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International

Nouvelle tuerie, Joe Biden appelle à interdire les fusils d'assaut

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Les tirs ont éclaté au Allen Premium Outlets, un vaste centre commercial de la ville d'Allen, dans le nord-est du Texas. (© KEYSTONE/AP/LM Otero)

Joe Biden a de nouveau exhorté dimanche le Congrès américain à interdire les fusils d'assaut après qu'un tireur a ouvert le feu dans un centre commercial au Texas. Il a tué huit personnes parmi lesquelles des enfants.

Cette nouvelle tuerie aux Etats-Unis a semé la panique au Allen Premium Outlets, un vaste centre commercial de la ville d'Allen, situé à quelque 40 kilomètres au nord de Dallas, où de nombreux clients étaient venus faire leurs achats du week-end.

Un policier se trouvait sur place pour une autre affaire quand des tirs ont retenti vers 15h30 (22h30 en Suisse), a expliqué le chef de la police locale, Brian Harvey. L'agent "s'est rendu (sur les lieux) des coups de feu, a fait face au suspect et a neutralisé" l'individu, a rapporté le responsable.

Des images de vidéosurveillance diffusées par la chaîne CNN montrent le tireur sortir d'une berline sur le parking du centre commercial et ouvrir le feu, sans qu'on connaisse son mobile. L'homme était vêtu d'une tenue paramilitaire et avait en main un fusil d'assaut, a indiqué la Maison Blanche. Son identité n'a pas été communiquée.

Selon plusieurs médias américains, le suspect a été identifié comme étant Mauricio Garcia, un homme de 33 ans.

"Allen est une ville sûre et fière, ce qui rend cet acte insensé de violence encore plus choquant", a assuré le maire d'Allen, Ken Fulk.

"Tragédie indicible"

Six personnes ont perdu la vie sur place et deux autres sont décédées à l'hôpital. Parmi elles figuraient des enfants, a fait savoir la Maison Blanche. Trois des sept blessés ont été opérés d'urgence, a relaté Jonathan Boyd, chef des pompiers d'Allen.

Il s'agit de la deuxième tuerie la plus meurtrière aux Etats-Unis en 2023, après la fusillade de Monterey Park en Californie qui a fait onze morts en janvier.

Le gouverneur de l'Etat, Greg Abbott, a déploré une "tragédie indicible". Le Texas est l'un des Etats américains les plus permissifs en matière de port d'armes.

Joe Biden a dénoncé dimanche matin un "acte insensé de violence" dans un communiqué et a ordonné la mise en berne des drapeaux au-dessus de la Maison Blanche et des bâtiments publics fédéraux et militaires en hommage aux victimes.

Le président américain a aussi de nouveau exhorté le Congrès à interdire les fusils d'assaut et à mettre en place des mesures pour restreindre l'accès aux armes. "Trop de familles ont des chaises vides autour de leur table. Les membres républicains du Congrès ne peuvent continuer à répondre à cette épidémie avec un haussement d'épaules", a-t-il fustigé.

Mais son appel a pourtant peu de chances d'aboutir car les républicains, qui contrôlent la Chambre des représentants, sont farouchement opposés à de telles mesures.

"Carnage"

Selon les autorités, l'intervention rapide des policiers et pompiers a permis de "sauver des vies". Steven Spainhouer, un témoin sur les lieux, a expliqué avoir tenté de réanimer, en vain, plusieurs victimes, dont une femme. "J'ai essayé de prendre son pouls, j'ai tourné sa tête sur le côté et elle n'avait pas de visage", a-t-il raconté vivement ému à CBS.

L'homme dit avoir également porté secours à un enfant qui a survécu en étant protégé par le corps de sa mère, tuée. "Il était couvert des pieds à la tête par du sang, comme si quelqu'un lui en avait versé dessus". "C'est une situation que je ne souhaite à personne. C'est juste inimaginable de voir un tel carnage", a-t-il ajouté.

Ce nouveau drame s'inscrit dans une suite rapprochée de tueries, notamment au Texas, où cinq personnes, dont un enfant de 9 ans, ont été tuées le week-end précédent par un homme armé d'un fusil d'assaut.

Avec plus d'armes à feu que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés: 49'000 en 2021, contre 45'000 en 2020. Le site Gun Violence Archive a déjà recensé cette année aux Etats-Unis plus de 199 actes où quatre personnes ou plus ont été blessées ou tuées par balle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

L'Espagne rejoint le Portugal en finale

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Lamine Yamalau duel avec Théo Hernandez. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

La finale de la Ligue des Nations opposera ce dimanche à Munich l’Espagne, tenante du titre, au Portugal. A Stuttgart, la Roja a battu 5-4 une équipe de France qui avait oublié de défendre.

