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COP27: l'UE s'engage à plus, les pays pauvres fustigent l'inaction

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"L'UE est prête à mettre à jour ses engagements", a lancé à la tribune de la COP27 le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans. (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

A trois jours de la fin prévue de la COP27, pays riches et pauvres ont posé leurs pions mardi, exposant les fractures notamment sur la création d'un fonds réclamé par les pays vulnérables pour compenser les "pertes et dommages" déjà subis.

Des progrès ont été faits mais certainement encore plus reste à faire si nous voulons parvenir à une conclusion solide qui sera un moteur pour une action climatique ambitieuse et inclusive", a résumé lundi soir le président de cette 27e conférence de l'ONU sur le climat Sameh Choukri.

La première ébauche de déclaration finale publiée dans la nuit de lundi à mardi n'est qu'une liste à puces, avec toutefois la réaffirmation en quelques mots de certains principes disputés comme "l'urgence d'agir pour que l'objectif de +1,5°C reste du domaine du possible".

L'accord de Paris de 2015 vise à limiter le réchauffement nettement en dessous de +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, si possible +1,5°C. Alors que chaque dixième de degré entraîne une multiplication des catastrophes climatiques, les signataires de l'accord s'étaient engagés l'an dernier à la COP26 à "maintenir en vie" l'objectif le plus ambitieux.

Mais selon des observateurs, l'Arabie saoudite et la Chine ont fait savoir leur réticence, déjà exprimée par le passé, à voir à nouveau cette référence dans le texte final, alors que le monde se dirige vers un réchauffement catastrophique de 2,8°C.

"Mauvais côté de l'Histoire"

Autre point crucial au coeur des négociations, la revendication des pays en développement de la création d'un mécanisme dédié pour financer les "pertes et dommages" déjà subis en raison des impacts du réchauffement.

Le groupe G77+Chine, qui représente plus de 130 pays émergents et pauvres, a présenté mardi son plan pour la création dès cette COP27 d'un "fonds pour aider les pays en développement à couvrir les coûts pour faire face aux pertes et dommages non économiques et économiques".

"Les nations riches et industrialisées, en particulier les Etats-Unis et l'UE, peuvent décider de les rejoindre ou continuer à être du mauvais côté de l'Histoire, alors que des millions de personnes souffrent", a commenté Harjeet Singh, du réseau d'ONG Climate Action Network.

Mais l'UE, réticente, a de son côté souligné sa préférence pour le "lancement d'un processus"; tout comme les facilitateurs désignés par la présidence égyptienne de la COP, qui en reflétant les diverses positions tranchées ont évoqué un possible "processus" de poursuite des discussions, possiblement jusqu'en 2024.

Les pays du Sud assurent malgré tout être prêts au combat. "Antigua et Barbuda ne partira pas d'ici sans un fonds pour les pertes et préjudices", a martelé Conrod Hunte, négociateur de l'Etat des Caraïbes qui préside l'Alliance des petits Etats insulaires (Aosis).

Se succédant à la tribune toute la journée, les pays en développement ont également fustigé le manque d'ambition des pays développés.

Vies "sacrifiées"

"L'absence de leadership et d'ambition en matière d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre est inquiétante", a lancé le ministre sénégalais de l'Environnement Alioune Ndoye, au nom du groupe des Pays les moins avancés, dénonçant trois décennies "émaillées de déception".

"Lors de combien de COP avons-nous réclamé des actions climatiques urgentes? Combien de plus seront nécessaires? Combien de vies devrons nous sacrifier", a ajouté le ministre du changement climatique du Belize, Orlando Habet, réclamant des actes du G20 et des "autres gros pollueurs".

Nombre de participants à la COP27 à Charm el-Cheikh attendent d'ailleurs de voir la façon dont les dirigeants du G20 réunis à Bali mardi et mercredi prendront en compte la crise climatique et leur ambition à agir, espérant une bonne nouvelle qui donnerait un coup de pouce aux négociations en Egypte.

L'UE de son côté s'est engagée à réhausser ses engagements. "Ne laissez personne vous dire, ici ou ailleurs, que l'UE fait machine arrière. Ne les laissez pas vous dire que l'invasion de l'Ukraine par la Russie est en train de tuer le Pacte vert européen et que nous sommes dans une ruée vers le gaz", a déclaré le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans.

Il a ainsi annoncé que, grâce à l'adoption de plusieurs législations dans les dernières semaines, "l'UE est prête à mettre à jour ses engagements". Pour réduire les émissions nettes d'au moins 57% d'ici 2030 par rapport à 1990, contre au moins 55% actuellement.

