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Les Etats-Unis se rapprochent de la paralysie budgétaire

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Le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, Steve Scalise, n'a pas réussi à faire passer le texte de son parti. (© KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER)

La Chambre américaine des représentants a largement rejeté jeudi un nouveau texte budgétaire des républicains visant à éviter une paralysie de l'Etat fédéral. Cet échec cinglant accroît l'incertitude avant l'heure fatidique de vendredi soir minuit.

Les élus républicains, pourtant majoritaires à la chambre basse, avaient soumis au vote cette nouvelle proposition au lendemain du torpillage par Donald Trump et Elon Musk d'un précédent accord négocié avec les démocrates qui aurait évité aux Etats-Unis un "shutdown" juste avant Noël.

Le futur président américain avait pourtant apporté sa bénédiction au nouveau texte des républicains, saluant "un très bon accord pour le peuple américain". Avant le vote, le chef de file démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, avait exprimé son opposition à cette proposition, "pas sérieuse" et "risible" selon lui.

Et alors que les deux tiers des voix étaient nécessaires à une adoption, le texte n'a même pas atteint la majorité simple, avec 38 républicains se joignant au "non" des démocrates.

"Shutdown" à Noël

La marche à suivre est désormais incertaine pour le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, pressé d'un côté par les démocrates de revenir à l'accord négocié, et de l'autre par certains élus conservateurs qui refusent en bloc tout texte qui ne comprendrait pas de coupe budgétaire pour compenser les nouvelles aides.

Le temps presse avant l'heure fatidique de minuit vendredi soir. Une paralysie des services publics fédéraux entraînerait notamment le chômage technique pour des centaines de milliers de fonctionnaires, le gel de plusieurs aides sociales ou encore la fermeture de certaines crèches. Une situation extrêmement impopulaire, d'autant plus à l'approche de Noël.

La probabilité d'un "shutdown" a été grandement accrue lorsque Donald Trump a exprimé sa désapprobation mercredi face à un projet de loi négocié par les républicains au Congrès avec les démocrates, jugé "ridicule et extraordinairement onéreux" par le président élu.

Refus de Musk

Le rebondissement avait pris de court les élus et donné un aperçu d'une présidence Trump 2.0 avant même la prise de fonctions du républicain le 20 janvier. Avec un style similaire à son premier mandat, ne s'embarrassant pas des conventions, quitte à provoquer un certain chaos.

Le futur président n'avait pas été le seul à dynamiter le premier accord. "Tuez le texte!", avait lancé son allié Elon Musk dans une longue série de posts sur X, où il dénonçait des dépenses superflues selon lui.

Le patron de Tesla et SpaceX avait en revanche affirmé soutenir la nouvelle proposition des républicains qui comprenait notamment une disposition voulue par Donald Trump: un report de l'échéance sur le plafond de la dette à janvier 2027. Le futur président avait en effet exprimé son opposition virulente au premier accord en partie à cause de l'absence dans le texte d'une telle provision.

Les Etats-Unis ont la particularité de buter régulièrement sur une contrainte juridique concernant leur capacité de crédit: ce plafond de la dette, soit leur montant maximal d'endettement, doit être formellement relevé ou suspendu par le Congrès.

"Piège vicieux"

Une suspension décidée en 2023 arrive à terme début janvier et les Etats-Unis devraient atteindre le plafond en juin. Donald Trump avait donc déclaré mercredi vouloir éviter à son retour au pouvoir ce "piège vicieux" mis en place, selon lui, par les démocrates.

La Maison Blanche s'était prononcée contre le nouveau texte avant le vote au Congrès. "Les républicains suivent les ordres de leurs donateurs milliardaires aux dépens des Américains qui travaillent dur", avait fustigé la porte-parole du président Joe Biden, Karine Jean-Pierre.

Un grand nombre d'élus démocrates ont également dénoncé l'influence de l'homme le plus riche du monde dans les décisions du camp républicain. "Donald Trump et les élus républicains ont courbé l'échine devant le véritable président élu, Elon Musk", a fustigé l'élue new-yorkaise Nydia Velazquez.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Israël a procédé à une "frappe préventive" contre l'Iran

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De fortes explosions ont été entendues dans la nuit de jeudi à vendredi à Téhéran, a annoncé la télévision d'Etat iranienne sans donner de précisions (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/AP/Anonymous)

Israël a procédé à une "frappe préventive" contre l'Iran, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi le ministre israélien de la défense. De fortes explosions ont été entendues à Téhéran, a dit la télévision d'Etat iranienne sans autre précision.

