Économie
BNP Paribas dopé par la cession de Bank of the West début 2023
La banque BNP Paribas a enregistré un bénéfice net record de 4,4 milliards d'euros (43,2 milliards de francs) au premier trimestre, dopé par la cession de sa filiale américaine Bank of the West, soit près de 2,5 fois plus qu'en 2022 sur la même période.
Le groupe est ainsi en bonne voie pour battre un nouveau record cette année après les 10,2 milliards de bénéfices engrangés en 2022, et alors que le secteur bancaire a connu des turbulences ces derniers mois.
BNP Paribas ne fait d'ailleurs aucune mention dans son communiqué publié mercredi des banques américaines ayant fait faillite ou du rachat de Credit Suisse par UBS.
Elle met au contraire en avant sa "solidité", selon le terme employé par le directeur général Jean-Laurent Bonnafé, cité dans le texte.
La cession de Bank of the West, acquise par BNP Paribas en 1979 et vendue à 16,3 milliards de dollars début février, a permis au groupe d'enregistrer une plus-value de près de 3 milliards d'euros.
Le produit net bancaire, équivalent du chiffre d'affaires pour le secteur, a pour sa part progressé de 1,4% par rapport au premier trimestre 2022, "recomposé" en prenant en compte les nouvelles normes comptables internationales pour le secteur de l'assurance, en vigueur depuis le 1er janvier 2023. Il s'établit à plus de 12 milliards d'euros.
Résultat net "distribuable"
En revanche, le résultat avant impôt et hors cession baisse de 9,4% sur un an, à 2,4 milliards d'euros, notamment du fait de "l'impact extraordinaire" lié au durcissement par la Banque centrale européenne des conditions des anciens prêts géants accordés aux banques.
Ce changement, destiné à encourager les remboursements anticipés, a pesé pour environ 400 millions d'euros.
BNP Paribas a également eu à supporter des "coûts d'adaptation globaux" de 236 millions d'euros dans le métier du crédit à la consommation, où elle compte supprimer plus de 900 postes et se recentrer sur l'Europe.
La banque a toutefois mis en avant le résultat net "distribuable" qui, selon elle, reflète "la performance intrinsèque du groupe": il progresse de 55%. Cet indicateur, qui s'adresse plutôt aux actionnaires, exclut la cession de Bank of the West mais également la contribution de la BNP Paribas au Fonds de résolution unique, un dispositif européen alimenté par les banques et destiné à aider un établissement du secteur en cas de faillite.
En effet, la banque anticipe la fin de sa contribution à ce fonds prévu pour être abondé jusqu'à fin 2023 et prévoit, lorsqu'elle fixera le niveau de son dividende, de ne pas prendre en compte cette contribution d'environ un milliard d'euros.
Dans son plan stratégique, BNP Paribas ambitionne d'augmenter son "résultat net distribuable" d'environ un milliard d'euros par an jusqu'en 2025.
Si le cours de l'action BNP Paribas reste en hausse par rapport au début de l'année, il a été quelque peu malmené ces deux derniers mois, comme ses homologues du secteur.
Liquidité immédiatement disponible
BNP Paribas a connu une hausse de ses revenus dans tous ses pôles d'activités.
La partie dédiée aux entreprises et aux grandes institutions a crû de 4%, à 4,9 milliards d'euros, tandis que les banques commerciales et les métiers spécialisés ont vu leur activité progresser de 5,9% à 6,7 milliards d'euros.
Les métiers d'investissement et d'épargne n'ont eux vu leurs revenus que très légèrement augmenter (+0,6%, à 1,4 milliard d'euros).
Le coût du risque, c'est-à-dire les sommes provisionnées pour faire face aux éventuels impayés sur les crédits consentis, est resté quasi stable à 642 millions d'euros, "un niveau très bas", selon le communiqué.
Le ratio de fonds propres durs (CET1), un indicateur-clé qui mesure la capacité à surmonter une éventuelle crise, était en hausse à fin mars à 13,6% par rapport aux 12,3% de fin décembre.
