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International

Le chef de la junte appelle les putschistes à "revenir à la raison"

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De la fumée était visible à Ouagadougou après l'attaque de deux institutions françaises. (© KEYSTONE/EPA/ASSANE OUEDRAOGO)

Le chef de la junte au Burkina Faso démis de ses fonctions par un groupe de militaires lors d'une annonce télévisée vendredi soir, n'a pas abdiqué. Il a appelé les putschistes à "revenir à la raison" samedi, après une nouvelle journée de tensions à Ouagadougou.

Dans ce texte publié sur la page Facebook officielle de la présidence, le lieutenant-colonel a appelé les putschistes "à revenir à la raison pour éviter une guerre fratricide dont le Burkina Faso n'a pas besoin dans ce contexte". "Je démens formellement m'être réfugié dans la base française de Kamboinsin. Ce n'est qu'une intoxication pour manipuler l'opinion", a-t-il ajouté.

Plus tôt dans la journée, les putschistes s'étaient exprimés à la télévision nationale, affirmant que M. Damiba "planifiait une contre-offensive" depuis une "base française" près de Ouagadougou. Paris avait rapidement démenti. C'est la première communication officielle signée de M. Damiba depuis vendredi.

"Crise interne"

Un peu plus tôt dans la journée, l'armée avait publié un communiqué ne reconnaissant pas le coup d'Etat, indiquant traverser "une crise interne" et que les "concertations" se poursuivaient. "Quelques unités ont pris le contrôle de certaines artères de la ville de Ouagadougou, demandant une déclaration de départ du lieutenant-colonel Damiba", ajoute le communiqué, qui précise que cette tension "ne représente pas la position de l'institution".

En fin d'après-midi, deux institutions françaises ont été prises pour cible par des manifestants: un incendie s'est déclaré devant l'ambassade de France à Ouagadougou, a constaté un journaliste de l'AFP, et un autre devant l'Institut français à Bobo-Dioulasso, selon des témoins dans cette ville de l'ouest du pays.

Vendredi, quelques heures avant le coup d'Etat, plusieurs centaines de personnes avaient manifesté dans la capitale pour réclamer le départ de M. Damiba, mais aussi la fin de la présence militaire française au Sahel et une coopération militaire avec la Russie.

Moscou influente

L'influence de Moscou ne cesse de croître dans plusieurs pays d'Afrique francophone ces dernières années et il n'est pas rare de voir des drapeaux russes dans de telles manifestations. Après une nuit et une matinée calmes, la situation s'est de nouveau tendue dans Ouagadougou à la mi-journée.

Les principaux axes de la ville étaient bloqués, notamment le quartier de Ouaga 2000 qui abrite la présidence. Et des hélicoptères survolaient à faible altitude le centre-ville, selon un journaliste de l'AFP.

Vendredi soir, après une journée émaillée de tirs dans le quartier de la présidence à Ouagadougou, des soldats étaient intervenus à la télévision nationale pour annoncer qu'ils démettaient de ses fonctions M. Damiba.

Couvre-feu

Ils ont annoncé la fermeture des frontières, la suspension de la Constitution et la dissolution du gouvernement et de l'Assemblée législative de transition. Un couvre-feu a également été mis en place durant la nuit.

Le nouveau chef autoproclamé de la junte, le capitaine Traoré, était jusqu'à présent le chef de corps du Régiment d'artillerie de Kaya, dans le nord du pays, particulièrement touché par les attaques djihadistes.

Selon plusieurs sources sécuritaires, ce coup de force révèle de profonds désaccords au sein de l'armée, l'unité d'élite des "Cobras" déployée dans la lutte antidjihadiste ayant reproché notamment à M. Damiba de ne pas mobiliser toutes les forces sur le terrain.

Condamnations

La communauté internationale a de son côté condamné ce nouveau coup de force. Samedi, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutteres, a "fermement" condamné dans un communiqué "toute tentative de prise de pouvoir par la force des armes".

