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International

BP renoue avec les bénéfices au 3e trimestre

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BP a notamment constaté sur le trimestre des performances pétrolières et surtout gazières "plus faibles" (archives). (© KEYSTONE/AP/MIKE STEWART)

BP a engrangé un bénéfice net de 4,9 milliards de dollars (4,4 milliards de francs) au 3e trimestre, après une perte un an plus tôt. Le géant britannique des hydrocarbures a toutefois vu son résultat hors exceptionnels divisé par plus de deux à 3,3 milliards.

BP a notamment constaté sur le trimestre des performances pétrolières et surtout gazières "plus faibles", indique le groupe dans son communiqué - mais son résultat net se compare à une perte nette de 2,2 milliards de dollars un an plus tôt, grevé à l'époque par un "effet comptable défavorable" massif.

Comme les autres majors du secteur, BP avait profité un an plus tôt de la flambée des prix du gaz et du pétrole, dans un marché bouleversé par la reprise économique post-pandémie et l'invasion russe de l'Ukraine.

Les cours ont reflué depuis les sommets de l'an dernier, même s'ils restent à des niveaux élevés.

Malgré la baisse de son résultat hors éléments exceptionnels BP a annoncé mardi un nouveau programme de rachat d'actions de 1,5 milliard de dollars.

Au quatrième trimestre, BP dit s'attendre à ce que les prix du pétrole soient soutenus par les restrictions de production de l'OPEP+ et le rebond continu de la demande, mais le groupe estime aussi que les marges de raffinage du secteur seront plus faibles.

Les investisseurs n'étaient pas convaincus et le titre de BP à la Bourse de Londres baissait de 3,59% à 507,80 pence peu après l'ouverture.

Le troisième trimestre a aussi été marqué par la brusque démission en septembre de l'ex-directeur général Bernard Looney, celui-ci se voyant reprocher d'avoir manqué de transparence sur des relations intimes passées avec des collègues.

L'ancien directeur financier Murray Auchincloss assure l'intérim pendant la recherche d'un remplaçant permanent.

"Nous restons déterminés à exécuter notre stratégie, prévoyons d'augmenter nos bénéfices tout au long de cette décennie et sommes en bonne voie de générer de solides rendements pour nos actionnaires", a affirmé ce dernier mardi, cité dans le communiqué du groupe.

Le mandat de M. Looney a été marqué par la proclamation d'une politique ambitieuse de neutralité carbone pour BP, avant une volte-face en février, face à la pression des actionnaires devant un cours de Bourse qui n'a pas retrouvé son niveau d'avant la pandémie et reste à la traine comparé à ses concurrents.

BP a alors indiqué qu'il comptait accroître ses bénéfices d'ici à 2030 en investissant davantage à la fois dans les énergies renouvelables et dans les hydrocarbures.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Emmanuel Macron prêt à recevoir Xi Jinping à l'Elysée

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Le président chinois Xi Jinping et son épouse Peng Liyuan sont arrivés à l'aéroport d'Orly dimanche. (© KEYSTONE/AP/Stephane de Sakutin)

Emmanuel Macron s'apprêtait lundi matin à recevoir à l'Elysée Xi Jinping, arrivé en France pour une visite d'Etat de deux jours sous le sceau des tensions commerciales croissantes entre l'Europe et la Chine.

Le président français, qui espère toujours poser son pays en "puissance d'équilibre" dans le bras de fer sino-américain, entend aussi tenter à nouveau de convaincre son homologue chinois, fidèle allié de la Russie, de contribuer à la fin de la guerre en Ukraine, même si l'espoir d'une percée reste modeste.

Le numéro un de la superpuissance asiatique est arrivé dimanche à Paris, de retour en Europe pour la première fois depuis 2019.