Tout comme l'annonce de la Turquie d'un relèvement de ses ambitions, le discours de l'UE a été accueilli froidement par les militants pour le climat. "L'urgence climatique dans laquelle nous nous trouvons ne mérite pas des miettes de la part de l'UE", a critiqué Chiara Martinelli du Climate Action Network Europe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Cdm: A Val Gardena, 3 chances pour Odermatt d'atteindre 50 succès

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Le Nidwaldien Marco Odermatt est en quête d'un 5e succès en Coupe du monde cet hiver. (Archives) (© KEYSTONE/AP/ROBERT F. BUKATY)

Le Nidwaldien Marco Odermatt sera au départ dès jeudi pour les épreuves de Coupe du monde de Val Gardena. En Italie, la star du ski suisse aura l'occasion de rejoindre Alberto Tomba et ses 50 succès.

Jeudi à 11h45, les spécialistes de la vitesse s'élanceront sur la Saslong pour une descente, avant le super-G de vendredi (11h45) et une 2e descente samedi (11h45). Toujours en quête d'un 50e succès pour égaler l'Italien Alberto Tomba, spécialiste du géant et du slalom dans les années 90, Odermatt se présentera dans les Dolomites dans la peau du favori.

Monney et Von Allmen en quête d'un podium

Le skieur d'Hergiswil a en effet remporté la première descente de la saison à Beaver Creek, et s'était imposé lors de celle disputée à Val Gardena en 2024. Après dix courses, il possède déjà plus de 200 points d'avance sur son plus proche poursuivant au classement général de la Coupe du monde, le Norvégien Henrik Kristoffersen.

Si "Odi" arrive en terre transalpine confiant, le reste des talents de l'équipe de Suisse masculine de vitesse ne sont pas encore montés sur le podium en ce début de saison. Le champion du monde de descente bernois Franjo Von Allmen a échoué à la 4e place lors de la descente disputée dans le Colorado.

Le Fribourgeois Alexis Monney, médaillé de bronze aux Mondiaux en descente, a terminé à la 9e place dans cette même épreuve. Le Grison Stefan Rogentin, auteur de trois top 8 cette saison en vitesse, et le Valaisan Justin Murisier seront également au départ de la Saslong jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump maintient son cap économique, accable Biden et les immigrés

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Le président Donald Trump s'est adressé à la nation américaine en direct, gardant son cap économique et fustigeant les immigrés et son prédécesseur. (© KEYSTONE/EPA/Doug Mills / POOL)

"Bonsoir l'Amérique. Il y a onze mois j'ai hérité d'un désastre et je le répare." Voici comment Donald Trump a lancé mecredi une courte allocution de fin d'année.

Au cours de celle-ci, il a fermement maintenu son cap économique malgré le mécontentement croissant des Américains, tout en accablant son prédécesseur démocrate Joe Biden et en s'en prenant violemment aux immigrés.

Seule annonce concrète, dans ce discours diffusé en direct à une heure de grande écoute: l'envoi à 1,45 million de militaires américains de "dividendes du guerrier", des chèques de 1776 dollars rappelant la date de la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis.

Pour le reste, le milliardaire de 79 ans a jugé que l'Amérique allait connaître "un boom économique comme le monde n'en a jamais connu" et a accusé son prédécesseur Joe Biden de lui avoir laissé une économie "au bord de la ruine".

Le président républicain a aussi assuré que les prix, principale source d'inquiétude des ménages, baissaient "rapidement", tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'était "pas encore finie".

Chiffre faramineux

Il s'est à nouveau vanté d'avoir résolu huit guerres, un chiffre largement imaginaire selon les spécialistes, et a évoqué le montant faramineux de 18'000 milliards de dollars de nouveaux investissements aux Etats-Unis depuis son retour au pouvoir.

Donald Trump a aussi répété que grâce à lui le prix des médicaments aux Etats-Unis allait baisser de jusqu'à "600%", ce qui est mathématiquement impossible.

Alors même que sa politique protectionniste laisse les Américains sceptiques, il a redit que les droits de douane étaient son "mot préféré". Le républicain a aussi répété sa volonté de mettre fin au système d'assurance-santé subventionné connu sous le nom d'Obamacare, ce qui selon l'opposition démocrate va faire flamber les coûts pour les ménages.

Donald Trump a assuré que nombre des difficultés rencontrées par ses concitoyens étaient le résultat d'une "invasion" d'immigrés pendant le mandat de Joe Biden.

Le président américain, qui mène une politique d'expulsions massives accompagnée de sévères restrictions à l'immigration, s'est félicité d'avoir enclenché un processus de "migration inversée" ou de "remigration".

Il a accusé les immigrés d'avoir créé une crise du logement, d'avoir "volé" des emplois, d'avoir "submergé" les hôpitaux et, pour résumer, d'avoir vécu aux dépens des contribuables.

