International
Céréales ukrainiennes: les exportations ont repris en mer Noire
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Les exportations de céréales ukrainiennes ont repris lundi en mer Noire. Elles bénéficient de l'appui de l'ONU et de la Turquie, après la suspension par la Russie de sa participation à l'accord international qui garantit un corridor humanitaire.
Au moins dix cargos étaient engagés les cales pleines dans le couloir maritime, dont le Ikaria Angel, affrété par le Programme alimentaire mondial avec 30'000 tonnes de blé destinées à Djibouti, selon le site Marine Traffic.
Le Centre de coordination conjointe (JCC), chargé de superviser l'accord international sur les exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire, a prévu une douzaine de cargos au départ des ports d'Ukraine sur la journée.
Quatre autres bateaux devaient se diriger d'Istanbul vers l'Ukraine après inspection de leurs cales.
Moscou a cependant mis en garde contre la poursuite "risquée" et même "dangereuse" de la navigation en Mer Noire sans son accord: "Dans des conditions où la Russie évoque l'impossibilité de garantir la sûreté de la navigation dans ces zones, un tel accord est difficilement applicable", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
L'alimentation doit passer
Mais dès le matin, le coordinateur des Nations unies pour l'Initiative sur les céréales ukrainiennes, Amir Abdulla, avait estimé sur Twitter qu'"aucun cargo civil" ne devait "devenir une cible militaire, ni être retenu en otage. L'alimentation doit passer".
L'accord passé sous l'égide des Nations unies et d'Ankara avec la Russie et l'Ukraine pour garantir les exportations ukrainiennes doit permettre de répondre aux besoins alimentaires fondamentaux de 45 pays, dont 33 en Afrique, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Les incertitudes qui pèsent sur l'avenir de cet engagement ont aussitôt provoqué un rebond des prix sur les marchés internationaux, la tonne de blé dépassant les 354 euros sur Euronext en séance.
L'ONU et la Turquie sont donc engagées dans une diplomatie tous azimuts pour le maintenir à flot.
"Bien que la Russie se montre hésitante parce que les mêmes facilités (qu'à l'Ukraine, ndlr) ne lui ont pas été offertes, nous sommes résolus à poursuivre nos efforts au service de l'humanité", a déclaré lundi le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Un accord signé séparément avec la Russie, et sans l'Ukraine, devait faciliter les exportations d'engrais et de produits agricoles russes, entravées par les sanctions occidentales. Mais il n'a jamais été vraiment appliqué.
Les inspections continuent
La Russie a pris prétexte d'une attaque de drone vendredi sur la Crimée pour "suspendre" son adhésion à l'accord sur les exportations ukrainiennes.
Dimanche, elle s'est retirée "jusqu'à nouvel ordre" des inspections de navires, rendues obligatoires par l'accord international.
Mais la Turquie, officiellement prévenue, ne s'avoue pas vaincue.
Lundi, le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a poursuivi ses consultations avec son homologue ukrainien et devait joindre le ministre russe dans la soirée.
"Il faut continuer. Suspendre cette initiative ne profiterait ni à la Russie ni à l'Ukraine" a-t-il insisté, appelant "les parties à revoir leurs décisions".
Nouveaux inspecteurs
Le ministre avait déjà dimanche "rappelé aux parties l'importance de poursuivre cette initiative (...) et d'éviter toute provocation qui aura des effets négatifs".
Le JCC, qui organise les inspections de navires à Istanbul, a annoncé l'arrivée d'inspecteurs supplémentaires fournis par les délégations turque et des Nations unies: "dix équipes" devaient inspecter lundi quarante navires à destination de l'Ukraine.
Le JCC précisait dimanche soir avoir "obtenu l'accord de l'Ukraine" avoir "informé" la délégation de Russie : il assurait que cette dernière "entendait poursuivre le dialogue avec la Turquie et l'ONU".
"La délégation de la Fédération de Russie s'est également dite prête à coopérer à distance sur les points qui exigent une décision immédiate", ajoutait le Centre de coordination.
Appel à prolongation
Après un coup d'arrêt samedi, onze cargos avaient pu être inspectés dimanche.
L'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes entré en vigueur le 1er août arrive à échéance le 19 novembre. L'ONU a déjà appelé à son prolongement pour un an.
Il a permis d'exporter plus de 9,5 millions de tonnes de produits agricoles d'Ukraine, dont 40% vers les pays en voie de développement.
