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International

Des employés de plus de 50 cafés Starbucks cherchent à se syndiquer

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Après une âpre bataille, des employés de deux cafés Starbucks de Buffalo avaient obtenu en décembre la création du premier syndicat au sein d'un établissement de la chaîne aux Etats-Unis, une victoire qui suscite de l'enthousiasme chez leurs collègues à travers le pays (archives). (© KEYSTONE/FR171816 AP/JOSHUA BESSEX)

Des employés de plus de 50 cafés Starbucks cherchent à rejoindre l'organisation à l'origine de l'âpre bataille qui a mené à la création du premier syndicat au sein d'un établissement géré par la chaîne aux Etats-Unis, a annoncé lundi Starbucks Workers United (SWU).

La victoire du syndicat en décembre dans deux cafés de Buffalo, ville à la frontière avec le Canada, a suscité l'enthousiasme.

Avant même l'annonce des résultats, les employés de trois autres établissements de la zone de Buffalo ainsi que d'un café en Arizona avaient demandé à pouvoir organiser des votes en vue de rejoindre le SWU. Les élections, par correspondance, y sont en cours.

D'autres magasins ont ensuite rejoint le mouvement: 32 ont déjà déposé un dossier auprès de l'agence américaine en charge du droit du travail (NLRB) et 16 autres prévoient de le faire, a détaillé SWU lundi en soulignant qu'ils sont répartis dans 19 Etats. "Notre mouvement ne fait que grandir", a commenté le syndicat sur son compte Twitter.

L'organisation fait cet état des lieux au premier jour de négociations entre la direction et les employés des deux magasins syndiqués à Buffalo. Conformément à la loi américaine, le groupe a l'obligation de "négocier de bonne foi" mais pas forcément d'aboutir à une convention salariale.

"Nous sommes impatients de négocier"

L'entreprise, qui avait mobilisé de grands moyens pour tenter de dissuader la création d'un premier syndicat, assure qu'elle veut "écouter et apprendre" de ses employés.

"Le succès de Starbucks - passé, présent et futur - repose sur la façon dont nous nous travaillons avec nos partenaires", a déclaré une porte-parole à l'AFP. Le groupe dit vouloir respecter le droit de ses salariés à se syndiquer et suivre les règles du NLRB mais aussi mettre en avant les relations directes avec ses employés.

"Nous sommes impatients de négocier pour obtenir un contrat dont nous pouvons tous être fiers", a affirmé de son côté Michelle Eisen, manager au café d'Elmwood à Buffalo et une des meneuses de la syndicalisation, dans le communiqué.

"Nous appelons aussi Starbucks à mettre fin à sa guerre contre les syndicats. On ne peut pas s'assoir à la table des négociations et négocier de bonne foi tout en essayant activement et agressivement de décourager" les autres employés cherchant à se syndiquer à travers le pays, a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Inde: enquête sur la chute d'un panneau qui a fait 14 morts

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Un énorme panneau publicitaire s'est écrasé sur une station-service à Bombay, tuant plusieurs personnes. (© KEYSTONE/AP/Rajanish Kakade)

La police de Bombay, capitale financière de l'Inde, a ouvert une enquête criminelle après l'effondrement d'un immense panneau publicitaire sur une station-service qui a tué 14 personnes, ont rapporté mardi les médias locaux.

Les autorités locales ont confirmé mardi la mort de 14 personnes et 75 blessés, tandis que les opérations de sauvetage étaient toujours en cours.

"Des soins médicaux sont actuellement prodigués à 44 personnes blessées, 31 sont déjà sorties de l'hôpital", a indiqué la municipalité de la ville sur X.

"Malheureusement, 14 personnes (ont succombé) dans l'accident", a-t-elle précisé.

Gaurav Chauhan, de la National Disaster Response Force (Force nationale de réponse aux catastrophes), a déclaré à l'AFP que l'effondrement du panneau au-dessus d'une pompe à essence avait compliqué les opérations.

"Nous ne sommes pas en mesure d'utiliser des équipements en cas d'incendie ou d'autres risques (...) nous utilisons donc d'énormes grues pour déblayer les débris", a-t-il déclaré.

Selon les médias, la police de Bombay a déposé une plainte pour homicide volontaire contre le propriétaire d'Ego Media, identifiée comme la société ayant installé le panneau.

La police de la ville n'avait pu être jointe par l'AFP mardi matin et rien n'indiquait que le propriétaire avait été placé en garde à vue.

Echafaudage mis en cause

La conseillère municipale Rakhee Jadhav a affirmé que l'effondrement aurait pu être évité, l'imputant à un échafaudage de mauvaise qualité.

"Si ce panneau avait été correctement installé (...) il n'y aurait pas eu de victimes", a-t-elle déclaré. "Cette zone est un marais, de basse altitude, les fondations de panneau publicitaire auraient dû être plus proches de la roche".