Sondage

La vision optimiste de l'économie du président américain tranche avec l'inquiétude exprimée dans les sondages sur le coût de la vie.

Selon une enquête d'opinion PBS News/NPR/Marist publiée mercredi, 61% des Américains jugent que la conjoncture ne leur est pas favorable personnellement, contre 57% en mai.

La déception des Américains quant à la politique économique de Donald Trump, reposant en grande partie sur les droits de douane, inquiète les républicains à moins d'un an des élections législatives de mi-mandat.

Donald Trump, après un meeting la semaine dernière en Pennsylvanie (nord-est), sera vendredi en Caroline du Nord (sud-est) pour tenter de mobiliser les électeurs.

Il a laissé éclater récemment sa frustration face aux sondages, en écrivant sur son réseau Truth Social: "Quand dira-t-on enfin que j'ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l'histoire de notre pays? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu'il se passe?"

Vance

Si Donald Trump maintient que la conjoncture est meilleure que la perception qu'en ont ses compatriotes, d'autres responsables demandent aux Américains d'être patients.

L'un des principaux conseillers économiques de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a réagi mardi à la progression du taux de chômage en novembre en rappelant que la croissance économique restait forte et en déclarant: "Généralement, les créations d'emplois suivent."

Il a prédit qu'il faudrait six mois pour que l'emploi industriel rebondisse, grâce selon lui aux investissements rendus possibles par le président américain.

Les électeurs "savent que Rome ne s'est pas faite en un jour. Ils savent que ce que Joe Biden a cassé ne sera pas réparé en une semaine", a déclaré de son côté le vice-président JD Vance, pendant un meeting mardi en Pennsylvanie.

"Nous devons persévérer. Nous devons continuer à travailler pour ramener de bons emplois et de l'argent aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Australie: l'incitation à la haine sera plus sévèrement punie

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Incitation à la haine: le Premier ministre australien Anthony Albanese (au centre de la photo) a annoncé que son pays allait serrer la vis. (© KEYSTONE/EPA/DEAN LEWINS)

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a promis des sanctions plus sévères contre l'extrémisme après l'attentat de Sydney dont la plus jeune victime, âgée de 10 ans, est enterrée jeudi.

Sajid Akram et son fils Naveed sont accusés d'avoir tué dimanche 15 personnes participant à une fête juive sur la plage de Bondi, un acte motivé par l'idéologie du groupe Etat islamique selon M. Albanese.

Le Premier ministre a annoncé jeudi une série de mesures pour bannir "l'antisémitisme de notre société".

"Il est clair que nous devons faire plus pour combattre ce fléau néfaste, beaucoup plus", a-t-il déclaré aux journalistes.

Au centre funéraire de Chevra Kadisha à Sydney, une foule vêtue de noir s'est pressée jeudi matin pour dire adieu à Matilda, petite fille de dix ans, morte à l'hôpital des suites de l'attaque.

Certains portaient des bouquets de lys, d'autres des ballons pour rendre hommage à l'enfant, décrite comme "un rayon de soleil" dans un message de son école lu par un rabbin, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Des photos prises quelques heures avant l'attaque montraient la fillette caresser des animaux au zoo avec un grand sourire.

"Souvenez-vous"

La famille de Matilda, qui a demandé aux médias de ne pas publier son nom de famille, avait quitté l'Ukraine pour s'installer en Australie dans les années 2010, avant l'invasion russe.

"Je n'aurais jamais imaginé que je perdrais ma fille ici. C'est juste un cauchemar", a déclaré sa mère, Valentyna, aux journalistes avant les funérailles.

Son père, Michael, a indiqué avoir choisi le prénom de l'enfant en référence à la chanson populaire "Waltzing Matilda", devenue un hymne national alternatif dans le pays.

"Nous sommes arrivés ici d'Ukraine, et Matilda a été notre première née ici en Australie", a-t-il dit plus tôt cette semaine. "Et j'ai pensé que Matilda était le prénom le plus australien qui puisse exister. "Alors souvenez-vous. Souvenez-vous de son nom."

La tante de Matilda avait indiqué sur la chaîne de télévision Channel Seven que la soeur cadette de la fillette, âgée de six ans, avait été témoin de l'attaque.

Des membres de la communauté juive d'Australie ont multiplié les critiques contre le gouvernement cette semaine, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'avait pas été pris en compte.

Le Premier ministre australien a dévoilé jeudi de nouvelles mesures pour lutter contre le discours d'incitation à la haine de certains prédicateurs et la possibilité d'annuler les visas des personnes partageant ce discours.

L'Australie va notamment mettre en place une liste d'organisations dont les dirigeants se sont livrés à l'incitation à la haine.

