International
Ecosse: Humza Yousaf élu par les indépendantistes pour devenir Premier ministre
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/03/humza-yousaf-doit-succeder-a-nicola-sturgeon-archives-1000x600.jpg&description=Ecosse: Humza Yousaf élu par les indépendantistes pour devenir Premier ministre', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les indépendantistes écossais ont choisi lundi Humza Yousaf pour succéder à Nicola Sturgeon et devenir nouveau Premier ministre. Il a promis de conduire l'Ecosse vers l'indépendance dès cette génération.
Agé de 37 ans, ce proche de Nicola Sturgeon hérite de la délicate mission de relancer un mouvement indépendantiste en perte de vitesse qui se heurte au refus obstiné de Londres d'autoriser la tenue d'un nouveau référendum.
Jusqu'alors ministre de la Santé, il devient le premier musulman à diriger un important parti politique au Royaume-Uni. Il doit être élu mardi Premier ministre par le Parlement local à Edimbourg.
"Nous serons la génération qui obtiendra l'indépendance pour l'Ecosse", a lancé Humza Yousaf dans son discours, soulignant que "le peuple" écossais a "besoin de l'indépendance dès maintenant, plus que jamais".
A l'issue d'un scrutin interne déclenché par la démission surprise de Nicola Sturgeon le mois dernier après huit ans en poste, il s'impose face à la ministre des Finances Kate Forbes, aux positions conservatrices controversées, et Ash Regan, une ancienne membre du gouvernement local.
52,1% des voix
Aucun candidat n'ayant recueilli plus de 50% des suffrages dans ce scrutin où les électeurs classent les candidats par ordre de préférence, il s'est imposé au deuxième décompte, recueillant 52,1% des voix. Plus de 50'000 membres du SNP ont participé au vote, pour un corps électoral comptant un peu plus de 72'000 membres.
Le gouvernement local de l'Ecosse, territoire comptant 5,5 millions d'habitants, est compétent sur de nombreux sujets dont l'éducation, la santé et la justice. Plus largement, ce scrutin est potentiellement lourd de conséquences pour l'avenir du Royaume-Uni, dont les divisions entre ses quatre nations constitutives (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles et Irlande du Nord) ont été aggravées par le Brexit.
Référendum de 2014
Mais le soutien à l'indépendance, au coeur du programme du SNP, un parti ancré à gauche, stagne. Selon une enquête d'opinion YouGov du 13 mars, 46% des sondés se prononcent pour l'indépendance (contre 50% le mois dernier). En incluant les indécis, la proportion chute à 39%.
Lors du référendum organisé en 2014, 45% des Ecossais avaient voté pour l'indépendance.
La cause indépendantiste avait pourtant été relancée par le Brexit, auquel s'étaient opposés 62% des Ecossais, le SNP voyant dans une rupture avec Londres le moyen de revenir dans l'Union européenne.
Selon Humza Yousaf, trop de temps a été consacré à souligner les échecs du gouvernement britannique à Londres et pas assez à créer une vision pour une Ecosse indépendante. Il s'est engagé lundi à lancer un mouvement populaire en faveur de l'autodétermination.
Changement de genre
Selon l'institut Ipsos, Kate Forbes était la candidate préférée des Ecossais, avec 27% d'opinions favorables, contre 22% pour Humza Yousaf et 14% pour Ash Regan.
Mais au sein du SNP, Humza Yousaf arrivait en tête, avec 38%. Kate Forbes n'est pas loin derrière avec 37% (22% pour Regan).
Kate Forbes a eu un démarrage de campagne difficile en raison de ses opinions conservatrices. Elle est membre de l'Eglise libre d'Ecosse, qui est opposée au mariage homosexuel et à l'avortement.
Humza Yousaf incarnait la continuité avec des positions progressistes sur les questions de société et ancrées à gauche sur l'économie, souhaitant par exemple augmenter les impôts des plus riches. Il était critiqué pour son bilan dans ses différents postes dans le gouvernement écossais.
Nicola Sturgeon, 52 ans, a annoncé sa démission le 15 février à la surprise générale, expliquant qu'elle ne disposait plus de l'énergie nécessaire après huit ans au pouvoir.
Elle s'était aussi retrouvée en difficulté après que Londres a bloqué une loi controversée facilitant le changement de genre. Cette loi devait permettre la reconnaissance du changement de genre, sans avis médical et dès 16 ans.
La Cour suprême britannique a, de plus, jugé l'an dernier que le gouvernement écossais ne pouvait pas organiser un nouveau référendum sans l'accord de Londres. Mais Nicola Sturgeon a affirmé qu'elle avait "toute confiance" sur le fait que son successeur parviendrait à mener l'Ecosse à l'indépendance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Scandale 1MDB: Najib Razak reconnu coupable d'abus de pouvoir
Déjà emprisonné, l'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak a été reconnu coupable vendredi d'abus de pouvoir dans son procès lié au tentaculaire scandale de corruption du fonds souverain 1MDB en Malaisie. Il risque de rester pour des années derrière les barreaux.
