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International

Arrivé à la Maison Blanche, Joe Biden marque la rupture avec Trump

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Joe Biden a signé plusieurs décrets présidentiels. Il a notamment engagé le retour des Etats-Unis dans l'accord de Paris sur le climat et au sein de l'Organisation mondiale de la santé. (© KEYSTONE/EPA/Doug Mills / POOL)

Joe Biden est devenu mercredi le 46e président des Etats-Unis sur un appel à "l'unité". Il a immédiatement pris une série de décisions marquant une nette rupture avec le mandat de Donald Trump, qui aura déchiré les Américains et bousculé le monde.

Le démocrate est arrivé à la Maison Blanche après avoir solennellement prêté serment sur les marches de ce même Capitole pris d'assaut il y a deux semaines par des militants trumpistes chauffés à blanc par le refus du milliardaire républicain de reconnaître sa défaite.

Dans une ville de Washington aux allures de camp retranché pour éviter de nouveaux débordements, il a quitté sa limousine pour franchir les derniers mètres à pied entouré par sa famille.

"Combattre le changement climatique"

Dans le Bureau ovale, Joe Biden a signé plusieurs décrets présidentiels pour faire face aux crises multiples et profondes que traverse l'Amérique et revenir sur les mesures phares de l'ère Trump, en engageant notamment le retour des Etats-Unis dans l'accord de Paris sur le climat et au sein de l'Organisation mondiale de la santé.

"Nous allons lutter contre le changement climatique comme nous ne l'avons jamais fait jusqu'ici", a-t-il déclaré. Et, dès jeudi, le célèbre immunologue Anthony Fauci représentera les Etats-Unis à une réunion de l'OMS.

M. Biden a aussi mis fin à l'interdiction d'entrée aux Etats-Unis pour les ressortissants de pays en majorité musulmans - une des premières mesures très controversées de son prédécesseur républicain.

Joe Biden et son épouse Jill devant la Maison Blanche. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Discours empreint d'"espoir"

Quelques heures plus tôt, juste avant midi, Joseph Robinette Biden Jr a prêté serment, la main sur la bible familiale tenue par son épouse Jill, promettant d'accomplir "loyalement" ses fonctions, en défendant la Constitution des Etats-Unis.

Cette cérémonie d'investiture au Capitole était un condensé de contrastes. Contraste avec les violences du 6 janvier, qui ont fait cinq morts et suscité l'indignation. Et contraste entre le discours grave mais empreint d'"espoir" prononcé par Joe Biden et celui, sombre et offensif, de son prédécesseur il y a quatre ans.

Celui qui est devenu à 78 ans le président le plus âgé en début de mandat a multiplié les appels à "l'unité" pour surmonter ce "sombre hiver", quelques heures après le départ de Donald Trump, qui a quitté Washington sans assister à ce moment historique.

Dans son discours, Joe Biden a promis d'être le président de tous les Américains. (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Lettre "très aimable"

"Je sais que les forces qui nous divisent sont profondes et réelles", a lancé le démocrate, sous les applaudissements d'invités triés sur le volet en raison de la pandémie.

Se posant en "président de tous les Américains", Joe Biden a prévenu que les Etats-Unis allaient entrer dans "la phase la plus dure et mortelle" du Covid-19 qui a déjà fait plus de 400'000 morts dans le pays.

La journée restera dans les livres d'histoire aussi en raison de l'accession, pour la première fois, d'une femme à la vice-présidence de la première puissance mondiale. L'ex-sénatrice noire et d'origine indienne Kamala Harris, 56 ans, a prêté serment juste avant Joe Biden.

Fait sans précédent depuis 150 ans, le président sortant a donc boudé la cérémonie d'investiture de son successeur, ayant quitté la Maison Blanche sans même l'avoir rencontré. Donald Trump lui a toutefois laissé une lettre, "très aimable" selon le nouveau président, qui n'en a pas dévoilé la teneur.

Rassemblement et réconciliation

En public, l'ex-promoteur immobilier a seulement souhaité "bonne chance" à la nouvelle administration sans jamais prononcer le nom de Joe Biden. Et a promis de revenir "d'une manière ou d'une autre", avant d'arriver en Floride pour entamer dans son club de Mar-a-Lago, à 74 ans, sa vie d'ex-président. Son vice-président Mike Pence était, lui, aux premières loges de la cérémonie d'investiture.

