International
De nouvelles violences, la colère s'étend
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Des violences entre policiers et manifestants ont de nouveau éclaté en Grèce mercredi alors que la colère s'étend après la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts. Certains réclament désormais la démission du gouvernement.
Plus de 65'000 personnes ont crié leur indignation à travers la Grèce au cours d'une nouvelle journée de protestation marquée par une grève quasi générale dans les secteurs public et privé.
Devant le parlement à Athènes, des cocktails Molotov et des pierres ont été lancés par des manifestants en colère à l'issue d'un rassemblement de plus de 40'000 personnes, dont de nombreux jeunes, ont constaté des journalistes de l'AFP.
La police a répliqué par des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur la place Syntagma, l'esplanade en contre-bas du Parlement.
Heurts à Thessalonique
Des heurts ont également eu lieu à Thessalonique, la deuxième ville du pays où quelque 15'000 personnes ont crié leur colère.
La Grèce est en proie à une vague d'indignation inédite depuis la crise financière de 2008-2018 avec des manifestations, de plus en plus violentes, qui se succèdent depuis la collision frontale entre un train de voyageurs et un convoi de marchandises le 28 février.
Cette "tragédie nationale", comme l'ont qualifiée les autorités, a été provoquée par des erreurs du chef de gare.
Mais la vétusté du réseau ferré, propriété de l'Etat, et de graves lacunes dans le système de sécurité ont été pointées du doigt pour expliquer ce drame.
"Ce gouvernement doit partir"
Dans le cortège athénien fleurissaient des pancartes appelant à la démission le gouvernement du conservateur Kyriakos Mitsotakis, dont la gestion de cet accident est jugée calamiteuse.
"Ce gouvernement doit partir", assure Niki Siouta, une ingénieure civile de 54 ans, rencontrée par l'AFP dans l'une des manifestations dans la capitale.
"Je suis ici pour rendre hommage aux morts mais aussi pour exprimer ma colère et mon ras-le-bol", ajoute-t-elle.
"Ce n'est pas un accident, c'est la politique", proclame aussi un tract de l'Union des élèves d'Athènes tandis que des jeunes scandent "Assassins, assassins".
"C'est ce même gouvernement qui ne donne pas d'argent pour l'éducation et pour les hôpitaux", s'indignait aussi Thanassis Oikonomou, un représentant syndical de la compagnie des bus d'Athènes.
De nombreux Grecs expriment leur amertume face à ce qu'ils considèrent comme une déliquescence des services publics depuis les plans d'austérité imposés par les créanciers de la Grèce pour sortir le pays du marasme.
Santé publique, éducation et transports ont subi d'importants coups de rabot depuis dix ans.
"Goutte d'eau"
Cette collision ferroviaire est "la goutte d'eau qui fait déborder le vase", résume une autre manifestante, Spyridoula Togia, 30 ans, professeure dans un collège. "Le pays va mal", renchérit Giota Tavoulari, 58 ans, du syndicat des pharmaciens. "Les politiques qui mettent les profits au-dessus de la sécurité des citoyens, cela ne peut plus durer".
A Athènes où les défilés se succèdent depuis une semaine, des banderoles indiquaient également: "Appelle-moi quand tu arrives".
Ce slogan, qui fait référence au message que les parents grecs envoient généralement à leurs enfants, s'est répandu dans les rassemblements et les cours d'école. De nombreuses victimes de cet accident étaient des jeunes et des étudiants.
La Grèce est en outre quasiment à l'arrêt. Aucune liaison maritime n'est assurée entre le continent et les îles et les trains sont restés en gare pour le huitième jour d'affilée.
Les employés du service public ont également débrayé pour 24 heures, tout comme les enseignants du primaire, les médecins et les conducteurs de bus et de métro, rejoints dans les cortèges par les étudiants.
Sans qu'aucune alerte ne soit déclenchée, deux trains, l'un de voyageurs, l'autre de marchandises, ont circulé sur plusieurs kilomètres sur la même voie avant de se percuter frontalement, à Tempé, près de la ville de Larissa, à 350 km au nord de la capitale.
Depuis, les Grecs demandent des comptes à leurs dirigeants.
Prévenus pourtant
Le chef du gouvernement, qui doit affronter des élections générales au printemps, est étrillé pour avoir quelques heures après la catastrophe assuré qu'il s'agissait d'"une tragique erreur humaine".
Or les syndicats de cheminots ont rappelé avec colère qu'ils avaient tiré la sonnette d'alarme sur les graves défaillances techniques sur cette ligne bien avant le drame, sans avoir été entendus.
Tout en promettant des indemnisations aux familles des victimes, le ministre des Transports, Giorgos Gerepetridis, a admis que l'accident aurait pu être évité si l'installation du "système global de gestion à distance avait été achevé".
