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International

Des tirs font neuf morts dans un abri de l'ONU à Gaza

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Un abri de l'ONU une nouvelle fois frappé dans la bande de Gaza (Photo prétexte). (© KEYSTONE/AP/BERNAT ARMANGUE)

Au moins neuf personnes, selon l'ONU, ont été tuées mercredi dans des tirs de char contre un de ses refuges pour déplacés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, une frappe "déplorée" par les Etats-Unis.

"Deux chars ont frappé un bâtiment qui abrite 800 personnes", a précisé Thomas White, directeur à Gaza de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), alors que l'armée israélienne a intensifié ses opérations contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Khan Younès qu'elle encercle.

"Nous déplorons l'attaque perpétrée aujourd'hui contre le centre de formation des Nations unies à Khan Younès", a déclaré à la presse le porte-parole adjoint du département d'Etat, Vedant Patel, parlant d'un incident "terriblement préoccupant".

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a répondu qu'un "examen complet des opérations des forces dans les environs était en cours" mais qu'elle avait "exclu (...) une frappe aérienne ou d'artillerie". Le message de l'armée évoque aussi "la possibilité" d'un tir du Hamas.

Philippe Lazzarini, chef de l'Unrwa, a pour sa part fustigé "encore une fois une violation flagrante des règles fondamentales de la guerre".

Clairement identifiable

Le responsable onusien n'a pas accusé formellement Israël mais il a relevé, lui aussi sur X, que le centre de formation devenu abri "est clairement marqué comme une structure de l'ONU et ses coordonnées ont été partagées avec les autorités israéliennes".

Le bilan, de neuf morts, est "probablement plus élevé", a-t-il ajouté.

L'armée israélienne avait indiqué mardi avoir "encerclé" Khan Younès, où elle a intensifié ses opérations contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, entamées fin octobre.

Des images diffusées par la chaîne Al Jazeera en arabe montraient d'épaisses fumées et des flammes émergeant du bâtiment. Les responsables onusiens donnaient des chiffres différents de la capacité totale de la structure, estimée à 30'000 personnes par Philippe Lazzarini.

Mardi, ce dernier avait annoncé que le même bâtiment avait déjà "été touché pendant les opérations militaires", avec déjà un bilan de six morts. Les forces israéliennes avaient cette fois indiqué à l'AFP ne pas en être informées.

Alors que les forces israéliennes poursuivent leurs opérations, plus d'un million de personnes sont entassées à Rafah, au sud de Khan Younès, près de la frontière avec l'Egypte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Trump tergiverse sur l'idée de renvoyer le président de la Fed

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Donald Trump reproche depuis plusieurs mois à Jerome Powell, qu'il surnomme "Trop tard Powell", de ne pas avoir baissé les taux d'intérêts de la banque centrale alors que, selon lui, l'inflation n'est plus un problème. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président américain Donald Trump a soufflé mercredi le chaud et le froid sur l'avenir du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, assurant réfléchir à le licencier avant de considérer la possibilité comme "très improbable".

Lors d'un point presse à la Maison Blanche, en présence du prince héritier du Bahreïn Salmane Hamad ben Issa Al-Khalifa, M. Trump a jugé que M. Powell "fait du mauvais boulot" mais ne "parle pas" de le licencier, après avoir assuré un peu plus tôt dans la matinée qu'il y réfléchissait, soulignant ensuite qu'il "n'écarte rien mais c'est très improbable".

Il s'agit d'une forme de rétropédalage de la part du président américain, qui avait assuré un peu plus tôt à des journalistes qu'il estimait que le coût de la rénovation des bâtiments de la Fed, à Washington, pouvait être "une raison pour justifier un licenciement".

Les travaux ont en effet d'ores et déjà coûté 2,5 milliards de dollars, selon le Bureau de gestion et du budget (OMB) de la Maison Blanche, Donald Trump y voyant une mauvaise utilisation de fonds fédéraux.