Emu, Joe Biden, costume sombre et cravate bleu ciel, masqué à son arrivée comme tous les invités, a donné l'accolade à Barack Obama, dont il fut le vice-président.

La star de la pop Lady Gaga a entonné l'hymne national, vêtue d'une robe rouge et noire bouffante et arborant une grande broche dorée représentant la colombe de la paix. Puis Jennifer Lopez a chanté "This land is your land" ("Ce pays est ton pays").

Après la cérémonie, le démocrate est allé se recueillir sur la tombe du soldat inconnu au cimetière militaire d'Arlington avec les ex-présidents Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton. Il avait aussi assisté dans la matinée à une messe à Washington accompagné des chefs démocrates et républicains du Congrès.

Joe Biden a encore réitéré son appel à l'unité au sein de l'imposant mémorial Abraham Lincoln, lieu solennel de la capitale, au cours d'une soirée en l'honneur de son investiture animée par l'acteur Tom Hanks qui s'est conclue par un spectacle pyrotechnique.

Pas de foule mais des drapeaux

Cette journée était entourée de mesures de sécurité exceptionnelles dans une capitale fédérale méconnaissable, avec quelque 25'000 soldats de la Garde nationale et des milliers de policiers déployés.

Sur l'immense esplanade du "National Mall", plus de 190'000 drapeaux ont été plantés pour représenter le public absent. La zone était protégée par de hautes grilles parfois surmontées de barbelés.

Joe Biden a promis de renouer avec des alliés malmenés par Donald Trump. Il aura vendredi un entretien téléphonique avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau pour son premier échange avec un dirigeant étranger.

En politique intérieure, les démocrates comptent mettre à profit leur prise de contrôle du Sénat devenue effective mercredi. La chambre haute a confirmé à une très large majorité la nomination de l'ancienne numéro 2 de la CIA, Avril Haines, comme directrice du Renseignement américain.

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Climat

Californie: une tempête fait craindre des glissements de terrain

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Après les incendies, Los Angeles et le sud de la Californie se préparent à une forte tempête entre mercredi et vendredi. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

La Californie se prépare à subir sa tempête la plus forte de l'hiver, ce qui fait craindre des inondations et des glissements de terrain dans les zones incendiées en janvier autour de Los Angeles.

Entre mercredi et vendredi, le sud de l'Etat va recevoir jusqu'à 15 cm de précipitations par endroits, selon les services météorologiques américains (NWS).

De quoi inquiéter les autorités de la mégapole américaine, qui pansent encore les plaies des feux ayant tué près d'une trentaine de personnes le mois dernier.

"Il s'agit d'une forte tempête, certainement la plus forte de cette saison hivernale", a prévenu Ryan Kittell, un météorologue du NWS, lors d'un point presse mardi. "Il y a un risque élevé d'inondations, en particulier à l'intérieur et autour des routes et des zones urbaines, ainsi qu'un risque significatif de coulées de débris."

Les autorités recommandent aux Californiens vivant près des zones incendiées de se tenir prêts à évacuer. Car les sols fragilisés par le feu font ruisseler l'eau plus rapidement, ce qui crée des coulées de boue pouvant parfois dégénérer en glissements de terrain. "Nos services municipaux sont en état d'alerte", a insisté la maire de Los Angeles, Karen Bass.

Les employés de la ville ont installé des milliers de sacs de sable et de barrières en béton ces dernières semaines pour tenter de limiter l'érosion des sols, a-t-elle rappelé mardi.

Les feux qui ont ravagé la ville et ses abords ont notamment touché le quartier de Pacific Palisades, une zone huppée située dans les collines surplombant la ville, où les terrains en pente constituent une menace lors de fortes pluies. La ville d'Altadena, autre zone très touchée en banlieue de Los Angeles, est également adossée à des montagnes.

Le plus fort de la tempête est attendu jeudi, selon le NWS. "Il est recommandé à tout le monde de rester à l'écart des routes autant que possible jeudi et dans la nuit de jeudi à vendredi", a expliqué M. Kittell, le météorologue.