"A la suite d'une frappe préventive de l'État d'Israël contre l'Iran, une attaque de missiles et de drones contre l'État d'Israël et sa population civile est attendue dans un avenir immédiat", a déclaré le ministre israélien Israël Katz. Il a déclaré l'état d'urgence.

Vendredi, le président américain Donald Trump avait averti qu'Israël pourrait bientôt frapper les sites nucléaires iraniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nouvelles tensions en Irlande du Nord lors d'un rassemblement

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Quinze personnes ont été arrêtées depuis lundi en Irlande du Nord. (© KEYSTONE/AP/Peter Morrison)

L'Irlande du Nord a connu une nouvelle soirée de tensions jeudi, pour le quatrième jour consécutif, cette fois dans une ville au sud-ouest de Belfast. Des manifestants s'y sont rassemblés sous des mots d'ordre anti-immigrés et se sont opposés aux forces de l'ordre.

Malgré la pluie battante, plusieurs centaines de personnes étaient présentes dans les rues de Portadown. Des heurts ont éclaté lorsque des manifestants ont jeté des objets sur la police antiémeute présente en nombre, qui a tenté de disperser la foule.

Jusqu'ici, les violences s'étaient surtout concentrées à Ballymena, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Belfast, où des ressortissants étrangers d'un quartier de la ville et leurs habitations ont été pris pour cible et où les heurts avec la police ont fait une quarantaine de blessés parmi les forces de l'ordre.

Jeudi, la police avait de nouveau appelé au calme et prévenu qu'elle serait ferme avec les émeutiers. Quinze personnes ont été arrêtées depuis lundi. Parmi elles, quatre ont été inculpées, dont trois jeunes hommes jeudi pour leur participation aux violences.

Habitations et commerces incendiés

Ces émeutes ont éclaté à la suite de l'inculpation de deux adolescents pour la tentative de viol d'une jeune fille à Ballymena. La police, qui a qualifié ces violences de "racistes", n'a pas communiqué sur l'origine des deux jeunes. Mais selon les médias britanniques, ils se sont exprimés par l'intermédiaire d'un interprète roumain lors de leur comparution lundi au tribunal.

Un troisième suspect a été "identifié", a annoncé jeudi le chef de la police nord-irlandaise. Il se trouve hors d'Irlande du Nord et la police oeuvre à son retour, a-t-il précisé.

Les émeutes ont visé un quartier de Ballymena où vit une importante population immigrée, notamment d'Europe de l'Est. Des habitations et des commerces ont été incendiés.

La police a expliqué avoir évacué des ressortissants étrangers qui se cachaient dans des greniers ou des penderies chez eux alors "qu'ils n'avaient rien fait de mal". "Ce ne sont pas des criminels. Ils apportent une contribution positive à la société et sont bien intégrés", a ajouté le chef de la police.

Des scènes "scandaleuses"

Redoutant des violences à Portadown jeudi, une organisation locale gérant des logements sociaux avait conseillé aux habitants de quitter les lieux. Un porte-parole du premier ministre Keir Starmer a condamné cette nouvelle flambée de violences, dénonçant des scènes "scandaleuses". La veille, il avait condamné des violences "insensées".

Le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord Hilary Benn s'est dit "choqué" par les dégâts engendrés, à l'issue d'une visite à Ballymena jeudi matin.

Sur Clonavon road, où la plupart des émeutes ont eu lieu, peu de gens étaient disposés à parler. Dans les rues voisines, portes et fenêtres de plusieurs habitations portent les stigmates des violences. Et sur presque toutes les fenêtres, des drapeaux du Royaume-Uni, d'Angleterre ou d'Irlande du Nord.