L'Union africaine (UA) a elle dénoncé un "changement anticonstitutionnel de gouvernement" et l'Union européenne (UE) estimé que le coup de force mettait "en danger les efforts engagés depuis plusieurs mois" pour la transition. Pour l'heure, les nouveaux putschistes n'ont pas indiqué s'ils comptaient respecter ce calendrier de transition.

M. Damiba était arrivé au pouvoir en janvier par un coup d'État qui avait renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, discrédité par la hausse des violences djihadistes. Mais ces derniers mois, des attaques frappant des dizaines de civils et de soldats se sont multipliées dans le nord et l'est, où des villes sont désormais soumises à un blocus des djihadistes.

Depuis 2015, les attaques récurrentes de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI) ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes. Avec les deux putschs au Mali en août 2020 et mai 2021 et celui en Guinée en septembre 2021, c'est le cinquième coup d'Etat en Afrique de l'Ouest depuis 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Hockey

Mort "soudaine" du compagnon d'Aryna Sabalenka

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Kostantin Koltsov (à droite) au duel avec Félicien Du Bois lors du Championnat 2012 à Helsinki. (© KEYSTONE/EPA/MARKKU OJALA)

Compagnon de la no 2 mondiale Aryna Sabalenka, Konstantin Koltsov est décédé à l'âge de 42 ans. Sa mort fut "soudaine" rapporte la Fédération bélarusse de hockey sur glace.

"Nous sommes en deuil, a-t-elle écrit sur son site internet. La Fédération bélarusse de hockey exprime ses plus sincères condoléances à la famille, aux amis et à tous ceux qui ont connu et travaillé avec Konstantin". Au cours de sa carrière, Konstantin Koltsov avait joué à Pittsburgh en NHL.

Aryna Sabalenka doit, en principe, disputer cette semaine le WTA 1000 de Miami. La double championne d'Australie n'a pas fait de déclaration dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La BoJ relève son taux directeur, une première depuis 17 ans

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La banque centrale japonaise a mis fin à sa politique de taux négatif et de contrôle des rendements obligataires nippons, deux outils non conventionnels en place depuis 2016 (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Banque du Japon (BoJ) a relevé mardi son taux directeur, une première depuis 2007. Elle a ainsi mis fin à sa politique de taux négatif et de contrôle des rendements obligataires nippons, deux outils non conventionnels en place depuis 2016.

Prenant acte d'une dynamique désormais "plus solide" entre les salaires et l'inflation au Japon, la BoJ va désormais appliquer un taux d'intérêt de court terme entre 0% et 0,1%, contre -0,1% précédemment. Des conditions financières "accommodantes" devraient rester en place pour le moment, a-t-elle insisté dans son communiqué.

La BoJ était la dernière banque centrale au monde à appliquer un taux négatif, après la fin de cette expérience en Europe en 2022. Elle a aussi mis fin à son outil de contrôle de la courbe des rendements obligataires japonais, qui visait à maintenir leurs rendements à dix ans autour de 0%.

Dans les faits, cet outil controversé car source de distorsions du marché obligataire nippon était déjà pratiquement abandonné depuis l'an dernier. La BoJ l'avait rendu de plus en plus flexible et acceptait même depuis la fin octobre qu'un plafond "référence" de 1% pour les rendements à dix ans soit dépassé.

Achats d'obligations

La BoJ compte toutefois poursuivre ses achats d'obligations publiques japonaises (JGB) "dans environ les mêmes proportions qu'auparavant", de manière à continuer de pouvoir réagir efficacement en cas de "hausse rapide" des rendements de long terme, a-t-elle précisé.

Elle va d'un autre côté cesser ses programmes d'achats d'actifs autres que les JGB: fonds négociés en bourse (ETF), fonds communs immobiliers japonais (J-REIT), et "réduire graduellement" ses achats de titres de créance d'entreprises pour y mettre fin "d'ici à un an environ".