"Je n'aurais pas imaginé qu'il allait dépenser 2,5 milliards de dollars pour construire une petite extension à la Fed", avait déclaré à la presse le président américain depuis la Maison Blanche plus tôt dans la journée. "Est-ce une raison pour justifier un licenciement? Je pense que ça peut l'être".

Selon la Maison Blanche, le président américain a bien rencontré mardi soir des élus républicains afin de discuter avec eux du sujet, une source précisant à l'AFP que le président réfléchissait à le faire, même si ce n'est pas imminent.

L'inflation pas un problème

M. Trump reproche depuis plusieurs mois à M. Powell, qu'il surnomme "Trop tard Powell", de ne pas avoir baissé les taux d'intérêts de la banque centrale alors que, selon lui, l'inflation n'est plus un problème.

Il a ainsi appelé mardi la Fed à abaisser ses taux directeurs, actuellement situés dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, de trois points de pourcentage.

Interrogé sur le sujet lors d'une interview sur CNBC, le directeur général de Goldman Sachs, David Solomon, a estimé qu'il "serait très mauvais que le Président licencie celui de la Fed", ajoutant n'avoir pas d'éléments dans l'immédiat sur le sujet.

Les marchés financiers ont mal digéré cette information. Le dollar est brièvement tombé de 1% face à l'euro avant de remonter.

Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à trente ans s'est soudainement tendu à 5,07% contre 5,02% la veille, avant de retomber légèrement.

L'or, valeur refuge par excellence, gagnait du terrain (+0,74%).

Les indices vedettes de Wall Street ont aussi reculé dans la foulée, avant de quelque peu se reprendre après la volte-face de M. Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

11e étape: Mauro Schmid battu au sprint par Abrahamsen

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Jonas Abrahamsen a devancé Mauro Schmid sur la ligne à Toulouse (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Mauro Schmid est passé tout près de l'exploit lors de la 11e étape du Tour de France à Toulouse après 157 km d'efforts. Mais le Zurichois a été devancé d'un cheveu par Jonas Abrahamsen.

Il n'a manqué qu'un tout petit peu de kick sur la fin pour assister à la première victoire suisse sur le Tour depuis 2020 et Marc Hirschi. Après le premier jour de repos, les organismes étaient rechargés pour une étape qui a souri aux attaquants baroudeurs.

Mauro Schmid, Jonas Abrahamsen et Davide Ballerini sont partis dès le début de l'étape, rejoints plus tard par Fred Wright et Mathieu Burgaudeau. Ces cinq hommes ont dû résister à un groupe dans lequel il y avait Mathieu van der Poel et Wout Van Aert. Le Néerlandais a attaqué dans la dernière côte de Pech David pour un effort solitaire finalement pas récompensé.

Ben Healy conserve le maillot jaune, alors que Tadej Pogacar a chuté à 3,6 km de l'arrivée. Touché par la roue d'un autre coureur, le Slovène n'a rien perdu puisque les autres favoris l'ont attendu.

Jeudi, la 12e étape promet beaucoup avec la première arrivée dans les Pyrénées. Le peloton partira d'Auch pour arriver 180 km plus tard au Hautacam (1519 m) pour une montée classée hors catégorie. Avant ce plat de résistance, les coureurs seront passés par le Col de Soulor (1re) et le Col des Bordères (2e). C'est la septième fois que le Tour passe par Hautacam. La dernière fois, en 2022, c'est Jonas Vingegaard qui s'était imposé avec plus d'une minute d'avance sur Tadej Pogacar.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Henri Giscard d'Estaing évincé du Club Med

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"Je suis contraint de mettre fin à mes fonctions de président du Club Med", a déclaré son président Henri Giscard d'Estaing, expliquant que cela faisait suite à la désignation par Fosun d'un nouveau président, "sans (son) accord". (archives) (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

Après plusieurs mois de tensions avec l'actionnaire principal, le chinois Fosun, Henri Giscard d'Estaing, 68 ans, président du Club Med depuis décembre 2002, a annoncé mercredi avoir été "révoqué de fait", mettant fin à 22 ans de présidence.

