Rejoignez-nous

International

Deutsche Bahn démarre un "pont ferroviaire" vers Kiev

Publié

,

le

Une locomotive de la Deutsche Bahn arborant un drapeau ukrainien dans la gare de triage de Seddin, au Brandebourg, s'apprête à acheminer un train de conteneurs de marchandises de première nécessité jusqu'à Kiev. (archives) (© KEYSTONE/AP/Fabian Sommer)

La compagnie allemande Deutsche Bahn a lancé vendredi un "pont ferroviaire" de trains cargos à destination de Kiev, pour livrer des biens de première nécessité à l'Ukraine en guerre, a-t-il annoncé dans un communiqué.

"Dans la nuit de jeudi à vendredi, un premier train (...) est parti de la gare de triage de Seddin, près de Berlin, en direction de Kiev", a indiqué l'entreprise publique.

Au total, ce train, chargé de 15 conteneurs, contient "350 tonnes" de marchandises, a ajouté Deutsche Bahn (DB), détenu à 100% par l'État allemand.

Il apporte des "sacs de couchages, matelas, couches, conserves, eau potable, vêtement chauds et aliments pour bébés", ainsi que du matériel médical, selon DB.

Et des "trains supplémentaires" devraient suivre "dans les prochains jours", a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe.

Les filiales de fret commercial DB Cargo, et de logistique, DB Schenker, organisent cette opération.

"Aujourd'hui, nous commençons à aider rapidement - avec ce qui est le plus nécessaire", a commenté dans un communiqué Sigrid Nikutta, présidente de DB Cargo.

Pour acheminer cette aide, la Deutsche Bahn dit avoir mis en place un réseau logistique ferroviaire "sûr et stable" pour traverser le pays en guerre, sans donner plus de détails.

Des dons humanitaires des particuliers allemands seront également acheminés via ce réseau logistique, affirme l'entreprise.

Des points de collecte ont en effet été ouverts par trois agences de la filiale DB Schenker à Cologne (ouest), Hanovre (nord) et Munich (sur) pour la réception de l'aide humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

La Suisse perd avec les honneurs contre une Grèce plus constante

Publié

le

Lin Schwarz (à gauche) et la Suisse ont fait jeu égal en première mi-temps avant de voir la Grèce prendre le large. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Pour son grand retour à l'Eurobasket dames, après 69 ans d'absence, la Suisse a perdu 87-65 contre la Grèce. Face à l'un des pays organisateurs, l'équipe de François Gomez n'a toutefois pas démérité.

La Suisse n'a pas à rougir de son résultat face à un collectif habitué à disputer des rencontres de ce niveau. Sa prestation d'ensemble fut cependant trop irrégulière pour signer un exploit en mode XXL.

Dans plusieurs domaines du jeu, les filles de François Gomez n'ont cependant toujours répondu aux attentes. On pense aux pénétrations manquées à un contre zéro, à de trop nombres pertes de balle terriblement évitables (20 au total), à quelques sauts de concentration, à des rotations défensives d'une valeur inégale et un rendement aux rebonds insuffisants (28-39), malgré une réelle débauche d'énergie dans ce secteur.

Tout n'est cependant pas à jeter, loin s'en faut. L'équipe de Suisse a mis un peu plus de quatre minutes pour entrer dans son Euro (4-13), le temps de trouver le bon rythme en attaque et de faire preuve du culot qu'elles avaient annoncé. Leur réaction durant la seconde partie du 1er quart fut excellente, digne d'un participant à une phase finale d'un Eurobasket (19-19). Auteur de 10 points dans le premier "dix", la capitaine Evita Herminjard a su montrer l'exemple (18 points au total).

Passage à vide fatal

Le scénario, idéal jusque-là, s'est gâté en moins de six minutes (23-38). Dans le jeu intérieur, Lana Wenger, Yverline Da Silva et consorts ont peiné à contenir le jeu de la star grecque Mariella Fassoula. Et quand les filles du coach Petros Prekas se sont mis à trouver de l'adresse à 3 points, l'écart s'est mis à croitre, atteignant 14 longueurs à la pause (32-46).

Grâce à des changements réguliers - ce fut le cas durant toute la partie -, les Suissesses ont ensuite réussi à s'accrocher. Preuve d'une préparation physique de qualité et d'une abnégation sans faille, à l'instar d'une Lin Schwarz au four et au moulin, mais pas toujours très adroite à la conclusion (30e, 64-44). Dans le dernier quart, les Suissesses auront eu le mérite de jouer jusqu'à l'ultime seconde.

