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De nombreux réfugiés de retour en Syrie font face à de la torture

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande aux Etats d'honorer le droit international sur l'accueil des réfugiés syriens (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

De nombreux réfugiés qui sont rentrés en Syrie alors que la guerre se poursuit dans ce pays font face à de graves violations des droits humains, dont de la torture, selon l'ONU. Certains ont été contraints de partir une seconde fois.

Le gouvernement mais aussi les groupes armés ont mené des détentions arbitraires, des disparitions forcées, des violences sexuelles ou encore des enlèvements, affirme le Haut-Commissariat des droits de l'homme dans un rapport publié mardi à Genève. Les réfugiés de retour sont aussi victimes d'extorsions, de confiscation de leur propriété.

Certes, toute la population syrienne est exposée à des abus. Mais ces personnes semblent "particulièrement vulnérables", notamment les femmes, dit le Haut-Commissariat. Alors que plusieurs pays d'accueil commencent à les expulser de chez eux.

"La situation de ces réfugiés pose de graves questions sur l'engagement des Etats à des dispositifs adaptés et à un non-refoulement", dit le haut commissaire Volker Türk. Il appelle ceux-ci à honorer le droit international.

Les retours doivent être volontaires, ajoute-t-il. Or, l'ONU considère toujours que les conditions ne sont pas réunies. Mais les réfugiés sont également confrontés à des difficultés économiques, des abus, des discours de haine ou encore d'arrestations dans les pays d'accueil. L'ONU demande aux parties au conflit un accès sans entraves pour évaluer la situation des réfugiés qui sont rentrés en Syrie.

Au total, des millions de personnes sont parties dans les pays de la région. En Syrie, le conflit a fait des centaines de milliers de victimes. Plus de 16 millions de personnes ont besoin d'assistance humanitaire, selon l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Ukraine: nouvelle attaque russe après l'avertissement de Trump

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Donald Trump a en effet prévenu que son homologue russe allait riposter à l'attaque de drones lancée par Kiev le week-end dernier sur plusieurs aérodromes russes. L'attaque russe de drones a fait dans la nuit au moins cinq morts dans le nord-est de l'Ukraine. Ici, sur un site attaqué à Kharkiv. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Une nouvelle attaque de drones russe a fait au moins cinq morts dans la nuit de mercredi à jeudi en Ukraine. Cela au lendemain d'une conversation entre Donald Trump et Vladimir Poutine à l'issue de laquelle l'Américain a estimé qu'il n'y aurait pas de "paix immédiate"

Donald Trump a en effet prévenu que son homologue russe allait riposter à la spectaculaire attaque de drone lancée par l'Ukraine le week-end dernier sur plusieurs aérodromes russes, qui a détruit ou endommagé de nombreux avions militaires.

L'attaque russe de drones a fait dans la nuit au moins cinq morts, a annoncé le chef de l'administration de la région de Tcherniguiv dans le nord de l'Ukraine.

"Cinq personnes sont mortes, dont deux femmes et un enfant d'un an" et "des maisons d'une zone résidentielle ont été endommagées", a écrit Viatcheslav Tchaus sur Telegram.

Trump répète les propos de Poutine

Mercredi, dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dit avoir eu avec son homologue russe une "bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate" en Ukraine.

"Le président Poutine a dit, très fermement, qu'il allait devoir riposter aux récentes attaques" ukrainiennes sur plusieurs aérodromes russes, a ajouté le septuagénaire sans autre commentaire, précisant que l'entretien avait duré "une heure et quinze minutes".

Rien ne perce dans le message du locataire de la Maison Blanche de la frustration qu'il avait manifestée récemment contre Vladimir Poutine. Il avait jugé le 26 mai que son homologue russe était devenu "complètement fou", à la suite d'attaques russes meurtrières contre l'Ukraine.

Pour sa part, le Kremlin a qualifié de "positive" et "productive" la conversation téléphonique, ajoutant que les deux dirigeants avaient décidé de "rester en contact permanent".

Zelensky appelle à ne pas se montrer "faible"

Quelques heures après ce coup de fil, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé sur X à ne pas se montrer "faible" face au président russe. "Lorsqu'il (Poutine) ne ressent ni force ni pression, mais plutôt de la faiblesse, il commet toujours de nouveaux crimes", a estimé le président ukrainien.

A Pyongyang, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a promis un "soutien inconditionnel" à Moscou dans son conflit avec l'Ukraine déclenché en février 2022, a rapporté jeudi un média d'Etat.

M. Kim a reçu mercredi le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou, proche conseiller du Kremlin, qui effectuait sa deuxième visite dans la capitale nord-coréenne en moins de trois mois.

Il a assuré que son gouvernement apporterait "son soutien inconditionnel à la position de la Russie et sa politique étrangère sur toutes les questions internationales cruciales, y compris le dossier ukrainien", selon l'agence officielle nord-coréenne KCNA.

