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International

Borrell: l'UE doit faire davantage pour les munitions à l'Ukraine

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L'Ukraine manque de munitions pour repousser les assauts russes (archives). (© KEYSTONE/AP/MATT ROURKE)

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a exhorté les Etats membres de l'Union européenne (UE) à faire davantage pour expédier des munitions à l'Ukraine. Kiev souffre d'une pénurie d'armes dans la guerre qui l'oppose à la Russie.

"Les soldats ukrainiens sont déterminés à combattre, mais ils ont besoin de munitions, d'urgence et en énormes quantités", a écrit M. Borrell aux ministres des affaires étrangères et de la défense des Vingt-Sept dans une lettre datée de mercredi. "Les retards de livraison de munitions ont un coût en matière de vies humaines et affaiblissent les capacités de défense de l'Ukraine".

L'UE avait promis de fournir à l'Ukraine un million d'obus au cours de l'année écoulée. Les Etats membres ne devraient toutefois atteindre qu'un peu plus de la moitié de cet objectif d'ici à la date butoir fixée par eux le mois prochain.

Selon M. Borrell, l'UE devra accroître son objectif de livraison pour atteindre 1'155'000 obus d'ici à la fin 2024, mais "l'Ukraine a besoin de davantage de munitions".

"Creuser davantage dans votre stock"

"Je pense donc qu'il est de mon devoir et de ma responsabilité d'en appeler à vous une fois encore pour voir ce que nous pouvons faire de plus pour soutenir l'Ukraine", écrit le chef de la diplomatie européenne.

D'après Josep Borrell, les possibilités offertes aux Etats membres se partagent entre "creuser davantage dans votre stock", effectuer plus de commandes auprès d'entreprises européennes, acheter des munitions là où elles sont disponibles et financer l'industrie ukrainienne. "Ce qu'il faut, ce sont des liquidités financières immédiates. Ne rien faire n'est pas envisageable", écrit-il.

Alors que samedi marquera le deuxième anniversaire du déclenchement de l'attaque à grande échelle de Moscou, Kiev se retrouve dans une position "extrêmement difficile" sur le front, a reconnu lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

L'armée russe a affirmé jeudi avoir pris le village de Pobeda, dans l'est de l'Ukraine, nouvelle revendication de conquête quelques jours après celle de la ville d'Avdiïvka, face à une armée ukrainienne qui souffre d'une pénurie de munitions et du gel de l'aide américaine, bloquée par des républicains au congrès.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Israël bombarde Gaza et ordonne de nouvelles évacuations à Rafah

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L'armée israélienne a bombardé samedi la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'armée israélienne a bombardé samedi la bande de Gaza et ordonné de nouvelles évacuations à Rafah après la mise en garde de l'ONU contre une "catastrophe humanitaire colossale" dans cette ville surpeuplée à la frontière égyptienne.

Des journalistes de l'AFP, des médecins et des témoins ont fait état de frappes aussi bien dans le nord que le sud du territoire palestinien où, selon l'ONU, l'aide humanitaire est bloquée depuis que les troupes israéliennes sont entrées dans l'est de Rafah lundi, fermant deux points de passage.

Au moins 21 personnes tuées dans les bombardements de la nuit dans le centre de Gaza ont été transportées à l'Hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa, dans la ville de Deir al-Balah, selon un communiqué de l'établissement.

Des corps recouverts d'une toile blanche gisaient sur le sol dans une cour de l'hôpital. Un homme portant une casquette de baseball s'est penché sur un sac mortuaire, serrant une main couverte de poussière. Les pieds d'un cadavre dépassaient d'une couverture à carreaux rouges et noirs.

A Rafah, des témoins ont fait état de frappes aériennes intenses près du point de passage avec l'Egypte, de la fumée s'est élevée au-dessus de la ville, selon des images de l'AFP.