Place à la Turquie

La Suisse défiera la Turquie, jeudi après-midi (16h30). Les basketteuses du Bosphore sont passées à un cheveu de l’exploit mercredi face à la France, s’inclinant 69-71 (44-36). Pour faire bonne figure, les Suissesses devront bloquer l’Américaine, naturalisée turque, Teaira McCowan (204 cm), juguler la vitesse du trio Cakir-Onar-Uzun et contenir l’agressivité des intérieures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

A Buenos Aires, massive mobilisation autour de Kirchner, détenue

Publié

le

"Argentina con Cristina !" Sous ce mot d'ordre, le Parti justicialiste (péroniste de centre-gauche) héritier du vaste courant politique né dans les années 40, avait appelé à manifester, avec syndicats et mouvements sociaux et organisations de gauche. (© KEYSTONE/AP/Gustavo Garello)

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont paralysé mercredi le centre de Buenos Aires pour une manifestation à l'appel de l'opposition et de syndicats. Cela en soutien à l'ex-présidente de centre-gauche Cristina Kirchner, qui détenue depuis mardi à domicile.

Point de ralliement, l'emblématique Place de Mai, face à la présidence, était remplie en début d'après-midi, et les avenues y menant bondées, inondant le centre-ville, dans la manifestation la plus suivie depuis de longs mois, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Une source du Parti justicialiste a fait état à l'AFP de "centaines de milliers" de manifestants, dont nombre venus par cars de provinces. Un chiffre invérifiable dans un premier temps. La police n'a pas communiqué d'estimation.

Administration frauduleuse

Figure-clef de la politique argentine depuis 20 ans, Première Dame, puis cheffe de l'Etat puis vice-présidente, Mme Kirchner, aujourd'hui encore principale opposante au président ultralibéral Javier Milei, est depuis mardi assignée à résidence, après confirmation par la Cour suprême d'une peine de six ans de prison et d'inéligibilité à vie, pour administration frauduleuse pendant sa présidence (2007-2015).

Mardi, la justice l'a autorisée à effectuer sa peine chez elle, comme elle l'avait sollicité, arguant notamment de raisons de sécurité, mais avec un "dispositif de surveillance électronique", que le jugement n'a pas spécifié.

"Argentina con Cristina !" Sous ce mot d'ordre, le Parti justicialiste (péroniste de centre-gauche) héritier du vaste courant politique né dans les années 40, avait appelé à manifester, avec syndicats et mouvements sociaux et organisations de gauche.

"On ne touche pas à Cristina !"

Le rassemblement se déroulait dans une atmosphère pacifique, festive mais assourdissante, de pétards, chants, grosses caisses, cuivres, sur fond d'odeur de grillades de rue, et sous des drapeaux argentins, banderoles ou pancartes: "Courage Cristina", "On ne touche pas à Cristina !"

Dans la foule aussi, nombre de tee-shirts à l'effigie de Mme Kirchner ou de Nestor son mari décédé, et ex-président (2003-2007).

"On vient soutenir une personne qui a permis à des gens comme moi pour la première fois à accéder à l'université", lançait à l'AFP Veronica Barrientos, infirmière de 40 ans. "Et on continuera, je continuerai à venir aussi longtemps que je peux. Pas seulement contre sa détention injuste, mais parce que le pays est en train d'être ruiné, et ça finira très mal".

"On est là car c'est une attaque contre la démocratie, de rendre inéligible quelqu'un comme Cristina, pour qui le peuple veut voter", appuyait Rocio Gaviño, fonctionnaire de 29 ans.

Depuis la condamnation du 10 juin, un noyau dur du militantisme péroniste s'est mobilisé autour de "CFK". Plusieurs centaines de partisans indéfectibles se sont relayés sous ses fenêtres, y compris de nuit, en une garde quasi permanente.

Mais mercredi voyait le premier réel rassemblement de masse, avec des autocars convoqués de plusieurs parties du pays, et soumis à de stricts contrôles policiers, dès tôt le matin, aux accès à la capitale.

Une "minorité" avec Cristina

"Bien sûr qu'il y a des contrôles, pour éviter que certains objets soient importés, prévenir toute intention de violence, que ceci se transforme en quelque chose que personne ne veut", a défendu Guillermo Francos, chef du cabinet des ministres. Qui a remis la mobilisation péroniste en perspective.

"Il est logique de penser qu'il y a un secteur de la population qui soutient Cristina. Il est minoritaire aujourd'hui en Argentine, mais il représente 25%. Mais il y a un autre 75% qui ne partage pas ce soutien", a-t-il posé. Référence au paradoxe qui voit Mme Kirchner, selon les sondages convergents, susciter plus de rejet que d'adhésion.

Interdite de balcon ?

Pour Lara Goyburu, politologue à l'Université de Buenos Aires, la marche très suivie de mercredi "démontre une capacité de mobilisation de rue que le péronisme, au sens large, conserve encore".

Mais, estime-t-elle, "ce qu'on ne voit pas dans cette marche (...) c'est la transversalité observée en d'autres occasions, comme la marche universitaire" d'avril 2024, sans doute la plus spectaculaire en 18 mois de présidence Milei.

Cristina Kirchner, désormais consignée chez elle, a ironisé mercredi en annonçant avoir transmis, très officiellement via ses avocats, une demande à la justice pour savoir "si je peux sortir ou non au balcon de ma maison. Ca paraît une blague, mais non".