Le numéro un nord-coréen a exprimé "sa conviction que la Russie allait, comme toujours, remporter la victoire dans sa cause sacrée de recherche de la justice".

Flop des négociations

Deux cycles de négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n'ont pas permis de rapprocher les positions.

Au cours de la deuxième réunion, lundi sous médiation turque, la délégation russe a remis à Kiev une liste de demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à intégrer l'Otan et la limitation de la taille de son armée.

Des conditions qualifiées mercredi par Volodymyr Zelensky d'"ultimatums" inacceptables.

Tandis que l'Ukraine est en difficulté sur le front, le président américain, de concert avec ses alliés européens, réclame depuis des semaines un cessez-le-feu inconditionnel. Mais le Kremlin considère qu'une telle initiative permettrait aux Ukrainiens de se réarmer avec l'aide des Occidentaux.

Aucune mention de sanctions supplémentaires

Le message de Donald Trump mercredi ne fait aucune mention de possibles sanctions supplémentaires contre la Russie, réclamées par l'Ukraine, et récemment évoquées par lui-même.

Contrairement à l'Ukraine, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a insisté mercredi sur le fait que les discussions d'Istanbul étaient "utiles" et avaient conduit à des "résultats concrets".

Russes et Ukrainiens doivent procéder ce week-end à un nouvel échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent échange de 1000 personnes de chaque côté en mai. Kiev et Moscou sont en outre convenus de remettre les corps de milliers de militaires tués.

D'après le Kremlin, Donald Trump a affirmé à Vladimir Poutine lors de leur appel qu'il n'avait pas été "informé à l'avance" par Kiev de la spectaculaire attaque de drones du week-end dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hegseth:les Alliés de l'Otan ne peuvent pas être dépendants des USA

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"Notre message restera clair. Il s'agit de la dissuasion et de la paix par la force, mais pas de la dépendance. Il ne peut s'agir et ne s'agira pas de dépendre de l'Amérique dans un monde où les menaces sont nombreuses", a déclaré Pete Hegseth. (© KEYSTONE/AP/Anupam Nath)

Les pays de l'Otan ne peuvent pas être dans la "dépendance" vis-à-vis des États-Unis, a averti jeudi à Bruxelles le secrétaire US à la Défense Pete Hegseth. Il s'exprimait en marge d'une réunion des ministres de la Défense des pays de l'Alliance atlantique.

"Notre message restera clair. Il s'agit de la dissuasion et de la paix par la force, mais pas de la dépendance. Il ne peut s'agir et ne s'agira pas de dépendre de l'Amérique dans un monde où les menaces sont nombreuses", a-t-il déclaré.

Pete Hegseth est revenu sur le souhait du président Donald Trump de voir chaque membre de l'organisation consacrer au moins 5% de son PIB à la défense. "Nous devons être à 5% vu les menaces auxquelles nous devons faire face dans le monde aujourd'hui."

Et, "nous pensons que cela va se produire, que cela va être fait d'ici le sommet de La Haye qui se tiendra à la fin du mois", a encore dit M. Hegseth.

Pour assurer le succès du sommet de La Haye, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte a proposé un chiffre global de 5%, mais sous la forme d'une addition de deux types de dépenses. Il propose de porter le niveau des dépenses militaires stricto sensu à 3,5% du PIB d'ici 2032, et dans le même temps de porter à 1,5% du PIB toutes celles liées à la sécurité, au sens large, comme la protection aux frontières, la mobilité militaire ou encore la cybersécurité.

Absence remarquée

L'absence remarquée de Pete Hegseth à la réunion du groupe de contact pour la défense de l'Ukraine (UDCG) mercredi a déjà fait couler beaucoup d'encre au sujet de la position de Washington vis-à-vis de l'Ukraine. Le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, a toutefois temporisé, indiquant que l'organisation de ces réunions en Europe pouvait expliquer l'absence du secrétaire américain à la Défense.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / belga

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Djakarta inactif face aux dommages de l'industrie du nickel

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La production répond à la forte demande de nickel, principalement pour fabriquer de l'acier inoxydable, et indispensable à la plupart des batteries des véhicules électriques. Pas moins de 17% du nickel mondial provenait de la seule mine indonésienne de Weda Bay en 2023. (© KEYSTONE/AP/DITA ALANGKARA)

Le gouvernement indonésien n'intervient pas face aux dommages environnementaux et à la violation des droits des populations autochtones causés par l'exploitation du nickel sur une île des Moluques. C'est ce que dénonce le rapport d'une ONG publié jeudi.

Selon Climate Rights International (CRI), les entreprises qui exploitent la vaste concession minière de Weda Bay Nickel, sur l'île de Halmahera, 2400 km à l'est de Djakarta, provoquent une augmentation de la pollution de l'air et de l'eau et une déforestation de la zone.

