction, Intel a instauré plusieurs plans de diminution des coûts, de coupes dans ses effectifs au ralentissement des projets de construction d'usines. Des plans sur lesquels l'entreprise est revenue dans son communiqué de résultats publié jeudi.
Le groupe de Santa Clara (Californie) a ainsi indiqué avoir quasiment fini de mettre en place le dernier plan de départ, annoncé en avril, pour réduire encore ses effectifs de 15%. Intel comptait environ 101.000 employés fin juin, contre 125.000 il y a un an, et prévoit de terminer l'année à 75.000.
Pour réaliser de meilleurs retours sur investissement, le groupe est en outre largement revenu en arrière sur ses projets de construction d'usines lancés en fanfare ces dernières années.
Les projets en Allemagne et en Pologne, déjà mis sur pause pour deux ans à l'automne dernier, sont ainsi désormais complètement arrêtés, et la construction d'un site dans l'Etat américain de l'Ohio va de nouveau ralentir.
Ses mesures lui ont coûté 1,9 milliard de dollars de charges exceptionnelles, qui ont creusé ses pertes nettes à 2,9 milliards au deuxième trimestre, contre 1,6 milliard l'an passé.
"A l'avenir, nous ne gagnerons en capacité que si nous avons des engagements quantitatifs suffisants de la part de nos clients, et pas avant", a promis le directeur général Lip-Bu Tan lors de la conférence aux analystes.
Le patron nommé en mars a regretté des dépenses "excessives et mal avisées" dans de nouveaux projets avant d'avoir des garanties en termes de demande.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Fin de parcours pour Venus Williams en 8e de finale
L'aventure de Venus Williams a pris fin en 8e de finale à Washington jeudi.
Deux jours après avoir surpris son monde en remportant un match, à 45 ans, pour son premier tournoi depuis seize mois, elle s'est sèchement inclinée 6-2 6-2 contre la Polonaise Magdalena Frech.
"Je n'avais plus de jus aujourd'hui malheureusement, j'ai essayé de trouver de l'énergie mais je n'ai pas pu. Quatre matches dès la première semaine (avec ceux en double, ndlr), c'est beaucoup !", a souri la championne américaine.
Quarante-huit heures plus tôt, l'aînée des soeurs Williams avait épaté en éjectant 6-3 6-4 la 35e joueuse mondiale, sa compatriote Peyton Stearns, la moitié de son âge. Une performance qui a fait d'elle la deuxième joueuse la plus âgée de l'histoire à gagner un match sur le circuit WTA, plus de vingt ans après une autre légende, Martina Navratilova, à 47 ans en 2004.
D'autant plus impressionnant qu'il y a un an, elle a subi l'ablation de fibromes utérins, des tumeurs bénignes mais qui la faisaient souffrir depuis des dizaines d'années, et restait sur seize mois sans match (mars 2024 à Miami) et quasi deux ans sans victoire (août 2023 à Cincinnati).
Mais pour son quatrième match en quatre jours, en comptant ses deux en double, le poids des années a paru la rattraper jeudi soir. Non, sa force de frappe n'a pas disparu, mais elle s'est éteinte après une quinzaine de minutes de jeu seulement, jusqu'à encaisser sept jeux d'affilée pour se retrouver menée 2-0 dans le second set, après avoir été en tête, 2-1, dans le premier.
- Cincinnati avant New-York -
Malgré un public - clairsemé - tout acquis à sa cause jusqu'au dernier point, "Queen V" a plié en 73 minutes. "Je me suis tellement amusée, j'ai pu jouer beaucoup de matches ici, c'est un plus, je ne pourrais pas être plus heureuse de ma première semaine, retient-elle. La bonne nouvelle, c'est que j'ai toujours le contrôle des points. L'important, c'est de mettre la balle dedans, c'est ce que je n'ai pas fait aujourd'hui."
Mais "je sais que je peux mieux jouer et que je vais mieux jouer", affirme-t-elle. Car plus de trente ans après ses débuts sur le circuit WTA (en 1994), l'Américaine aux sept sacres en Grand Chelem et quatre titres olympiques n'a pas l'intention d'en rester là : elle est maintenant attendue au WTA 1000 de Cincinnati début août, puis dans la formule revisitée du double mixte à l'US Open, aux côtés du géant américain Reilly Opelka.
Comment s'est-elle préparée à de tels efforts, à 45 ans ? "Je n'ai jamais perdu la forme, vous devriez demander à quelqu'un qui se laisse aller, ce n'est pas mon truc", lance Venus Williams, qui n'a plus gagné deux matches d'affilée depuis l'été 2019.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Hong Kong: récompenses pour capturer de 19 militants pro-démocratie
Les autorités de Hong Kong ont annoncé vendredi offrir une récompense pour toute information permettant l'arrestation de 19 militants pro-démocratie basés à l'étranger. Ils sont accusés d'infraction à la loi de sécurité nationale imposée par Pékin en 2020.
La police du centre financier du sud de la Chine a précisé que ces 19 militants "avaient organisé, créé ou participé à une organisation subversive nommée le Parlement de Hong Kong", en référence à une ONG pro-démocratie établie au Canada.
Cette organisation tente de "renverser et détruire" le système fondamental et les organes du gouvernement chinois "par des moyens illégaux", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Quatre des 19 militants concernés étaient déjà recherchés, avec leur tête mise à prix pour un montant d'un million de dollars hongkongais (101'500 francs au cours actuel), dont l'homme d'affaires anticommuniste Elmer Yuen, reconverti en commentateur politique. Pour les 15 autres, la récompense est de 200'000 dollars hongkongais chacun.
Des centaines d'arrestations
Les autorités ont indiqué avoir arrêté, au 1er juillet, 333 personnes pour diverses infractions à l'encontre de la loi de sécurité nationale, dont 165 ont été condamnées.
L'étau s'est considérablement resserré autour des adversaires du pouvoir local depuis l'imposition par Pékin d'une loi stricte sur la sécurité nationale, après les manifestations pro-démocratie massives de 2019.
L'un des derniers partis politiques d'opposition encore actifs à Hong Kong, la Ligue des sociaux-démocrates (LSD), s'est officiellement dissous à la fin juin, face à ce que la formation a qualifié de "pression politique immense".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Washington fustige la décision de Paris de reconnaître la Palestine
Les Etats-Unis ont "fermement" rejeté jeudi le projet du président français Emmanuel Macron de reconnaître un Etat palestinien. Ils dénoncent une décision "imprudente" qui fait reculer la paix.
Elle "ne sert que la propagande du Hamas et fait reculer le processus de paix. C'est un camouflet pour les victimes du 7 octobre", a déclaré le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio sur le réseau social X.
Le président français a annoncé plus tôt jeudi que la France va reconnaître l'Etat de Palestine en septembre lors de l'assemblée générale de l'ONU, disant espérer créer une dynamique collective en ce sens. Israël a aussitôt décrié une "récompense de la terreur".
Ambiguïté américaine
La France doit coprésider avec l'Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement visant à relancer la solution dite "à deux Etats", palestinien et israélien.
Les Etats-Unis s'opposent de longue date, y compris sous la présidence de Joe Biden, à toute reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien, préférant une solution négociée.
Le gouvernement Trump entretient l'ambiguïté quant à savoir s'il soutient la solution à deux Etats, israélien et palestinien, un objectif soutenu depuis des années par la diplomatie américaine.
Washington, principal soutien à l'allié israélien, affiche ainsi sa divergence profonde avec nombre de capitales européennes, au moment où les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ont capoté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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