La lenteur des opérations sur le Bosphore a cependant été dénoncée par l'Ukraine qui a accusé la Russie de faire traîner les inspections.
Dimanche, 112 cargos attendaient au large d'Istanbul d'être inspectés dont 97 arrivés d'Ukraine les cales pleines, selon le JCC.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
OpenAI va pouvoir utiliser les personnages de Disney
OpenAI et Disney ont annoncé jeudi avoir conclu un accord qui va permettre l'utilisation des personnages du groupe sur Sora, la plateforme de vidéo créées par intelligence artificielle (IA) générative, un signal fort pour l'écosystème des contenus IA.
Dans le cadre de ce partenariat, Disney va prendre une participation au capital d'OpenAI à hauteur d'un milliard de dollars et recevoir des produits financiers dérivés (warrants) lui permettant d'acquérir, ultérieurement, davantage d'actions du créateur de ChatGPT.
Lancé fin septembre, Sora se veut être un réseau social sur lequel il n'est possible de publier que des vidéos générées par IA.
La plateforme s'appuie sur le modèle vidéo d'IA générative d'OpenaAI, Sora 2, successeur de Sora, dont le nom générique a été repris pour cette application.
Dès les premières heures, Sora a été notamment nourri de contenus reprenant, sans autorisation, des marques, l'image de personnalités, ainsi que des univers graphiques inspirés de programmes existants, dessins animés, films ou séries.
De nombreuses vidéos incluaient ainsi des personnages directement inspirés de ceux du studio Pixar, filiale de Disney, ainsi que de plusieurs dessins animés propriété du géant du divertissement, comme "Family Guy".
Quelques jours après, Sam Altman avait indiqué qu'OpenAI entendait offrir davantage de contrôle aux ayants droit quant à l'utilisation d'éléments théoriquement protégés par la propriété intellectuelle.
Personnages de Disney, Marvel, Pixar et Star Wars
La collaboration dévoilée jeudi prévoit que les utilisateurs de Sora pourront désormais créer des vidéos en puisant dans un catalogue de plus de 200 personnages des univers Disney, Marvel, Pixar et Star Wars, selon un communiqué conjoint.
Il ne s'agit cependant que de personnages animés, masqués ou de créatures, mais pas de vrais acteurs à visage humain.
Le rapprochement entre les deux groupes va au-delà de Sora, car Disney va devenir un "client majeur" d'OpenAI.
L'entreprise de Burbank (Californie) va ainsi donner accès à ChatGPT à ses employés et utiliser les modèles d'IA d'OpenAI pour "créer de nouveaux produits, outils et expériences".
Le développement rapide de l'IA "est un moment important pour notre industrie", a déclaré le directeur général de Disney, Bob Iger, cité dans le communiqué.
Le partenariat avec OpenAI va offrir au groupe des "débouchés plus vastes à travers l'IA générative", a-t-il ajouté, "tout en respectant et en protégeant les créateurs et leur travail."
Pour Sam Altman, également cité dans le communiqué, cet accord "montre que les entreprises d'IA et les éditeurs de contenu peuvent travailler ensemble de manière responsable pour promouvoir l'innovation".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Fonds propres: la BCE ouvre la voie à une simplification du cadre
La Banque centrale européenne (BCE) a présenté jeudi ses propositions pour simplifier les règles de fonds propres bancaires et éviter des lourdeurs inutiles. L'institut de Francfort a écarté toute volonté d'affaiblir la solidité du secteur.
Ces propositions ont émané d'un groupe de travail piloté par Luis de Guindos, vice-président de la BCE, en réponse aux inquiétudes des banques européennes sur leur compétitivité face à leurs concurrentes américaines, en s'estimant freinées par une réglementation plus complexe. Après la crise financière de 2008, les banques ont dû renforcer leurs réserves de capital pour mieux couvrir leurs engagements risqués et résister aux chocs économiques.
Depuis 2014, la BCE supervise directement plus d'une centaine de grandes banques, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit, et peut leur imposer des coussins de capital supplémentaires selon leur profil de risque. À l'inverse, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les régulateurs avancent désormais vers un assouplissement de certaines règles.
Les banques européennes souhaiteraient libérer du capital pour distribuer du crédit et mieux rémunérer leurs actionnaires. Elles ont reçu récemment le soutien du chancelier allemand Friedrich Merz, qui juge la réglementation européenne "trop rigoureuse". "C'est un mythe", a rétorqué Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, assurant que "les exigences actuelles ont renforcé, plutôt qu'affaibli, la compétitivité des banques européennes".
