Rejoignez-nous

International

Des avancées insuffisantes à Genève avant la COP15 en Chine

Publié

,

le

Des discussions supplémentaires seront requises avant d'arriver à un accord sur le cadre mondial sur la biodiversité (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/DAVID GUZMAN)

Les négociations durant deux semaines à Genève pour un cadre mondial de la biodiversité pour 2030, puis 2050, ne suffisent pas pour arriver à un compromis lors de la COP15 à Kunming, en Chine. Une nouvelle réunion aura lieu du 21 au 26 juin à Nairobi.

Les représentants de 196 parties "ont mené d'intenses discussions", après deux ans d'interruption des réunions présentielles en raison de la pandémie, a estimé mardi la secrétaire exécutive de la Convention sur la biodiversité (CDB), Elizabeth Maruma Mrema. "Il reste beaucoup à faire", admet-elle.

"Le monde n'acceptera rien d'autre qu'un cadre mondial" important et qui change la situation, ajoute-t-elle. D'une approche des coprésidents des discussions, le texte est désormais celui de l'ensemble des parties, selon ceux-ci.

"Les négociations à Genève ont abouti à des avancées importantes", a dit à Keystone-ATS le chef de la délégation suisse et des affaires internationales de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), l'ambassadeur Franz Perrez. Il relève aussi que le texte discuté donnera le ton des travaux qui se poursuivront. Mais l'avancée est "insuffisante", ajoute-t-il, appelant à davantage d'efforts avec pour objectif des solutions.

La COP qui doit avoir lieu à la fin de l'été prochain, alors que la date n'a pas encore été officiellement annoncée. Les ONG sont déçues après la réunion de Genève.

Brésil et pays riches visés

"Nous devons malheureusement renoncer à un cadre mondial de la biodiversité 'fait en Suisse'", a déploré à Keystone-ATS le responsable de la politique de la biodiversité à Pro Natura, Friedrich Wulf. Mais, selon lui, l'absence de consensus était évidente dès la première semaine.

Il estime encore possible un accord de taille à Kunming, à condition que des problèmes importants soient résolus. Parmi eux, le financement, l'intervention de l'Etat dans l'économie ou encore l'accès à des indications sur les séquençages numériques d'organismes qui divise.

Et le responsable de Pro Natura de critiquer aussi notamment l'attitude du Brésil, qui "doit arrêter de bloquer tout ce qui le contraint davantage et s'oppose à l'exploitation de ses ressources". Il s'en prend aussi aux pays riches qui doivent, selon lui, faire des concessions sur le financement et les séquençages numériques.

En revanche, M. Wulf retient une unité sur l'importance de préserver les territoires et les espèces, notamment en arrêtant les pertes de biodiversité et en rétablissant même 20% des écosystèmes dégradés. Au total, des dizaines de pays veulent protéger au moins un tiers des terres et des mers d'ici à 2030 au niveau mondial. Cet objectif est repris dans le texte négocié. "Un minimum", selon Greenpeace. Même si Pro Natura demande davantage de volonté des Etats riches.

Pour le WWF, un accord sur un cadre en Chine doit constituer une étape similaire aux efforts contre le réchauffement climatique. "Il y a une convergence sur les missions et les objectifs", dit un responsable. "Mais davantage d'ambition est requis", affirme-t-il, mentionnant l'urgence de la situation.

Divergence sur les suivis

A Genève, les discussions ont peu avancé un peu sur les questions financières. Des recommandations sur les ressources et un mécanisme ont été lancées, mais demanderont davantage d'efforts.

Il faudrait au moins 700 milliards de dollars par an pour honorer les objectifs en termes d'assistance, selon un certain nombre d'acteurs, bien plus que les 160 milliards dépensés actuellement. "Il va y avoir des discussions", a admis l'un des coprésidents. Il faut également tenter de rediriger plusieurs centaines de milliards de dollars de subventions dommageables.

Parmi les différents Etats partie, les pays riches insistent sur cette question, alors que ceux en développement demandent plutôt davantage de financement public pour honorer les objectifs. L'argent doit venir de plusieurs composantes, a dit à la presse Mme Maruma Mrema.