"Nous sommes bien sûr préoccupés par (Pacific) Palisades et les zones brûlées, mais c'est l'ensemble de Los Angeles qui doit se préoccuper de la pluie et de ses conséquences", a insisté Mme Bass.

Comme souvent en Californie, cette tempête est due à une "rivière atmosphérique", un gigantesque couloir de pluie qui transporte la vapeur d'eau emmagasinée dans les tropiques autour d'Hawaï.

Les précipitations qu'elle amène sont très attendues: avant début février, le sud de la Californie n'avait pas enregistré de pluies significatives depuis huit mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

ATP 250 à Marseille: Wawrinka déjà éliminé

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Une nouvelle défaite pour Wawrinka (© KEYSTONE/EPA/Sander Koning)

Stan Wawrinka (ATP 158) a subi un nouvel échec sur l'ATP Tour. A Marseille, le vétéran vaudois - qui aura 40 ans le 28 mars - a été battu 6-7 (4/7) 7-6 (7/1) 6-3 par le Portugais Nuno Borges (ATP 39).

Le Suisse semblait pourtant être très bien parti dans ce match qui a finalement duré 2h31. Après avoir remporté le premier set au tie-break, Wawrinka a mené 4-1 dans la deuxième manche, mais il n'a pas tenu la distance, une fois encore.

Wawrinka reste désormais sur six défaites consécutives sur le circuit principal, dont cinq dans un premier tour. Son dernier succès sur l'ATP Tour remonte au mois d'octobre à Bâle où il avait passé un tour. Il a livré son meilleur match de l'année la semaine dernière à Rotterdam où il avait pris un set au no 8 mondial Daniil Medvedev.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Ligue des champions: le PSG virtuellement en 8es de finale

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Deux buts pour Ousmane Dembélé (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Le Paris Saint-Germain a virtuellement obtenu son billet pour les 8es de finale de la Ligue des champions. En barrage aller, il a gagné 3-0 à Brest pour se mettre dans une position très favorable.

Les champions de France ont marqué par Vitinha (21e/pen) et Dembélé (45e/66e), qui est vraiment l'homme en forme du moment pour le club de la capitale. Le PSG s'est montré implacable, au contraire des Bretons, qui ont pêché à la conclusion.

Brest, pour qui Edimilson Fernandes est entré à la 63e, a aussi connu un brin de malchance, puisque Donnarumma a été sauvé à deux reprises par ses montants: d'abord sur une tête de Sima (35e), puis sur une reprise contre son but d'Hakimi (39e).

Mais de toute manière, il y avait bien une nette différence de niveau entre les deux clubs de Ligue 1. Le retour au Parc des Princes mercredi prochain ne sera ainsi qu'une formalité pour le PSG.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Zelensky se dit prêt à un "échange" de territoires avec la Russie

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Volodymyr Zelensky se dit prêt à un "échange" de territoires (archives). (© KEYSTONE/EPA/VOLODYMYR TARASOV)

Guerre en Ukraine : Zelensky se dit prêt à un "échange" de territoires avec la Russie, dans le cadre d'éventuelles négociations de paix sous l'égide des Etats-Unis. Il estime que l'Europe seule ne serait pas en mesure d'assurer sa sécurité.

Si le président Donald Trump parvient à amener l'Ukraine et la Russie à la table des négociations, "nous échangerons un territoire contre un autre", a assuré M. Zelensky dans un entretien avec le quotidien britannique The Guardian. Il a précisé qu'il ne savait pas quel territoire Kiev demanderait en retour.

"Je ne sais pas, nous verrons. Mais tous nos territoires sont importants, il n'y a pas de priorité", a-t-il confié. "Des voix s'élèvent pour dire que l'Europe pourrait offrir des garanties de sécurité sans les Américains et je dis toujours non", a martelé Zelensky.

"Les garanties de sécurité sans l'Amérique ne sont pas de vraies garanties de sécurité", a-t-il poursuivi. M. Zelensky doit rencontrer vendredi le vice-président américain J.D. Vance à la conférence sur la sécurité de Munich.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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