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International

Le nouveau pape, Léon XIV, est américain

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L'Américain Robert Francis Prevost, 69 ans, est devenu jeudi le premier pape venant des Etats-Unis de l'Histoire, sous le nom de Léon XI. (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

L'Américain Robert Francis Prevost, 69 ans, devenu jeudi sous le nom de Léon XIV le premier pape venant des Etats-Unis de l'Histoire, a lancé un "appel de paix" à "tous les peuples" lors de sa première apparition devant une foule en liesse.

C'est le cardinal "protodiacre", le Français Dominique Mamberti, qui a prononcé la célèbre formule "Habemus papam" ("nous avons un pape") et a présenté le successeur de François, près de 24 heures après le début du conclave dans la chapelle Sixtine.

Dans la foulée, Léon XIV s'est adressé aux plus de 1,4 milliard de catholiques: "Que la paix soit avec vous tous!", ont été ses premiers mots, dans un italien teinté d'accent américain. "Merci au pape François", décédé le 21 avril à 88 ans, a-t-il aussi lancé, remerciant ses collègues cardinaux de l'avoir élu.

Fidèles et touristes massés sur la place Saint-Pierre ont salué avec un tonnerre d'applaudissements son apparition sur le balcon de la basilique Saint-Pierre tandis que les cloches sonnaient à toute volée, un peu plus d'une heure après que la fumée blanche fut sortie de la mince cheminée installée sur le toit de la chapelle Sixtine, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Vêtu d'une mozette rouge et d'une étole, des habits liturgiques que François avait abandonnés, Léon XIV a appelé à "construire des ponts par le dialogue, par la rencontre, nous unissant tous pour être un seul peuple, toujours en paix".

"Nous devons chercher ensemble comment être une Eglise missionnaire, une Eglise qui construit des ponts, qui dialogue, toujours ouverte à l'accueil."

"Critères géopolitiques"

Dans la foule Kathy Hewitt, 58 ans, venue de Philadelphie, peine à cacher sa joie. "Je n'ai pas de mots, c'est merveilleux. On ne s'attendait pas à ça, c'est une surprise complète et merveilleuse", affirme-t-elle à l'AFP en agitant un petit drapeau américain.

"C'est l'Histoire, je n'ai pas de mots. Quand j'ai entendu qu'il était de Chicago... Je suis heureuse d'être ici", ajoute Gabrielle Estrada, une Américaine de 30 ans venue de San Antonio au Texas.

Cet homme d'écoute et de synthèse, classé parmi les modérés, et connaissant autant le terrain que les rouages du Vatican, était considéré comme l'un des candidats crédibles pour succéder au pape François, qui l'avait placé à la tête du puissant ministère chargé des nominations des évêques.

Les cardinaux ont donc opté pour la continuité, même si cet Américain, créé cardinal en 2023 par François qui a porté son ascension au Vatican, devrait mettre davantage les formes que son prédécesseur, qui avait bousculé le Saint-Siège avec son exercice du pouvoir personnel, voire cassant, froissant les plumes de la hiérarchie vaticane.

"C'est à la fois une opposition au gouvernement américain et la prise en considération des critères géopolitiques", a affirmé à l'AFP François Mabille, directeur de l'Observatoire géopolitique du religieux.

"Et c'est également, à la fois par le choix de son nom Léon XIV, et par son origine missionnaire, un lien qui est fait avec l'Amérique latine, où il vivait", a-t-il ajouté.

Le nouveau pape a été élu au deuxième jour de ce scrutin qui s'annonçait très ouvert, du fait notamment des 133 cardinaux présents, un record.

Le nouveau souverain pontife a réuni une majorité des deux tiers, c'est à dire au moins 89 voix, sur son nom. Mais du fait du secret absolu entourant le conclave, les détails du scrutin ne sont pas connus.

Consensus

Le 267e pape de l'Eglise catholique, le premier venu des Etats-Unis, est le quatrième non italien de suite après le Polonais Jean-Paul II (1978-2005), l'Allemand Benoît XVI (2005-2013) et l'Argentin François (2013-2025).

