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International

Coronavirus - le pape propose d'annuler la dette des pays pauvres

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EPA/ANGELO CARCONI
Le pape a proposé dimanche dans son message de Pâques "de réduire" voire "d'annuler" la dette des pays pauvres, et lancé un appel à un allègement des sanctions internationales et à la solidarité de l'Europe face à la pandémie de coronavirus.

Dans un monde "opprimé par la pandémie, qui met à dure épreuve notre grande famille humaine", il a appelé à répondre par "la contagion de l'espérance", dans ce message prononcé dans une basilique Saint-Pierre vide.

Il a souhaité "que soient relâchées les sanctions internationales qui empêchent aux pays qui en sont l'objet de fournir un soutien convenable à leurs citoyens" et appelé à la solidarité internationale "en réduisant, si non carrément en annulant, la dette qui pèse sur les budgets des pays les plus pauvres".

Les Etats-Unis refusent par exemple de lever les sanctions économiques imposées à l'Iran, pays durement touché par la pandémie.

Appel au cessez-le-feu

François a aussi répété son appel à "un cessez-le-feu mondial et immédiat dans toutes les régions du monde".

"Ce n'est pas le temps de continuer à fabriquer et à trafiquer des armes, dépensant des capitaux énormes qui devraient être utilisés pour soigner les personnes et sauver des vies", a-t-il affirmé dans ce message du chef spirituel d'1,3 milliard de catholiques, diffusé en direct dans le monde entier.

Le pape a notamment évoqué le Yemen et la Syrie, mais aussi l'Irak, le Liban, le conflit israélo-palestinien, l'est de l'Ukraine, "les attaques terroristes perpétrées contre tant de personnes innocentes" en Afrique, le drame des migrants et la situation humanitaire dans le nord du Mozambique.

Il a aussi souhaité que "des solutions concrètes et immédiates" soient trouvées au Venezuela, "pour accorder l'aide internationale à la population".

Appel à une Europe solidaire

Il a choisi de lancer un appel spécifique à l'Europe qui doit retrouver "un esprit concret de solidarité qui lui a permis de dépasser les rivalités du passé", notamment après la Deuxième Guerre mondiale.

Face à la pandémie mondiale qui frappe durement des pays comme l'Italie, l'Espagne ou la France, il faut avoir recours "à des solutions innovantes" et oublier "les égoïsmes".

Même si elle s'est mise d'accord sur un fonds de 500 milliards d'euros, l'Union européenne est apparue divisée sur la réponse à apporter aux conséquences économiques de la pandémie. Les pays du sud, derrière l'Italie et l'Espagne, souhaitent la mise en place d'un système de mutualisation de la dette que refuse le nord, notamment l'Allemagne et les Pays-Bas.

Souffrances

"Que ces frères et soeurs plus faibles, qui peuplent les villes et les périphéries de toutes les parties du monde, ne soient pas laissés seuls", a exhorté le souverain pontife.

Il a eu une pensée particulière pour les "personnes âgées et les personnes seules", "les médecins et les infirmiers", "les forces de l'ordre et les militaires", tous ceux "qui travaillent dans les maisons de santé, ou qui "vivent dans les casernes et dans les prisons".

"Pour beaucoup, c'est une Pâques de solitude, vécue dans les deuils et les nombreuses difficultés que la pandémie provoque, des souffrances physiques aux problèmes économiques", a-t-il souligné.

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Économie

Le bitcoin franchit pour la barre des 100'000 dollars

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La valeur du bitcoin a progressé de plus de 40% depuis l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis le 5 novembre (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/Pablo Gianinazzi)

Le bitcoin a franchi jeudi pour la toute première fois de son histoire la barre des 100'000 dollars, bondissant dans les échanges asiatiques après la nomination par le président américain élu Donald Trump d'un sympathisant des monnaies numériques pour diriger la SEC.

Vers 03h36 en Suisse, la plus importante cryptomonnaie par la capitalisation s'échangeait à 100'102 dollars. La monnaie électronique s'est envolée d'environ 4% dans la nuit.

A l'origine de ce nouvel accès de fièvre, le président américain élu Donald Trump a annoncé mercredi qu'il prévoyait de nommer, une fois investi, l'avocat républicain Paul Atkins, favorable au développement des monnaies numériques, pour diriger l'autorité américaine de régulation des marchés financiers, la SEC.

"Cette nomination stratégique a électrisé la communauté des 'cryptos', confortant l'optimisme des investisseurs quant à un paysage réglementaire plus accommodant" et plus généralement "une approche indulgente [des régulateurs] à l'égard du marché en plein essor des actifs numériques", a observé Stephen Innes, de SPI Asset Management.

Hausse de 40% depuis novembre

L'an dernier, M. Atkins avait critiqué publiquement les responsables de la SEC, estimant qu'ils auraient dû se montrer "plus accommodants" avec les entreprises du milieu des monnaies numériques et accusant leur approche de détourner les entrepreneurs du marché américain.

Depuis la victoire de M. Trump à la présidentielle américaine le 5 novembre, la valeur du bitcoin a gonflé de plus de 40%.