"Se reconstruire"

Défiant les mises en garde internationales contre une offensive majeure dans cette ville où s'entassent 1,4 million de Palestiniens, la plupart déplacés par les violences, selon l'ONU, l'armée israélienne mène depuis mardi des incursions dans l'est de Rafah. Elle a pris le contrôle du point de passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois d'aide humanitaire.

Pour "vaincre" le Hamas, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, insiste sur la nécessité d'une opération à Rafah, où se retranchent selon lui les derniers bataillons du mouvement islamiste palestinien.

Les combats se sont poursuivis du côté gazaoui du point de passage de Rafah, a indiqué l'armée vendredi, avant d'étendre samedi son ordre d'évacuation à d'autres zones de l'est de la ville.

Le nouvel ordre indique que les zones désignées ont été "le théâtre d'activités terroristes du Hamas au cours des derniers jours et des dernières semaines". Environ 300'000 Palestiniens ont quitté les quartiers est de Rafah depuis l'ordre d'évacuation lancé le 6 mai, a indiqué l'armée samedi.

En janvier, elle avait annoncé avoir démantelé la structure de commandement du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, mais samedi, un porte-parole a déclaré que le Hamas "essayait de se reconstruire" dans cette région et l'armée a ordonné l'évacuation des zones de Jabalia et de Beit Lahia, dans le nord.

Critiques américaines

La guerre a éclaté le 7 octobre lorsque des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque inédite contre Israël, faisant plus de 1170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée. En riposte, Israël a promis d'anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait jusqu'ici 34'971 morts, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

Vendredi, le département d'Etat américain a indiqué dans un rapport que les Etats-Unis jugeaient "raisonnable d'estimer" qu'Israël a violé le droit humanitaire international à Gaza sans pouvoir toutefois le conclure de manière définitive, et continueront à livrer des armes à ce pays, selon le rapport.

Une vaste opération à Rafah conduirait à une "catastrophe humanitaire colossale", a averti le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, ajoutant que la famine se profilait dans le territoire palestinien.

"Nous appelons les autorités israéliennes à cesser cette opération militaire sans délai et à reprendre la voie des négociations, seule voie possible pour conduire à la libération immédiate des otages et obtenir un cessez-le-feu durable", a renchéri dans la nuit la diplomatie française.

Le président américain, Joe Biden, a menacé de cesser certaines livraisons d'armes à Israël en cas d'offensive majeure à Rafah.

"Flexibilité"

Selon l'ONU, environ 110'000 personnes ont fui depuis qu'Israël a appelé lundi la population de l'est de Rafah à évacuer.

Malgré la réouverture mercredi du passage de Kerem Shalom, voisin de Rafah, fermé par Israël pendant trois jours après des tirs de roquettes du Hamas, l'acheminement de l'aide reste "extrêmement difficile", a affirmé à l'AFP Andrea De Domenico, le chef du bureau de l'Ocha dans les territoires palestiniens.

Vendredi soir, le Cogat, organe du ministère israélien de la Défense supervisant les affaires civiles dans les Territoires palestiniens, a néanmoins annoncé "le transfert de 200'000 litres de carburant à des organisations internationales" via Kerem Shalom.

Toutefois, observe Sylvain Groulx, coordinateur d'urgence de Médecins sans frontières (MSF) à Gaza, il faut "comprendre que lorsque plus des deux tiers des hôpitaux ou des structures médicales de Gaza ont été soit détruits, soit partiellement détruits, il devient encore plus difficile d'offrir à la population les services de santé de base dont elle a cruellement besoin".

L'Egypte a exhorté vendredi le Hamas et Israël à faire preuve de "flexibilité", après la fin de pourparlers indirects sans accord la veille au Caire, alors que les efforts des pays médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) "se poursuivent" en vue d'une trêve, selon le média égyptien Al-Qahera News.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le concurrent néerlandais Joost Klein exclu de l'Eurovision

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Malgré sa qualification, le Néerlandais Joost Klein ne pourra pas participer à la finale de l'Eurovision (archives). (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

Le diffuseur néerlandais Avrotros juge "disproportionnée" l'exclusion samedi du concurrent néerlandais Joost Klein pour la finale de l'Eurovision, suspendu la veille après un incident sans lien avec la participation controversée d'Israël.

