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Vote au congrès américain pour interdire les fusils d'assaut

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Le projet vise les armes semi-automatiques, au coeur de plusieurs tueries ces derniers temps aux Etats-Unis, dont celle du 4 juillet à Richmond (archives). (© KEYSTONE/AP)

Le congrès américain a voté vendredi en première lecture l'interdiction des fusils d'assaut, au coeur de plusieurs tueries qui ont choqué les Etats-Unis d'Amérique. Si le texte a été accepté à la chambre des représentants, il semble voué à l'échec au Sénat.

Le texte, soutenu par le président démocrate Joe Biden, a été adopté par 217 voix contre 213 par la chambre des représentants. Mais, en raison des règles de majorité qualifiée à la chambre haute du congrès, il faudrait que dix sénateurs républicains votent avec leurs 50 collègues démocrates pour bannir les fusils d'assaut

Cette perspective semble peu probable tant les fractures partisanes sont grandes sur le sujet des armes. Vendredi, seuls deux représentants républicains ont joint leur voix à celles des démocrates.

Pourtant, en 1994, le congrès avait réussi à adopter une loi bannissant pour dix ans les fusils d'assaut et certains chargeurs à grande capacité. Elle a expiré en 2004 et, depuis lors, les ventes de ces armes, promues par les fabricants comme des "fusils sportifs", se sont envolées. Au cours des dix dernières années, elles ont rapporté plus d'un milliard de dollars, selon un rapport parlementaire.

Les républicains font bloc

Des massacres commis avec des fusils de type AR-15 dans une école du Texas (21 morts), un supermarché fréquenté par des Afro-Américains (10 morts) et un défilé de la fête nationale (7 morts) ont relancé récemment les appels à les interdire. Après le bain de sang dans l'école d'Uvalde, Joe Biden avait imploré le congrès de rehausser à 21 ans l'âge légal pour pouvoir en acheter.

Vendredi, la Maison-Blanche a réitéré son soutien à une mesure qui "sauverait des vies". "40'000 Américains meurent chaque année de blessures par balles et les armes à feu sont devenues le principal tueur des enfants aux Etats-Unis", a-t-elle souligné dans un communiqué.

Jusqu'ici, les républicains font bloc contre cette mesure qu'ils perçoivent comme une violation du deuxième amendement de la constitution sur le droit au port d'armes.

Pressés d'agir, ils ont juste accepté de soutenir une loi très modeste qui renforce les moyens de saisir les armes de conjoints violents et augmente les moyens pour la santé mentale et la sécurité des écoles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Plus de 500'000 signatures contre la pédopornographie dans l'UE

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L'ONG Justice Initiative dénonce la hausse "exponentielle" de la distribution de matériel pédopornographique sur la toile. Le nombre de signalisations est passé d'un million en 2010 à 32 millions l'an dernier (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Une pétition munie de plus de 540'000 signatures réclamant une meilleure protection des mineurs contre les abus sexuels en ligne a été déposée mercredi au Parlement européen à Bruxelles. Le texte a été initié par le Suisse Guido Fluri, lui-même un ancien enfant placé.

La pétition, qui avait été lancée en février dernier à Paris, exige un renforcement de la législation pour prévenir et combattre les abus sexuels en ligne sur des mineurs.

Les signatures ont été récoltées dans tous les pays de l'Union européenne (UE), a indiqué dans un communiqué Justice Initiative, l'ONG créée par l'homme d'affaires soleurois. Ce dernier s'est illustré en Suisse par son combat pour les réparations en faveur des victimes des mesures administratives de coercition infligées au siècle dernier.

La commissaire européenne aux affaires intérieures Ylva Johansson a parlé d'un "moment décisif", alors que le Parlement européen et le Conseil de l'UE s'apprêtent à décider du texte final de la proposition de loi. "Je vous exhorte à écouter la majorité silencieuse, à écouter les survivants (d'abus) et à soutenir ma proposition afin de protéger les enfants du pire crime que l'on puisse imaginer", a-t-elle déclaré, citée dans le communiqué.

"Protéger la prochaine génération"

L'importance d'une nouvelle loi a également été soulignée par l'eurodéputée belge Hilde Vautmans: "des centaines de milliers de personnes, parmi lesquelles des survivants et des groupes de protection de l'enfance, ont signé la pétition. Comme représentants du peuple, nous avons compris ce signal. Nous avons le mandat de protéger la prochaine génération".