Sous les fresques de la chapelle Sixtine, les cardinaux de 70 pays se sont retrouvés, dont beaucoup issus des "périphéries" chères au pape François qui avait nommé plus de 80% d'entre eux. La réunion avait début mercredi après-midi, au terme d'un cérémonial extrêmement codifié.

Au cours des "congrégations générales" à Rome ces derniers jours, les cardinaux du monde entier avaient esquissé le profil d'un pasteur de terrain, rassembleur et capable de faire "consensus" au sein d'une Eglise mondialisée aux multiples sensibilités.

Le natif de Chicago devra rapidement affronter des défis considérables pour une Eglise en perte de vitesse en Europe: finances, lutte contre la pédocriminalité, baisse des vocations...

Mais il devra aussi ressouder les différents courants d'une institution où cohabitent des sensibilités culturelles très diverses, entre une Europe sécularisée et des "périphéries" en croissance.

Il devra aussi apaiser une institution parfois bousculée par un pontificat de 12 ans ponctué de réformes qui ont fait l'objet de vives critiques internes.

Sa connaissance parfaite de l'ensemble de la Curie romaine (appareil administratif du Saint-Siège) devrait l'aider grandement dans sa tâche.

Lors d'une ultime messe publique mercredi matin, le doyen du collège cardinalice, l'Italien Giovanni Battista Re, avait appelé à choisir le pape "dont l'Eglise et l'humanité ont besoin en ce tournant si difficile, complexe et tourmenté de l'Histoire", et plaidé "pour le maintien de l'unité de l'Eglise".

Ce conclave déterminant pour l'Eglise a aussi suscité un engouement médiatique considérable puisque plusieurs milliers de journalistes ont couvert l'élection, transformant les abords de la place Saint-Pierre en salle de presse à ciel ouvert.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Appel de 14 pays contre l'expansion des colonies en Cisjordanie

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Quatorze pays lancent un appel commun à Israël pour qu'il revienne sur sa décision d'autoriser de nouvelles colonies en Cisjordanie (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

Quatorze pays, dont la France, l'Italie et l'Allemagne, ont condamné mercredi soir l'approbation récente de nouvelles colonies juives en Cisjordanie. Ils exhortent le gouvernement israélien à revenir sur cette décision et "à cesser l'expansion des colonies".

"Nous, représentants de l'Allemagne, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l'Espagne, de la France, de l'Italie, de l'Irlande, de l'Islande, du Japon, de Malte, des Pays-Bas, de la Norvège et du Royaume-Uni, condamnons l'approbation par le cabinet de sécurité du gouvernement israélien de la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie occupée", selon un communiqué commun diffusé par le ministère français des Affaires étrangères.

"Nous réitérons notre claire opposition à toute forme d'annexion ainsi qu'au développement de la politique de colonisation", ajoute le texte.

Les autorités israéliennes avaient annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.

Violation du droit international

Dans leur communiqué, les pays rappellent que cette action unilatérale constitue "une violation du droit international". "Cette action risque de compromettre la mise en ½uvre du plan de paix pour Gaza, alors même que sont déployés des efforts pour passer à la deuxième phase (de ce plan, ndlr), et elle nuit aux perspectives de paix et de sécurité durables dans l'ensemble de la région", ajoutent-ils.

"Nous appelons Israël à revenir sur cette décision, ainsi qu'à cesser l'expansion des colonies, conformément à la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies", écrivent-ils, ajoutant qu'ils sont "déterminés à soutenir le droit à l'autodétermination des Palestiniens".

Ces pays rappellent enfin leur "attachement indéfectible à une paix globale, juste et durable reposant (...) sur la solution des deux Etats où deux Etats démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte en paix et en sécurité, à l'intérieur de frontières sûres et reconnues".

Accélérée depuis le 7 octobre

La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500'000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée

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Une délégation de militaires libyens est arrivée mercredi sur le site du crash de l'avion près d'Ankara. L'appareil transportait le chef d'état-major libyen et ses conseillers. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.

"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.

Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.

En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

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Le Permier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut atteindre l'indépendance en matière d'armement (archives). (© KEYSTONE/AP/Abir Sultan)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

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Israël entend construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante. (archive) (© KEYSTONE/AP/Sam Mednick)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.

Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.

Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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