Fils de l'un des pères fondateurs de la Malaisie, l'ancien dirigeant de 72 ans était jugé pour quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars, 471 millions d'euros) provenant du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), ainsi que pour 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent.
Le détournement de centaines de millions de dollars de ce fonds censé oeuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme l'achat d'un yacht géant ou des toiles de Monet ou Van Gogh, avait déclenché des enquêtes aux États-Unis, en Suisse et à Singapour.
"Au-delà de tout doute raisonnable"
L'audience de vendredi s'est ouverte vers 09h00 (02h00 en Suisse) devant la Haute Cour de Kuala Lumpur, réunie à Putrajaya, la capitale administrative de la Malaisie.
Le président de la cour, Collin Lawrence Sequerah, a écarté les arguments de la défense selon lesquels de l'argent versé sur le compte de l'ex-Premier ministre provenait de dons du Moyen-Orient.
"Je considère que l'accusation a prouvé au-delà de tout doute raisonnable la culpabilité de l'accusé pour le premier chef d'accusation", a déclaré Collin Lawrence Sequerah.
"Je déclare donc l'accusé coupable", a poursuivi le magistrat, qui a interrompu la lecture du long jugement pour la prière du vendredi après-midi. L'audience devait reprendre ensuite, mais on ignorait si le prononcé de la peine suivrait immédiatement la lecture du jugement.
Dans ce procès, chaque chef d'accusation d'abus de pouvoir est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison et d'une amende pouvant atteindre cinq fois le montant du pot-de-vin.
"Contrôle absolu"
Najib Razak, au pouvoir de 2009 à 2018, purge déjà une peine de six ans de prison, après avoir été condamné dans une autre affaire liée à ce scandale. L'ex-dirigeant a présenté des excuses pour le scandale 1MDB qui s'est déroulé pendant son mandat, mais maintient qu'il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds, aujourd'hui dissous.
Selon le parquet, Najib Razak a pourtant profité de ses positions de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer d'importantes sommes de la société vers son compte personnel il y a plus de 10 ans.
L'accusation a présenté des relevés bancaires, les déclarations de plus de 50 témoins et d'autres documents à charge, tout en réfutant les arguments de la défense qui imputaient à l'homme d'affaires Jho Low (de son vrai nom Low Taek Jho) l'essentiel de la responsabilité de l'affaire. Longtemps très proche de Najib Razak, il est considéré comme le cerveau du pillage du fonds d'investissement, mais il est actuellement en fuite.
Le président de la cour a souligné vendredi que "les preuves (...) témoignent d'une relation dans laquelle Jho Low agissait comme un prête-nom ou un agent de l'accusé en ce qui concerne la gestion des affaires de 1MDB".
Les avocats de M. Razak ont assuré que leur client ignorait que la direction de 1MDB travaillait main dans la main avec Jho Low pour détourner d'importantes sommes d'argent du fonds.
L'avocat Muhammad Shafee Abdullah a affirmé à la presse la semaine dernière que Najib Razak n'avait "jamais bénéficié d'un procès équitable" et a réitéré ses accusations contre Jho Low.
Revers
L'ancien dirigeant a néanmoins subi un revers lundi, se voyant refuser sa demande de commutation de sa peine existante en assignation à résidence.
Le scandale a joué un rôle majeur dans la défaite aux élections de 2018 de Najib Razak et de l'Organisation nationale unifiée des Malais (Umno), le plus ancien parti de Malaisie, qui était au pouvoir depuis l'indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025
Le président américain Donald Trump est la personnalité dont les médias ont le plus parlé en France en 2025, selon une étude publiée vendredi. Cette première place revient d'ordinaire au chef de l'État français.
"Pour la première fois depuis le lancement de cette étude en 2013, ce n'est pas le président français en exercice qui est la personnalité la plus citée dans les médias du pays", souligne le quotidien régional Ouest-France dans l'article qui accompagne les résultats d'un baromètre réalisé par Tagaday, plateforme de veille sur les médias.
Selon ces résultats, Donald Trump "a vu son nom écrit ou prononcé dans près d'un million de contenus en 2025 (précisément 947'294) contre 671'125 pour" Emmanuel Macron, deuxième.
Le top 5 est complété par l'ex-Premier ministre français François Bayrou, le président russe Vladimir Poutine et l'ex-ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.
Marine Le Pen, présidente des députés d'extrême droite Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale, est la seule femme du top 10 (8e). Le top 20 n'en compte que deux (l'autre est la chanteuse française Santa (19e) et le top 50 que neuf. Le capitaine de l'équipe de France de foot, Kylian Mbappé, est le premier sportif (13e).
La politique domine ce classement: le top 50 compte trente figures politiques nationales ou étrangères, contre douze issues de la culture et des médias, six du sport et deux du monde économique et des affaires.