La proposition fixe des règles visant à interdire la circulation d'images et de vidéos pédopornographiques et à éviter que des adultes n'approchent en ligne des enfants pour les abuser sexuellement. Avec cette loi, les plateformes devraient adopter des mesures pour prévenir les atteintes aux enfants et identifier, signaler ainsi que retirer les contenus pédopornographiques.

Le projet prévoit également la création d'un centre européen pour la prévention et la lutte contre les abus sexuels sur les mineurs. Basée à La Haye, cette instance aurait notamment pour mission de faciliter l'assistance aux victimes dans toute l'UE.

L'Europe "plaque tournante"

L'Europe est devenue "une plaque tournante" du trafic d'images de violence sexuelles sur Internet, dénonce l'ONG, qui exhorte l'UE à prendre une position de "leader" au niveau mondial dans la lutte contre ce phénomène.

L'organisation souligne la hausse "exponentielle" de la distribution de matériel pédopornographique sur la Toile. Le nombre de signalisations est passé d'un million en 2010 à 32 millions l'an dernier, dont 1,5 million dans l'UE. Des rapports indiquent que certaines entreprises actives en Europe font partie des principaux hébergeurs de ce type de matériel au niveau mondial.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Plus de 500'000 signatures contre la pédopornographie dans l'UE

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L'ONG Justice Initiative dénonce la hausse "exponentielle" de la distribution de matériel pédopornographique sur la toile. Le nombre de signalisations est passé d'un million en 2010 à 32 millions l'an dernier (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Une pétition munie de plus de 540'000 signatures réclamant une meilleure protection des mineurs contre les abus sexuels en ligne a été déposée mercredi au Parlement européen à Bruxelles. Le texte a été initié par le Suisse Guido Fluri, lui-même un ancien enfant placé.

La pétition, qui avait été lancée en février dernier à Paris, exige un renforcement de la législation pour prévenir et combattre les abus sexuels en ligne sur des mineurs.

Les signatures ont été récoltées dans tous les pays de l'Union européenne (UE), a indiqué dans un communiqué Justice Initiative, l'ONG créée par l'homme d'affaires soleurois. Ce dernier s'est illustré en Suisse par son combat pour les réparations en faveur des victimes des mesures administratives de coercition infligées au siècle dernier.

La commissaire européenne aux affaires intérieures Ylva Johansson a parlé d'un "moment décisif", alors que le Parlement européen et le Conseil de l'UE s'apprêtent à décider du texte final de la proposition de loi. "Je vous exhorte à écouter la majorité silencieuse, à écouter les survivants (d'abus) et à soutenir ma proposition afin de protéger les enfants du pire crime que l'on puisse imaginer", a-t-elle déclaré, citée dans le communiqué.

"Protéger la prochaine génération"

L'importance d'une nouvelle loi a également été soulignée par l'eurodéputée belge Hilde Vautmans: "des centaines de milliers de personnes, parmi lesquelles des survivants et des groupes de protection de l'enfance, ont signé la pétition. Comme représentants du peuple, nous avons compris ce signal. Nous avons le mandat de protéger la prochaine génération".

La proposition fixe des règles visant à interdire la circulation d'images et de vidéos pédopornographiques et à éviter que des adultes n'approchent en ligne des enfants pour les abuser sexuellement. Avec cette loi, les plateformes devraient adopter des mesures pour prévenir les atteintes aux enfants et identifier, signaler ainsi que retirer les contenus pédopornographiques.

Le projet prévoit également la création d'un centre européen pour la prévention et la lutte contre les abus sexuels sur les mineurs. Basée à La Haye, cette instance aurait notamment pour mission de faciliter l'assistance aux victimes dans toute l'UE.

L'Europe "plaque tournante"

L'Europe est devenue "une plaque tournante" du trafic d'images de violence sexuelles sur Internet, dénonce l'ONG, qui exhorte l'UE à prendre une position de "leader" au niveau mondial dans la lutte contre ce phénomène.