Avrotros a déclaré dans un communiqué transmis à l'AFP trouver la disqualification "disproportionnée" et s'est dit "choquée par la décision" de l'Union européenne de radiodiffusion (UER). "Nous le regrettons profondément et y reviendrons plus tard".

L'UER, qui chapeaute le concours, a expliqué dans un communiqué que la police suédoise enquête sur "une plainte déposée par une femme membre de l'équipe de production à la suite d'un incident survenu après sa prestation lors de la demi-finale de jeudi soir".

"Pendant que la procédure judiciaire suit son cours, il ne serait pas approprié qu'il continue à participer au concours", a indiqué l'organisation rappelant appliquer "une politique de tolérance zéro à l'égard des comportements inappropriés".

Décision "très radicale"

Le système de radiodiffusion publique néerlandais NPO a qualifié la décision de "très radicale". "C'est une déception pour les millions de fans de l'Eurovision aux Pays-Bas et dans d'autres pays européens", a-t-il affirmé.

"Nous évaluerons de manière approfondie le cours des événements après le concours Eurovision de la chanson avec Avrotros, l'UER et toutes les autres parties impliquée", a-t-il ajouté.

Jeudi, lors de la conférence de presse qui avait suivi la demi-finale de la compétition qui se veut apolitique, Joost Klein, 26 ans et les cheveux peroxydés, avait attiré l'attention en marquant son désaccord avec le fait d'être placé à côté de la représentante israélienne Eden Golan. Il avait notamment recouvert ostensiblement son visage du drapeau néerlandais à plusieurs reprises.

Son exclusion n'a toutefois rien à voir avec son attitude envers d'autres délégations, a souligné l'UER.

"Intimidation"

Vendredi, Joost Klein, avait déjà été privé des importantes répétitions générales à la veille de la finale de l'Eurovision.

Interrogée par l'AFP, la police suédoise a confirmé avoir ouvert une enquête pour "intimidation". Le dossier a été transmis au parquet.

Officiellement apolitique, l'Eurovision est cette année bousculée par la guerre à Gaza.

Le jeune chanteuse israélienne, Eden Golan, 20 ans, a décroché jeudi soir son ticket pour la finale avec la chanson "Hurricane", dont la version initiale avait dû être modifiée car considérée comme faisant allusion à l'attaque du Hamas qui a ensanglanté Israël le 7 octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Djokovic "va bien" et donne rendez-vous à dimanche

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Djokovic sera en mesure de jouer dimanche (© KEYSTONE/EPA/ETTORE FERRARI)

Novak Djokovic, assommé involontairement par la gourde d'un spectateur vendredi en marge du Masters 1000 de Rome, va "bien".

Le no 1 mondial sera en mesure de jouer son prochain match dimanche, a-t-il indiqué samedi sur X (ex-Twitter).

"Merci pour vos messages s'inquiétant pour moi. C'était un accident et je vais bien, je me repose à l'hôtel avec une poche de glace (sur la tête)", a écrit le Serbe dans un message publié dans la nuit de vendredi à samedi. "On se voit dimanche", a-t-il ajouté, en référence à son match du 3e tour prévu contre le Chilien Alejandro Tabilo, 32e mondial.

A l'issue de son entrée en lice dans le tournoi romain, un match facilement remporté face au Français Corentin Moutet 6-3, 6-1, Djokovic a été victime d'un accident insolite. Alors qu'il signait des autographes à des spectateurs situés en tribunes au-dessus de lui, il a reçu sur la tête une gourde tombée de sac à dos d'un de ces spectateurs.