Autre problème, un mécanisme d'application et de suivi ne fait toujours pas consensus, notamment s'il porte sur une évaluation de chaque pays. "Les avancées ont été très lentes" ces dernières semaines, selon le WWF.

Le menu était "complexe" et "dense" après deux ans d'interruption, ajoute l'ONG. Pas moins de trois entités dans le cadre de la CDB se sont réunies pendant deux semaines à Genève, multipliant les discussions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

L'activité d'UPS a continué de s'effriter au 1er trimestre

Publié

le

UPS anticipe un retour de la croissance, après une baisse des volumes entre janvier et mars (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN MINCHILLO)

Le premier trimestre du groupe américain de messagerie et de livraison de colis UPS a poursuivi sur la tendance baissière constatée depuis plusieurs trimestres, du fait d'une baisse des volumes moyens quotidiens.

Les trois branches du groupe sont affectées par ce repli du chiffre d'affaires, selon le communiqué diffusé mardi par UPS, qui a néanmoins confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'année.

L'activité s'est repliée au premier trimestre de 5,3% à 21,7 milliards de dollars (19,8 milliards de francs) et le bénéfice net a chuté de 41,3% à 1,11 milliard de dollars. Cela correspond peu ou prou aux prévisions du consensus des analystes.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels --donnée privilégiée par les marchés, le bénéfice net s'établit à 1,30 dollar (-40,6% sur un an) comme l'attendait le consensus.

"Notre performance financière au premier trimestre est conforme à nos attentes et le volume moyen quotidien aux Etats-Unis a montré une amélioration pendant toute cette période", a commenté Carol Tomé, patronne d'UPS.

"Nous anticipons un retour de la croissance et du chiffre d'affaires", a-t-elle poursuivi.

De ce fait, le groupe a confirmé ses prévisions à données comparables pour l'exercice en cours à savoir un chiffre d'affaires compris entre 92 et 94,5 milliards de dollars, une marge opérationnelle d'environ 10% à 10,6% et des investissements d'environ 4,5 milliards de dollars.

Entre janvier et mars, UPS a souffert dans ses deux principales branches d'une baisse des volumes.

Aux Etats-Unis, les volumes ont reculé de 3,2% et le chiffre d'affaires de 5% à 14,23 milliards de dollars. A l'international, ils ont baissé respectivement de 5,8% et de 6,3% à 4,26 milliards.

Dans sa branche Supply chains solutions, c'est une baisse des prix qui a tiré le chiffre d'affaires vers le bas (-5,3%) à 3,21 milliards de dollars.

UPS a commencé son deuxième trimestre sur un bon pied en concluant un "accord important" avec les services postaux américains (USPS) en matière de transport aérien de marchandises.

Cet accord a été annoncé le 1er avril, quelques jours après le non-renouvellement du contrat entre USPS et Fedex --l'un des principaux concurrents d'UPS-- qui datait de plus de vingt ans.

Ce contrat entre USPS et UPS doit être effectif à partir du 30 septembre, pour un minimum de cinq ans et demi.

Selon des médias américains, cela représente deux milliards de dollars de chiffre d'affaires.

Lors de la présentation de ses résultats pour l'exercice 2023, le groupe avait annoncé la suppression de 12'000 emplois dans le monde qui devrait permettre d'économiser un milliard de dollars dès 2024. UPS employait à l'époque environ 500'000 personnes.

UPS a engagé un programme massif d'automatisation de ses centres de traitement des plis et colis.

FedEx a supprimé quelque 29'000 postes durant son exercice 2023, clôturé fin mai.

Les sociétés de transport de colis font face depuis fin 2022 à une réduction des flux, après une flambée consécutive à la pandémie de coronavirus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Hockey

Timo Meier ne rejoindra pas l'équipe de Suisse

Publié

le

Timo Meier va subir une opération à une épaule (© KEYSTONE/AP/FRANK FRANKLIN II)

Timo Meier ne disputera pas le championnat du monde avec l'équipe de Suisse. L'attaquant des New Jersey Devils va subir une intervention chirurgicale à une épaule, a indiqué la franchise de NHL.

