International
Harris ou Trump? L'heure tourne et le duel reste imprévisible
Aucun sondage ne parvient à départager Kamala Harris et Donald Trump: à deux jours du scrutin, jamais l'issue d'un duel présidentiel aux Etats-Unis n'avait été aussi imprévisible, entre deux candidats que tout oppose.
Et c'est bien parce que l'élection s'annonce très serrée, parce qu'elle se jouera probablement à quelques dizaines de milliers de voix dans l'un ou l'autre des Etats très disputés, que l'ancien président républicain pose déjà les jalons d'une contestation en cas de défaite.
"Ils essaient à toute force de voler" l'élection, a-t-il prétendu dimanche, coiffé de sa traditionnelle casquette rouge, pendant un rassemblement en Caroline du Nord. Il a déjà remis en question la fiabilité du décompte des voix.
Ecart infime
Le monde attend de savoir si l'Amérique va ouvrir pour la première fois les portes de la Maison Blanche à une femme, la vice-présidente démocrate Kamala Harris. Ou si elle va y renvoyer Donald Trump, à l'issue d'une campagne pleine de convulsions.
Plus de 76 millions d'Américains ont déjà voté, de manière anticipée ou par correspondance. Mardi, lorsque les bureaux de vote fermeront, c'est une attente fébrile qui commencera. Nul ne sait s'il faudra des heures ou des jours pour que les médias américains, dont c'est traditionnellement la prérogative, attribuent la victoire à l'un ou l'autre.
Le dernier sondage New York Times/Siena, concentré sur sept Etats cruciaux, donne Kamala Harris en tête dans une majorité d'entre eux (Nevada, Caroline du Nord, Géorgie et Wisconsin), et à égalité avec Donald Trump dans deux autres (Pennsylvanie et Michigan), quand son rival la devancerait en Arizona. Dans tous les cas, l'écart est infime, rendant toute conclusion impossible.
Rhétorique toujours plus violente
La candidate démocrate fait campagne au centre et compte sur la défense du droit à l'avortement pour mobiliser en masse les femmes. Loin de viser les électeurs modérés, Donald Trump déploie lui une rhétorique toujours plus violente.
Dimanche, faisant référence au dispositif de protection déployé autour de lui après deux tentatives d'assassinat, il a dit que pour l'atteindre, "il faudrait tirer au travers" des journalistes, ajoutant: "Cela ne me dérange pas tant que ça."
A l'approche du jour J, les deux rivaux essaient d'occuper le terrain et de saturer l'espace médiatique. Samedi, Kamala Harris s'est livrée à un exercice d'auto-dérision dans l'émission humoristique "Saturday Night Live".
Echange d'insultes
Dimanche, elle retourne dans le Michigan, Etat pivot industriel au bord des Grands lacs, où il lui faut convaincre un électorat de cols-bleus. Elle devrait encore appeler à "tourner la page d'une décennie avec Donald Trump", qui a autant bouleversé la démocratie américaine que les relations internationales. Kamala Harris le dépeint en "fasciste" à l'esprit "vengeur" .
Le tribun populiste, sur lequel les condamnations judiciaires et inculpations semblent glisser, est lui passé aux insultes ouvertes, en disant de sa rivale qu'elle est "bête comme ses pieds". Il se présente en homme providentiel pour des Etats-Unis menacés d'un cataclysme économique et "envahis" par des millions d'immigrés clandestins "meurtriers".
Mode de scrutin complexe
Le mode de scrutin est complexe. La présidence est adjugée au suffrage universel indirect: les Américains votent pour un collège de 538 grands électeurs, répartis entre les 50 Etats, sans que le total des voix à l'échelle nationale ne soit décisif.
Une grande majorité de ces Etats sont déjà considérés comme acquis soit à Kamala Harris, soit à Donald Trump. Voilà pourquoi les efforts des candidats et le suspense se concentrent sur les sept "swing states".
L'ancien président n'a jamais reconnu sa défaite de novembre 2020. Il est poursuivi au pénal pour son rôle dans l'assaut de ses partisans contre le Capitole, le 6 janvier 2021.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
250 suppressions de postes chez Canal+, selon l'intersyndicale
Quelque 250 postes vont être supprimés dans le groupe Canal+, dont 150 en lien avec la fin de sa chaîne C8 le 28 février, a indiqué vendredi l'intersyndicale de la filiale de Vivendi. Celle-ci se trouve dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.
Lors d'un comité social et économique (CSE) réuni vendredi, "les élus de Canal+ ont appris avec consternation le choix de la direction de faire un plan social, concernant 150 postes (CDI, CDD, pigistes et intermittents) liés à l'arrêt de la chaîne C8 et 100 autres additionnels" au sein du groupe, détaille l'intersyndicale CGT, CFE-CGC, CFDT et +Libres (syndicat autonome) dans un communiqué.
"Nous sommes en total désaccord avec ces décisions. De plus, aucun argument économique ne justifie ce plan social +additionnel+" de 100 personnes, estiment ces organisations.
Sollicitée par l'AFP, la direction du groupe n'avait pas encore réagi vendredi soir.
L'intersyndicale a indiqué demander "à la direction de revenir sur ces décisions" et se réserve "la possibilité de les contester syndicalement".
Ces suppressions de postes interviennent au lendemain de l'annonce par le groupe Canal+ du retrait à partir de juin 2025 de ses quatre chaînes payantes sur la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), en réaction également au non-renouvellement de la fréquence de C8 et à "un environnement fiscal et réglementaire de plus en plus contraignant".
La décision en juillet du régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, sur C8 avait provoqué une déflagration dans l'audiovisuel, certains y voyant une forme de censure, d'autres manifestant leur satisfaction.