Sous la violence du choc, il est tombé à terre, est resté prostré de longues secondes, avant de reprendre ses esprits et de regagner les vestiaires en marchant. Les organisateurs du tournoi ont ensuite indiqué que Djokovic avait une blessure sur le haut de la tête qui avait nécessité l'emploi de colle chirurgicale, mais qu'il n'avait pas été transporté dans un hôpital. Nole n'a pas participé à la conférence de presse d'après-match et a rejoint son hôtel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des centaines de personnes évacuées des zones frontalières

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Une maison détruite par un missile russe à Kharkiv (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Des centaines de personnes ont été évacuées samedi de zones proches de la frontière russe, dans la région ukrainienne de Kharkiv au lendemain du lancement par la Russie d'une offensive terrestre.Washington a débloqué une nouvelle aide à Kiev.

Les forces russes ont fait de petites avancées dans cette zone du nord-est ukrainien, dont elles avaient été repoussées il y a près de deux ans, les derniers d'une série de gains sur l'armée ukrainienne, à court de recrues et d'armements.

"Au total, 1775 personnes ont été évacuées", a écrit le gouverneur de la région, Oleg Synegubov, sur les réseaux sociaux, ajoutant que la Russie avait procédé à des tirs d'artillerie et de mortier sur 30 localités de la zone ces dernières 24 heures.

"Nous devons interrompre les opérations offensives russes et reprendre l'initiative", a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, samedi. Il avait fait état vendredi soir de "combats intenses" sur toute la ligne de front.

La région de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, est en grande partie sous contrôle des forces de Kiev depuis septembre 2022. Une source militaire ukrainienne de haut rang a déclaré que les forces russes avaient avancé d'un kilomètre en Ukraine et tentaient de "créer une zone tampon" dans cette région et celle voisine de Sumy afin d'empêcher les attaques contre le territoire russe.

Frappes ukrainiennes à Lougansk

Les forces ukrainiennes ont multiplié les frappes à l'intérieur de la Russie et dans les zones d'Ukraine occupées par les Russes, en particulier contre les infrastructures énergétiques.

Samedi, les autorités installées par Moscou dans la région de Lougansk, occupée par la Russie dans l'est de l'Ukraine, ont annoncé la mort de trois personnes dans une attaque ukrainienne, menée avec des missiles de fabrication américaine, sur un dépôt pétrolier.

Le gouverneur, Leonid Pasechnik, a déclaré que la frappe avait "enveloppé le dépôt de pétrole dans les flammes et endommagé les maisons environnantes". "Le bilan s'élève à trois morts et huit autres personnes sont hospitalisées", a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux.

"Gains tactiques"

Depuis des semaines, des responsables ukrainiens avertissaient que Moscou pourrait tenter d'attaquer les régions frontalières du nord-est, en poussant son avantage, alors que l'Ukraine est confrontée à des retards dans l'aide occidentale et à un manque de combattants.

L'armée ukrainienne a déclaré avoir déployé davantage de troupes dans la région où, selon M. Zelensky, les forces ukrainiennes utilisent l'artillerie et des drones pour contrecarrer l'avancée russe. "Des unités de réserve ont été déployées pour renforcer la défense dans cette zone du front", a déclaré l'armée.

L'Institut américain pour l'étude de la guerre (Institute for the Study of War) a estimé vendredi que la Russie avait réalisé des "gains tactiques significatifs", mais que l'objectif principal de l'opération était "d'attirer les capacités humaines et le matériel ukrainiens d'autres secteurs critiques du front". Il ne semble pas s'agir d'une "opération offensive de grande envergure visant à envelopper, encercler et s'emparer de Kharkiv", a jugé l'ISW.

Aide de 400 millions de dollars

Après le déclenchement de l'attaque, Washington a annoncé vendredi une nouvelle aide militaire de 400 millions de dollars pour "porter assistance à l'Ukraine", alors que l'offensive russe va "s'intensifier", selon la Maison Blanche.

Washington s'efforce de rattraper les longs mois perdus pendant que le Congrès américain tentait de s'entendre sur l'assistance à apporter à Kiev et durant lesquels le flot d'armement et de munitions envoyé par les Etats-Unis s'était tari.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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