Économie
Crash au Brésil: l'enquête tente de déterminer les causes du drame
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Les autorités brésiliennes s'efforcent samedi de récupérer les corps des 62 victimes du crash spectaculaire d'un avion près de São Paulo, dans le sud-est du pays, tout en réalisant les expertises pour déterminer les causes du drame.
Vingt-quatre corps ont déjà été extraits des débris de l'avion qui s'est écrasé vendredi à Vinhedo, selon la mairie de cette ville de 76'000 habitants située à quelque 80 kilomètres de São Paulo, capitale économique du Brésil.
L'appareil a partiellement pris feu lors de l'accident, après une impressionnante descente en piqué que montrent les images partagées sur les réseaux sociaux par des habitants.
Les restes des victimes déjà récupérées étaient "carbonisés" et à ce stade "deux corps ont été identifiés: le pilote et le copilote", a déclaré à la presse le maire Dario Pacheco.
L'avion, du constructeur franco-italien ATR, transportait 58 passagers et quatre membres d'équipage, selon la compagnie aérienne Voepass, qui a de nouveau porté samedi à 62 le bilan des victimes, toutes de nationalité brésilienne.
Le ministère portugais des affaires étrangères a annoncé samedi sur le réseau social X (ex-Twitter) qu'il y avait une citoyenne portugaise parmi les victimes.
Quelque 200 personnes travaillaient samedi sur le terrain pour récupérer les corps, transférés ensuite dans une morgue de São Paulo. Des patrouilles de police, des ambulances, des camions de pompiers entraient et sortaient de la zone résidentielle arborée, nommée Residencial Recanto Florido, où l'avion s'est écrasé.
Opération compliquée par la pluie
La pluie qui tombe sans discontinuer depuis vendredi soir complique les opérations. "Notre estimation est que d'ici à la fin de la journée tous les corps auront été retirés" des décombres, a indiqué Carlos Palhares, directeur de l'institut de criminologie de la Police fédérale. Au sol, aucun habitant du quartier où l'avion s'est écrasé n'a été blessé.
"Cela a été une sensation de panique, d'impuissance, (...) quelque chose de vraiment très triste", a confié à l'AFP Roberta Henrique, 38 ans, présidente de l'association des voisins. Les résidents sont "effrayés, atteints psychologiquement", a-t-elle ajouté, visiblement émue.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a décrété trois jours de deuil national après le "tragique accident".
Selon l'armée de l'air brésilienne (FAB), "la perte de contact avec le radar a eu lieu à 13h22" et auparavant l'appareil n'avait pas "déclaré se trouver dans une situation d'urgence ni affronter des conditions météorologiques adverses". La boîte noire a été retrouvée et devra être analysée.
Hypothèse du gel
Selon l'Agence nationale de l'aviation civile, l'appareil, qui volait depuis 2010, respectait toutes les normes en vigueur.
Il avait fait l'objet d'opérations de "maintenance de routine la nuit précédente" et quitté Ribeirao Preto, ville de l'Etat de São Paulo où se situe le siège de Voepass, "sans aucun problème technique", a indiqué vendredi en conférence de presse le directeur des opérations de la compagnie, Marcel Moura.
Des spécialistes ont émis l'hypothèse qu'une formation de gel sur les ailes de l'avion ait pu provoquer l'accident. M. Moura a reconnu que ce modèle d'avion vole "à un type d'altitude où il y a une plus grande sensibilité au gel". La météo prévoyait vendredi du gel, mais dans le périmètre "des caractéristiques acceptables pour un vol", a-t-il expliqué.
L'avion est de modèle ATR 72-500. Le constructeur ATR, filiale d'Airbus et de l'italien Leonardo, a affirmé que ses spécialistes "sont pleinement engagés pour soutenir l'enquête en cours".
Première grande catastrophe en 17 ans
Il s'agit de la première grande catastrophe aérienne au Brésil depuis 17 ans. En 2007, un Airbus A320 de la compagnie brésilienne TAM avait raté son atterrissage sur l'aéroport de Congonhas de São Paulo et s'était écrasé contre un bâtiment de fret, tuant les 187 personnes à bord et 12 personnes au sol.
Deux ans plus tard, un Airbus A330-230 d'Air France, assurant la liaison entre Rio de Janeiro et Paris, a disparu au-dessus de l'Atlantique dans une zone de turbulences avec 228 personnes à bord.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée
La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.
"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.
Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.
En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Une solide année boursière grâce à la tech et en dépit de Trump
L'année 2025 qui s'achève se présente sous de bons auspices pour la Bourse suisse, qui a affiché une solide progression dans un contexte d'envolée du secteur de la tech et de l'intelligence artificielle (IA), en dépit de la guerre commerciale américaine.
Mardi midi, dernier jour de cotation avant les fêtes de Noël, le SMI affichait une progression de 13,9% depuis début janvier, se payant même le luxe d'atteindre un plus haut annuel à 13'216 points. L'indice vedette de la place zurichoise faisant mieux son homologue français CAC 40 (+9,8%) et dépassait de peu le prestigieux indice Dow Jones (+13,7%) de Wall Street.
La partie était cependant loin d'être gagnée pour le Swiss Market Index, qui rassemble les 20 plus grandes capitalisations de la place zurichoise. Après avoir atteint début mars un plus haut historique à 13'199,05 points, l'indice a brutalement chuté mi-avril à 10'699,66 points sous les coups de boutoir du président américain Donald Trump et de son "Liberation day".
Le SMI s'est néanmoins rapidement repris pour reprendre progressivement le terrain perdu, franchissant à la hausse début décembre la barre des 13'000 points.