"Malgré des preuves évidentes que les droits et les moyens de subsistance des communautés en Indonésie sont menacés par l'extraction et le traitement du nickel, les entreprises opèrent en toute impunité, privilégiant les profits au détriment des populations", a déclaré Krista Shennum, chercheuse pour Climate Rights International.

Plus grand producteur de nickel

"Le gouvernement indonésien doit écouter les communautés locales et demander des comptes aux pollueurs", a-t-elle ajouté. L'Indonésie est le plus grand producteur au monde de nickel, dont elle abrite les plus grandes réserves connues.

La mine de Weda Bay a vu son territoire s'étendre sensiblement, au détriment du peuple autochtone des Hongana Manyawa ("Peuple de la forêt"), presque totalement isolé du monde.

Batteries des véhicules électriques

La production répond à la forte demande de nickel, principalement pour fabriquer de l'acier inoxydable, et indispensable à la plupart des batteries des véhicules électriques. Pas moins de 17% du nickel mondial provenait de cette seule mine en 2023.

La concession appartient à Weda Bay Nickel (WBN) une coentreprise entre l'indonésien Antam et la société singapourienne Strand Minerals, dont les actions sont réparties entre le groupe minier français Eramet et le géant chinois de l'acier Tsingshan.

"Accaparement de terres, coercition"

Un reportage de l'AFP publié la semaine dernière a montré comment le territoire des Hongana Manyawa était progressivement rongé par la mine de nickel.

Selon CRI, des entreprises indonésiennes et étrangères, en coordination avec la police et le personnel militaire, se sont "livrées à des pratiques d'accaparement de terres, de coercition et d'intimidation" à l'encontre des populations autochtones et d'autres communautés.

Niveaux dangereux de nickel et chrome

Des tests sur l'eau, effectués par les ONG indonésiennes AEER, JATAM et la Fondation Nexus3 en 2023 et 2024 "ont révélé des niveaux dangereusement élevés de nickel et de chrome hexavalent (ou chrome 6, ndlr), entre autres polluants", a encore indiqué CRI.

WBN et Eramet ont tous deux indiqué la semaine dernière à l'AFP qu'ils travaillaient pour minimiser les impacts sur l'environnement, notamment en effectuant des tests sur l'eau.

Militants "harcelés et diffamés"

Des militants locaux et des étudiants opposés au parc industriel ont également subi "du harcèlement et des campagnes de diffamation", a ajouté CRI.

Contactés par l'AFP, ni WBN ni le gouvernement indonésien n'ont réagi dans l'immédiat au rapport de CRI.

La direction générale du charbon et des minéraux du ministère indonésien de l'Energie et des Ressources minérales a indiqué la semaine dernière qu'elle s'engageait à "protéger les droits des peuples autochtones et à garantir que les activités minières ne nuisent pas à leur vie et à leur environnement".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Quatre fois plus d'électricité aux centres de données qu'en moyenne

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La secrétaire générale de l'Union internationale des télécommunications (UIT) Doreen Bogdan-Martin relaie des avancées des dispositifs des entreprises numériques liés au climat mais leur demande davantage d'efforts pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre de ces entités (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La consommation électrique des centres de données, exploités notamment pour l'intelligence artificielle (IA), est quatre fois supérieure à la moyenne. De 2020 à 2023, quatre des principaux acteurs ont vu la leur exploser de 150%, a averti jeudi l'UIT à Genève.

Dans un rapport, elle dévoile les chiffres pour 2023. Dans les six ans qui ont précédé, depuis 2017, la consommation des centres de données a augmenté de 12% chaque année, affirme l'Union internationale des télécommunications (UIT).

Plus positif toutefois, davantage d'entreprises ont établi des objectifs de diminution des émissions de gaz à effet de serre, ont recouru à des énergies renouvelables ou se sont alignées avec des cadres scientifiques. "Davantage doit être fait", estime la secrétaire générale de l'agence onusienne Doreeen Bogdan-Martin.

Il faut une réponse aux défis de ces effets énergétiques, ajoute l'UIT. Les émissions de gaz à effet de serre de quelque 160 entreprises numériques les plus importantes ont constitué 0,8% du total en 2023. Et celles-ci absorbaient également 2,1% de la consommation d'électricité, dont la moitié est liée à 10 sociétés seulement.

Parmi les entreprises, 41 se sont engagées à la neutralité carbone d'ici 2050 et 51 même avant. Autre indication, 23 fonctionnaient entièrement aux énergies renouvelables, sept de plus que l'année précédente. Plus de 100 sociétés publiaient en 2023 leurs émissions indirectes liées à toute leur filière, un chiffre en augmentation d'un tiers sur un an.

L'UIT demande de renforcer les efforts, de recourir davantage encore aux énergies renouvelables, de collaborer avec les entreprises énergétiques et également de dévoiler toutes les émissions liées à l'IA. Cette situation doit être reflétée dans les engagements nationaux des Etats, a encore ajouté l'agence onusienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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