Rejoignez-nous

Climat

Dans le sillage de la tempête Boris, un paysage de désolation

Publié

,

le

A Vienne, où la pluie continue de tomber, quatre lignes du métro sont toujours partiellement fermées, le réseau étant menacé par la rivière Wien et le canal du Danube traversant la capitale. (© KEYSTONE/APA/APA/TOBIAS STEINMAURER)

Après la pluie, des torrents de boue et l'heure des bilans: la dévastatrice tempête Boris a tué au moins 18 personnes en Europe centrale et orientale, faisant aussi de nombreux sinistrés et d'immenses dégâts encore difficiles à estimer.

Chassés par la montée des eaux, des milliers d'habitants de la région ont dû être évacués, pour certains à la nage ou hélitreuillés depuis le toit de leur habitation.

Outre sept morts recensés en Roumanie, l'Autriche a annoncé lundi trois nouveaux décès après celui d'un pompier la veille. Côté tchèque, trois morts et huit disparus sont à déplorer.

La police polonaise a pour sa part fait état de quatre victimes, tandis que le premier ministre Donald Tusk a dévoilé une aide immédiate de 235 millions d'euros.

"Un cauchemar"

Partout des états de catastrophe naturelle ont été déclarés, des centaines de milliers de foyers se retrouvent sans électricité ou sans eau, les routes sont coupées et les transports ferroviaires interrompus.

Si la situation météorologique semble s'améliorer en plusieurs endroits, les sols restent saturés et les rivières sortent de leur lit.

Dans le sud-ouest de la Pologne, le maire de Nysa, commune de 42'000 habitants, a mis en garde contre la possible rupture d'une digue. "Réfugiez-vous dans les étages les plus élevés des bâtiments", a alerté Kordian Kolbiarz sur sa page Facebook.

Là où la tempête est déjà passée, ce sont des scènes de désolation: rues jonchées de débris, vitres brisées, lampadaires cassés.

Comme dans la ville tchèque de Krnov, dont le centre-ville a des airs de champ de bataille.

"C'est un cauchemar", dit à l'AFP Eliska Cokreska, une retraitée s'aidant de bâtons pour se déplacer. "Il faudra une éternité pour tout remettre en état".

Bateaux bloqués sur le Danube

Plus au sud, en Autriche, la situation reste "dramatique", a prévenu Johanna Mikl-Leitner, gouverneure de la région de Basse-Autriche. L'Etat a mis à disposition 300 millions d'euros issus d'un fonds spécial.

Douze digues ont rompu, des communes sont coupées du monde et des évacuations toujours en cours.

A Vienne, où la pluie continue de tomber, quatre lignes du métro sont toujours partiellement fermées.

"Je vis depuis 25 ans ici et je n'ai jamais vu de phénomène météorologique aussi virulent", confie à l'AFP Thomas Hofbauer, un contrôleur de trafic aérien de 57 ans, tout en observant une rivière transformée la veille en "torrent déchaîné".

Sur le Danube, quelque 70 embarcations sont bloquées, dont un bateau de croisière fluviale à destination de Budapest avec 102 passagers principalement helvétiques, selon la compagnie suisse Thurgau Travel qui a organisé une tombola pour faire passer le temps.

"Fureur"

La Hongrie et la Slovaquie voisines se préparent elles aussi à subir des inondations, tout comme l'est de l'Allemagne où la ville de Dresde a érigé des murs mobiles de protection le long de l'Elbe en crue. Le chancelier Olaf Scholz s'est d'ailleurs dit "très peiné" par "les images dramatiques" de ces derniers jours.

Avant cette tempête, "l'Europe centrale et orientale avait connu un été étouffant, avec des conditions de sécheresse dans de nombreuses régions", rappelle Hannah Cloke, professeur d'hydrologie à l'Université britannique de Reading, évoquant des situations "de plus en plus fréquentes du fait du changement climatique".

Les inondations liées à de fortes pluies devraient augmenter en Europe centrale et de l'Ouest dans un monde qui fait face à un réchauffement de 1,5°C en moyenne, de l'avis des experts.

En Roumanie, où environ 6500 familles ont perdu leurs biens dans les inondations, c'est la province de Galati (sud-est) qui a été la plus durement touchée.