"Je suis contraint de mettre fin à mes fonctions de président du Club Med", a-t-il déclaré lors d'une visioconférence avec la presse, expliquant que cela faisait suite à la désignation par Fosun d'un nouveau président, "sans (son) accord" et dont il n'a pas donné le nom.

"J'ai informé Fosun que je prenais acte de la décision de nommer quelqu'un à ma place, sans transition et sans mon accord", a-t-il dit.

Henri Giscard d'Estaing avait réussi à maintenir sa position à la tête du Club Med en 2024 après un réaménagement de la direction du groupe de tourisme, sur fond de tensions avec Fosun, qui avait abouti au départ de Michel Wolfovski, directeur général adjoint et bras droit d'Henri Giscard d'Estaing.

"J'ai répété que je n'avais pas vocation à l'éternité, que mon ambition n'est pas de durer", a-t-il soutenu mercredi. "J'avais indiqué clairement aux dirigeants de Fosun que j'étais volontaire et désireux, si les conditions étaient réunies, d'assurer personnellement le succès de cette transition en accompagnant le futur dirigeant pendant six mois dans mon rôle de président".

Les tensions avaient toutefois persisté, notamment début juin, lorsqu'il avait plaidé pour un retour prochain du groupe à la Bourse de Paris. Fosun avait alors réagi, déclarant ne pas envisager "à ce stade" d'introduction en Bourse. Henri Giscard d'Estaing assurait le lendemain n'avoir "aucune divergence de vue" avec l'actionnaire chinois.

"Cotation nécessaire"

"J'avais soutenu ardemment depuis près de deux ans le projet de Fosun d'avoir des actionnaires minoritaires pour le Club Med. Ce projet n'ayant pas abouti (...), la clé du succès est donc désormais la +recotation+ du Club Med à Paris en 2026", a-t-il insisté mercredi.

"Aujourd'hui, cette cotation est plus nécessaire que jamais. Il faut une gouvernance internationale pour le Club Med, respectueuse de ses valeurs et de son ancrage français. Et ce n'est plus le cas aujourd'hui", a-t-il martelé.

Le groupe Club Med était sorti de la cote en mars 2015, après son rachat par Fosun au terme d'une longue offre publique d'achat (OPA).

"La grande majorité des administrateurs est basée à Shanghai, a peu d'expérience internationale et ne parle pas anglais. Ils ne connaissent pas ou peu le Club Med dans sa dimension mondiale et ses racines françaises", a dénoncé Henri Giscard d'Estaing.

Sous son impulsion, le Club Med a amorcé une montée en gamme il y a une vingtaine d'années, ce qui lui a permis en 2024 d'afficher des résultats record dépassant les 2 milliards de vente et multipliant sa marge opérationnelle par quatre en dix ans pour approcher les 10%.

"Cette transformation réussie est le résultat de la stratégie que j'ai décidée et qui a été mise en oeuvre avec résilience et courage par les équipes du Club Med", a déclaré mercredi Henri Giscard d'Estaing.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'UE propose un budget en nette hausse mais pas pour la PAC

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C'est un "budget ambitieux", a souligné le commissaire européen au Budget Piotr Serafin devant les eurodéputés à Bruxelles. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

La Commission européenne a dévoilé mercredi sa proposition de budget 2028-2034, fixé à 2000 milliards d'euros, en nette hausse. Avec des moyens supplémentaires pour compétitivité et défense, tandis qu'un bras de fer démarre sur la politique agricole commune (PAC).

C'est le budget européen "le plus ambitieux jamais proposé", a souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Dans ce nouveau budget, la Commission érige clairement la compétitivité en priorité, à 451 milliards d'euros, confirmant le tournant pro entreprises de l'UE en pleines tensions commerciales avec les Etats-Unis de Donald Trump.

100 milliards pour Kiev

Trois ans après le déclenchement de la guerre en Ukraine, l'exécutif souligne aussi sa mobilisation en faveur de la défense, et promet une enveloppe de 100 milliards de soutien supplémentaire à Kiev de 2028 à 2034.

