International
L'Iran menace Israël et Washington, tir de drones d'Irak sur Israël
Le guide suprême d'Iran Ali Khamenei a juré samedi de riposter de manière "cinglante" à toute attaque d'Israël et des Etats-Unis. Ces menaces interviennent le jour où des groupes pro-iraniens en Irak ont tiré des drones sur le dol israélien, qui ont été interceptés.
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi de nouveaux déploiements au Moyen-Orient, incluant des moyens de défense contre les missiles balistiques, des avions de combat et des bombardiers B-52, qui arriveront "dans les prochains mois" pour la "défense d'Israël" et en guise d'avertissement à l'Iran.
"Les ennemis, tant les Etats-Unis que le régime sioniste (Israël, ndlr), doivent savoir qu'ils recevront certainement une réponse cinglante à leurs actions contre l'Iran et le front de la résistance", a averti Ali Khamenei à Téhéran.
Drones lancés d'Irak contre Israël
Outre le Hamas et le Hezbollah, l'Iran soutient les rebelles houthis au Yémen et des groupes armés en Irak, qui font partie de ce que Téhéran appelle "axe de la résistance" face à Israël qui occupe des territoires palestiniens depuis 1967.
Samedi, la "Résistance islamique en Irak", coalition de groupes armés pro-iraniens, a revendiqué des attaques de drones en direction d'Eilat, ville du sud d'Israël sur la mer Rouge. L'armée israélienne a dit avoir intercepté trois drones au-dessus de la mer Rouge approchant par l'est.
Le 26 octobre, Israël avait ciblé des sites militaires en Iran en représailles à des tirs de missiles iraniens contre le territoire israélien le 1er octobre.
"La réponse à l'agression de l'ennemi (du 26 octobre) sera donnée de manière ferme, réfléchie et puissante, et dépassera la compréhension de l'ennemi", a menacé le porte-parole des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, Ali Mohammad Naïni.
Enfants et femmes "déchiquetés"
Dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a bombardé Jabalia et Beit Lahia (nord), et Nousseirat (centre) où trois Palestiniens ont péri selon la défense civile. "A 01h00 du matin, il y a eu une explosion et les cris ont commencé. Nous sommes sortis et il y avait des avions et des tirs au-dessus de nous", a raconté à l'AFPTV un habitant de Nousseirat, affirmant avoir vu des enfants et des femmes "déchiquetés".
L'armée, qui concentre son offensive depuis le 6 octobre dans le nord du territoire où selon elle le Hamas regroupe ses forces, a affirmé avoir "éliminé des dizaines de terroristes à Jabalia". Elle a aussi fait état d'opérations dans le sud et le centre du territoire assiégé et dévasté.
Elle a aussi indiqué avoir localisé un tunnel souterrain contenant une installation de production d'armes appartenant au Hamas à Gaza-ville (nord), dans laquelle ils ont notamment trouvé du "matériel de plongée" destiné à "infiltrer le territoire israélien par la mer".
Nouvelle frappe à Beyrouth
De son côté, le Hezbollah a revendiqué des salves de roquettes sur une base militaire près de Tel-Aviv, une base pour "les industries militaires" au nord de Haïfa et sur d'autres cibles dans le nord d'Israël.
Au moins 19 personnes ont été blessées à Tira (centre) par la chute d'un projectile sur un immeuble qui a été éventré, ont indiqué les autorités israéliennes en faisant état de l'interception de plusieurs roquettes.
L'armée israélienne a pour sa part mené de nouvelles frappes dans le sud du Liban, où ses forces sont engagées dans une offensive terrestre depuis le 30 septembre, et sur la banlieue sud de Beyrouth, un fief du mouvement islamiste libanais. Une personne a été tuée et 15 autres ont été blessées dans cette frappe sur la banlieue, selon un bilan provisoire du ministère libanais de la Santé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le président sud-coréen Yoon s'excuse mais ne démissionne pas
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a présenté samedi ses "excuses sincères" pour avoir imposé la loi martiale mais n'a pas démissionné, à quelques heures d'un vote du Parlement sur sa destitution.
Dans un bref message télévisé, M. Yoon a annoncé qu'il confiera à son parti le soin de prendre "des mesures visant à stabiliser la situation politique, y compris concernant mon mandat". Il a également promis qu'il ne décrétera pas une deuxième fois la loi martiale.
La démission du président sud-coréen Yoon Suk Yeol "est inévitable", a affirmé samedi le chef de sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), Han Dong-hoon.
"L'exercice normal des fonctions du président est impossible dans ces circonstances, et une démission anticipée du président est inévitable", a déclaré M. Han aux journalistes, peu après l'adresse de M. Yoon à la nation dans lequel il a dit laisser à son parti le soin de décider de son sort.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une femelle albatros en passe de donner vie à 74 ans
Wisdom, une femelle albatros de plus de 70 ans, a pondu un oeuf sur une île du Pacifique. Elle devrait ainsi devenir l'oiseau sauvage le plus âgé jamais recensé à donner vie, selon les services fédéraux américains de protection de la faune.