Portés par un Lamine Yamal toujours aussi diabolique, les Espagnols ont su merveilleusement exploiter les largesses des Bleus dans leurs trente derniers mètres. En trois minutes, Nico Williams (22e) et Miquel Merino (25e), sur deux assists de Mikel Oyarzabal, ont donné le ton. Ils ont dévoilé toutes les limites du duo axial formé par Ibrahima Konaté et Clément Lenglet. Les défenseurs de Liverpool et de l’Atlético Madrid ont vraiment été dépassés devant les enchaînements des Champions d’Europe en titre.

Auteur d’un doublé, Lamine Yamal a, bien sûr, répondu présent le soir où il était opposé à Ousmane Dembélé, son grand rival pour la conquête du Ballon d'Or. Mais le joueur du FC Barcelone doit partager les lauriers avec... Unai Simon. Le gardien de l’Athletic Bilbao a, en effet, multiplié les parades face à des Français aussi généreux que naïfs avant de concéder... quatre buts sans que sa responsabilité ne soit engagée.

Introduit peu après l’heure de jeu, Ryan Cherki, qui s’apprête à quitter Lyon, se souviendra à jamais de ces premières minutes sous le maillot des Bleus. Buteur magnifique pour le 5-2 de la 79e, il a délivré deux assists pour illuminer cette fin de match et pour susciter dans le camp français le fol espoir d'une improbable remontada. Didier Deschamps n'a sans doute pas d'autre choix que de lui confier désormais les clés de son équipe. A commencer dès dimanche face à l'Allemagne dans le match pour la 3e place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La mission Resilience perd le contact avec sa sonde lunaire

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Le contact a été perdu avec la sonde Resilience, qui devait se poser sur la lune aux alentours de 21h17 heure suisse. (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Les scientifiques de la start-up japonaise ispace ont perdu le contact avec leur sonde Resilience, qui devait se poser sur la Lune aux alentours de 19h17 GMT (21h17 en Suisse), selon les images diffusées en direct du centre de contrôle à Tokyo.

"Nous n'avons pas été en mesure de confirmer (l'alunissage), mais les membres du centre de contrôle de la mission vont continuer à tenter d'entrer en contact avec la sonde", ont indiqué les commentateurs environ 15 minutes après l'alunissage théorique, tandis que les scientifiques, visiblement tendus, gardaient les yeux rivés sur leurs écrans de contrôle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump et Musk se déchirent en public

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La rupture entre Donald Trump et Elon Musk est consommée (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Leur alliance était spectaculaire et intense, leur rupture l'est tout autant: Donald Trump et Elon Musk se sont déchirés publiquement jeudi, s'accusant de "folie" pour l'un, "d'ingratitude" pour l'autre.

Le président américain a assuré sur son réseau Truth Social qu'il avait mis fin à la mission budgétaire d'Elon Musk, selon lui "devenu fou" à cause d'une décision défavorable aux véhicules électriques.

"Le plus simple pour économiser des milliards et des milliards de dollars dans notre budget serait d'annuler les subventions et contrats gouvernementaux" du patron de Tesla et SpaceX, a-t-il menacé dans un autre message sur la même plateforme. La joute a envoyé par le fond l'action Tesla, qui a perdu des dizaines et des dizaines de milliards de capitalisation à New York.

Trump "très déçu"

Depuis que l'homme le plus riche le plus monde a lancé la semaine dernière un tir de barrage contre un mégaprojet de loi budgétaire de Donald Trump, ce n'était sans doute qu'une question de temps avant que le divorce ne soit véritablement consommé.

C'est pendant une réunion dans le Bureau ovale avec le chancelier allemand Friedrich Merz, réduit au rôle de figurant muet, que le président américain a acté la rupture.

Pendant un échange avec les journalistes, retransmis en direct, Donald Trump se dit "très déçu" par le multimilliardaire. "Elon et moi avions une bonne relation. Je ne sais pas si c'est encore le cas", lance-t-il à propos de son ancien "conseiller spécial", qui a quitté vendredi la mission de réduction des dépenses publiques qu'il menait à la Maison Blanche.

"N'importe quoi"

Sur son réseau social X, l'entrepreneur hyperactif réplique instantanément."N'importe quoi", écrit Elon Musk en commentaire d'une vidéo de Donald Trump affirmant, déjà, que sa colère était due à la perte de subventions pour les véhicules électriques.