Meier (27 ans) devrait être pleinement remis pour entamer la prochaine saison de NHL en automne. L'Appenzellois a connu un exercice mitigé avec les Devils, qui ont manqué les play-off. Il a été perturbé par diverses blessures et a inscrit 28 buts et donné 24 assists.

Son absence pour les Mondiaux en République tchèque constitue un coup dur pour le sélectionneur Patrick Fischer. Quatre éléments évoluant en NHL rejoindront l'équipe nationale ces prochains jours, à savoir le trio des New Jersey Devils (Nico Hischier, Jonas Siegenthaler, Akira Schmid) et l'attaquant Philipp Kurashev (Chicago Blackhawks).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Trump sous la menace d'une condamnation pour outrage au tribunal

Publié

le

Avant d'entrer dans la salle d'audience mardi, Donald Trump a concentré ses attaques sur son rival dans la course à la Maison Blanche, Joe Biden. (© KEYSTONE/AP/Timothy A. Clary)

Donald Trump est revenu mardi au tribunal de New York où l'attend la menace d'être condamné pour outrage à cause de ses attaques contre des témoins et jurés en marge de son procès pénal pour des paiements dissimulés à une ancienne star de films X en 2016.

S'exprimant à la presse juste avant d'entrer dans la salle d'audience, l'ancien président des Etats-Unis a concentré ses attaques sur son rival dans la course à la Maison Blanche, Joe Biden. Il l'a tenu responsable des tensions sur les campus universitaires à cause de la guerre entre Israël et le Hamas et l'a attaqué sur ses positions sur le conflit.

"Ce n'est pas un ami d'Israël, c'est certain. Et ce n'est pas non plus un ami du monde arabe", a-t-il lancé.

Premier ex-président des Etats-Unis à comparaître au pénal, Donald Trump est exposé au risque d'une condamnation judiciaire en pleine campagne électorale.

Lors de ce procès historique, il est jugé pour 34 falsifications de documents comptables de son groupe d'entreprises, la Trump Organization, pour dissimuler le paiement de 130'000 dollars à l'ancienne star de films X Stormy Daniels dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle de 2016.

L'argent avait servi à acheter le silence de l'actrice qui affirme avoir eu une relation sexuelle en 2006 avec le milliardaire républicain - ce qu'il nie -, alors qu'il était déjà marié à Melania Trump.

En présentant les charges au jury, les procureurs de Manhattan ont accusé Donald Trump d'avoir "orchestré un complot criminel" pour fausser le jugement des électeurs avant le scrutin de 2016 et sa victoire serrée contre Hillary Clinton, puis d'avoir "menti dans des documents comptables" pour "dissimuler" ce stratagème.

Faux, a rétorqué la défense, qui a assuré que Donald Trump étaient "totalement innocent" et que les paiements n'avaient rien d'illégal.

"Menteur"

Mais les débats sur le fond ont à peine commencé, lundi, que le tribunal se penche, mardi, sur la parole débridée de Donald Trump sur son réseau Truth Social et d'éventuelles violations de l'interdiction fixée par le juge Juan Merchan d'attaquer témoins ou jurés.

Dès le premier jour du procès, le 15 avril, le parquet avait demandé au juge de sanctionner Donald Trump d'une amende de 3000 dollars, notamment pour des invectives virulentes à l'égard de Stormy Daniels et de son ancien avocat Michael Cohen, devenu son ennemi juré et un témoin clé de l'accusation.

Le parquet était revenu à la charge trois jours plus tard, avec sept nouvelles publications sur Truth Social ou son site de campagne.

Le candidat républicain s'en est pris encore à Michael Cohen, qualifié de "menteur en série". Mais il a aussi repris à son compte les propos de Jesse Watters, un animateur en vue de la chaîne préférée des conservateurs Fox News, assurant sans preuve qu'"ils sont en train de choisir des activistes progressistes infiltrés qui mentent au juge pour faire partie du jury".