Le groupe indique par ailleurs avoir 466 milliards d'euros dans sa "Réserve de liquidité immédiatement disponible".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Projet de nouveau campus pour la HEP Valais à St-Maurice
Le projet de nouveau campus pour la Haute école pédagogique du Valais à St-Maurice a franchi une nouvelle étape. A l'unanimité, un jury a retenu le projet "Sustema" présenté au concours par BCRarchitectes Sàrl & Le Collectif SA, à Carouge (GE). La prochaine étape clé sera l’obtention du crédit d’engagement d’un montant d’environ 51 millions de francs qui sera soumis au Grand Conseil valaisan en automne 2026.
Face à l’attractivité croissante de la Haute école pédagogique du Valais (HEP-VS), l’institution doit repenser ses infrastructures afin de garantir des conditions d’apprentissage et de travail optimales. Après la présentation du projet de nouveau bâtiment à Brigue en octobre dernier, un second campus verra également le jour à Saint-Maurice, écrit l'HEP-VS jeudi dans un communiqué.
L'HEP-VS devant chaque année refuser des dossiers de candidatures faute de place, ce projet lui permettra, à terme, d’accueillir davantage d’étudiants et d'étudiantes des différentes filières de formation et de mieux répondre à la demande, note Fabio Di Giacomo, son directeur, cité dans le communiqué.
Conçu pour répondre aux évolutions des formations à l’enseignement, ce projet architectural vise à créer un espace de formation innovant, modulaire et durable, intégrant des salles flexibles, des espaces de recherche, de créativité, d’innovation et d’échange ainsi que des lieux de collaboration. Il est le fruit de plusieurs années de réflexion et d'un vaste partenariat entre l'HEP, le canton, la commune ainsi que plusieurs acteurs institutionnels tels que les CFF, Armasuisse et Poste Immobilier.
Intégration urbaine
Le projet repose sur une réorganisation du périmètre urbain, impliquant des échanges de terrains et de bâtiments qui ont été formalisés dans une lettre d’intention signée par l’ensemble des parties prenantes. Les négociations ont pris du temps et tout n’a pas été facile, mais au final, cela en valait la peine, déclare Xavier Lavanchy, président de Saint-Maurice, cité dans le communiqué.
"Sustema", le projet choisi au terme du concours d'architecture organisé par le Service Immobilier et Patrimoine (SIP) du Canton du Valais, a fait l'unanimité du jury par son intégration urbaine et la qualité de ses infrastructures qui répondent remarquablement bien aux exigences d’une Haute école.
Le bâtiment de la HEP-VS, clairement visible depuis la gare de Saint-Maurice ainsi que les liens naturels entre l’ancienne halle aux marchandises, nouvellement affectée en salle de mouvements, et le bâtiment "Cargo" contenant l’administration de la HEP-VS dessinent un plateau gare en un espace public attractif, estime Fabio Di Giacomo.
En plus de l'auteur du projet sélectionné, quatre autres bureaux d'architectes ont été récompensés jeudi à l'occasion d'un vernissage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Nyon (VD) lance le chantier de son nouveau complexe multisports
La Ville de Nyon (VD) lance officiellement en cette fin de semaine le chantier de son nouveau complexe multisports de Colovray et de son skatepark, avec une cérémonie de la première pierre. Les travaux vont durer environ une année et demie avec une fin prévue en août 2026. Coût du projet: 40 millions de francs.
Présenté en 2020 puis validé fin 2023 par le Conseil communal, le projet s'inscrit dans la continuité des équipements du site de Colovray, rappelle jeudi la Municipalité dans un communiqué. Il comprend déjà la piscine en plein air, inaugurée en 1971, et le centre sportif ouvert en 1991. La salle principale de cette maison du sport pourra accueillir 2000 spectateurs.
"Conçu pour être polyvalent, accessible et intergénérationnel, le complexe multisports répondra aux besoins des clubs sportifs locaux, des associations et du public, sans nécessiter un partage avec les établissements scolaires", explique la Ville.
Ecrin pour la Ligue A de basket
Les équipes nyonnaises de Ligue nationale A de basketball - Nyon Basket Féminin et BBC Nyon - disposeront ainsi d'un terrain central exclusivement marqué pour ce sport, "offrant des conditions optimales pour leurs entraînements et compétitions". L'infrastructure permettra aussi la pratique du badminton sur six terrains, du futsal, du handball, du volleyball et de la gymnastique.