La tempête qui a frappé Bombay a déraciné des arbres et provoqué de brèves coupures de courant dans plusieurs quartiers, perturbant également le réseau ferroviaire.

L'aéroport international de Bombay a temporairement interrompu ses vols et au moins quinze avions ont été déroutés.

Lundi soir, Eknath Shinde, ministre en chef de l'État de Maharashtra, a déclaré que son gouvernement avait ordonné un audit structurel de tous les panneaux d'affichage de la ville.

Son adjoint, Devendra Fadnavis, a précisé que le gouvernement de l'État versera 500'000 roupies (6000 dollars) d'indemnités aux familles des défunts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'UE adopte le pacte migratoire mais des pays veulent aller au-delà

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Les pays de l'UE ont donné mardi leur feu vert final à la vaste réforme de la politique migratoire européenne. (photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/TOMS KALNINS)

Les pays de l'UE ont donné mardi leur ultime feu vert au pacte sur la migration et l'asile, une vaste réforme qui durcit le contrôle de l'immigration en Europe, mais une partie d'entre eux réclament déjà d'aller plus loin.

A moins d'un mois des élections européennes pour lesquelles les sondages prédisent une poussée des partis anti-immigration, cet ensemble d'une dizaine de législations, âprement négocié pendant des années, a été formellement adopté par le Conseil de l'UE (représentant les Etats membres). Le Parlement avait donné son aval en avril.

La Hongrie et la Pologne ont voté contre tous les textes, qui ont été adoptés à la majorité qualifiée (55% des Etats membres représentant au moins 65% de la population de l'UE). L'Autriche et la Slovaquie ont voté contre certains.

La réforme met en place une procédure de "filtrage" des migrants aux frontières de l'UE pour les identifier et distinguer plus rapidement ceux qui ont des chances d'obtenir l'asile de ceux qui ont vocation à être renvoyés vers leur pays d'origine. Elle établit aussi un mécanisme de solidarité entre les 27 pays dans la prise en charge des demandeurs d'asile.

Ce pacte se fonde sur une proposition de la Commission présentée en septembre 2020, après l'échec d'une précédente tentative de réforme au moment de la crise des réfugiés de 2015-2016.

A côté de cette réforme, qui ne s'appliquera que courant 2026, l'UE multiplie les accords, controversés, avec les pays d'origine et de transit des exilés (Tunisie, Mauritanie, Egypte) pour tenter de réduire le nombre d'arrivées à ses frontières.

L'UE, qui accueille par ailleurs plus de 4 millions de réfugiés ukrainiens, fait face à une hausse des demandes d'asile, qui ont atteint 1,14 million en 2023, soit leur plus haut niveau depuis 2016, selon l'Agence européenne pour l'asile. Les entrées "irrégulières" dans l'UE sont aussi en augmentation, à 380'000 en 2023, selon Frontex.

Une "procédure à la frontière" est prévue pour ceux qui ont statistiquement le moins de chances d'obtenir l'asile: ils seront retenus dans des centres le temps que leur dossier soit examiné, six mois maximum. Les autres demandeurs d'asile suivront la procédure classique.

Les organisations de défense des droits humains, de même que des élus de gauche et écologistes, n'ont eu de cesse de dénoncer ce pacte, fustigeant la possibilité de placer en détention les familles avec enfants et une "criminalisation" des exilés. A l'inverse, l'extrême droite a dénoncé la "faiblesse" de la réforme.

"Beaucoup de questions"

La règle en vigueur selon laquelle le premier pays d'entrée dans l'UE d'un migrant est responsable de sa demande d'asile est maintenue avec quelques aménagements. Mais pour aider les pays où arrivent de nombreux exilés, comme l'Italie, la Grèce ou l'Espagne, un système de solidarité obligatoire est organisé.

Les autres Etats membres doivent accueillir un certain nombre de demandeurs d'asile ou apporter une contribution - financière ou matérielle - au profit du pays sous pression migratoire.

Le pacte s'imposera à tous les pays de l'UE, sous peine de procédures d'infraction. Mais les détails de mise en oeuvre pratique de cette réforme complexe restent encore à préciser.

Et des Etats membres ont déjà signalé leur volonté d'aller plus loin dans l'externalisation de la gestion migratoire.

L'Italie a conclu récemment avec l'Albanie un accord pour envoyer dans ce pays candidat à l'UE des migrants secourus dans les eaux italiennes, afin que leurs demandes d'asile y soient traitées.

Un groupe de pays, emmenés par le Danemark et la République tchèque, s'apprêtent à envoyer une lettre dans laquelle ils plaident pour transférer des migrants hors de l'UE. Ces nouvelles propositions, dont la version définitive n'a pas été dévoilée, sont destinées à la prochaine Commission, qui prendra ses fonctions après les Européennes.