Il doit être accueilli par Emmanuel Macron, flanqué pour l'occasion par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen afin d'afficher, comme il y a cinq ans et l'an dernier en Chine, un front continental uni sur les questions commerciales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: Israël évacue 100'000 personnes à Rafah

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Des véhicules blindés israéliens se rassemblaient dimanche le long de la barrière frontalière avec le sud de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Israël a commencé lundi à évacuer 100'000 personnes de l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où l'armée prépare une offensive d'ampleur dans sa guerre contre le Hamas.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, annonce depuis des semaines une offensive prochaine sur Rafah, qu'il présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste dans le territoire palestinien.

"Nous avons commencé une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah", a déclaré lundi un porte-parole de l'armée, répétant: "C'est une opération d'ampleur limitée".

Benjamin Netanyahu a promis de lancer cette offensive quelle que soit l'issue des discussions en cours, par l'intermédiaire des pays médiateurs, pour tenter d'imposer une trêve associée à la libération d'otages retenus à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Tchadiens votent pour élire leur président, un duel inédit

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Des partisans du premier ministre tchadien Succès Masra devant une affiche de leur candidat (archives). (© KEYSTONE/EPA/JEROME FAVRE)

Les Tchadiens ont commencé à voter lundi pour mettre fin à trois ans de pouvoir militaire. Cette présidentielle se résume à un duel inédit entre le chef de la junte, Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ancien opposant rallié à son régime.

Mais, au diapason d'une opposition violemment réprimée et écartée de la course, qui appelle à boycotter un scrutin "joué d'avance" pour perpétuer une "dynastie Déby" de trois décennies, des ONG mettent en doute la crédibilité de l'élection.

Au début de la campagne, tous les observateurs prédisaient une victoire massive du général Déby, président de transition, après qu'il eut fait écarter tous ses rivaux les plus dangereux.

Mais l'économiste Masra, accusé par ses anciens alliés de l'opposition d'être un "traître" rallié au système Déby et vrai-faux candidat pour "donner un vernis démocratique" au scrutin, est apparu en fin de campagne comme un possible trouble-fête. Capable au moins de pousser le général à un second tour, en drainant des foules imposantes à ses meetings.

Les deux hommes, âgés de 40 ans, se sont dits chacun convaincu d'être élu au premier tour. Huit autres candidats ne peuvent espérer que des miettes, car peu connus ou réputés peu hostiles au pouvoir.

Président tué au front

Le 20 avril 2021, après avoir régné 30 ans d'une main de fer sur le Tchad, le maréchal Idriss Déby Itno était tué au front par une des innombrables rébellions qui sévissent depuis l'indépendance de la France en 1960. Quinze de ses fidèles généraux proclamaient son fils Mahamat président d'une transition de 18 mois.

Il était aussitôt adoubé par une communauté internationale - France et Union africaine en tête - prompte à condamner et sanctionner les militaires putschistes ailleurs en Afrique, au motif principal que le Tchad est réputé être le pilier régional de la guerre contre les djihadistes au Sahel.

Mais 18 mois plus tard, la junte prolongeait la transition de deux ans et les militaires tuaient par balles plus de 300 jeunes selon les ONG, une cinquantaine selon le pouvoir, qui manifestaient contre cette extension. Plus d'un millier étaient déportés dans un bagne en plein milieu du désert, et des dizaines exécutés ou torturés, selon les ONG.

Les principaux cadres de l'opposition étaient traqués et certains - dont M. Masra - ont fui en exil.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Le Starliner de Boeing va décoller avec ses premiers astronautes

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Le Starliner de Boeing doit décoller lundi soir de Cap Canaveral, en Floride. (archive) (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

Après des années de déboires et de reports, le vaisseau Starliner de Boeing doit pour la première fois décoller lundi avec des astronautes à bord, direction la Station spatiale internationale.

Boeing joue gros sur cette ultime mission test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers la Station spatiale (ISS), avec déjà quatre ans de retard sur SpaceX.

Les astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams doivent décoller lundi à 22H34 de Cap Canaveral en Floride (mardi 02H34 GMT) à bord de la capsule Starliner, qui sera propulsée en orbite par une fusée Atlas V du groupe ULA.

La météo s'annonce très favorable.

