International
Les craintes d'une escalade militaire au Moyen-Orient s'amplifient
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Appels à quitter le Liban, renforcement du dispositif militaire américain au Moyen-Orient et suspension de liaisons aériennes: les inquiétudes face à une escalade militaire au Proche-Orient s'amplifient samedi.
L'Iran, le Hamas et le Hezbollah ont accusé Israël de la mort mercredi du chef du mouvement islamiste palestinien, Ismaïl Haniyeh, tué dans sa résidence à Téhéran. Son assassinat est survenu quelques heures après une frappe revendiquée par Israël qui a tué le chef militaire du mouvement libanais, Fouad Chokr, mardi soir près de Beyrouth.
Israël n'a pas commenté l'assassinat de Haniyeh, mais a juré de détruire le Hamas après une attaque sans précédent menée par ce mouvement le 7 octobre sur son sol, qui a provoqué une riposte dévastatrice de l'armée israélienne à Gaza.
Les dirigeants iraniens ainsi que les mouvements islamistes libanais Hezbollah et palestinien Hamas ont juré de venger la mort de Haniyeh et Chokr, le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, menaçant Israël d'un "châtiment sévère". En face, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que son pays était à un "niveau très élevé" de préparation pour n'importe quel scénario, "tant défensif qu'offensif".
Au vu de "la possibilité d'une escalade régionale par l'Iran et ses partenaires", les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont annoncé vendredi "modifier (leur) dispositif militaire" pour "améliorer la protection des forces armées des Etats-Unis" et "doper le soutien à la défense d'Israël".
Appels à quitter le Liban
L'ambassade des Etats-Unis a exhorté ses ressortissants à quitter le Liban en prenant "n'importe quel billet d'avion disponible". "(...) Mon message pour les ressortissants britanniques est clair: quittez maintenant" le Liban, a déclaré le chef de la diplomatie David Lammy.
Le secrétaire d'Etat Antony Blinken a discuté au téléphone avec ses homologues français et britannique. MM. Blinken et Lammy ont réaffirmé la nécessité "d'empêcher la propagation du conflit" de Gaza, selon le département d'Etat.
La guerre à Gaza a entraîné l'ouverture de fronts contre Israël par le Hezbollah et les rebelles yéménites houthis qui forment avec le Hamas et des groupes armés irakiens ce que l'Iran appelle "l'axe de la résistance" face à Israël.
"Tel-Aviv et Haïfa"
La représentation de l'Iran auprès de l'ONU a dit s'attendre à ce que le Hezbollah frappe en "profondeur" du territoire israélien, et "ne se limite pas aux cibles militaires", après que le chef du mouvement, Hassan Nasrallah, a parlé d'une "riposte inéluctable".
Selon les Gardiens de la révolution, armée idéologique d'Iran, Ismaïl Haniyeh a été tué par un "projectile de courte portée" tiré sur le bâtiment où il se trouvait après avoir assisté à la cérémonie d'investiture du président iranien. "Le régime sioniste recevra certainement la réponse à ce crime au moment et au lieu appropriés", ont-ils averti.
Tel-Aviv et Haïfa "font partie des cibles", a affirmé le quotidien iranien Kayhan. Les Houthis ont eux aussi menacé Israël d'une "riposte militaire". Entretemps, le cycle de violences quotidiennes se poursuit à la frontière israélo-libanaise. Le Hezbollah a annoncé la mort de deux de ses combattants dans des frappes israéliennes dans le sud du Liban et a revendiqué des tirs de roquettes contre le nord d'Israël.
Suspension de liaisons aériennes
Signe de l'inquiétude croissante, plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs liaisons avec l'aéroport de Beyrouth, dont l'allemande Lufthansa jusqu'au 12 août. Air France et Transavia ont prolongé cette mesure jusqu'à mardi inclus, et Kuwait Airways va interrompre ses rotations dès lundi.
La Suède a annoncé la fermeture de son ambassade à Beyrouth et appelé ses ressortissants à partir. "J'ai très très peur, je vais me préparer à partir. J'ai peur de ne pas pouvoir quitter ce pays et de mourir ici", déclare à Beyrouth Yana Abdelrida, une étudiante de 23 ans.
10 morts dans un raid à Gaza
Près de 10 mois après le début de la guerre à Gaza, l'armée israélienne y poursuit son offensive. Selon la Défense civile, une frappe israélienne sur un complexe scolaire abritant des déplacés a fait dix morts à Gaza-ville dans le nord du territoire palestinien assiégé, ravagé et menacé de famine selon l'ONU.
L'armée a affirmé que le complexe servait de cachette au Hamas, organisation qui a pris en 2007 le pouvoir à Gaza et est considérée comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.
L'attaque du Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël a entraîné la mort de 1197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.
L'offensive israélienne à Gaza a fait jusqu'à présent 39.550 morts, d'après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne détaille pas le nombre de civils et de combattants morts. En Israël, des milliers d'Israéliens ont manifesté à Tel-Aviv et dans d'autres villes pour appeler M. Netanyahu à accepter un accord qui permettrait la libération des otages.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
Brésil: appel de Bolsonaro rejeté, qui se rapproche de la prison
La cour suprême brésilienne a formellement rejeté vendredi l'appel de l'ex-président Jair Bolsonaro de sa condamnation à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat. Cette décision réduit fortement ses chances d'éviter de se retrouver derrière les barreaux.