"Faux", poste-t-il ensuite au-dessus d'un extrait dans lequel le président américain assure que l'entrepreneur connaissait par avance le contenu du texte. Une "grande et belle loi" selon Donald Trump, une "abomination" désastreuse pour les finances publiques selon le patron de Tesla et SpaceX.

Le multimilliardaire, qui a très généreusement financé la campagne républicaine en 2024, affirme que "Trump aurait perdu l'élection" sans lui et l'accuse d'"ingratitude".

Dans le Bureau ovale, Donald Trump dépeint son ancien allié en amoureux éconduit. "Il disait les choses les plus belles à mon propos", rappelle-t-il. "Les gens quittent notre gouvernement, ils nous aiment, et à un certain moment cela leur manque tellement... Et certains d'entre eux deviennent hostiles", poursuit le républicain.

"Nouveau parti politique"

Dès l'entrée tonitruante d'Elon Musk dans la campagne de Donald Trump l'an dernier, les doutes ont surgi sur la longévité de la relation entre ces deux hommes impulsifs, tous deux affamés d'attention.

Pendant des semaines, l'idylle a semblé parfaite. Donald Trump a défendu son allié face aux critiques sur ses méthodes brutales, et même organisé une opération de promotion pour la marque Tesla à la Maison Blanche.

Elon Musk a lui qualifié le président de "roi" le jour de son investiture, et porté une casquette siglée "Trump avait raison sur tout" au conseil des ministres. Mais les tensions ont grandi entre le multimilliardaire, très impopulaire, et les ministres ou conseillers du président.

Pour certains experts, ce qui pourrait avoir scellé le sort d'Elon Musk ne s'est pourtant pas passé à Washington, mais dans le Wisconsin à l'occasion d'une élection récente à la Cour suprême locale. Le patron de Tesla s'est lourdement impliqué pour tenter de faire élire un juge conservateur, mais c'est la candidate des démocrates qui l'a emporté, largement.

Donald Trump, qui déteste être associé à la défaite, a forcément suivi avec attention cette première aventure politique en solo d'Elon Musk. Lequel n'a visiblement pas été dégoûté. Le natif d'Afrique du sud, qui ne peut se présenter à la Maison Blanche puisqu'il a été naturalisé, a demandé jeudi sur X s'il n'était pas "temps de créer un nouveau parti politique" aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: Londres menace Israël de "nouvelles actions concrètes"

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Le Premier ministre britannique Keir Starmer (à droite), qui a rencontré jeudi le roi Abdallah II de Jordanie, a menacé Israël de nouvelles "actions concrètes" si Ie pays ne cessait pas son offensive militaire et ne levait pas ses restrictions sur l'aide humanitaire à Gaza. (© KEYSTONE/EPA/BETTY LAURA ZAPATA / POOL)

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a averti jeudi Israël de "nouvelles actions concrètes en réponse" à la poursuite de son offensive à Gaza et aux restrictions imposées sur l'aide humanitaire, après une réunion à Londres avec le roi Abdallah II de Jordanie.

"Le Premier ministre a réaffirmé que si Israël ne cessait pas son offensive militaire et ne levait pas ses restrictions sur l'aide humanitaire, le Royaume-Uni et ses partenaires prendraient de nouvelles actions concrètes en réponse", a déclaré un porte-parole de Downing Street dans un communiqué.

Les deux dirigeants ont discuté de "la gravité de la situation intolérable à Gaza" et des "développements préoccupants" en Cisjordanie. "Il était vital d'assurer un cessez-le-feu durable, la libération de tous les otages et la livraison rapide et massive de l'aide humanitaire", a souligné le porte-parole.

Le mois dernier, la Grande-Bretagne a suspendu ses négociations de libre-échange avec Israël et convoqué son ambassadrice au ministère des Affaires étrangères en raison de la conduite d'Israël dans la guerre à Gaza.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a vivement condamné le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu concernant l'expansion de ses opérations militaires.

Londres "ne peut rester passif"

Lors d'un discours passionné devant le Parlement britannique, M. Lammy a également déclaré que le gouvernement britannique imposait de nouvelles sanctions à des individus et organisations impliqués dans les colonies en Cisjordanie. Londres "ne peut rester passif face à cette nouvelle détérioration" à Gaza, avait-il aussi souligné.

Mercredi, le gouvernement britannique a réclamé une "enquête immédiate et indépendante" sur une série d'incidents meurtriers survenus cette semaine dans des lieux de distribution d'aide dans la bande de Gaza.

Le sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères britannique, Hamish Falconer, a décrit comme "profondément troublantes" les morts de Palestiniens cherchant de la nourriture et a qualifié d'"inhumaines" les restrictions imposées par Israël à la livraison de l'aide humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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