International
Cisjordanie: Israël s'en prend à deux camps palestiniens

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L'armée israélienne a lancé une opération dans deux camps de réfugiés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée pendant la nuit, a indiqué l'armée à l'AFP. Des maisons ont été saisies, des biens détruits, des résidents expulsés.
"Autour de 04h00 du matin, les soldats sont entrés dans le camp de Balata", près de la ville de Naplouse, pour "une opération antiterroriste de routine", a dit l'armée. Des troupes ont également été déployées dans le camp voisin d'Askar.
"Ils ont fermé toutes les entrées du camp, saisi plusieurs maisons après avoir expulsé leurs résidents, et ordonné aux propriétaires de ne pas revenir pendant 72 heures", a déclaré à l'AFP Imad Zaki, chef du comité populaire de Balata.
Un photographe de l'AFP sur place a constaté que des personnes quittaient leur domicile, avec des sacs d'affaires pour plusieurs jours.
"Maisons transformées en camps militaires"
"Ces maisons ont été transformées en postes militaires et centres d'interrogatoire", a ajouté M. Zaki, faisant écho à des témoignages similaires d'habitants de secteurs de Cisjordanie où l'armée a mené des opérations ces dernières semaines.
"Les soldats font des fouilles, passant de maison en maison et de quartier en quartier, et détruisent ce qui se trouve dans les maisons et agressent physiquement les résidents", a encore affirmé M. Zaki.
La vie du camp été "largement paralysée", mais personne n'a été blessé, a-t-il dit. Les soldats ont arrêté plusieurs jeunes, selon le photographe de l'AFP.
Un Palestinien tué
Dans le nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967 en violation du droit international, une centaine de maisons du camp de réfugiés de Jénine ont été détruites mercredi sur ordre des autorités israéliennes, selon un correspondant de l'AFP sur place.
Plus tard, l'armée a déclaré avoir "neutralisé" pendant la nuit un Palestinien dans le village de al-Walaja, près de Jérusalem, employant un terme qu'elle utilise souvent quand elle a tué quelqu'un.
Un Palestinien armé d'un couteau "a tenté de poignarder des soldats" israéliens déployés sur place "et de voler leurs armes", a-t-elle affirmé dans communiqué. "Les soldats ont riposté par des tirs et neutralisé le terroriste".
Près de 1000 Palestiniens tués
La veille, l'armée avait fait état d'activités de ses forces dans divers secteurs de la région de Jénine, bastion de groupes armés palestiniens en Cisjordanie occupée. Cinq combattants palestiniens soupçonnés de planifier des attaques contre Israël ont été arrêtés, a-t-elle dit.
Les violences ont flambé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023. Au moins 939 Palestiniens, dont des combattants, y ont été tués par des soldats ou colons israéliens, selon le ministère de la Santé palestinien.
Au moins 35 Israéliens, civils et soldats, ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d'opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Californie fait face au plus grand incendie de forêt de l'année
Un gigantesque incendie de forêt qui fait rage en Californie depuis deux jours a ravagé plus de 28'300 hectares vendredi. Plus de 600 pompiers s'efforcent de le maîtriser.
Le "Madre Fire" s'est déclaré mercredi dans le comté de San Luis Obispo, une région rurale du centre de l'Etat. Environ 200 personnes sont sous le coup d'ordres d'évacuation et quelques dizaines de bâtiments sont menacés par les flammes.
"Au cours des dernières 24 heures, 15 nouveaux incendies se sont déclarés sur des terres fédérales, de Modoc à Klamath en passant par Trinity", a déclaré le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, sur X.
L'incendie a embrasé plus de 28'300 hectares depuis mercredi. Plus de 600 pompiers et 40 véhicules de pompiers ont été mobilisés pour le circonscrire, selon la dernière mise à jour de Cal Fire, le service de lutte contre les incendies de l'Etat.
Les images du système d'alerte de l'Etat montrent d'épaisses colonnes de fumée noire surplombant les collines de cette région vallonnée. "L'Etat sera toujours présent pour protéger toutes les communautés, quel que soit le lieu où un incendie se déclare", a déclaré sur X Gavin Newsom, en annonçant l'envoi de renforts.
Hiver et printemps anormalement secs
Cet incendie survient après plusieurs autres feux déclenchés ces derniers jours, qui ont provoqué des évacuations dans la région à l'est de Los Angeles et font redouter un été difficile en Californie. L'Etat est encore traumatisé par les incendies qui ont ravagé la mégapole et tué 30 personnes en janvier.
L'hiver et le printemps ont été anormalement secs dans le sud de la Californie, et la végétation est déjà asséchée comme si c'était le milieu de l'été, remarquait récemment Daniel Swain, spécialiste des événements extrêmes à UCLA, dans un post de blog.
"Compte tenu des prévisions annonçant une chaleur encore plus intense et généralisée à la fin de l'été, ce mois ou ces deux mois d'avance sur le degré de sécheresse de la végétation auront une forte incidence sur les conditions de combustion plus tard dans la saison."