Au-delà de Ballymena, des incidents ont aussi eu lieu mercredi soir à Carrickfergus et Newtownabbey, non loin de Belfast, ainsi qu'à Coleraine, dans le nord de la province britannique, où le trafic des trains et des bus a dû être interrompu. Des rassemblements ont eu lieu à Belfast, mais se sont déroulés "majoritairement dans le calme", selon la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le masque d'or de Toutankhamon rejoint le nouveau musée du Caire

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Le fameux masque d'or de Toutankhamon va déménager. Il reste au Caire, mais change seulement de musée. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Après près d'un siècle exposés dans l'ancien Musée égyptien du Caire, le célèbre masque d'or de Toutankhamon et d'autres trésors emblématiques vont rejoindre le Grand Musée égyptien. Celui-ci doit ouvrir le 3 juillet près des pyramides de Guizeh.

Pendant encore quelques jours, les visiteurs peuvent admirer le masque funéraire en or mondialement connu du jeune pharaon avant qu'il ne rejoigne plus de 5000 objets lui ayant appartenu dans le nouveau musée, le GEM, un mégaprojet d'un milliard de dollars à l'ouest du Caire.

"Seuls 26 objets de la collection Toutankhamon, dont le masque d'or et deux cercueils, sont encore ici" dans le musée de la place Tahrir, a déclaré à l'AFP son directeur, Ali Abdel Halim.

"Tous devraient être déplacés bientôt", a-t-il ajouté, sans donner de date pour ce transfert.

Parmi les derniers objets figurent un cercueil en or, un cercueil doré, une dague en or, une boîte à cosmétiques, des cercueils miniatures, un diadème royal et des pectoraux.

Momie virtuelle

Les trésors de Toutankhamon, enregistrés au Musée égyptien en 1934, ont longtemps été ses joyaux de la couronne. Mais le bâtiment néoclassique, avec ses vitrines fanées et ses infrastructures vieillissantes, contraste désormais avec les installations high-tech du GEM.

Ce musée est censé devenir le plus grand au monde consacré à une seule civilisation, abritant plus de 100'000 objets, dont plus de la moitié seront exposés.

Dans une aile dédiée, la plupart des trésors de Toutankhamon seront présentés ensemble pour la première fois depuis que l'archéologue britannique Howard Carter a découvert la tombe intacte du pharaon en 1922.

Sa momie restera dans son lieu de repos d'origine, la Vallée des Rois à Louxor, car elle est "une partie vitale du site archéologique", ont déclaré des responsables égyptiens.

Une réplique virtuelle sera toutefois présentée au GEM.

Le musée de Tahrir, qui fut longtemps le coeur historique de l'égyptologie, avait déjà perdu, en 2021, 22 momies royales, dont Ramsès II et la reine Hatchepsout, qui ont été transférées lors d'une imposante procession vers le Musée National de la Civilisation Egyptienne dans le Vieux Caire.

Cependant, il abrite toujours environ 170'000 objets, selon son directeur, y compris des trésors de Youya et Touya, les ancêtres de Toutankhamon, et des objets de l'ancienne Tanis, tels que le masque funéraire en or du roi Aménémopé.

Au total, 32'000 objets ont déjà été déplacés des réserves et des salles d'exposition du Musée égyptien vers le GEM. Le directeur du musée a déclaré que l'espace laissé vacant par la collection de Toutankhamon serait rempli par une nouvelle exposition "à la hauteur de l'importance des trésors" du pharaon.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Débordements lors d'une manifestation pro-palestinienne à Zurich

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Une manifestation pro-palestinienne non autorisée à Zurich a conduit à des débordements jeudi soir. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Une manifestation pro-palestinienne non autorisée a donné lieu à des débordements jeudi soir en ville de Zurich. La police a fait usage de gaz lacrymogène, de balles en caoutchouc et de canons à eau contre les manifestants.

A la suite d'appels sur les réseaux sociaux, la police était mobilisée à la gare centrale de Zurich dès la fin d'après-midi avec un important dispositif, sachant notamment que des manifestants pro-palestiniens avaient déjà occupé des voies dans les gares de Genève et de Lausanne lundi soir.

La gare centrale de Zurich est toutefois restée calme dans un premier temps. Mais peu après 19h30, les organisateurs de la manifestation ont appelé sur Instagram à se rassembler dans le 4e arrondissement, plutôt en direction de la vieille ville.

La police et les manifestants se sont alors affrontés. La police a fait usage de canons à eau, de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène, les manifestants ont mis le feu à des conteneurs et à des pétards, a constaté un photographe de l'agence de presse Keystone-ATS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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