Anonymat

Le lendemain de cette publication, une jurée avait jeté l'éponge, disant craindre d'être reconnue. Pour éviter intimidations et pressions, le juge a imposé l'anonymat des jurés. C'est aussi pour cette raison, et face à la rhétorique parfois violente de Donald Trump, qu'il lui a interdit de s'en prendre aux jurés, aux témoins, au personnel du tribunal et aux représentants du ministère public, à l'exception du magistrat lui-même et du procureur de Manhattan Alvin Bragg.

Donald Trump conteste ces interdictions, qu'il considère comme des atteintes à sa liberté de faire campagne et les qualifie d'injustes car Michael Cohen ne se prive pas de le critiquer.

Pour punir d'éventuels outrages au tribunal, le juge peut ordonner des amendes mais aussi un emprisonnement n'excédant pas 30 jours.

"Si ce charlatan, complètement partisan, veut me mettre en taule pour avoir dit la vérité la plus évidente (...) cela serait un grand honneur", avait défié Donald Trump lors d'un meeting.

Après avoir entendu les arguments des parties, le juge prendra sa décision ou la mettra en délibéré.

Les débats au procès lui-même doivent reprendre à 11H00 (17h00 en Suisse).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Hôpitaux de Gaza: l'ONU veut une enquête sur des fosses communes

Publié

le

Des dizaines de corps ont été exhumés ces derniers jours des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser de Khan Younès. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

L'ONU a réclamé mardi une enquête internationale sur les fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza. Elle a souligné la nécessité d'une enquête indépendante face au "climat d'impunité" actuel.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme s'est dit "horrifié" par la destruction du plus grand hôpital de Gaza, al-Chifa, et du deuxième plus grand établissement hospitalier du territoire palestinien, le complexe médical Nasser de Khan Younès.

Dans un communiqué, le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, a demandé que des "enquêtes indépendantes, efficaces et transparentes soient menées". "Compte tenu du climat d'impunité qui prévaut, des enquêteurs internationaux devraient être associés à cette démarche", a-t-il estimé.

"Les hôpitaux ont droit à une protection très spéciale en vertu du droit humanitaire international", a-t-il indiqué. "Et tuer intentionnellement des civils, des détenus et d'autres personnes considérées 'hors de combat' est un crime de guerre", a-t-il ajouté.

Al-Chifa, une "coquille vide"

Lundi, la défense civile de la bande de Gaza a affirmé avoir exhumé en trois jours environ 200 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser de Khan Younès.

Quant à l'hôpital d'al-Chifa, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait indiqué début avril qu'il avait été réduit à une "coquille vide" jonchée de dépouilles humaines par la dernière opération israélienne contre lui.

Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été durement visés durant l'opération militaire que mène l'armée israélienne dans le territoire palestinien depuis l'attaque meurtrière perpétrée en Israël le 7 octobre par des combattants du Hamas venus de Gaza.

Selon Israël, le mouvement islamique palestinien a utilisé les hôpitaux afin de mener des attaques, cacher des tunnels et des armes. Le Hamas a démenti ces accusations.

Plus de 280 corps enterrés

Selon des responsables à Gaza, 283 corps ont été retrouvés à l'hôpital Nasser, un chiffre que le Haut-Commissariat de l'ONU tente de vérifier.

"Les victimes auraient été enterrées profondément dans le sol et recouvertes de déchets", a déclaré lors d'un point de presse une porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, ajoutant que des personnes âgées, des femmes et des blessés figuraient parmi les morts. D'autres auraient été "retrouvés les mains liées et sans vêtement".

Elle a par ailleurs indiqué que le chiffre avancé par l'armée israélienne de quelque 200 personnes tuées lors du dernier assaut contre l'hôpital al-Chifa, entre le 18 mars et début avril, pouvait être "sous-estimé".

A ce jour, a-t-elle dit, "nous ne pouvons pas corroborer les chiffres exacts" des personnes tuées dans les deux hôpitaux : "c'est la raison pour laquelle nous insistons sur la nécessité d'enquêtes internationales".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Gémeaux

Actuellement, vous vous montrez peu préoccupé par les opinions des autres, rien ne semble entraver votre volonté de transformer ce qui doit l’être.

Les Sujets à la Une

X