Hanouna
En évinçant C8, qui cumule 7,6 millions d'euros d'amende en raison des dérapages de l'animateur Cyril Hanouna, le régulateur avait envoyé un signal aux chaînes sur la nécessité de respecter leurs obligations, en matière de maîtrise de l'antenne notamment.
L'Arcom doit finaliser dans les prochains jours le processus de réattribution de 15 fréquences TNT en 2025, dont C8 a été exclu.
Mobilisée comme tout l'empire Canal+, C8 a lancé début novembre une pétition en ligne pour demander son maintien, qui a rassemblé plus de 970'000 signatures.
L'annonce d'un plan social survient également trois jours avant une assemblée générale décisive pour le projet de scission de Vivendi en quatre entités indépendantes, dont la société Canal+.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Descente de Beaver Creek: Murisier surprend Odermatt
Doublé suisse lors de la descente de Coupe du monde de Beaver Creek! Justin Murisier a signé son premier succès en devançant de 0''20 son pote Marco Odermatt.
Tout vient à point à qui sait attendre. Les spécialistes imaginaient une première victoire de Justin Murisier il y a bien longtemps, lui qui est membre du Cirque blanc depuis 2010. Mais il y a eu des blessures, des doutes, trop de fougue et de multiples autres facteurs qui ont freiné la progression du Bagnard, auteur d'un unique podium en Coupe du monde, une 3e place en géant - sa discipline de base - décrochée voici quatre ans en géant à Alta Badia.
Alors voir le Valaisan remporter sa première victoire en Coupe du monde en descente a quelque chose d'un peu irréel. Pas que Murisier n'en était pas capable, mais il ne faut pas perdre de vue que ce dernier n'a commencé la descente qu'en 2021. Parti avec le dossard 3, le Bagnard a été bon dans tous les secteurs. Fluide sur le haut dans le secteur de glisse, précis dans les passages techniques, Murisier a été le meilleur, tout simplement. Même meilleur qu'Odermatt.
"Débarrassé" d'Aleksander Aamodt Kilde, vainqueur des quatre dernières courses dans le Colorado (2 descentes et 2 Super-G) mais malheureusement blessé, Marco Odermatt a donc trouvé son maître au sein de sa propre équipe. Très offensif, le Nidwaldien n'a pas ménagé ses efforts. Après 1'17, le patron de la Coupe du monde était même devant, mais il a commis quelques imprécisions dans la partie finale. Le podium est complété par Miha Hrobat à 0''35.
Justin Murisier rejoint au palmarès des vainqueurs suisses en descente à Beaver Creek des grands noms tels que Franz Heinzer, Peter Müller, Carlo Janka, Patrick Küng et Beat Feuz.
Trois autres Suisses sont pour l'heure encore dans le top 15. Stefan Rogentin et Alexis Monney sont ex-aequo à la 11e place, tandis que Marco Kohler occupe le 13e rang.
Cela s'est moins bien passé pour Franjo von Allmen, seulement 21e.
Point noir dans le camp helvétique, la chute d'Arnaud Boisset. Le Valaisan a violemment heurté la neige avec la tête avant de partir dans les filets. Il a été descendu en luge.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Tadej Pogacar remporte le Vélo d'or 2024
Intouchable cette saison, le Slovène Tadej Pogacar a remporté vendredi le Vélo d'or, récompensant le meilleur coureur cycliste de l'année 2024. La Belge Lotte Kopecky a été couronnée chez les femmes.
Déjà primé en 2021, Pogacar, qui a écrasé la saison avec notamment des victoires dans le Tour de France, le Tour d'Italie et lors des Mondiaux de Zurich, succède au Danois Jonas Vingegaard au palmarès de ce prix organisé par Vélo Magazine et considéré comme le plus prestigieux du cyclisme.
Lotte Kopecky, qui est devenue championne du monde et a remporté Paris-Roubaix, est récompensée pour la première fois et succède à la Néerlandaise Demi Vollering. Pogacar et Kopecky décrochent aussi le prix Eddy Merckx de meilleurs coureurs de classiques, selon le vote d'un jury international de 40 journalistes spécialisés.
C'était la deuxième fois que le trophée du Vélo d'or, décerné tous les ans depuis 1992 (2022 pour les femmes), était remis lors d'une cérémonie au pavillon Gabriel, sur les Champs-Elysées, sur le modèle du Ballon d'or en football. Au total, neuf trophées ont été décernés, en présence de Pogacar.
Le premier Prix Gino Mäder
Cette édition du Vélo d'or a également été celle de la première attribution du Prix Gino Mäder. Ce trophée récompensant des actions solidaires ou un engagement pour des causes sociétales porte le nom du coureur helvétique, décédé tragiquement après une chute lors du Tour de Suisse 2023. Il a été décerné à l'Espagnol Luis Angel Maté pour son implication sur les questions environnementales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Belinda Bencic déroule et rejoint le dernier carré
Belinda Bencic poursuit son retour convaincant sur le circuit WTA en cette fin d'année 2024. La Saint-Galloise a battu Océane Dodin vendredi pour rejoindre les demi-finales du tournoi d'Angers.
La championne olympique, retombée au 913e rang mondial après avoir donné naissance à sa fille Bella, n'a pas tremblé face à la Française (WTA 113). Elle a certes perdu sa mise en jeu dès l'entame du match mais a rapidement fait son retard avant de dérouler, pour finalement s'imposer 6-3 6-1 en une heure de jeu.
En demi-finale, Belinda Bencic affrontera l'Américaine Varvara Lepchenko (WTA 138) ou la Tchèque Dominika Salkova (WTA 166). En trois matches disputés dans la Loire, la Suissesse n'a pas encore perdu la moindre manche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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