A Slobozia Conachi, il est impossible d'évaluer à ce stade l'étendue du désastre, selon le maire Emil Dragomir interrogé par l'AFP, lançant un appel aux dons pour des dizaines d'enfants sinistrés.

Dans le village voisin de Pechea, plus d'un tiers de la commune a été ravagée, assure le maire Mihai Mancila, "y compris les terres agricoles". "Maintenant que l'eau a reflué, ce n'est plus que de la boue".

"Nettoyons et voyons ce qui peut être sauvé", a réagi à Bucarest le Premier ministre Marcel Ciolacu. "C'est dur de gérer une telle fureur. On ne plaisante pas avec la nature".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Etat d'urgence à Los Angeles face au risque d'inondations pour Noël

Publié

le

La ville côtière de Santa Monica (image) et le bassin de Los Angeles sont classés comme étant les zones les plus à risque. (© KEYSTONE/AP/Wally Skalij)

La Californie a décrété mercredi l'état d'urgence à Los Angeles et plusieurs localités du sud de cet Etat américain, en raison de pluies torrentielles qui font craindre de dangereuses inondations. Cette "rivière atmosphérique" apporte également du vent et de la neige.

"Des crues soudaines et généralisées sont attendues", ont alerté les services météorologiques dans leur dernier bulletin mercredi, selon lequel "des vies et des biens sont en grave danger".

Le sud de l'Etat, où il pourrait tomber jusqu'à la fin de la semaine l'équivalent de plusieurs mois de précipitations, a été placé en alerte maximale jusqu'à jeudi matin.

Le gouverneur de la Californie Gavin Newsom a annoncé sur le réseau social X avoir décrété l'état d'urgence à Los Angeles et plusieurs autres comtés, essentiellement dans le sud de la Californie.

Mercredi matin, des arbres bloquaient les rues de Los Angeles et des milliers de personnes étaient privées d'électricité. La police de la ville a annoncé mardi que plus de 200 foyers avaient été placés sous ordre d'évacuation et que de vastes zones de la ville étaient sous préavis d'évacuation.

Alerte à la tornade

La ville côtière de Santa Monica et le bassin de Los Angeles sont classés comme étant les zones les plus à risque. Les pluies se sont intensifiées mercredi matin et une alerte à la tornade a été brièvement émise pour trois villes du comté de Los Angeles, avant d'être levée.

Des refuges ont été mis en place pour les habitants ayant reçu un ordre d'évacuation. Les quartiers huppés de Pacific Palisades et de Malibu, qui ont été ravagés par de puissants incendies il y près d'un an, font l'objet d'une vigilance renforcée, les importantes précipitations faisant craindre des glissements de terrain.

Les cours d'eau risquent de déborder et les autorités déconseillent de conduire dans les zones affectées de Los Angeles, la deuxième plus grande ville des Etats-Unis avec 3,9 millions d'habitants qui se déplacent, pour la plupart, en voiture.

Les autorités ont averti sur le risque de potentiels débris encombrant les routes. Le Los Angeles Times a aussi fait état d'axes de circulation particulièrement embouteillés. Des images diffusées par les chaînes de télévision locales montrent des voitures à l'arrêt, sous une pluie battante. Certaines routes ont été fermées.

Glissements de terrain

De la neige est également attendue jusqu'à vendredi dans les montagnes de la Sierra Nevada, où 30 centimètres de neige sont déjà tombés cette semaine.

Mardi soir, Ariel Cohen, des services météorologiques, a déclaré que de nombreuses zones risquaient d'être touchées par "des glissements de terrain et des coulées de boue, en particulier dans les zones montagneuses et les routes traversant les canyons".

La tempête devrait également s'accompagner de rafales de vent pouvant dépasser les 80 km/h dans l'ensemble de la Californie. "La combinaison d'un sol de plus en plus saturé et de vents violents risque d'entraîner la chute d'arbres et de pylônes électriques", ont averti les services météorologiques.

Certains quartiers de Los Angeles peinent toujours à se remettre des incendies qui, en janvier 2025, ont tué 31 personnes et détruit plus de 16'000 bâtiments.

Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Appels à évacuer à Los Angeles face au risque d'inondations

Publié

le

Un énorme couloir de pluies dit "rivière atmosphérique", transportant de la vapeur d'eau emmagasinée dans les tropiques, doit traverser le sud de la Californie jusqu'à la fin de semaine. (© KEYSTONE/AP/Noah Berger)

Les autorités de Los Angeles ont ordonné l'évacuation de centaines de personnes en raison du risque de dangereuses inondations posé par les pluies torrentielles attendues sur la Californie mercredi. Jusqu'à 30 cm de précipitations sont attendus par endroits.

Un énorme couloir de pluies dit "rivière atmosphérique", transportant de la vapeur d'eau emmagasinée dans les tropiques, doit traverser le sud de la Californie jusqu'à la fin de semaine, apportant fortes pluies, neige et vent.

"C'est une tempête de Noël très dangereuse", ont alerté les services météorologiques (NWS). "Entre mercredi soir et vendredi, de nombreuses régions seront probablement touchées par d'importantes inondations, des éboulements et des coulées de boue, en particulier dans les zones montagneuses et les routes traversant des canyons", a détaillé mardi le météorologue du NWS Ariel Cohen.

Vent et coupures de courant

Face à ces risques, la police de Los Angeles a annoncé que plus de 200 foyers avaient été placés sous ordres d'évacuation et que de vastes zones de la ville californienne étaient elles sous préavis d'évacuation.

Les célèbres quartiers huppés de Pacific Palisades et de Malibu, qui ont été ravagés par de puissants incendies il y près d'un an, font l'objet d'une vigilance renforcée, les importantes précipitations attendues faisant craindre des glissements de terrain.

De fortes rafales de vent sont également attendues, faisant craindre des coupures de courant et le blocage de routes si des arbres venaient à tomber sur la chaussée.

Plus de 30 centimètres de neige sont déjà tombés cette semaine dans les montagnes de la Sierra Nevada. Dans ce contexte, les autorités météorologiques ont exhorté les personnes voyageant pour les fêtes à faire preuve d'une "extrême prudence".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

L'hôtel "Momentum" ouvre ses portes dans le Lötschental sinistré

Publié

le

Situé à 1970 mètres d'altitude, le bâtiment rectiligne trouve sa place à proximité de la télécabine de Lauchernalp et au pied des pistes de ski. La station surplombe le village de Wiler et la vallée du Lötschental. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il a poussé de terre en seulement quatre mois. L'hôtel temporaire du Lötschental, baptisé "Momentum", a ouvert ses portes en fin de semaine à Lauchernalp, au-dessus de Blatten (VS). S'il ne remplacera jamais le patrimoine perdu, il vient offrir des lits supplémentaires et de nouvelles opportunités au tourisme de la vallée.

Les deux hôteliers à l'origine du projet découvrent les finitions des lieux pratiquement en même temps que les médias. Vendredi, quelques heures avant l'ouverture officielle du soir, le soleil se lève sur la vallée et vient blanchir le bois déjà clair des façades.

Lukas Kalbermatten et Esther Bellwald sont propriétaires de deux des trois établissements hôteliers engloutis lors de l'éboulement du 28 mai dernier. "Il y a beaucoup de bonheur aujourd'hui, mais aussi beaucoup de tristesse", raconte la Haut-Valaisanne dans une voix qui se met à trembler. On est là, car on a tout perdu."

Elle et sa famille possédaient l'hôtel le plus ancien de la vallée, dont l'histoire s'écrivait depuis près de 157 ans. "On peut remplacer un travail, mais pas un lieu", évoque-t-elle.

Une forme d'urgence

L'idée de "Momentum" a germé très vite après la catastrophe de ce printemps. Il s'agit du "premier bâtiment qui est (re)construit", souligne Mathias Fleischmann, chef des remontées mécaniques de Lauchernalp et de Lötschental Marketing. C'est tout un "symbole", qui crie "nous sommes encore là, attractifs et tournés vers le futur."

Pensé comme une structure temporaire, l'hôtel doit combler une partie des lits perdus à Blatten jusqu'à l'horizon 2030. "Le tourisme ne pouvait pas attendre la reconstruction du village", relève Lukas Kalbermatten. Il fallait faire quelque chose maintenant."

Avec ce nouvel établissement, 64 lits s'ouvrent aux touristes. Mais la capacité d'accueil de la vallée est tout de même réduite, seuls deux tiers des lits perdus lors de l'éboulement étant compensés aujourd'hui.