Coupes budgétaires
Ce risque accru intervient au moment où Donald Trump met en oeuvre d'importantes coupes budgétaires et des licenciements à l'Agence des forêts, à l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) et à la FEMA, l'agence fédérale de gestion des désastres.
Mercredi, le gouverneur Newsom, possible présidentiable du camp démocrate pour 2028, a accusé M. Trump de ne pas financer suffisamment d'opérations de débroussaillage et de feux contrôlés, pour prévenir les incendies.
"Trump doit se RÉVEILLER et commencer à financer les pompiers fédéraux et les équipes de gestion des terres dans ces communautés rurales - au lieu d'accorder des réductions d'impôts aux milliardaires", a ajouté M. Newsom sur X. "L'incompétence de Trump met des vies en danger".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Chelsea s'en remet à Palmer et à une bourde pour dominer Palmeiras
Chelsea a fait respecter son statut d'équipe européenne richissime pour éliminer les Brésiliens de Palmeiras (2-1) à Philadelphie, grâce à Cole Palmer puis à un coup du sort.
Les Blues affronteront Fluminense mardi en demi-finale du Mondial des clubs.
Un résultat qui offre des retrouvailles inespérées entre le défenseur brésilien Thiago Silva (40 ans) et son ancien club londonien. Pour sa part, Chelsea n'en finit plus de se féliciter d'avoir prolongé sa star de 23 ans Cole Palmer jusqu'en 2033, un contrat d'une durée pourtant inouïe dans le football.
C'est lui qui a montré la voie à ses coéquipiers aux bonnes intentions mais souvent empruntés. Lui a fait parler sa classe dès la 16e minute, profitant d'une passe laser de Trevoh Chalobah pour se projeter vers la surface. Une accélération et un crochet plus tard et Palmer concoctait un tir précis qui a léché le poteau droit de Weverton - côté filets.
Mais les Blues n'ont pas su capitaliser sur cette bonne entame pour mettre la tête des Brésiliens sous l'eau. En deuxième mi-temps, Palmeiras a commencé à prendre d'assaut la surface londonienne. D'abord timidement, ce qui a permis par exemple au portier londonien Robert Sanchez de s'interposer devant plusieurs Brésiliens montés aux avant-postes, pour reprendre un ballon aérien (48e).
Un csc décisif
Mais c'est Estevao (18 ans) qui à la 53e a joué un mauvais tour à son futur club, qu'il rejoindra dès la fin du tournoi. Il a transformé un ballon anodin en but: excentré sur la droite de la surface, il a crocheté et frappé au culot, dans un angle extrêmement fermé. Le ballon a été propulsé sur le dessous de la barre avant de rebondir sur le poteau et de rentrer.
Le match était alors enfin lancé. Mais il a fallu un but contre son camp du défenseur Agustin Giay, une déviation sur un centre fort du Français Malo Gusto, pour tromper une deuxième fois Weverton (83e). La qualification est globalement méritée pour les Blues, qui réalisent un bon tournoi malgré le faux pas contre Flamengo (3-1). Fluminense reste le seul représentant d'Amérique du Sud.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pakistan: au moins 16 morts dans l'effondrement d'un immeuble
Le bilan de l'effondrement d'un immeuble d'habitation à Karachi a grimpé samedi à au moins 16 morts selon les autorités. Elles ont affirmé que plusieurs avis d'expulsion avaient été remis pour des raisons de sécurité, ce que des résidents ont nié.
Le bâtiment avait été déclaré dangereux, ont-elles précisé à l'AFP. Cependant, des propriétaires et des habitants ont assuré n'avoir jamais reçu ces avis.
L'accident s'est produit vendredi peu après 10h00 (07h00 en Suisse) dans le quartier pauvre de Lyari, autrefois en proie à la violence des gangs et considéré comme l'un des endroits les plus dangereux du Pakistan.
Summiaya Syed, un médecin de la police affilié au département de santé régional, a communiqué samedi un nouveau bilan de 16 morts et 13 blessés.
Les recherches se poursuivent
"Nous ne voulons pas imposer nos ordres par la force. Nous travaillons par phases et envoyons (aux habitants) des avis leur disant de quitter le bâtiment. Ils n'ont pas pris les avis au sérieux", a certifié à l'AFP Javed Nabi Khoso, chef du district où s'est produit l'accident. Selon lui, les documents ont été distribués en 2022, 2023 et 2024.
"Vous pensez que nous sommes irresponsables au point de rester dans un bâtiment qui n'est pas sûr avec nos familles?", a réagi Imran Khaskheli, propriétaire et résident, niant avoir reçu ces papiers.
Il a expliqué avoir vu des fissures sur les piliers du bâtiment tôt vendredi, et enjoint aux familles - 40 logeaient là selon lui - de partir "immédiatement". Mais beaucoup n'ont pas écouté.
Abid Jalaluddin Shaikh, à la tête des équipes d'urgence déployées sur place, a indiqué à l'AFP que les recherches, qui s'étaient déjà poursuivies toute la nuit, allaient probablement continuer dans la soirée.