Ce classement des 1000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française a été réalisé du 1er janvier au 15 décembre. Il est fondé sur l'analyse informatique de plus de 5500 programmes d'information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2400 heures quotidiennes) et d'une sélection de 3000 publications de presse écrite (papier et en ligne).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Zelensky affirme qu'il rencontrera Trump "dans un avenir proche"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi qu'il rencontrerait prochainement le dirigeant américain Donald Trump, dans le cadre des efforts visant à mettre fin à la guerre avec la Russie.
"Nous avons convenu d'une rencontre au plus haut niveau - avec le président Trump dans un avenir proche. Beaucoup de choses peuvent être décidées avant le Nouvel An", a déclaré M. Zelensky sur les réseaux sociaux.
Le président ukrainien avait révélé mercredi la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, négociée depuis des semaines entre Washington et Kiev.
Ce texte prévoit un gel du front aux lignes actuelles tout en n'offrant aucune solution immédiate sur l'épineuse question des territoires occupés par la Russie, qui représentent plus de 19% de l'Ukraine.
Contrairement à la version originale de ce document, rédigée par les Américains, la nouvelle mouture laisse de côté deux exigences majeures de Moscou: un retrait des forces ukrainiennes des territoires du Donbass encore sous leur contrôle et un engagement juridiquement contraignant de Kiev à ne pas adhérer à l'Otan.
Pour cette raison, un accord de Moscou à cette nouvelle version semble improbable. Interrogé à ce sujet mercredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que Moscou était en train de "formuler sa position" et refusé d'en commenter les détails.
Jeudi, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les progrès vers la fin de la guerre étaient "lents mais réguliers".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Wemby et les Spurs gâchent le Noël du champion
Les Spurs ont battu pour la troisième fois en moins de deux semaines le Thunder, champion en titre. San Antonio a dominé Oklahoma City 117-102 lors de la traditionnelle journée NBA de Noël jeudi.
A Las Vegas le 13 décembre (111-109), à San Antonio mardi (130-110) puis en Oklahoma jeudi, les parquets changent mais le résultat reste le même en faveur des San Antonio Spurs, équipe en progrès devenue la bête noire du champion, pourtant intraitable avec les autres formations NBA.
Pour ce nouveau choc de la Conférence Ouest, les Texans, en noir, ont joué le rôle du Père Fouettard, ont pris 17 points d'avance dans le troisième quart. Victor Wembanyama, toujours en sortie de banc depuis son retour de blessure il y a deux semaines, a été sifflé par le public et ciblé par les défenseurs locaux, qui n'ont pas retenu leurs coups, avec plus ou moins de subtilité.
Sans faire une immense impression sur la feuille de statistiques, "Wemby" (19 points, 11 rebonds, 2 assists, 1 contre) a été déterminant notamment dans le quatrième quart-temps en enchaînant une bonne passe pour Stephon Castle, un tir à trois points et un lay-up malgré une glissade.
Le meneur All-Star De'Aaron Fox a été excellent pour les Texans (29 points). Le MVP canadien d'OKC Shai Gilgeous-Alexander a en revanche été contenu à 22 points, 6 rebonds et 4 passes décisives, lors d'un match où le Thunder s'est montré maladroit de loin (11/44 à 3 points).
Les Spurs, avec ce huitième succès d'affilée, ont ainsi consolidé leur 2e place à l'Ouest (23 victoires-7 défaites), derrière Oklahoma City qui compte 26 succès pour 5 revers, dont 3 contre le nouveau rival texan.
Les Rockets matent les Lakers
Les Rockets de Clint Capela ont quant à eux conforté leur 6e place à l'Ouest en battant les Lakers 119-96 jeudi en fin d'après-midi à Los Angeles. Les Texans ont mis fin à une série de deux revers, infligeant une troisième défaite consécutive aux Lakers de Luka Doncic (25 points) et LeBron James (18 points).
La franchise californienne a été totalement dépassée en défense, notamment par Kevin Durant (25 points, 9 passes décisives) et Amen Thompson (26 points, 7 rebonds, 5 assists). L'intérieur genevois Clint Capela est entré en jeu à 2'40 de la fin du match, réussissant 6 points - dont les 2 derniers de cette partie - et 3 rebonds.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 2 jours
Orbe (VD): une piétonne de treize ans grièvement blessée
-
LausanneIl y a 3 jours
Deux jeunes cambrioleurs interpellés dimanche à Gland
-
InternationalIl y a 3 jours
Greta Thunberg arrêtée à Londres lors d'une manif pro-Palestine
-
VaudIl y a 19 heures
La jeune piétonne percutée à Orbe (VD) est décédée
-
SuisseIl y a 2 jours
Le Père Noël file à vitesse supersonique à travers la Suisse
-
SuisseIl y a 2 jours
Au moins 2000 personnes alitées avec la grippe
-
FootballIl y a 3 jours
Equipe nationale féminine: Julia Simic désignée coach adjointe
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Vaud: neuf districts sur dix touchés par la pénurie de logements


