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CICR: les critiques sont un danger pour les otages selon Spoljaric

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La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric se rendra dans les prochaines semaines en Israël (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les critiques israéliennes contre le CICR sont "un problème pour le personnel" et "peuvent mettre en danger les otages", selon la présidente Mirjana Spoljaric. De retour de Gaza, elle dit que les hôpitaux ne tiendront pas longtemps et que les chirurgiens sont épuisés.

Ces dernières semaines, des critiques ont été lancées contre le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), accusé de ne pas réussir à relayer des médicaments pour les otages. "La situation est extrêmement complexe. On ne peut pas simplement décider de sortir et d'aller voir les otages", déclar dans un entretien à Keystone-ATS Mme Spoljaric, rentrée mardi soir de la bande de Gaza.

La sécurité du personnel et la possibilité pour celui-ci de se déplacer pourraient être compromises par de telles attaques, selon elle. Ces critiques "peuvent aussi mettre en danger les otages au-delà de ce qui est déjà le cas".

Selon la présidente de l'organisation, "ce message est clair et est entendu" par les interlocuteurs du CICR. Et de relever une différence entre les discussions privées avec les autorités et ce qui est parfois dit publiquement.

Par son rôle d'intermédiaire, le CICR a contribué aux libérations d'otages obtenues jusqu'à présent. Mme Spoljaric répète que l'organisation partage ses indications sur l'état de santé de ceux qui restent retenus de manière confidentielle avec les familles. Et elle ne fait aucun commentaire sur une quelconque rencontre avec des représentants du Hamas pendant ses quelques heures dans le territoire palestinien.

Aucun quartier qui n'ait été touché

"J'ai eu très peu de possibilités de bouger", se contente-t-elle d'affirmer. Elle a surtout dialogué avec l'équipe médicale et le personnel de l'organisation. De même qu'avec la conjointe du collaborateur du CICR tué il y a deux semaines.

Après avoir dénoncé dans une vidéo sur place un "échec moral" de la communauté internationale et appelé à protéger les civils, elle égraine une situation "catastrophique". "Il devient de moins en moins possible" de sauver des blessés.

Les chirurgiens de guerre sont peu nombreux à pouvoir affronter de tels niveaux de traumatismes physiques. "Ils sont épuisés", explique la présidente.

Après l'ONU, elle ne croit pas non plus aux zones de sécurité annoncées par l'Etat hébreu pour un petit périmètre qui ne serait pas ciblé dans la bande de Gaza. "Je n'ai vu aucun quartier qui n'ait été touché" et "la majorité de la population a déjà été déplacée à plusieurs reprises". "C'est intenable", insiste-t-elle, parlant de son émotion et des civils qu'elle a vus dormir sur la plage.

Attendue en Israël

L'urgence reste médicale, alors que l'hôpital où oeuvre le CICR est l'un des derniers à être entièrement opérationnel. Mais "sans accès à l'électricité ou à l'eau", ce site ne pourra pas continuer à fonctionner. "Les seuls conteneurs qui entrent ne suffiront pas"à sauver les Palestiniens, dit Mme Spoljaric.

Sans une diminution des bombardements, "une réelle pause humanitaire" et une solution politique, les niveaux de souffrance vont rester importants, selon la présidente qui réitère son appel aux pays influents. Elle se rendra dans les prochaines semaines, pas avant la semaine prochaine, en Israël.

Elle ne dit rien sur les accusations de détenus palestiniens libérés en échange des otages, qui accusent l'Etat hébreu de les avoir battus après le 7 octobre. Mais le CICR discute avec toutes les parties, dit-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Chili élit son président, l'extrême droite donnée favorite

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Alerte Info (© )

Les Chiliens votent dimanche pour élire leur président, lors d'un scrutin où l'extrême droite est donnée favorite pour la première fois depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet il y a 35 ans.

Crédité d'une large avance par les sondages, l'ultraconservateur José Antonio Kast, avocat de 59 ans, affronte Jeannette Jara, une communiste modérée représentant une vaste coalition de gauche.

M. Kast, catholique pratiquant et père de neuf enfants, a fait campagne sur la lutte contre la criminalité et la promesse d'expulser les près de 340'000 migrants en situation irrégulière, pour la plupart des Vénézuéliens ayant fui la crise dans leur pays.