Des photos de l'AFP montrent l'immeuble complètement détruit, alors que secours et engins de chantier en fouillent les ruines. Sur ces images, on peut voir des corps de victimes évacués sur des civières tandis que d'autres habitants tentent de récupérer leurs affaires parmi les débris.
"L'immeuble craquait"
"J'ai eu un appel de ma femme disant que l'immeuble craquait et je lui ai dit de sortir immédiatement", racontait vendredi cet homme âgé de 30 ans.
"Elle est allée prévenir les voisins mais une femme lui a dit: 'Cet immeuble tiendra encore au moins dix ans.' Malgré tout, ma femme a pris notre fille et est sortie. Vingt minutes après, l'immeuble s'écroulait."
Les six membres de la famille de Jumho Maheshwari, 70 ans, se trouvaient dans son appartement du rez-de-chaussée quand il est sorti pour aller au travail.
"Toute ma famille est ensevelie et tout ce que je peux faire c'est prier pour qu'elle soit retrouvée vivante", a-t-il lâché. Une autre résidente, Maya Sham Jee, a expliqué que la famille de son frère était également sous les décombres. "Nous sommes impuissants, nous pouvons juste espérer que les secouristes nous ramènent nos proches en vie", a-t-elle confié.
En juin 2020, au moins 18 personnes avaient perdu la vie lorsqu'un immeuble de 40 appartements s'était écroulé dans la même zone. Les effondrements de toits et de bâtiments sont fréquents au Pakistan, un pays qui compte plus de 240 millions d'habitants, principalement en raison des normes de sécurité défaillantes et de la mauvaise qualité des matériaux de construction.
La ville de Karachi est particulièrement connue pour ses mauvaises constructions, ses agrandissements illégaux, ses infrastructures vieillissantes, sa surpopulation et son application laxiste des réglementations en matière de BTP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
TdF: Pogacar en favori, Vingegaard en outsider
La supériorité implacable de Tadej Pogacar fait du champion du monde l'écrasant favori du Tour de France qui part samedi de Lille.
Mais Jonas Vingegaard veut croire qu'il peut redevenir le grand tourmenteur du Slovène.
Trois semaines de bruit et de fureur, de drames, de joies intenses et de souffrance attendent les 184 coureurs - parmi lesquels cinq Suisses (Mauro Schmid, Stefan Bissegger, Marc Hirschi, Fabian Lienhard et Silvan Dillier) - de cette 112e édition de la Grande Boucle qui présente la particularité d'être 100% française.
Et elle a tout pour plaire avec deux contre-la-montre, dont un en côte dans les Pyrénées, six étapes de montagne, Superbagnères, le Mont Ventoux, le col de la Loze, jusqu'à la conclusion le 27 juillet sur les Champs-Elysées avec une incursion inédite sur la butte Montmartre, un an après les JO.
La 1e étape, de Lille à Lille, offre une opportunité aux sprinters d'endosser le maillot jaune pour la première fois depuis Alexander Kristoff en 2020 à Nice. Biniam Girmay et Jasper Philipsen, les maillots verts des deux dernières années, Tim Merlier et Jonathan Milan ont cerclé en rouge ce rendez-vous depuis des mois.
La semaine de tous les dangers
Cette 1re étape préfigure une première semaine de plaine que le patron du Tour Christian Prudhomme aime dépeindre "en trompe l'oeil" puisque l'architecte du parcours, Thierry Gouvenou, a "mis des patates partout".
Les étapes de Boulogne-sur-Mer (2e), Rouen (4e), Vire (6e) sont en effet truffées de côtes et l'arrivée en bosse au Mûr-de-Bretagne promet aussi une belle empoignade. Si le spectacle devrait être au rendez-vous, le danger rôdera aussi et les leaders vont serrer les fesses pendant toute la première semaine.
Pogacar insolent
La bataille pour la victoire finale ne semble concerner que deux hommes, et encore. Pogacar et Vingegaard se sont partagé les cinq dernières éditions - le Slovène mène 3-2 - et planent largement au-dessus de la concurrence incarnée d'abord par Remco Evenepoel, troisième l'an dernier, et Primoz Roglic.
D'un côté, on peut espérer un duel intense entre Pogacar et Vingegaard qui, pour la première fois en trois ans, abordent le Tour en pleine possession de leurs moyens tous les deux: en 2023, Pogacar revenait d'une fracture au poignet, l'année suivante Vingegaard d'un crash terrible.
Mais Pogacar est si dominant sur tous les terrains depuis un an et demi qu'il pourrait aussi tuer tout suspense dès la sortie des Pyrénées et avant même la dernière semaine dans les Alpes. Au dernier Dauphiné, le champion du monde a été tellement supérieur à son rival danois qu'il a frisé l'insolence, voire l'arrogance.
Reste la glorieuse incertitude du sport qui prend toute sa dimension sur le Tour de France, épreuve marathon aux mille pièges, où personne, même pas le meilleur, n'est à l'abri d'une chute ou d'une défaillance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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