La juridiction s'était déjà prononcée contre ce recours la semaine dernière, mais devait encore entériner sa décision.
L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022), 70 ans, a été déclaré coupable en septembre d'avoir été le chef d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour assurer son "maintien autoritaire au pouvoir" après la victoire de son rival de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, lors du scrutin d'octobre 2022.
Selon le parquet, ce complot prévoyait l'assassinat de Lula et d'un juge de la cour suprême chargé de l'affaire, Alexandre de Moraes. Mais il a échoué, faute de soutien de hauts responsables militaires.
Une source du tribunal a indiqué à l'AFP que la défense pourrait formuler un dernier recours dans les cinq jours. Cependant, celui-ci pourrait être rapidement rejeté par M. Moraes, ce qui mettrait fin à la procédure.
Réduction de peine exclue
M. Bolsonaro, assigné à résidence depuis août, pourrait donc être incarcéré au cours de la dernière semaine de novembre.
En raison de problèmes de santé liés aux séquelles d'un coup de couteau reçu à l'abdomen en 2018, il pourrait demander à la cour de le laisser purger sa peine à domicile, comme ce fut le cas pour l'ancien président Fernando Collor de Mello (1990-1992), condamné à huit ans de prison pour corruption.
Ce procès a considérablement envenimé les relations bilatérales, notamment commerciales, avec le président américain Donald Trump, dont Jair Bolsonaro est un ancien allié.
M. Trump et son gouvernement font pression sur les autorités judiciaires brésiliennes, qu'ils accusent de poursuivre injustement l'ex-dirigeant. M. Moraes est la principale cible de Washington, visé depuis la fin juillet par des sanctions économiques, étendues en septembre à son épouse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Argentine: plus de 20 blessés dans une forte explosion
Une forte explosion s'est produite vendredi sur une zone industrielle de la localité d'Ezeiza, au sud de la capitale argentine de Buenos Aires, faisant au moins 22 blessés. Elle a également provoqué un important incendie.
"Les explosions et l'incendie en cours sur les différentes installations sont terribles", a expliqué sur la chaîne télévisée C5N le maire d'Ezeiza, Gaston Granados. Des images montrent de la fumée s'élevant du site et une partie de l'explosion.
Le directeur d'une clinique, où les blessés ont été admis, a fait état de 22 patients, sur la chaîne La Nacion+. Il a ajouté, auprès du média Infobae, que son établissement s'occupait d'une personne ayant fait une crise cardiaque et d'une autre, enceinte, qui a été intoxiquée. Cette dernière, habitante d'un quartier voisin de la zone de l'explosion, se trouve en soins intensifs.
La cause de l'explosion est inconnue, selon M. Granados. "Nous essayons de contrôler [l'incendie] et de l'éteindre, mais nous n'y arrivons pas encore", a-t-il poursuivi.
D'après les médias locaux, au moins cinq installations ont été touchées. Cette zone industrielle se situe près de l'aéroport international d'Ezeiza.
S'y trouvent "différentes entreprises avec différents produits. Il y a une quantité importante de pneumatiques, des entreprises [de produits] chimiques, un dépôt d'Iron Mountain [une société d'archivage de documents et de données, ndlr]. C'est un incendie très compliqué. Cela va être un gros incendie", a prévenu samedi matin sur La Nacion+ le directeur de la défense civile de la province de Buenos Aires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Affaire Epstein: Trump contre-attaque et vise Bill Clinton
Le président américain Donald Trump a contre-attaqué vendredi en réclamant une enquête fédérale sur la relation entre le délinquant sexuel mort en prison Jeffrey Epstein et certaines personnalités démocrates, dont Bill Clinton.
A travers cette enquête qu'il a demandée au ministère de la justice et à la police fédérale (FBI) d'ouvrir, le président américain vise aussi Larry Summers, ministre des finances de l'ancien président américain Bill Clinton, l'investisseur et entrepreneur Reid Hoffman, la banque JPMorgan Chase ainsi que "beaucoup d'autres personnes et institutions".
"Les dossiers montrent que ces hommes et de nombreux autres ont passé beaucoup de temps avec Epstein", a-t-il assuré, sans fournir de preuves. La ministre de la justice Pam Bondi a promis sur le réseau social X que ses services allaient agir "avec diligence et honnêteté pour donner des réponses au peuple américain", en précisant qu'elle confiait ce dossier à Jay Clayton, ancien patron du gendarme américain des marchés financiers (SEC), nommé procureur par Donald Trump.
"Supercherie Epstein"
En juillet, le ministère de la justice et le FBI avaient pourtant annoncé qu'ils n'avaient "pas découvert de preuves sur lesquelles fonder une enquête contre des personnes jusqu'ici non poursuivies" dans l'affaire Epstein. Les deux institutions avaient aussi jugé qu'il ne serait "pas pertinent" de rendre public le "dossier Epstein".