En face, Jeannette Jara, 51 ans, ex-ministre du Travail du président sortant Gabriel Boric, promet l'augmentation du salaire minimum et la défense des retraites.

Les Chiliens ont commencé à voter dans la matinée, a constaté l'AFP. Les premiers résultats devraient être connus quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, prévue à 18h00 (22h00 suisses).

Au premier tour le 16 novembre, les deux candidats ont obtenu chacun un quart des suffrages, avec une légère avance pour la gauche. Mais l'ensemble des candidats de droite ont totalisé 70%.

Forte polarisation

Arturo Huichaqueo, un chauffeur de taxi de 57 ans, s'apprête à voter pour Mme Jara "pour ne pas perdre en matière sociale", face à un candidat d'extrême droite qui défend une baisse drastique de la dépense publique.

Francesca Duran, étudiante en anthropologie de 20 ans, fera le même choix, disant préférer Mme Jara à "un fasciste".

José Gonzalez, un transporteur de 74 ans interrogé dans la file d'attente d'un bureau de vote du centre de Santiago, votera pour M. Kast. "On a perdu la sécurité au Chili", estime cet électeur.

Un constat partagé par Gregorio Riera, un Vénézuélien de 49 ans autorisé à voter comme certains résidents au Chili. "Je suis venu du Venezuela à cause du communisme, ce n'est pas pour revenir à la même chose", explique-t-il en référence à Jeannette Jara. Il dit vivre légalement au Chili et soutenir les expulsions de migrants proposés par le candidat d'extrême droite.

La criminalité et l'immigration sont en tête des préoccupations des Chiliens, devant les difficultés économiques liées à une croissance atone.

"Le pays s'effondre", répète à l'envi José Antonio Kast, qui tente pour la troisième fois d'accéder à la présidence, sous la bannière du Parti républicain qu'il a fondé en 2019.

Lors de ses meetings, abrité derrière une vitre pare-balles dans l'un des pays pourtant les plus sûrs d'Amérique latine, il présente le Chili comme en proie au "chaos", attisant l'angoisse des électeurs.

Selon des experts, la peur a grandi bien plus vite que la criminalité.

Si le taux d'homicides a doublé au cours de la dernière décennie, il est en recul ces dernières années et est bien inférieur à la moyenne régionale. Les délits violents, comme les enlèvements et l'extorsion, ont cependant augmenté.

M. Kast, opposé à l'avortement même en cas de viol ainsi qu'au mariage homosexuel, a mis en sourdine pendant cette campagne ses positions conservatrices.

Frustrations

Le discours sécuritaire de la droite et de l'extrême droite au Chili trouve d'autant plus d'écho que le gouvernement sortant a généré des frustrations.

La cote de popularité du président Boric, ancien dirigeant étudiant arrivé au pouvoir après les manifestations massives de 2019 pour davantage d'égalité sociale, tourne autour de 30%.

La révolte sociale, marquée par des violences, a été "très traumatisante" et, conjuguée à la pandémie, elle a produit "un mouvement vers le conservatisme", ajoute la politologue Claudia Heiss.

Cecilia Mora, une retraitée de 71 ans, votera pour Jara afin de préserver les acquis sociaux. Kast lui apparaît comme "un Pinochet sans uniforme", dans un pays où la dictature a fait 3200 morts et disparus entre 1973 et 1990.

M. Kast a soutenu la dictature militaire et assuré que si Pinochet était en vie, il voterait pour lui.

Des enquêtes menées par des médias en 2021 ont révélé que son père, né en Allemagne, avait été membre du parti d'Adolf Hitler. José Antonio Kast affirme que son père a été enrôlé de force dans l'armée allemande et nie qu'il ait été un partisan du mouvement nazi.

Selon Robert Funk, professeur de sciences politiques à l'Université du Chili, les électeurs qui voteront pour Kast le feront "malgré, et non à cause, de son soutien à Pinochet".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Val d'Isère: Loïc Meillard en tête après la 1re manche du slalom

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Le Valaisan d'origine neuchâteloise Loïc Meillard est en tête au terme de la première manche du slalom de Val d'Isère. (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Loïc Meillard est en lice pour un 2e succès ce week-end à Val d'Isère. Le Suisse, vainqueur la veille en géant, fait course en tête devant trois Norvégiens au terme de la première manche du slalom.