Le Fish and Wildlife Service a annoncé la nouvelle sur son compte Facebook avec des photos et vidéos de Wisdom aux côtés de son nouveau partenaire. On y voit le couple d'albatros de Laysan roucouler autour de l'oeuf pondu le 27 novembre et qui doit éclore dans quelques semaines.
"Nous sommes optimistes quant à l'éclosion de l'oeuf", a dit le biologiste Jonathan Plissner.
Chaque année, Wisdom revient sur les îles Midway, en plein coeur du Pacifique, au nord d'Hawaï, pour pondre et nicher. Les scientifiques estiment qu'elle a pondu plus de 50 oeufs dans sa vie.
Pendant des décennies, elle a eu le même partenaire, ces grands oiseaux marins étant connus pour leur monogamie.
Mais ce dernier n'a pas été vu depuis des années, et Wisdom s'est tournée vers d'autres albatros.
Elle a été baguée après avoir pondu son premier oeuf, en 1956, alors qu'elle avait au moins cinq ans, l'âge de la maturité sexuelle chez les albatros.
Elle aura donc au moins 74 ans d'ici la fin du mois, mais elle pourrait aussi être bien plus âgée, ce qui fait d'elle l'oiseau sauvage le plus âgé jamais recensé.
Le deuxième albatros le plus âgé sur les îles Midway a 45 ans, a souligné le biologiste, ajoutant que Wisdom "est unique".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Premier ministre géorgien assure "gagner" face aux manifestants
Des milliers de manifestants géorgiens pro-UE se sont rassemblés vendredi pour la neuvième journée consécutive contre la décision du Premier ministre de suspendre les négociations d'adhésion à l'UE. Ils ont été dispersés au canon à eau par la police.
La police anti-émeute est intervenue devant le bâtiment du parlement, utilisant des canons à eau et procédant à des arrestations alors que la foule se repliait à quelques mètres de la zone, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des milliers de manifestants pro-européens avaient de nouveau défié le Premier ministre qui affirme être en train de "gagner" son bras de fer contre les protestataires accusant le pouvoir de freiner les ambitions européennes de ce pays du Caucase.
Avec l'arrestation de plusieurs figures de partis d'opposition, Irakli Kobakhidzé s'est aussi félicité de voir le ministère de l'Intérieur "neutraliser avec succès les protestataires".
La Géorgie traverse une grave crise politique depuis les législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien, mais dénoncées comme truquées par ses opposants.
La décision du gouvernement d'Irakli Kobakhidzé - accusé de dérive autoritaire pro-russe par ses détracteurs - de suspendre jusqu'en 2028 la question des pourparlers pour rejoindre l'UE n'a fait qu'aggraver les tensions.
Chaque soir
Des milliers de Géorgiens descendent depuis dans la rue chaque soir pour des manifestations, émaillées de violences opposant les protestataires, équipés de feux d'artifice, et les policiers armés de canon à eau et de gaz lacrymogène.
L'opposition accuse le gouvernement de tenter d'enterrer les ambitions d'intégration à l'UE, bien que cet objectif, soutenu par 80% de la population selon des sondages, soit inscrit dans la Constitution.
Elle accuse aussi les autorités de vouloir tourner le pays vers la Russie et d'essayer d'effrayer la population en invoquant un risque de guerre, comme en Ukraine, alors que 20% de la Géorgie est de facto sous le contrôle de Moscou depuis une invasion russe en 2008.
La foule était moins importante vendredi que les nuits précédentes, mais les protestataires insistent que leur mouvement spontané sans réelles figures de proue ni structure est loin de s'essouffler.
"Nous nous battons pour notre liberté", a déclaré Nana, étudiante en médecine de 18 ans, enveloppée dans un drapeau géorgien. "Nous n'allons pas céder".
D'autres manifestations ont eu lieu devant le siège de la radio publique géorgienne - accusée de servir d'outil de propagande gouvernementale, le ministère de l'Éducation et les bureaux de l'administration du tourisme.
Shalva Alaverdashvili, fondateur de la fédération hôtelière du pays, a déclaré à l'AFP que la suspension "inattendue et inacceptable" des négociations d'adhésion à l'UE a des conséquences graves pour le secteur du tourisme du pays, qui représente 7% du PIB national.
Des milliers de personnes se sont également rassemblées à Batoumi, deuxième ville du pays, sur la côte de la mer Noire.
Un tribunal de Tbilissi a placé en détention provisoire vendredi soir un jeune militant de 19 ans, Zviad Tsetskhladze, arrêté lors des manifestations pour "avoir organisé, dirigé et participé à des violences en groupe".
"La démocratie en Géorgie n'existe plus. L'État de droit a été écrasé", a-t-il déclaré devant le juge.