Cela "pose beaucoup de questions sur le type de modèle possible. Notamment parce qu'il faudra qu'il soit aligné avec les textes européens", souligne Camille Le Coz, directrice associée au centre de réflexion Migration Policy Institute Europe.

La loi européenne prévoit qu'un immigrant arrivant dans l'UE puisse être envoyé dans un pays extérieur au bloc où il aurait pu demander l'asile, à condition qu'il ait un lien suffisant avec ce pays tiers. Ce qui exclut à ce stade un modèle de type Royaume-Uni/Rwanda.

"Ce qui va devoir être précisé, c'est d'une part, les modalités" de ces propositions d'externalisation, poursuit l'experte. "Et d'autre part avec qui les autorités européennes travaillent, quels Etats tiers", souligne-t-elle, notant par ailleurs que le caractère dissuasif de telles solutions sur l'immigration n'a jusqu'à présent pas été démontré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Allemagne: l'inflation stable à 2,2% en avril, sur un an

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L'inflation se stabilise en Allemagne, à la faveur notamment des prix de l'alimentation et de l'énergie (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'inflation en Allemagne s'est bien stabilisée en avril à 2,2% sur un an, freinée depuis le début d'année par les prix de l'énergie et des produits alimentaires, selon des chiffres définitifs publiés mardi.

L'indice des prix à la consommation, qui avait baissé de 0,3 point de pourcentage en mars par rapport à février, n'a pas bougé entre mars et avril, a indiqué dans un communiqué l'institut fédéral de statistique Destatis, confirmant des chiffres provisoires. "Le taux d'inflation est inférieur à 3% depuis le début de l'année", grâce à la modération des "prix de l'énergie et des produits alimentaires en particulier", a commenté Ruth Brand, présidente de Destatis, dans un communiqué.

Cependant, le taux d'inflation dit sous-jacent, mesuré hors variation des prix de l'alimentation et de l'énergie, demeure "supérieur à l'inflation globale depuis le début de l'année", fait-elle remarquer. La hausse des prix des services notamment a représenté 3,4% sur un an, même si un recul de 24% sur un an a été enregistré pour les billets de trains et de bus, grâce au ticket mensuel à 49 euros valable dans tout le pays, mis en place l'été dernier.

Sur un mois, l'inflation atteint 0,5%, contre 0,4% en mars. La raison repose notamment sur la fin de la réduction de la TVA (de 19% à 7%) dans les prix d'énergie. Sur un an, les prix d'énergie baissent de 1,2%, moins vite qu'en mars (-2,7%). Servant de référence à la Banque centrale européenne, l'indice global des prix harmonisé a légèrement augmenté en avril, à 2,4% sur un an, mais reste proche de l'objectif à terme de 2%.

A moins d'une résurgence surprise de l'inflation en mai, les conditions seront réunies pour une baisse des taux lors de la prochaine réunion de l'institut monétaire en juin, selon la position de la BCE affichée en avril et reprise depuis par ses principaux dirigeants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le CICR ouvre un hôpital à Rafah avec la Croix-Rouge suisse

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Les infrastructures de santé dans la bande de Gaza ont été largement affectées depuis le début de la guerre dans le territoire palestinien. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les bombardements israéliens ont largement mis à mal les infrastructures de santé dans la bande de Gaza. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a ouvert mardi un hôpital de campagne de 60 lits à Rafah avec 11 sociétés nationales, dont la Croix-Rouge suisse.

"Nous avons nos premiers patients et le premier bébé", a affirmé à la presse un porte-parole de l'organisation. La mère de celui-ci a précisé avoir tenté d'être soignée dans un autre centre de santé, mais n'avoir pu l'être en raison du manque de personnel, avant de rejoindre ce nouveau site.

Ce dispositif, "bien approvisionné pour le moment", doit lui s'ajouter aux efforts du Croissant-Rouge palestinien pour garantir une prise en charge des cas urgents. Depuis le début de la guerre en octobre dernier, près d'une vingtaine de membres de celui-ci ont été tués et des collaborateurs ont été détenus par l'armée israélienne.

Mais le Croissant-Rouge pilote toujours trois postes médicaux avancés, six points médicaux et trois cliniques. L'hôpital pourra lui garantir des opérations chirurgicales et des soins notamment pour les femmes et les enfants. Il pourra faire face également à un volume important de blessés.

Environ 200 personnes pourront être prises en charge chaque jour. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un tiers des hôpitaux et 30% des centres de santé du territoire palestinien restent fonctionnels. Mais ils sont surchargés et manquent de matériel et de ressources, alors que de nombreux déplacés s'y réfugient également.

Le manque d'accès à l'eau et à la nourriture augmente les maladies contagieuses dans ces sites. Le CICR appelle à nouveau les parties à protéger les infrastructures et le personnel de santé, conformément au droit international humanitaire (DIH). Une trentaine de personnes, dont de la Croix-Rouge suisse, oeuvreront dans le nouvel hôpital dans le sud du territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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