International
Député britannique tué: prison à vie pour un sympathisant de l'EI
Un jeune sympathisant du groupe jihadiste Etat islamique a été condamné mercredi à la prison à perpétuité, sans possibilité de libération, pour le meurtre du député britannique David Amess. Cet assassinat avait choqué et ému le Royaume-Uni.
En condamnant Ali Harbi Ali, 26 ans, à la Cour criminelle de l'Old Bailey à Londres, le juge Nigel Sweeney a déclaré qu'il n'avait eu "aucun doute" sur la nécessité de lui infliger la perpétuité totale pour le meurtre à coups de couteau de l'élu le 15 octobre dernier.
"Il s'agit d'un meurtre qui a frappé le coeur de notre démocratie", a déclaré le juge, soulignant qu'il s'agissait d'une "affaire exceptionnelle".
Prémédité "de longue date"
La perpétuité réelle est une peine très rare, qui a été infligée en septembre dernier au policier Wayne Couzens, reconnu coupable du meurtre en mars 2021 de la Londonienne Sarah Everard ainsi qu'au meurtrier de la députée Jo Cox, le partisan d'extrême droite Thomas Mair.
Le procureur Tom Little a souligné que le meurtre de David Amess était un "acte de vengeance", prémédité "de longue date" et touchant un élu en train d'exercer sa mission de service public.
Ali Harbi Ali, qui est né et a grandi à Londres dans une famille d'origine somalienne, avait été reconnu lundi coupable de meurtre et de préparation d'actes terroristes.
Le jeune homme avait plaidé non coupable. Mais il avait déclaré la semaine dernière à l'audience avoir visé l'élu de 69 ans parce que ce dernier avait voté en faveur de frappes aériennes en Syrie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Diversité: Trump demande le licenciement des fonctionnaires
Le nouveau gouvernement américain a demandé vendredi aux agences fédérales américaines de fermer l'ensemble de leurs bureaux chargés de promouvoir la diversité et la justice environnementale. Les fonctionnaires qui y travaillent doivent être licenciés.
Toutes les branches de l'Etat fédéral américain "doivent prendre des mesures pour mettre fin, dans la mesure permise par la loi, aux bureaux et emplois" chargés de promouvoir la diversité et la justice environnementale "d'ici à 60 jours", relève une note du ministère chargé des fonctionnaires publiée vendredi.
Ces fonctionnaires avaient déjà été placés en congé forcé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump se rend à Los Angeles et pose des conditions à l'aide
Le président américain Donald Trump s'est rendu vendredi dans des zones sinistrées par les incendies de Californie et par un ouragan de Caroline du Nord. Il a utilisé son premier déplacement pour transformer l'aide fédérale en objet de marchandage politique.
Le milliardaire républicain a choisi de se rendre d'abord en Caroline du Nord, Etat républicain durement frappé par un ouragan en octobre, avant d'aller en Californie démocrate, où Los Angeles compte encore ses morts dans les ruines laissées par les incendies qui ravagent la région depuis deux semaines.
En Caroline du Nord, M. Trump a expliqué qu'il allait "réformer fondamentalement", voire "peut-être supprimer" la FEMA, l'agence fédérale de réponse aux ouragans, incendies et autres désastres.
Il a également sous-entendu qu'il n'aiderait pas Los Angeles à se reconstruire, si la Californie ne coopérait pas avec son gouvernement. "Je veux deux choses à Los Angeles. Je veux des preuves d'identité pour les électeurs et je veux que l'eau soit libérée", a lâché le président américain.
"Régler le problème"
Le septuagénaire est persuadé de longue date que la Californie permet aux sans-papiers de voter, sans en fournir la preuve. Il répète aussi depuis des semaines un mensonge démenti par tous les experts, selon lequel l'Etat démocrate gèrerait mal son eau et n'aurait eu qu'à ouvrir un robinet pour sauver Los Angeles des flammes.
A son arrivée en Californie, M. Trump s'est toutefois affiché tout sourire avec l'une de ses bêtes noires, le gouverneur démocrate Gavin Newsom. "Nous voulons régler le problème", a-t-il assuré.
"Le moyen d'y arriver, c'est de travailler ensemble avec le gouverneur de l'Etat", a-t-il ajouté. "Ils auront besoin de beaucoup d'aides fédérales. A moins que vous n'en ayez pas besoin?"
"Nous allons avoir besoin de votre aide", a reconnu M. Newsom, en se disant prêt à "travailler ensemble pour assurer un rétablissement rapide". M. Trump a ensuite observé en hélicoptère les ravages laissés par les incendies, qui ont fait près d'une trentaine de morts à Los Angeles, puis a rencontré des rescapés.
Le président érige de longue date la Californie en contre-modèle pour le pays, en dénonçant ses politiques sociétales jugées trop à gauche et son engagement envers la transition énergétique.
La Californie est aussi un Etat sanctuaire, qui refuse de suivre les injonctions de l'administration sur les expulsions de sans-papiers.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'actrice d'"Emilia Pérez" dénonce une "haine terrible"
L'Espagnole Karla Sofia Gascon, nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans "Emilia Pérez", a dénoncé vendredi la "haine terrible" la visant en raison de sa transidentité. Dans le film, elle tient le rôle d'un trafiquant drogue qui change de sexe.
"Je vais me mettre à pleurer, mais c'est vraiment moche. C'est toujours la même chose, non?", a déploré l'Espagnole lors d'une conférence de presse en Uruguay à l'occasion du festival international du film José Ignacio (JIIFF).