Contrit, le Premier ministre a demandé dimanche pardon aux familles des victimes, un mea culpa jugé bien tardif pour beaucoup.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Soudan: l'ONU salue des "discussions constructives"
Le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, a salué des "discussions constructives" avec le chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, mardi à Port-Soudan, capitale provisoire du pays déchiré par plus de deux ans de guerre.
"Je me réjouis des discussions constructives" avec le général Burhane "cet après-midi, visant à garantir que nous puissions continuer à opérer partout au Soudan, de manière neutre, indépendante et impartiale, pour tous ceux qui ont un besoin urgent de soutien international", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée par le Conseil de souveraineté présidé par le chef de l'armée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Accusée d'espionnage, l'extrême droite allemande est embarrassée
La dirigeante du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), Alice Weidel, a critiqué mardi un voyage prévu par des élus en Russie. Elle est sortie du bois au moment où sa formation est soupçonnée d'espionnage au profit de Moscou.
Ces derniers jours, des médias allemands ont ébruité les préparatifs de ce voyage d'élus, dont deux députés, en marge d'une conférence des pays des Brics en fin de semaine à Sotchi, ville de la mer Noire.
"Pour être tout à fait claire, je ne comprends pas ce qu'on est censé faire là-bas", a déclaré lors d'un point-presse au Bundestag Alice Weidel, fustigeant une décision du "groupe de travail sur les affaires étrangères" de son propre groupe parlementaire. Des deux députés initialement prévus, "un seul", Steffen Kotré, "se rendra à Sotchi", a-t-elle annoncé.
"Personnellement, je ne me rendrais pas là-bas. Je ne le recommande à personne non plus, car je ne sais pas quel sera le résultat final. C'est pourquoi il n'y a plus qu'une seule personne qui y va", a-t-elle encore dit.
Procédures à réexaminer
Interrogée sur l'interdiction faite aux représentants de l'AfD de rencontrer l'ancien président russe Dmitri Medvedev - actuel vice-président du Conseil de sécurité de son pays -, Mme Weidel s'est dite "heureuse" que le même groupe de travail ait "réexaminé la question". M. Medevedev tient des discours particulièrement agressifs et virulents à l'égard de l'Ukraine et de l'Occident.
L'AfD devrait prochainement réexaminer ses procédures d'autorisation des voyages de ses représentants à l'étranger, a affirmé Mme Weidel: "nous ne pouvons pas continuer ainsi".
Cet polémique intervient alors que, ces dernières semaines, les parlementaires d'autres partis avaient accusé l'AfD de se servir de son droit de questions parlementaires, au niveau régional et national, pour récolter des informations sensibles afin de les transmettre à Moscou, des allégations que le parti rejette.
Après une deuxième place historique décrochée aux législatives de février, l'AfD est au coude-à-coude dans des sondages avec les conservateurs du chancelier Friedrich Merz, voire les devance.
La Russie est accusée, malgré ses dénégations, d'une vaste campagne d'espionnage, de désinformation et de sabotage en Allemagne, premier soutien militaire de l'Ukraine en Europe, comme ailleurs sur le continent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Alcaraz renverse Fritz et cueille un 2e succès à Turin
Carlos Alcaraz a fait un premier pas vers les demi-finales du Masters ATP à Turin. Le no 1 mondial a battu Taylor Fritz mardi dans le duel des vainqueurs de la 1re journée du groupe Jimmy Connors.
L'Espagnol s'est imposé 6-7 (2/7) 7-5 6-3 en 2h48' devant l'Américain, qui a raté le coche dans la deuxième manche. Taylor Fritz n'a pas su saisir sa chance alors qu'il a dominé les débats pendant plus d'un set et demi, notamment sur la première des deux balles de break dont il a bénéficié à 2-2 dans ce deuxième set.
Carlos Alcaraz s'est accroché, et a su attendre son heure. Celle-ci est venue dans le douzième jeu de la deuxième manche: Taylor Fritz a alors livré un mauvais jeu de service pour laisser son adversaire revenir à hauteur. Le scenario s'est répété au troisième set, Fritz craquant sur son engagement dès le sixième jeu.
Carlos Alcaraz sera assuré dès mardi soir de disputer les demi-finales si Alex De Minaur bat Lorenzo Musetti dans le deuxième simple de cette journée. Il ne lui manque par ailleurs plus qu'une victoire - soit dans son troisième match de poule, soit en demi-finale - pour terminer l'année à la 1re place mondiale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La COP32 sur le climat devrait avoir lieu en Ethiopie en 2027
La 32e conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP32), qui change de région chaque année, devrait être accueillie par l'Ethiopie en 2027. Les pays africains ont approuvé ce choix durant la COP actuelle au Brésil.
Le groupe des pays africains "a choisi l'Ethiopie", a confirmé mardi à l'AFP Richard Muyungi, président du groupe des négociateurs africains, à Belem. La présidence brésilienne de la COP30 a confirmé à l'AFP le choix des pays africains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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