Le président américain élu, qui prendra ses fonctions en janvier, a promis de faire des Etats-Unis "la capitale mondiale des cryptomonnaies" et évoqué l'établissement d'une réserve nationale stratégique de bitcoins.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Corée du Sud: soutien du parti du président contre sa destitution

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La motion de destitution contre le président sud-coréen Yoon Suk-yeol pourrait être soumise au vote dès vendredi au Parlement sud-coréen. (© KEYSTONE/EPA/HAN MYUNG-GU)

Le chef de file du parti du président sud-coréen a promis jeudi qu'il bloquerait la motion de destitution de Yoon Suk-yeol déposée par l'opposition pour avoir brièvement déclaré la loi martiale. Les 108 députés du parti resteront unis, a assuré Choo Kyung-ho.

L'opposition a besoin que huit députés du parti au pouvoir votent avec elle pour que la motion de destitution soit adoptée.

Le texte, déposé mercredi, pourrait être soumis au vote dès vendredi, ont indiqué les six partis d'opposition représentés au Parlement, dont le principal d'entre eux, le parti démocrate (centre gauche). Selon l'agence de presse Yonhap, l'opposition vise un vote samedi sur la destitution de M. Yoon.

Le parti démocrate a également déposé une plainte pour "rébellion" contre le président, certains ministres et des hauts responsables.

La loi sud-coréenne prévoit que la motion de destitution soit soumise à un vote 24 à 72 heures après avoir été présentée en session parlementaire, selon l'agence de presse Yonhap.

M. Yoon, dont la cote de popularité était déjà au plus bas, est dos au mur après avoir instauré la loi martiale lors d'une allocution surprise tard mardi, avant d'abroger cette mesure quelques heures plus tard sous la pression des députés et de la rue.

Il a pour sa part accepté jeudi la démission du ministre de la défense Kim Yong-hyun, a annoncé la présidence. "Il a nommé l'ambassadeur en Arabie saoudite, Choi Byung-hyuk, comme nouveau candidat au poste de ministre".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump veut l'annulation de la procédure contre lui en Géorgie

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Donald Trump est inculpé en Géorgie avec 14 autres personnes pour ingérence électorale en 2020 (archives). (© KEYSTONE/AP Fulton County Sheriff's Office/SAMIYAH)

Le président américain élu Donald Trump a demandé mercredi à la justice de l'Etat de Géorgie d'annuler la procédure à son encontre pour tentatives illégales d'inverser les résultats de la présidentielle de 2020. Il invoque son prochain retour à la Maison-Blanche.

Des quatre procédures pénales visant Donald Trump, deux, au niveau fédéral, ont déjà été abandonnées la semaine dernière à l'initiative du procureur spécial Jack Smith sur la base de la politique du ministère américain de la justice consistant à ne pas poursuivre un président en exercice.

Après consultations, le ministère a conclu que cette politique "s'applique à cette situation" inédite d'un candidat inculpé au pénal puis élu président, a indiqué Jack Smith, réaffirmant néanmoins que "la position de l'accusation sur le fond des poursuites contre le prévenu n'a pas changé".

En Géorgie (sud-est), où Donald Trump est inculpé avec 14 autres personnes pour ingérence électorale en 2020, pour des faits similaires à ceux de son dossier fédéral à Washington, désormais abandonné, l'affaire est enrayée depuis des mois en raison d'une demande de dessaisissement de la procureure, actuellement en appel.

Compétence juridictionnelle

Son avocat a donc demandé mercredi à la cour d'appel de s'interroger "bien avant l'investiture du président Trump" le 20 janvier sur sa compétence juridictionnelle. Il l'invite à déclarer la justice de Géorgie incompétente pour juger celui qui "est désormais le président élu et bientôt le 47e président des Etats-Unis", invoquant les décisions prises la semaine dernière au niveau fédéral.

Dans le quatrième dossier pénal, Donald Trump a été reconnu coupable le 30 mai par la justice de l'Etat de New York de "falsification comptable aggravée pour dissimuler un complot visant à pervertir l'élection de 2016".

Cette affaire porte sur le paiement de 130'000 dollars, maquillé en frais juridiques, à l'actrice de films pornographiques Stormy Daniels, pour taire une relation sexuelle en 2006, que Donald Trump dément. Mais le juge, qui a déjà reporté à plusieurs reprises le prononcé de la peine, a autorisé les avocats du président élu à présenter un recours en annulation de la procédure, ce qu'ils ont fait lundi.

Le juge a donné jusqu'au 9 décembre à l'accusation pour répondre avant de statuer lui-même sur cette demande.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Amnesty accuse Israël de "génocide" dans la bande de Gaza

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Selon Amnesty International, Israël a commis à Gaza "des actes interdits par la Convention sur le génocide" (archives). (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Israël a commis et continue de commettre un génocide contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, affirme Amnesty International. L'organisation de défense des droits humains dit avoir rassemblé suffisamment d'éléments pour étayer cette accusation.

Dans un rapport publié jeudi, Amnesty affirme que, dans le cadre de son offensive militaire, Israël a commis "des actes interdits par la Convention sur le génocide, dans l'intention spécifique de détruire la population palestinienne de Gaza".

L'Etat hébreu se serait notamment rendu coupable de meurtres, d'atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale des personnes, et de soumission délibérée des Palestiniens de Gaza à des conditions de vie destinées à entraîner leur destruction physique, accuse l'organisation.

Le rapport se penche sur les violations commises par Israël à Gaza du 7 octobre 2023 à début juillet 2024. Amnesty a notamment interrogé 212 personnes, mené un travail sur le terrain et analysé un vaste éventail de preuves visuelles et numériques, dont des images satellite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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