"On fait face à une haine terrible juste parce qu'on fait un film, qu'on est différent, même si je ne me considère pas différente de qui que ce soit, mais égale à tout le monde, aussi différente que tout le monde, parce qu'il n'y a personne de pareil", a regretté l'actrice.
Première transgenre nommée
Le film du Français Jacques Audiard, odyssée musicale sur la transition de genre d'un trafiquant de drogue mexicain, a récolté 13 nominations aux plus prestigieux prix du cinéma, faisant de lui la production non anglophone la plus nommée de tous les temps.
Karla Sofia Gascon est devenue la première comédienne ouvertement transgenre nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice. La cérémonie doit avoir lieu le 2 mars. "Ils [ses détracteurs] sont allés jusque dans mon village pour voir s'ils se souvenaient de moi", a raconté l'actrice.
"Ce sont des bêtises, parce que cela fait 30 ans et quelques que je n'y suis plus allée. Il y en aura toujours un pour dire: 'Oh, oui, je me souviens qu'il jouait au football'. Menteurs!", a-t-elle dénoncé, fustigeant ceux qui prétendent savoir "seulement pour passer à la télévision".
Karla Sofia Gascon avait joué dans de nombreuses séries (telenovelas) mexicaines avant d'annoncer sa transition de genre en 2018. Dans "Emilia Pérez", elle tient le rôle d'un trafiquant drogue, à la fois avant et après son changement.
L'ensemble des actrices du film a reçu le prix d'interprétation féminine au festival de Cannes 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Washington gèle toute l'aide étrangère américaine, sauf à Israël
Les Etats-Unis ont gelé leur aide étrangère, à l'exception de celle fournie à l'Egypte et Israël, le temps d'un réexamen complet pour voir si elle est conforme avec la politique de Donald Trump. L'aide alimentaire d'urgence n'est pas touchée par la mesure.
"Aucun nouveau fonds ne sera engagé [...] tant que chaque nouvelle attribution ou extension proposée n'aura pas été examinée et approuvée" en conformité avec le programme du président américain, indique une circulaire interne du secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, adressée au personnel du département d'Etat et consultée vendredi par l'AFP.
L'aide alimentaire d'urgence est exemptée, ce qui devrait bénéficier notamment à la bande de Gaza après le cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas palestinien. Mais la circulaire ne fait aucune mention de l'Ukraine, qui a bénéficié sous l'ancien gouvernement américain de milliards de dollars d'aide pour se défendre face à la Russie.
La circulaire découle du décret signé par le président américain Donald Trump lundi, dès le jour de son investiture, ordonnant de geler l'aide étrangère des Etats-Unis pour 90 jours.
"Intérêts américains"
Israël et l'Egypte sont parmi les plus importants bénéficiaires de l'aide militaire des Etats-Unis à coups de milliards de dollars en armement. Dans sa note, le secrétaire d'Etat fait valoir qu'il est impossible pour le nouveau gouvernement d'évaluer si les engagements existants en matière d'aide étrangère "ne font pas double emploi, sont efficaces et sont conformes à la politique étrangère du président Trump".
Ce dernier avait assuré dans son décret lundi que "l'industrie et la bureaucratie de l'aide étrangère des Etats-Unis ne sont pas alignées sur les intérêts américains et, dans de nombreux cas, sont contraires aux valeurs américaines".
Il n'avait pas cité d'exemples, mais s'est employé, par exemple, dès son retour à la Maison-Blanche à démanteler les programmes fédéraux de promotion de la diversité aux Etats-Unis.
Concrètement, le décret présidentiel ordonne une pause de 90 jours dans l'aide des Etats-Unis afin d'évaluer "l'efficacité des programmes et leur cohérence avec la politique étrangère des Etats-Unis". La circulaire de M. Rubio autorise le département d'Etat à faire d'autres exceptions au cas par cas.
"Conséquences vitales"
Marco Rubio, qui est le seul membre du nouveau gouvernement Trump à être entré en fonctions dès mardi, a envoyé d'autres notes internes dans la même veine gelant notamment l'accueil de réfugiés en attente d'asile aux Etats-Unis.
Il a dit vouloir mettre en oeuvre le slogan de Donald Trump "l'Amérique d'abord", soulignant que chaque dollar dépensé par les Etats-Unis devra rendre les Etats-unis d'Amérique "plus sûrs", "plus forts" et "plus prospères".
Selon des chiffres officiels, les Etats-Unis sont le principal pourvoyeur d'aide humanitaire et au développement dans le monde, y consacrant environ 1% du budget du gouvernement fédéral, ce dont se félicitait l'ancien président démocrate Joe Biden.
Ce dernier avait demandé pour l'exercice budgétaire 2025 (octobre à septembre) quelque 42,8 milliards de dollars pour financer l'aide étrangère gérée par le département d'Etat et l'agence américaine pour le développement (USAID).
Plusieurs ONG se sont alarmées de l'impact de ce gel, en particulier concernant l'aide humanitaire et au développement. "La suspension de l'aide humanitaire fait planer l'incertitude sur tous les programmes américains d'aide humanitaire et de développement, ce qui empêche les professionnels de l'aide de planifier ou d'agir efficacement", a déploré la dirigeante d'Oxfam America, Abby Maxman, dans un communiqué.
Selon elle, cette pause "pourrait avoir des conséquences vitales pour d'innombrables enfants et familles en situation de crise".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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