Donald Trump avait promis pendant sa campagne des révélations fracassantes sur cette affaire ultrasensible. Mais, une fois revenu au pouvoir, l'ancien promoteur immobilier, qui a fréquenté Jeffrey Epstein quand ils étaient des figures de la "jet-set" new-yorkaise avant de se brouiller avec lui, a tenté de clore le dossier.
Vendredi, Donald Trump a accusé à nouveau les démocrates de promouvoir une "supercherie Epstein" et critiqué les républicains comptant voter pour forcer la publication des documents du ministère de la justice. La chambre des représentants devrait examiner la semaine prochaine une proposition de loi en ce sens.
"Vous avez la possibilité de voter pour publier le dossier Epstein et, avec cela, tenir une promesse que le peuple américain attend depuis bien trop longtemps. Nous vous implorons de le faire", ont écrit des victimes de Jeffrey Epstein dans une lettre adressée au congrès américain et obtenue par l'AFP vendredi.
"Retour de bâton"
L'affaire Epstein a été relancée cette semaine par la publication de courriers électroniques du financier new-yorkais, au carnet d'adresses particulièrement bien rempli. Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et a même "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles, affirment des emails de Jeffrey Epstein, dévoilés par des parlementaires démocrates.
"Je ne sais rien de cela. [Sinon] cela aurait été dit il y a longtemps", a assuré vendredi le président américain. "Jeffrey Epstein et moi avons entretenu de très mauvaises relations pendant de nombreuses années", a-t-il ajouté.
Parmi ces courriers électroniques figurent des échanges avec Larry Summers, qui a été conseiller économique de Barack Obama et présidé la prestigieuse université Harvard. Bill Clinton a pour sa part fréquenté le financier new-yorkais dans les années 1990 et 2000.
"Ces e-mails prouvent que Bill Clinton n'a rien fait et ne savait rien. Le reste n'est que du bruit, destiné à détourner l'attention des défaites électorales [républicaines] et du retour de bâton causé par la paralysie budgétaire", a réagi un porte-parole de l'ancien président.
Avec sa complice Ghislaine Maxwell comme rabatteuse, Epstein faisait venir des mineures dans ses résidences notamment à New York et en Floride pour, sous le prétexte de massages, les agresser sexuellement. Il est mort en prison en 2019 avant son procès, par suicide, selon les autorités. Ghislaine Maxwell purge une peine de 20 ans de prison pour exploitation sexuelle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Grokipedia s'appuie sur des sources "discutables", selon une étude
Grokipedia, l'encyclopédie d'Elon Musk et de xAI, contient des milliers de références à des sources "discutables" et "problématiques", selon des chercheurs, qui mettent en doute la fiabilité du site. Le milliardaire la présente comme la concurrente de Wikipédia.
XAI a mis en ligne le mois dernier Grokipedia, après qu'Elon Musk et une partie des républicains aux Etats-Unis ont accusé Wikipédia de biais idéologique.
Créée en 2001, Wikipédia est une encyclopédie collaborative gérée par des bénévoles, largement financée par des dons et dont les pages peuvent être écrites ou modifiées par les internautes. Le contenu de Grokipedia est, lui, généré par intelligence artificielle (IA) mais cite également plusieurs sources sur chaque page.
"Il est clair que les garde-fous en matière de sources ont largement été contournés sur Grokipedia", affirment les chercheurs Harold Triedman et Alexios Mantzarlis de Cornell Tech, dans un rapport consulté par l'AFP. "Cela se traduit par l'inclusion de sources discutables et une prédominance globale de sources potentiellement problématiques", ajoutent-ils.
Sites de désinformation cités
Cette étude, qui a passé au crible des centaines de milliers d'articles du site, a révélé que cette tendance était particulièrement marquée dans les sujets liés à la politique.
Par exemple la page intitulée "nombre de morts de Clinton" ("Clinton body count" en anglais), en référence à une théorie du complot affirmant que l'ancien président Bill Clinton et sa femme Hillary avaient causé la mort de plusieurs personnes, cite InfoWars, un site d'extrême droite diffusant de la désinformation.
D'autres articles citent des médias américains et indiens d'extrême droite, des médias d'Etat chinois et iraniens ou des sites comprenant des propos anti-immigration, antisémites et antimusulmans, selon le rapport. On retrouve également des articles qui promeuvent la pseudoscience ou des théories du complot.
"Grokipedia cite des sources sans en préciser la fiabilité", selon le document qui souligne que les articles "contiennent souvent des copies identiques de textes" provenant de Wikipédia.
Selon le rapport, les articles ne provenant pas de l'encyclopédie en ligne ont deux à trois fois plus de chance de citer des sources jugées "généralement peu fiables" par le Wikipédia de langue anglaise. Ils sont également 13 fois plus susceptibles d'avoir une source désignée comme "indésirable" et bloquée par Wikipédia.
Sollicitée par l'AFP, xAI a généré une réponse automatique: "Les médias traditionnels mentent".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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