Depuis sa condamnation, elle pris l'habitude de longuement saluer, plusieurs fois par jour, les partisans réunis à ses fenêtres. Or son assignation à résidence l'enjoint de "s'abstenir de tout comportement susceptible de troubler la tranquillité du voisinage".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Gaza: 33 personnes tuées par des tirs israéliens

Publié

le

Une organisation au financement opaque soutenue par les États-Unis et Israël, la GHF, a ouvert fin mai à Gaza des centres d'aide, mais ses distributions sont marquées par des scènes chaotiques et meurtrières. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

La Défense civile de Gaza a indiqué que 33 personnes avaient été tuées par l'armée israélienne mercredi dans le territoire palestinien ravagé et affamé par plus de vingt mois de guerre. Onze d'entre elles étaient venues en quête d'aide humanitaire,

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a indiqué à l'AFP que 11 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées quand "les forces d'occupation (armée israélienne) ont ouvert le feu et tiré plusieurs obus entre 02h30 et 06h00 sur des milliers de citoyens rassemblés" dans le centre de la bande de Gaza, notamment à Nousseirat, pour attendre l'ouverture de centres de distribution d'aide.

"Les victimes cherchaient à obtenir de l'aide alimentaire et de la farine", a-t-il précisé.

"Coups de semonce"

L'armée a indiqué à l'AFP que ses forces dans le centre de Gaza avaient tiré "des coups de semonce" sur "un groupe d'individus suspects" s'approchant "d'une manière qui représentait une menace potentielle". Elle a dit n'être "pas au courant de blessures".

Dix-neuf personnes ont aussi été tuées dans trois attaques israéliennes, a indiqué la Défense civile, précisant que l'armée avait fait exploser sept maisons à Beit Hanoun (nord).

Interrogée, l'armée israélienne a rappelé, au sujet de l'une de ces attaques, mener régulièrement des "opérations visant à démanteler les capacités militaires" du mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l'attaque le 7 octobre 2023 en Israël a déclenché la guerre à Gaza, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien.

Une attaque israélienne dans le nord-est de la ville de Gaza (nord) a encore fait trois morts, a ajouté M. Bassal.

Poussés par la faim malgré le danger

Début mars, Israël a imposé un blocus humanitaire total à la bande de Gaza, menacée de famine selon l'ONU, qu'il n'a assoupli que partiellement fin mai.

La Défense civile avait fait état mardi d'au moins 53 personnes tuées lors d'un afflux de milliers de Palestiniens près d'un centre d'aide dans le sud du territoire.

Une organisation au financement opaque soutenue par les États-Unis et Israël, la GHF, a ouvert fin mai à Gaza des centres d'aide, mais ses distributions ont été marquées par des scènes chaotiques et meurtrières.

La Défense civile rapporte des morts près des centres d'aide presque tous les jours. Des foules s'y rassemblent pourtant régulièrement à l'aube, attendant leur ouverture, ont constaté des photographes de l'AFP.

Israël empêche les médias d'être témoins

Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain de guerre, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans de la Défense civile.

L'armée israélienne a parfois expliqué avoir ouvert le feu sur des personnes avançant, malgré des tirs de sommation, dans des "zones de combat".

Selon le bureau humanitaire de l'ONU, Ocha, des incidents "se produisent également de plus en plus le long des routes utilisées par l'ONU pour acheminer des fournitures".

Selon l'Ocha, la pénurie de carburant à Gaza a atteint "des niveaux critiques". "Sans réapprovisionnement immédiat, les services essentiels - y compris la fourniture d'eau potable - s'arrêteront très bientôt," a-t-il mis en garde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

Manchester City réussit son entrée en lice

Publié

le

Phil Foden (à gauche) a inscrit un but et délivré une passe décisive face à Wydad. (© KEYSTONE/AP/Chris Szagola)

Manchester City a remporté son premier match de la Coupe du monde des clubs. Les Skyblues ont battu les Marocains de Wydad, club basé à Casablanca, sur le score de 2-0 mercredi à Philadelphie.

Sans Manuel Akanji, laissé sur le banc par Pep Guardiola, mais avec sa nouvelle recrue Rayan Cherki, City a réussi une entame canon dans la compétition. Phil Foden a ainsi ouvert le score à la 2e minute en reprenant un rebond accordé par le portier marocain Mehdi Benabi à la suite d'une frappe de Savinho.

L'Anglais s'est ensuite transformé en passeur en bottant parfaitement un corner repris victorieusement par Jérémy Doku (42e) et les Cityzens ont pu tranquillement gérer leur avantage. Seule ombre au tableau pour les Mancuniens, l'expulsion de Rico Lewis à la 88e minute.

Ils prennent malgré tout la tête du groupe G en attendant le duel entre Al-Aïn (Emirats arabes unis) et la Juventus prévu dans la nuit de mercredi à jeudi (3h00).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

BETTE DAVIS EYES

KIM CARNES

21:46

Les 2 derniers titres

BLURRED LINES

ROBIN THICKE

21:42

KISS FROM A ROSE

SEAL

21:37

Votre Horoscope

Vierge

Ne vous lancez pas dans des décisions impulsives, mais appuyez-vous sur des faits concrets… Ainsi, votre avancée s’en trouve-t-elle consolidée !

Les Sujets à la Une