Lieu marqué par Blatten

Situé à 1970 mètres d'altitude, le bâtiment rectiligne trouve sa place à proximité de la télécabine de Lauchernalp et au pied des pistes de ski. La station surplombe le village de Wiler et la vallée du Lötschental.

Une fois en haut, la coulée de boue n'échappe ni aux yeux attentifs, ni à la neige arrivée tôt cet hiver. Depuis les balcons des 19 chambres non plus.

Les imposantes montagnes - dont le petit Nesthorn - occupent le reste du panorama. "La montagne est toujours aussi belle, je ne la regarde pas avec tristesse", confie Esther Bellwald.

Sur le lit, une couverture: elle est similaire à l'objet traditionnel autrefois fabriqué à Eisten, l'un des hameaux de Blatten. Elle a servi de modèle pour choisir les couleurs du lieu, explique Lukas Kalbermatten. Le sol est rouge et bleu, et quelques traces de jaune se retrouvent ici et là.

L'heure est aux réjouissances

Pour mener à bien le projet, les hôteliers ont pu compter sur leur longue expérience. "Ce n'est jamais comme ça qu'on ouvre un hôtel, en finissant le chantier le jour de l'ouverture", glisse Esther Bellwald.

"On a par exemple pas encore reçu les terminaux pour les cartes de crédit, poursuit l'habitante de Ried, l'un des autres hameaux du village sinistré. Mais on trouve toujours un chemin."

Lukas Kalbermatten ne cache pas son "envie de travailler". Lui, Esther et l'hôtel sont prêts à accueillir les premiers clients. Ouvertes depuis près d'un mois, les réservations réalisées jusque-là sont satisfaisantes, même s'il reste quelques places pour les prochaines semaines.

Un travail d'équipe

Il aura fallu environ quatre mois pour relever ce "défi". Le projet, qui représente un investissement de près de 4,6 millions de francs, a nécessité une collaboration étroite entre les différents partenaires, relèvent les hôteliers.

À noter que les deux entrepreneurs détiennent chacun 45% du capital-actions, tandis que les remontées mécaniques de Lauchernalp en détiennent 10 %. Le projet a également bénéficié du soutien du canton du Valais à hauteur de 1 million de francs, ainsi que de celui de l’Aide suisse à la montagne à hauteur de 0,5 million de francs.

D’autres acteurs ont également été impliqués, notamment des associations hôtelières et des fournisseurs, qui ont contribué au financement sous forme de soutiens et de dons.

"Ce projet montre une fois de plus comment la population de la montagne reste soudée et fait preuve de résilience", déclare Eva Jaisli, présidente du Conseil de fondation de l'Aide suisse à la montagne. "Momentum" renvoie d'ailleurs directement à la symbolique de saisir les bons moments, relève Esther Bellwald. En physique aussi, le mot indique qu'on reste en mouvement, qu'on arrive quand même à avancer."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

Le décret en faveur de Blatten et du Lötschental va entrer en force

Publié

le

Avec l'approbation de ce décret par le Grand Conseil valaisan, la reconstruction de Blatten peut aller de l'avant (photo d'archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les députés valaisans ont accepté jeudi, en une seule lecture, le décret urgent lié à la gestion des conséquences des événements naturels ayant frappé le Lötschental en mai. Au vote, le texte final a été accepté par 112 voix contre 0 et 16 abstentions vertes et PLR.

L'analyse des 43 amendements proposés n'a débouché que sur une modification significative du projet du Conseil d'Etat. Les deux tiers du Parlement ont accepté une proposition de l'UDC du Valais romand de doter les services de la mobilité, du développement territorial et des dangers naturels d'un poste à durée déterminée supplémentaire chacun, dès 2026.

Le décret d’une durée maximale de cinq ans vise à alléger, à simplifier et à accélérer les procédures liées à la reconstruction de Blatten, afin d’aboutir à un rétablissement de la situation d’ici à 2030. Les coûts de reconstruction sont estimés pour l'Etat du Valais à quelque 100 millions de francs.

Les travaux ne seront pas soumis à l'accord intercantonal sur les marchés publics. Le délai des mises à l'enquête sera de 20 jours au maximum.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Même si tout bouge alentour, vous savez profiter de la fête sans vous laisser émouvoir par quelques grincheux de mauvaise humeur !

Les Sujets à la Une