Au lendemain d'un incroyable triplé sur la Face de Bellevarde, l'équipe de Suisse peut se permettre de rêver d'une nouvelle victoire avant la deuxième manche (13h00). Loïc Meillard a décroché la première place, juste devant les Norvégiens Timon Haugan (à 0''05), Atle Lie McGrath (à 0''14) et Henrik Kristoffersen (à 0''43).

Le skieur d'Hérémence, auréolé de son premier succès de l'hiver la veille, s'est fait l'auteur d'une manche solide, notamment sur la première moitié du parcours. Troisième du slalom l'an dernier sur cette piste, le Valaisan d'origine neuchâteloise a su profiter d'une piste encore peu marquée, avant que le soleil ne fasse son apparition sur le tracé.

Yule dans le top 15

Trois autres représentants de Swiss-Ski verront la 2e manche. Daniel Yule et Ramon Zenhäusern se sont qualifiés malgré une piste dégradée.

Le skieur de La Fouly a terminé au 15e rang (à 1''78), et le Haut-Valaisan 21e (à 2''04). Dernier Suisse en course, Matthias Iten a réussi un joli coup en terminant 30e (à 2''58) avec son dossard 61.

Déception pour Tanguy Nef

Le Vaudois Marc Rochat a quant à lui connu l'élimination, tout comme Tanguy Nef. Le Genevois a enfourché à quelques portes de l'arrivée, et a remis ses rêves de premier podium en Coupe du monde à plus tard.

Luca Aerni, qui s'est qualifié samedi pour les Jeux olympiques en géant à la faveur de sa 2e place, a manqué la qualification en terminant à plus de 3 secondes de Meillard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une attaque contre une fête juive fait onze morts à Sydney

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Onze personnes ont perdu la vie dans l'attaque terroriste à Bondi Beach. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

Deux individus ont ouvert le feu dimanche sur une foule qui célébrait la fête juive de Hanouka sur la célèbre plage de Bondi à Sydney, en Australie, faisant 11 morts et 29 blessés, selon les autorités.

L'un des deux auteurs de l'attaque a en outre été tué et l'autre, blessé, se trouve dans un état critique, a indiqué la police de l'Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud.

"Cette attaque visait la communauté juive de Sydney le premier jour de Hanouka", fête juive qui était célébrée à ce moment-là sur la plage, a déclaré lors d'une conférence de presse le Premier ministre de l'Etat, Chris Minns.

Il s'agit d'un "acte terroriste", a affirmé le chef de la police de l'Etat, Mal Lanyon. "Nous avons découvert un engin explosif artisanal dans une voiture liée au criminel décédé", a-t-il ajouté.

Selon la police, l'attaque a eu lieu dimanche vers 18h45 (08h45 suisses) sur la plage de Bondi, la plus célèbre d'Australie, habituellement très fréquentée pendant le week-end par des foules de promeneurs, de nageurs et de surfeurs.

"Nous avons entendu les coups de feu. C'était choquant, c'était comme dix minutes de détonations incessantes. On aurait dit une arme puissante", a déclaré à l'AFP sur les lieux Camilo Diaz, un étudiant chilien de 25 ans.

"Héros"

"Il y a eu une fusillade, deux tireurs vêtus de noir et armés de fusils semi-automatiques", a déclaré à l'AFP un autre témoin, Timothy Brant-Coles, un touriste britannique.

"Le mal s'est déchaîné sur la plage de Bondi au-delà de tout entendement", a affirmé le Premier ministre Australien Anthony Albanese, qui a salué les "héros" qui sont intervenus lors de l'attaque pour tenter de maîtriser les meurtriers.

Le Premier ministre de Nouvelle-Galles-du-Sud a notamment cité le cas d'un passant s'étant précipité sur un des attaquants et parvenant à lui arracher à mains nues son fusil.

"Il s'agit d'une attaque ciblée contre les juifs australiens le premier jour de Hanouka, qui devrait être un jour de joie, une célébration de la foi -- un acte malveillant, antisémite et terroriste qui a frappé le coeur de notre nation", a poursuivi M. Albanese. "Une attaque contre les juifs australiens est une attaque contre tous les Australiens", a-t-il ajouté.