L'organisation souligne la hausse "exponentielle" de la distribution de matériel pédopornographique sur la Toile. Le nombre de signalisations est passé d'un million en 2010 à 32 millions l'an dernier, dont 1,5 million dans l'UE. Des rapports indiquent que certaines entreprises actives en Europe font partie des principaux hébergeurs de ce type de matériel au niveau mondial.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La chanteuse Taylor Swift personnalité de l'année du Time magazine

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Selon le Time Magazine, Taylor Swift "s'est engagée pour donner de la valeur aux rêves, aux sentiments et aux expériences des gens, en particulier des femmes, qui se sentaient négligées et régulièrement sous-estimées" (archives). (© KEYSTONE/AP/George Walker IV)

La chanteuse américaine Taylor Swift a été désignée personnalité de l'année 2023 du magazine américain Time mercredi. La star de la pop a secoué l'industrie de la musique avec une tournée au succès phénoménal.

"Une grande partie de ce que (Taylor) Swift a accompli en 2023 est incommensurable (...) Elle s'est engagée pour donner de la valeur aux rêves, aux sentiments et aux expériences des gens, en particulier des femmes, qui se sentaient négligées et régulièrement sous-estimées", a souligné le rédacteur en chef du magazine, Sam Jacobs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

CICR: les critiques sont un danger pour les otages selon Spoljaric

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La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric se rendra dans les prochaines semaines en Israël (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les critiques israéliennes contre le CICR sont "un problème pour le personnel" et "peuvent mettre en danger les otages", selon la présidente Mirjana Spoljaric. De retour de Gaza, elle dit que les hôpitaux ne tiendront pas longtemps et que les chirurgiens sont épuisés.

Ces dernières semaines, des critiques ont été lancées contre le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), accusé de ne pas réussir à relayer des médicaments pour les otages. "La situation est extrêmement complexe. On ne peut pas simplement décider de sortir et d'aller voir les otages", déclar dans un entretien à Keystone-ATS Mme Spoljaric, rentrée mardi soir de la bande de Gaza.

La sécurité du personnel et la possibilité pour celui-ci de se déplacer pourraient être compromises par de telles attaques, selon elle. Ces critiques "peuvent aussi mettre en danger les otages au-delà de ce qui est déjà le cas".

Selon la présidente de l'organisation, "ce message est clair et est entendu" par les interlocuteurs du CICR. Et de relever une différence entre les discussions privées avec les autorités et ce qui est parfois dit publiquement.

Par son rôle d'intermédiaire, le CICR a contribué aux libérations d'otages obtenues jusqu'à présent. Mme Spoljaric répète que l'organisation partage ses indications sur l'état de santé de ceux qui restent retenus de manière confidentielle avec les familles. Et elle ne fait aucun commentaire sur une quelconque rencontre avec des représentants du Hamas pendant ses quelques heures dans le territoire palestinien.

Aucun quartier qui n'ait été touché

"J'ai eu très peu de possibilités de bouger", se contente-t-elle d'affirmer. Elle a surtout dialogué avec l'équipe médicale et le personnel de l'organisation. De même qu'avec la conjointe du collaborateur du CICR tué il y a deux semaines.

Après avoir dénoncé dans une vidéo sur place un "échec moral" de la communauté internationale et appelé à protéger les civils, elle égraine une situation "catastrophique". "Il devient de moins en moins possible" de sauver des blessés.

Les chirurgiens de guerre sont peu nombreux à pouvoir affronter de tels niveaux de traumatismes physiques. "Ils sont épuisés", explique la présidente.

Après l'ONU, elle ne croit pas non plus aux zones de sécurité annoncées par l'Etat hébreu pour un petit périmètre qui ne serait pas ciblé dans la bande de Gaza. "Je n'ai vu aucun quartier qui n'ait été touché" et "la majorité de la population a déjà été déplacée à plusieurs reprises". "C'est intenable", insiste-t-elle, parlant de son émotion et des civils qu'elle a vus dormir sur la plage.

Attendue en Israël

L'urgence reste médicale, alors que l'hôpital où oeuvre le CICR est l'un des derniers à être entièrement opérationnel. Mais "sans accès à l'électricité ou à l'eau", ce site ne pourra pas continuer à fonctionner. "Les seuls conteneurs qui entrent ne suffiront pas"à sauver les Palestiniens, dit Mme Spoljaric.

Sans une diminution des bombardements, "une réelle pause humanitaire" et une solution politique, les niveaux de souffrance vont rester importants, selon la présidente qui réitère son appel aux pays influents. Elle se rendra dans les prochaines semaines, pas avant la semaine prochaine, en Israël.

Elle ne dit rien sur les accusations de détenus palestiniens libérés en échange des otages, qui accusent l'Etat hébreu de les avoir battus après le 7 octobre. Mais le CICR discute avec toutes les parties, dit-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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