Les marchés financiers avaient anticipé ce début de normalisation de la politique monétaire ultra-accommodante de la BoJ, surtout depuis les résultats préliminaires vendredi dernier des négociations salariales annuelles au Japon, qui ont abouti à une hausse record des salaires dans le pays depuis 1991.

Ainsi, l'indice vedette Nikkei de la bourse de Tokyo montait même après ces annonces (+0,15% vers 05h15, heure en Suisse), alors qu'il avait commencé la séance en légère baisse.

Quant au yen, il baissait face au dollar, lequel valait 149,8 yens vers 05h15, contre environ 149,3 yens avant les annonces de la BoJ.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Elon Musk prône les bienfaits de la kétamine

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Elon Musk dit prendre "une petite dose" de kétamine "toutes les deux semaines à peu près" (archives). (© KEYSTONE/AP/Ebrahim Noroozi)

L'entrepreneur sud-africain Elon Musk a considéré dans un entretien lundi que sa consommation de drogues était bénéfique aux investisseurs de Tesla. Il a dit prendre de la kétamine sur ordonnance pour traiter son "état d'esprit négatif".

Face aux inquiétudes d'investisseurs relayées dans des médias américains, le magnat de 52 ans a confirmé qu'il prenait cet anesthésiant, utilisé en temps normal contre la douleur et la dépression, mais aussi détourné à des fins stimulantes ou euphorisantes.

Affirmant qu'un des modèles de Tesla est "la voiture la plus vendue dans le monde l'an passé", il a lancé: "du point de vue des investisseurs, si je prends quelque chose, alors je dois continuer à le prendre". Le patron de Tesla, SpaceX et X (ex-Twitter) s'est entretenu avec Don Lemon, ancien animateur de CNN.

Rencontre avec Trump

Le milliardaire a nié abuser de la consommation de kétamine, déclarant en prendre "une petite dose une fois toutes les deux semaines à peu près", ajoutant qu'elle lui était prescrite pour "sortir d'un état d'esprit négatif".

Dans l'entretien de près d'une heure, Elon Musk a aussi évoqué sa rencontre avec l'ancien président américain Donald Trump en mars, mais n'a pas précisé qui il soutiendra lors de l'élection présidentielle de novembre. Il a déclaré qu'il "s'éloignait" du président démocrate Joe Biden sans pour autant soutenir M. Trump, déclarant que "beaucoup de choses peuvent se passer d'ici à l'élection".

Vendredi, Elon Musk avait écrit sur le réseau social X que les Américains doivent voter pour les républicains en novembre, sans quoi les Etats-Unis "d'Amérique sont condamnés". "Imaginez que la situation empire encore pendant quatre ans", a-t-il lancé en faisant référence à l'immigration illégale, l'un des thèmes de campagne lancinants du tribun républicain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Etats-Unis détruisent des drones et des missiles des Houthis

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Les Etats-Unis disent avoir détruit des drones, des missiles et des conteneurs de stockage d'armes dans les zones contrôlées par les rebelles houthis (archives). (© KEYSTONE/AP/Osamah Abdulrahman)

Les Etats-Unis ont bombardé lundi des drones, des missiles et des conteneurs de stockage d'armes appartenant aux Houthis au Yémen, a annoncé le CENTCOM. Les rebelles, soutenus par l'Iran, mènent depuis novembre des attaques de navires qu'ils estiment liés à Israël.

Les forces américaines ont "détruit sept missiles antinavire, trois drones et trois conteneurs de stockage d'armes dans les zones du Yémen contrôlées par les Houthis", selon un message publié lundi par le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM) sur le réseau social X (ex-Twitter).

Les drones et les systèmes de missiles présentaient "une menace imminente" pour les navires marchands et les bateaux de guerre américains, précise, comme à chaque frappe américaine, le CENTCOM.

Les Houthis affirment agir en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza, où Israël mène une guerre sanglante contre le Hamas en représailles à l'attaque de ce mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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