De quoi faire rugir le Premier ministre hongrois Viktor Orban. "L'Ukraine bénéficierait d'une aide financière massive, tandis que les agriculteurs européens seraient perdants", a fustigé le dirigeant nationaliste.

300 milliards pour les agriculteurs

Selon la Commission, 300 milliards d'euros seront consacrés aux "revenus des agriculteurs".

Dans le budget précédent, la PAC représentait 387 milliards d'euros, dont 270 milliards d'aides directes aux agriculteurs. Mais l'exécutif européen devrait proposer une nouvelle architecture budgétaire qui alarme les agriculteurs.

Le Copa-Cogeca, lobby des agriculteurs européens, a lancé les hostilités dès mercredi en organisant une marche de protestation, sans tracteurs, de quelques centaines de manifestants devant la Commission.

Casse-tête

Bruxelles donne ainsi le coup d'envoi de deux ans de négociations qui s'annoncent difficiles entre les 27. Il a fallu faire des choix tant l'équation budgétaire de l'UE relève du casse-tête.

Déjà exsangues, les Etats ne veulent pas mettre davantage dans le pot commun, à l'image de la France qui a indiqué mercredi, par la voix de l'entourage de la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, qu'elle verserait moins que prévu en 2026. Ce, alors même que la liste des dépenses européennes ne cesse de s'allonger.

Le précédent budget, de 2021 à 2027, représentait 1200 milliards d'euros mais avait été complété par un plan de relance de 800 milliards pendant la crise Covid. Et l'augmentation proposée à l'avenir s'explique partiellement par le remboursement de l'emprunt européen contracté pendant la pandémie et par l'inflation.

La transformation de la politique agricole commune va être au coeur de la bataille.

"Nous reviendrons"

"Cette proposition est une provocation", "personne n'a intérêt à défier les agriculteurs européens, si ce message n'a pas été entendu, nous reviendrons", a prévenu le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau, premier syndicat agricole français, lors de la manifestation à Bruxelles.

Le Parlement s'y oppose également, selon l'eurodéputé roumain Siegfried Muresan (PPE, droite), rapporteur de ce budget. C'est un "démantèlement" de la PAC, abonde sa collègue française Céline Imart. "La Commission troque le tracteur pour la calculette".

Echaudée par le mouvement de colère agricole de 2024, la Commission se veut pourtant rassurante. La PAC continuera de fonctionner avec des règles propres et de moyens financiers fléchés, assure-t-elle, en particulier pour les aides directes aux agriculteurs.

Au moins deux dispositifs sur le soutien aux régions rurales défavorisées et l'innovation agricole quitteraient cependant le giron des financements PAC pour rejoindre ceux destinés à la cohésion des territoires.

Mode de calcul de la PAC revu

La Commission voudrait aussi revoir le mode de calcul des versements de la PAC, afin de mieux cibler ses bénéficiaires.

Pour éviter de trop financer les plus grandes exploitations, Bruxelles voudrait plafonner à 100'000 euros les aides à l'hectare et introduire une dégressivité. Mais là encore, les négociations s'annoncent délicates.

Enjeux climatiques

Autre sujet, les enjeux climatiques, au moment où les Verts craignent que les contraintes budgétaires poussent à sacrifier les crédits consacrés à la protection de l'environnement.

Dans ce domaine comme dans d'autres, la Commission cherche de nouvelles ressources. Elle propose une taxation supplémentaire sur le tabac ou une nouvelle taxe sur les déchets électroniques non recyclés.

Quels seront les arbitrages dans deux ans ? "Comme d'habitude, tout se finira par cinq jours de négociations" lors d'un sommet entre les 27, prédit un fonctionnaire européen.

Avec en creux, la division persistante au sein de l'Union européenne entre les Etats les plus "frugaux" budgétairement et ceux comme la France qui plaident pour un nouvel emprunt commun européen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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