"Nos actions sont une forme de résistance visant à préserver l'État de droit, à défendre la démocratie et à protéger les droits de chaque individu".
"Neutralise avec succès"
Cette nouvelle mobilisation intervient alors que M. Kobakhidzé a affirmé vendredi avoir "remporté une bataille importante contre le libéralo-fascisme" en Géorgie, terme qu'il emploie pour qualifier ses opposants.
Le parti au pouvoir "n'a plus le pouvoir ou les ressources pour faire face au peuple", a soutenu vendredi à l'AFP le leader du parti d'opposition Lelo, Mamouka Khazaradzé.
Le 14 décembre, un collège de grands électeurs doit élire le nouveau président du pays, issu du camp du Premier ministre, pour remplacer à partir du 29 décembre la pro-occidentale et très critique du gouvernement Salomé Zourabichvili.
Si le chef de l'Etat a des prérogatives limitées, Mme Zourabichvili, une ancienne diplomate française, s'est cependant imposée comme la voix des manifestants au sein des institutions.
Elle a annoncé qu'elle refusait de quitter ses fonctions tant que le gouvernement n'aurait pas organisé de nouvelles législatives.
Outcha, un médecin de 42 ans qui manifeste depuis une semaine, ne s'inquiète pas dans ce contexte de la baisse de la mobilisation des derniers jours.
"Bien sûr qu'on est tous un peu fatigués", dit-il à l'AFP, préférant ne pas donner son nom de famille par crainte de représailles.
"On a besoin d'un peu de repos et puis on y retournera", poursuit-il.
Dirigeants incarcérés
Quelque 300 personnes ont été arrêtées depuis le début du mouvement, selon les chiffres officiels. Le médiateur géorgien pour les droits de l'homme, Levan Iosseliani, a de son côté accusé la police de "torture".
Le chef du parti d'opposition Akhali, Nika Gvaramia, a notamment été battu lors de son arrestation devant les caméras de télévision.
Vendredi, il a été condamné à 12 jours de prison.
Le dirigeant du groupe d'opposition Géorgie forte, Alexandre Elisachvili, a été placé en détention provisoire pour deux mois.
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont dénoncé cette répression, et Washington a menacé d'adopter de nouvelles sanctions.
Les ministres des Affaires étrangères de la France, de l'Allemagne et de la Pologne ont condamné "fermement" vendredi soir "l'usage disproportionné de la force contre les manifestants pacifiques" en Géorgie et dénoncent "le ciblage de l'opposition et des représentants des médias".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
250 suppressions de postes chez Canal+, selon l'intersyndicale
Quelque 250 postes vont être supprimés dans le groupe Canal+, dont 150 en lien avec la fin de sa chaîne C8 le 28 février, a indiqué vendredi l'intersyndicale de la filiale de Vivendi. Celle-ci se trouve dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.
Lors d'un comité social et économique (CSE) réuni vendredi, "les élus de Canal+ ont appris avec consternation le choix de la direction de faire un plan social, concernant 150 postes (CDI, CDD, pigistes et intermittents) liés à l'arrêt de la chaîne C8 et 100 autres additionnels" au sein du groupe, détaille l'intersyndicale CGT, CFE-CGC, CFDT et +Libres (syndicat autonome) dans un communiqué.
"Nous sommes en total désaccord avec ces décisions. De plus, aucun argument économique ne justifie ce plan social +additionnel+" de 100 personnes, estiment ces organisations.
Sollicitée par l'AFP, la direction du groupe n'avait pas encore réagi vendredi soir.
L'intersyndicale a indiqué demander "à la direction de revenir sur ces décisions" et se réserve "la possibilité de les contester syndicalement".
Ces suppressions de postes interviennent au lendemain de l'annonce par le groupe Canal+ du retrait à partir de juin 2025 de ses quatre chaînes payantes sur la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), en réaction également au non-renouvellement de la fréquence de C8 et à "un environnement fiscal et réglementaire de plus en plus contraignant".
La décision en juillet du régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, sur C8 avait provoqué une déflagration dans l'audiovisuel, certains y voyant une forme de censure, d'autres manifestant leur satisfaction.
Hanouna
En évinçant C8, qui cumule 7,6 millions d'euros d'amende en raison des dérapages de l'animateur Cyril Hanouna, le régulateur avait envoyé un signal aux chaînes sur la nécessité de respecter leurs obligations, en matière de maîtrise de l'antenne notamment.
L'Arcom doit finaliser dans les prochains jours le processus de réattribution de 15 fréquences TNT en 2025, dont C8 a été exclu.
Mobilisée comme tout l'empire Canal+, C8 a lancé début novembre une pétition en ligne pour demander son maintien, qui a rassemblé plus de 970'000 signatures.
L'annonce d'un plan social survient également trois jours avant une assemblée générale décisive pour le projet de scission de Vivendi en quatre entités indépendantes, dont la société Canal+.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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