"En ce moment même, nos frères et soeurs de Sydney, en Australie, ont été attaqués par d'ignobles terroristes dans une attaque très cruelle contre des juifs qui s'étaient rendus à Bondi Beach pour allumer la première bougie de Hanouka", a déploré le président israélien Isaac Herzog dans un discours prononcé lors d'un événement à Jérusalem.

Il s'agit d'une "tragédie, mais tout à fait prévisible", a dénoncé auprès de l'AFP le chef de l'Association juive d'Australie, Robert Gregory, ajoutant que le gouvernement australien "a été averti à maintes reprises, mais n'a pas pris les mesures adéquates pour protéger la communauté juive".

"Du sang partout"

Sur la colline verdoyante surplombant la plage, un journaliste de l'AFP a vu de nombreux objets abandonnés dans la panique par les personnes fuyant la fusillade, dont une poussette d'enfant.

La télévision nationale ABC a montré des images de plusieurs personnes gisant dans l'herbe près de la plage, ainsi que d'un fusil posé contre un tronc d'arbre. Il y avait "du sang partout", a déclaré à ABC un habitant du quartier, Harry Wilson.

Le Conseil national des imams australien a condamné cette "attaque traumatisante". "C'est le moment pour tous les Australiens, y compris la communauté musulmane australienne, de se serrer les coudes dans l'unité, la compassion et la solidarité", a ajouté cette organisation.

La France "partage la douleur du peuple australien et continuera de lutter sans faiblesse contre la haine antisémite qui nous meurtrit tous, partout où elle frappe", a écrit sur X le président français Emmanuel Macron.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a présenté ses "condoléances à tous ceux affectés par la terrible attaque".

"L'Europe est aux côtés de l'Australie et des communautés juives partout. Nous sommes unis contre la violence, l'antisémitisme et la haine", a écrit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Allemagne: un projet d'attentat visant un marché de Noël déjoué

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Le projet d'attentat visait un marché de Noël en Bavière (archives). (© KEYSTONE/DPA/ANDREAS ARNOLD)

Les autorités allemandes ont annoncé samedi avoir arrêté cinq hommes soupçonnés de préparer un attentat à la voiture-bélier d'inspiration islamiste visant un marché de Noël. Trois Marocains, un Egyptien et un Syrien ont été placés en détention vendredi.

Le projet d'attaque devait être mis en oeuvre en Bavière (sud), ont précisé la police et le parquet allemands dans un communiqué.

L'Egyptien, âgé de 56 ans, aurait appelé dans une mosquée à viser un marché dans les environs de la ville de Dingolfing-Landau, près de Munich, en "utilisant un véhicule pour tuer ou blesser autant de personnes que possible", selon le texte. Les Marocains, âgés de 22, 28 et 30 ans, auraient accepté de perpétrer l'attentat, tandis que le Syrien, âgé de 37 ans, les aurait encouragés.

Les enquêteurs ont précisé soupçonner "une motivation islamiste" pour ce projet. Tous les suspects ont été présentés à un juge samedi et placés en détention.

Berlin, Magdebourg

L'an dernier, un attentat à la voiture-bélier avait fait six morts et plus de 300 blessés au marché de Noël à Magdebourg, capitale régionale de l'est de l'Allemagne. Taleb Jawad al-Abdulmohsen, un Saoudien islamophobe qui a reconnu avoir conduit le véhicule fonçant sur la foule, est actuellement jugé pour cette attaque.

Après l'attentat islamiste contre un marché de Noël de Berlin, qui avait fait 13 morts en 2016, celui commis le 20 décembre 2024 à Magdebourg avait de nouveau traumatisé l'Allemagne et remis les questions de sécurité au premier plan.

En 2025, quelques villes, dont Overath près de Cologne, ont décidé d'annuler ce marché traditionnel en raison du coût des mesures de sécurité.

L'année dernière, plus de 7000 marchés de Noël à travers le pays ont attiré 170 millions de visiteurs, pour des recettes s'élevant à 4,2 milliards d'euros, soit en moyenne 25 euros environ par visiteur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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