Moderne et innovant, il est conçu pour répondre aux exigences du sport de haut niveau et pourra accueillir des événements nationaux et internationaux, est-il encore souligné.
La surface totale du nouveau bâtiment sera de 5500 m2, dont une salle triple multisports de 1876 m2. Le complexe comprendra aussi une salle polyvalente et de musculation, un dojo, douze vestiaires, une buvette et cuisine, un foyer, une salle de conférence de presse, une infirmerie et quatre bureaux, énumère la Ville.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Genève: les rénovations du parc bâti s'accélèrent
A Genève, l’Office cantonal de l'énergie (OCEN) a traité plus de 2000 demandes de subventions destinées à la rénovation du parc bâti en 2024. Le montant total alloué a dépassé les 50 millions de francs, contre 38,1 millions de francs l'année précédente, soit une hausse de plus de 31%.
Le Département du territoire (DT), les SIG et le programme GEnergie ont fait le point jeudi sur l'augmentation des subventions destinées à la rénovation du parc bâti en 2024. Ils ont rappelé dans un communiqué que le Grand Conseil a approuvé un crédit d'investissement exceptionnel de 500 millions de francs en mars 2024 pour soutenir les propriétaires immobiliers dans leurs efforts.
Les constructions et rénovations certifiées HPE/THPE (haute performance/très haute performance énergétique) ou Minergie ont représenté plus de 50% des subventions attribuées, pour un total de 26 millions de francs. Cette tendance confirme l'essor des rénovations globales et certifiantes qui constitue un signal positif pour la modernisation du bâti cantonal.
Les villas aussi
Après être resté stable entre 2022 et 2023, le nombre de demandes de subventions pour les villas a pratiquement doublé en 2024. Les aides allouées aux propriétaires de villas ont enregistré une progression importante, passant de 1,1 million en 2023 à plus de 4 millions en 2024. Cette évolution révèle une prise de conscience accrue des bénéfices énergétiques et financiers des rénovations, encouragée par les dispositifs d'aides financières de l'OCEN.
Certaines communes se sont distinguées par un nombre plus élevé de demandes de subventions déposées par leurs résidents et entreprises. Plan-les-Ouates arrive en tête avec 138 demandes. Cette tendance peut s’expliquer par la forte présence d’entreprises et de bâtiments industriels et commerciaux, qui nécessitent d’importants travaux de mise aux normes énergétiques. Elle est suivie par Lancy (115 demandes).
480 millions disponibles
Sur les 500 millions de francs votés en 2024 pour financer les subventions énergétiques, 480 millions restent encore disponibles, garantissant un soutien important pour les projets à venir. L'objectif de ces subventions est d'accompagner les propriétaires immobiliers à entreprendre des travaux nécessaires à la transition énergétique du parc bâti genevois, rappelle le canton.
Le DT précise encore que depuis le 15 mars 2025, le nouveau barème des subventions pour la rénovation du bâti est publié. En grande partie inchangé par rapport à l'année précédente, il intègre quelques ajustements pour prendre en compte les subventions supplémentaires instaurées par la Confédération.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les banques continueront de financer les partis en Suisse
Les partis politiques suisses pourront toujours bénéficier des dons provenant des banques. Après un clair non mercredi au National, le conseiller aux Etats Baptiste Hurni (PS/NE) a retiré jeudi sa motion visant à mettre fin à ces financements.
La gauche jugeait "choquant" que des banques d'importance systémique exercent une influence sur la formation de l'opinion politique via des dons. Elle avait donc demandé une session extraordinaire, proposant deux textes identiques visant à mettre fin à ces financements.
"Le lobbyisme d'UBS ne doit plus impressionner ni le Conseil fédéral ni le Parlement", a déclaré M. Hurni. Il a toutefois retiré sa motion face à son échec probable.
La proposition avait très peu de chances de passer, tous les partis représentés sous la Coupole bénéficiant de l'argent des banques, l'UDC en tête. Le parti agrarien a reçu plus de 450'000 francs de Raiffeisen, UBS et Credit Suisse en 2023.
Le PS est lui-même financé par Raiffeisen, considéré comme systémique. Il a obtenu 42'000 francs de cette banque en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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