Réduire le nombre de coussins de capitaux
Une recommandation phare du rapport vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils. "Nous avons plus de dix coussins différents", il s'agit "de passer à deux", a expliqué le banquier central lors d'une conférence téléphonique.
Un coussin dit "libérable" pourrait être utilisé en période de stress, afin d'absorber des pertes sans risquer une faillite. Le second coussin dit "non libérable" remplirait à tout moment les minimas réglementaires et les autorités pourraient le réduire pendant les périodes défavorables.
La BCE propose aussi de renforcer la capacité de certaines obligations bancaires à absorber les pertes, soit les obligations dites "AT1", très surveillées depuis l'effondrement de Credit Suisse en 2023. Lors du rachat de cette banque par sa rivale suisse UBS, la valeur de ces obligations a été réduite à zéro, suscitant la colère de leurs détenteurs.
Une autre recommandation porte sur un régime "dédié, prudent et sensiblement plus simple" pour les petites banques, au nom du principe de "proportionnalité" et en s'inspirant des modèles américain, britannique ou suisse. L'Allemagne y était favorable, compte tenu de son paysage bancaire fragmenté.
Le groupe de travail propose également de simplifier le "test de résistance" bancaire face à divers scénarios défavorables. Mené à l'échelle de l'UE, il doit suivre une méthodologie plus simple et ses résultats doivent davantage servir aux banques visées. Pour la somme de données à fournir régulièrement par les banques à diverses autorités européennes, celles-ci devront les partager entre elles plus largement, pour alléger le fardeau bureaucratique des banques.
La Commission européenne, destinataire de ce lot de recommandations, devra décider si elle les traduit en propositions législatives, en concertation avec le Parlement et le Conseil. Le chantier devrait s'ouvrir l'an prochain. La BCE s'est fixée au long de cet exercice long de près de sept mois des "lignes rouges", a rappelé M. de Guindos.
Les efforts de simplification visent à "préserver la résilience des banques", entendant par là "le niveau de capital des établissements", pour ne pas faire rimer simplification avec dérégulation. Les responsables de la zone euro veulent éviter une dérégulation excessive comme celle des années 1990-2000, qui a conduit à plusieurs crises avant le crash de 2008.
La crise des banques régionales américaines en 2023, attribuée à une supervision insuffisante, constitue pour eux un rappel des risques d'un assouplissement trop large.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Val Thorens: Succès de Näslund et Deromedis, les Suisses en retrait
La Suédoise Sandra Näslund et l'Italien Simone Deromedis ont remporté la première course de Coupe du monde à Val Thorens. Côté suisse, Smith et Fiva ont tous deux échoué en demi-finale.
Seule représentante helvétique en demies, la championne du monde en titre Fanny Smith a manqué une porte alors qu'elle était au coude à coude pour la 2e place qualificative. La Vaudoise a terminé à la 5e place finale, tandis que Näslund a décroché un 40e succès record en Coupe du monde.
Chez les hommes, les Suisses Alex Fiva et Thomas Baur se sont brillamment qualifiés en quart de finale, tandis que le champion olympique et du monde en titre bernois Ryan Regez ne s'est pas qualifié pour les 8es de finale pour . Baur a échoué en quarts, tandis que Fiva a fini 3e, échouant aux portes de la finale. Le Grison s'est ensuite adjugé la 7e place finale, laissant le champion du monde de 2023 Deromedis triompher en ouverture de saison.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Pas de lien entre les vaccins et l'autisme, selon l'OMS
Le comité de l'OMS sur la sécurité des vaccins conclut qu'il n'y a pas de lien entre vaccins et autisme, contrairement à l'administration de Donald Trump. "Les vaccins sont indispensables", a affirmé jeudi le directeur de l'institution Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Le rapport publié le même jour compile les conclusions de 31 études. "Toutes arrivent à la conclusion" de l'absence d'un lien de causalité, a dit le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU)
"L'autisme n'est pas un effet collatéral des vaccins", a-t-il insisté. Il déplore qu'une étude en 1998 ait abouti à une conclusion différente, avant d'être considérée comme "frauduleuse" et retirée.
Sous l'impulsion du secrétaire à la santé Robert Kennedy Jr, les Etats-Unis ont récemment recommandé de ne pas recourir à certains vaccins parce qu'ils provoquent, selon eux, l'autisme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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