La Bourse helvétique a profité du moral positif des investisseurs et de l'entrain des autres places mondiales. Les droits de douane américains ont certes provoqué une onde de choc, mais le marché actions a rapidement rebondi, la plupart des sociétés cotées n'étant pas directement affectées par ces surtaxes de 39%, depuis ramenées à 15%.
Les autres principaux indices de la Bourse suisse SIX ont également bénéficié de l'intérêt des participants, le Swiss Leader Index (SLI) gagnant 11,5% et le Swiss Performance Index (SPI) 17,3%.
Perles et cailloux
Dans le détail, les grandes capitalisations Holcim (+68,5%), Galderma (+62,2%) et Sandoz (+56,1%) affichent à ce jour les meilleures performances, alors que Sonova (-30,1%), Sika (-24,4%) et Partners Group (-19,9%) ont été pénalisés par les investisseurs.
Sur l'indice global SPI, le laboratoire Idorsia sort du lot (+448%), tout comme le leader suisse de la construction Implenia (+142%) et le producteur de composants électroniques Cicor (+106%). Les investisseurs ont par contre boudé le titre du constructeur de métiers à tisser Rieter (-68%).
De nombreux titres ont affiché des résultats médiocres cette année, les investisseurs préférant se concentrer sur les placements dans l'IA et les valeurs technologiques. L'expert de Helvetische Bank, Remo Rosenau, a ainsi évoqué une performance inférieure à la moyenne des titres Nestlé, Sika, Straumann, Partners Group et Givaudan, "alors que la plupart de ces sociétés ont publié des résultats solide, voire bons".
John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement à Cité Gestion, se veut également prudent. "Les tensions commerciales et géopolitiques ne sont plus des accidents conjoncturels, mais bien la toile de fond d'un nouvel ordre économique". Pour l'associé de la banque genevoise, "la difficulté n'est plus seulement de prévoir la prochaine décision d'une banque centrale, mais d'anticiper l'imbrication de multiples chocs simultanés" qui provoquent volatilité et dispersion des performances.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'or dépasse 4500 dollars l'once pour la première fois
L'or a atteint un nouveau record mercredi en dépassant 4500 dollars l'once pour la première fois. Le marché est propulsé par le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela et des perspectives de baisses de taux de la banque centrale américaine.
Le métal jaune, valeur refuge par excellence, a grimpé jusqu'à 4519,78 dollars les 31,1 grammes, son prix ayant bondi de plus de 70% depuis le début de l'année 2025.
Cette nouvelle hausse s'inscrit dans une appréciation plus générale des cours des métaux: l'argent et le cuivre ont aussi touché de nouveaux sommets mardi, tandis que le platine enregistrait son plus haut depuis mai 2008.
Ces mouvements d'ampleur s'expliquent en partie par l'aggravation des risques géopolitiques entre Washington et Caracas, le président américain Donald Trump ayant affirmé lundi qu'il serait "sage" pour son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de quitter le pouvoir.
En parallèle, les investisseurs anticipent de nouvelles baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2026, après des données récentes traduisant un affaiblissement du marché du travail américain et un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion
Le chef d'état-major libyen et quatre de ses conseillers ont été tués mardi soir dans l'accident de leur avion, un quart d'heure après son décollage de la capitale turque Ankara. Une panne électrique est évoquée.
"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad", a annoncé le premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, sur le réseau social Facebook.
Selon le directeur de la communication de la présidence turque, l'appareil, qui transportait huit personnes au total - cinq responsables militaires libyens et trois membres d'équipage-, "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence" seize minutes seulement après son décollage.
"L'avion, qui avait entamé sa descente pour un atterrissage d'urgence, a disparu des écrans radar et aucun contact n'a été établi depuis lors", a-t-il ajouté.
"Comme une bombe"
Le ministre turc de l'intérieur Ali Yerlikaya a annoncé en fin de soirée que l'épave de l'appareil, un Falcon-50, avait été découverte à une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Ankara. Selon lui "une demande d'atterrissage d'urgence a été reçue près de Haymana", à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale.
Outre le général Mohammed Ahmed Al-Haddad, se trouvaient également à bord "son conseiller Mohammed Al-Assawi, le général de division Al-Fitouri Ghraibil, le général de division Mohammed Jumaa et leur accompagnateur Mohammed Al-Mahjoub", a énuméré le ministre libyen à la communication et aux affaires politiques, Walid Ellafi, en direct sur la chaîne télévisée Libya al-Ahrar.
Le parquet d'Ankara a ouvert une enquête sur l'accident, a annoncé le ministre turc de la justice Yilmaz Tunç. Haymana est situé sur le plateau d'Anatolie, peu accidenté et peu boisé. Malgré la pluie, la météorologie nationale turque n'a pas fait état de perturbation particulière dans la zone.
Un habitant, Burhan Cicek, a rapporté avoir "entendu le bruit d'une énorme explosion, comme une bombe", a-t-il confié au photographe de l'AFP.
La Turquie, un allié
Le chef d'état-major libyen s'était rendu mardi à Ankara pour une visite officielle à l'invitation de son homologue turc. Il a aussi été reçu mardi par le ministre turc de la défense et le chef d'état-major turc, dans l'une des fréquentes visites que se rendent les responsables des deux pays.
La Turquie est un allié de poids du gouvernement de Tripoli, reconnu par l'ONU, au côté duquel elle est engagée y compris militairement depuis janvier 2020, lui fournissant notamment des drones de combat et des instructeurs militaires mais également un soutien économique.
La Libye peine à retrouver la stabilité depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux exécutifs s'y disputent le pouvoir: le gouvernement d'unité nationale (GNU) installé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah; l'autre à Benghazi (est), contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar et ses fils.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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