Ces vétérans de l'espace, tous deux venus de l'US Navy, se sont chacun déjà rendus deux fois dans l'ISS, à bord d'une navette spatiale puis d'un vaisseau russe Soyouz.

Mais cette fois, "tout est nouveau, tout est unique, le vaisseau lui-même, la façon dont il vole", a souligné Butch Wilmore. "Je ne crois pas qu'aucun de nous ait jamais osé rêver être associé au premier vol d'un tout nouveau vaisseau", s'est-il réjoui.

Pour la Nasa, qui a commandé ce véhicule il y a dix ans, l'enjeu aussi est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains "est très important", a souligné Dana Weigel, chargée du programme de l'ISS.

Cette capacité permettra de pouvoir mieux répondre à "différents scénarios" d'urgence, par exemple en cas de problème sur l'un des vaisseaux, a-t-elle expliqué.

Pilotage manuel

Une fois dans l'espace, les astronautes piloteront temporairement le vaisseau manuellement, afin de valider le fonctionnement de ce mode.

Starliner doit ensuite s'amarrer à l'ISS mercredi vers 05H00 GMT et y rester un peu plus d'une semaine. De nouveaux tests seront réalisés, puis les deux astronautes repartiront avec lui vers la Terre.

La réussite de cette mission viendrait clore sur une bonne note le programme de développement du vaisseau, une saga marquée par les mauvaises surprises.

En 2019, lors d'un premier test sans équipage, la capsule n'avait pas pu être placée sur la bonne trajectoire et était revenue sans atteindre l'ISS.

Puis en 2021, alors que la fusée se trouvait sur le pas de tir pour retenter le vol, un problème de valves bloquées sur la capsule avait encore entraîné un report.

Le vaisseau vide avait finalement réussi à atteindre l'ISS en mai 2022.

Désormais, le premier vol avec équipage doit permettre de certifier la capsule, pour qu'elle commence ensuite son rôle de "taxi" vers l'ISS.

Boeing avait espéré pouvoir réaliser ce premier vol habité dès 2022, mais des problèmes découverts tardivement, notamment sur les parachutes freinant la capsule lors de son retour dans l'atmosphère terrestre, avaient de nouveau engendré des retards.

"Il y a eu un certain nombre de choses qui ont été des surprises, que nous avons dû surmonter", a déclaré lors d'une conférence de presse Mark Nappi, responsable chez Boeing. Mais "cela a rendu nos équipes très fortes, et fières de la façon dont elles ont vaincu chaque problème".

"Il est assez classique que le développement d'un véhicule spatial pour humains prenne dix ans", a-t-il ajouté.

"Embarrassant"

Les astronautes, tout comme Boeing et la Nasa, s'attendent à ce que de nouveaux imprévus ponctuent cette mission, qui a pour but de déceler s'il reste un grain de sable.

"Dans l'histoire des vols spatiaux américains, ce sera seulement la sixième fois que des astronautes de la Nasa voleront dans un nouveau vaisseau", a souligné Jim Free, administrateur associé à la Nasa.

La capsule Dragon de SpaceX avait déjà rejoint cette liste en 2020, dans le sillage des programmes Mercury, Gemini, Apollo et des navettes spatiales.

Une fois Starliner opérationnel, la Nasa souhaite alterner entre les vols de SpaceX et Boeing pour acheminer ses astronautes jusqu'à l'ISS.

En 2014, l'agence spatiale avait passé un contrat de 4,2 milliards avec Boeing et de 2,6 milliards avec SpaceX pour le développement de ces vaisseaux.

"Tout le monde pensait que Boeing allait y arriver en premier", a rappelé à l'AFP Erik Seedhouse, professeur associé à l'université d'aéronautique Embry-Riddle. "Que SpaceX réussisse bien avant Starliner était très embarrassant pour Boeing."

Alors que l'ISS doit être mise à la retraite en 2030, Starliner comme Dragon pourraient ensuite servir à acheminer des humains vers de futures stations spatiales privées, que plusieurs entreprises prévoient déjà de construire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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