Selon la chaîne publique australienne ABC, Naveed Akram, le plus jeune des deux assaillants, était adepte d'un prédicateur prodjihadiste basé à Sydney.

La police a inculpé mercredi l'assaillant de 24 ans pour terrorisme et 15 meurtres. L'intéressé, grièvement blessé par la police pendant la fusillade, est selon les médias locaux sorti du coma mardi soir.

Son père, avec lequel il a mené l'assaut, Sajid Akram, a été abattu lors de l'attaque.

La police australienne enquête pour déterminer si les deux individus ont rencontré des extrémistes islamistes lors d'une visite aux Philippines quelques semaines avant l'attentat.

Après l'attaque, M. Albanese s'est engagé à mettre en place un contrôle plus strict des armes à feu. L'assaillant le plus âgé possédait six armes dûment enregistrées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Brésil: loi pour réduire la peine de Bolsonaro approuvée

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Des manifestants avaient défilé dans diverses villes brésiliennes dimanche pour montrer leur désaccord quant au projet de loi. (© KEYSTONE/EPA/ISAAC FONTANA)

Le Congrès brésilien a approuvé mercredi une proposition de loi pour réduire la peine de prison de l'ex-président Jair Bolsonaro. Ce dernier avait été condamné en septembre à 27 ans de réclusion pour tentative de coup d'Etat.

Le texte, porté par la majorité conservatrice et adopté à 48 voix contre 25 mercredi par le Sénat, pourrait réduire sa durée d'incarcération à deux ans et quatre mois.

Son approbation par la Chambre des députés la semaine dernière avait suscité de nombreuses critiques. Des manifestations contre la mesure, organisées dimanche, ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans plusieurs grandes villes du pays.

L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022) a commencé à purger sa peine fin novembre dans les locaux de la Police fédérale à Brasilia.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva peut apposer son veto à la loi de réduction de peine, mais celui-ci peut à son tour être annulé par le Congrès.

En l'état, Jair Bolsonaro, 70 ans, pourrait demeurer incarcéré environ huit ans avant de bénéficier d'un éventuel aménagement de sa peine, selon le Tribunal d'exécution des peines de la capitale brésilienne.

Le nouveau texte prévoit également d'accorder la liberté conditionnelle à des dizaines de ses partisans condamnés pour les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.

Ce jour-là, des milliers de bolsonaristes avaient saccagé le Parlement, le palais présidentiel et la Cour suprême, réclamant une intervention militaire pour déloger du pouvoir le président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, une semaine après son investiture.

Texte reformulé

Le sénateur centriste Renan Calheiros a qualifié le vote de "farce" et quitté la séance, accusant les alliés du gouvernement d'avoir laissé passer le texte en échange de soutien à une initiative augmentant la fiscalité sur certaines entreprises.

Le sénateur du Parti des travailleurs au pouvoir Randolfe Rodrigues a nié tout accord de ce type.

Au sein d'un Parlement à forte majorité conservatrice, les bolsonaristes tentent en vain depuis février de faire voter un texte permettant à Jair Bolsonaro de bénéficier d'une amnistie totale.

Mais à l'approche des vacances parlementaires de fin d'année, ils ont estimé que la réduction de sa peine constituait "une première étape".

La semaine dernière, la proposition de loi avait été approuvée par les députés à l'issue d'une séance houleuse.

Le rapporteur de la proposition de loi à la chambre haute, Espiridao Amin, allié de M. Bolsonaro, a changé la formulation du texte pour que la réduction de peine ne concerne que les personnes condamnées "pour des crimes contre l'Etat de droit".

Cela concerne donc l'ancien président et ses proches collaborateurs condamnés pour tentative de coup d'Etat, ainsi que les émeutiers du 8 janvier 2023.

"Voué au veto"

L'entrée en vigueur d'une éventuelle réduction de peine pour Jair Bolsonaro pourra être retardée si le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva décide de censurer le texte avant sa promulgation.

"Ce texte est voué au veto", a dit aux journalistes le sénateur de gauche Randolfe Rodrigues, le qualifiant de "lamentable".

Mais le Parlement aura le dernier mot et pourrait voter l'annulation du veto présidentiel.

Le rapporteur de la proposition de loi à la chambre basse, Paulinho da Força, l'a qualifiée de "geste de réconciliation" dans un pays fortement polarisé.

En septembre, à l'issue d'un procès historique, Jair Bolsonaro a été reconnu coupable par la Cour suprême d'être le leader d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour son maintien au pouvoir malgré sa défaite à la présidentielle de 2022.

Selon l'accusation, ce projet putschiste, qui prévoyait même l'assassinat de Lula après son élection au second tour, a échoué faute de soutien du haut commandement militaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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